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Samedi 28 février 04
 
La Louvière est maudite pour le Standard ! 
 
Les Loups relancent la course à la Ligue des Champions
 
LA LOUVIÈRE - STANDARD:
3-2  
 
La DH: Le Standard sera-t-il rejoint par Bruges dès ce week-end ? 
 
LA LOUVIÈRE -
Dernier vainqueur ( septembre 2003) du Standard cette saison avant la rencontre d'hier soir, la Raal a repassé les plats en prenant la mesure des Rouches lors d'une partie où l'organisation louviéroise posa de gros problèmes aux hommes de Sclessin. Avec ce succès, les Hennuyers relancent la course à la deuxième place qualificative pour la Ligue des Champions et ont mis fin à la série de seize matches sans défaite des éléments de Dominique D'Onofrio
 
Malgré la neige tombée en abondance hier, c'est sur une pelouse en excellent état que les deux équipes ont pu évoluer pour ce premier match de la 24e journée de championnat. Les deux entraîneurs alignèrent pour l'occasion les deux phalanges attendues. Et ce sont les Loups qui entrèrent le plus rapidement dans la partie avec un envoi puissant d'Odemwingie repoussé par Carini et un but annulé pour hors-jeu (peu évident) d'Ishiaku. Puis, les deux défenses se laissèrent piéger bêtement en l'espace de deux minutes. Après une perte de balle hennuyère dans l'entrejeu, Mpenza profita d'une belle passe en profondeur de Curbelo pour dribbler Proto et placer dans un angle réduit le cuir au fond des filets (0-1). 
 
Peut-être légèrement déconcentrés après cette ouverture du score, les Liégeois jouèrent de façon peu intelligente le hors-jeu, ce qui permit à la Raal de répondre du tac au tac. Lancé en profondeur, Vanhandenhoven devança la sortie de Carini avant de servir Onyewu qui contrôla le ballon avant de le placer dans le plafond du but des Rouches (1-1). 
 
Le Standard tenta alors de se relancer dans la rencontre (avec notamment un envoi de Mpenza) en augmentant légèrement la pression sur l'arrière-garde hennuyère, mais la formation de Sclessin se troua une nouvelle fois en défense. Bien servi par Odemwingie, Vanhandenhoven évita le piège du hors-jeu et fut stoppé fautivement par Carini. L'arbitre montra le point de penalty et Mamouni se chargea de convertir du plat du pied ce coup de réparation (2-1). 
 
Secoués par Dominique D'Onofrio et Michel Preud'Homme à la pause, les Liégeois ne parvinrent pas à renverser la vapeur dans le quatrième quart d'heure et laissèrent la Raal développer plusieurs contres. Et après une première alerte venue des pieds d'Ishiaku, les Louviérois doublèrent leur avance. Sur le flanc gauche, Odemwingie servit Vervalle dont le centre en retrait trouva Mamouni qui trompa Carini d'une reprise en un temps du plat du pied (3-1). 
 
Physiquement à bout de souffle, la Raal éprouva de nombreuses difficultés à terminer les débats. Ce qui permit à Curbelo de réduire la marque et aux supporters de vivre une fin de match stressante avec encore une belle occasion pour Mamouni. 
 
LA LOUVIÈRE: Proto, Guilmot, Onyewu, Klukowski, Blay, Camus, Mamouni, Vervalle, Vanhandenhoven, Odemwingie, Ishiaku (86e Assou-Ekotto). 
 
STANDARD: Carini, Turaci, Sorondo, Dragutinovic, Van Dooren, Walasiak, Bisconti, Curbelo, Mutavdzic (64e Aliyu), Mpenza, Bangoura (77e Kaklamanos). 
 
ARBITRE: M. Verbist. 
 
AVERTISSEMENTS: Vanhandenhoven, Klukowski, Odemwingie. 
 
LES BUTS: 15e Mpenza (0-1), 17e Onyewu (1-1), 33e Mamouni sur pen. (2-1), 59e Mamouni (3-1), 83e Curbelo (3-2). 
 
Christophe Verstrepen 
 
 
Vendredi 27 février 04

 
Le programme de la 24e journée de championnat de D1 
 
La Louvière - STANDARD (ce vendredi soir à 20h30):  
 
Arbitre: M. Verbist 
 
Composition probable des équipes:  
 
La Louvière: Proto; Blay, Guilmot, Onyewu, Klukowski; Odemwingie, Camu, Mamouni, Vanhandenhoven, Vervalle; Ishiaku. 
 
Réserves: Susnjara, Van Den Bossche, Djamba-Shango, Assou (?), Cooreman, Magro, Tilmant (?) 
 
STANDARD: Carini; Turaci, Sorondo, Dragutinovic, Vandooren; Walasiak, Bisconti, Curbelo, Mutavdzic; E.Mpenza et Bangoura  
 
Réserves: Habran, Riise, Boffin, Kimoto, Mumlek, Kaklamanos, Aliyu. 
 
Observations: Avec Bisconti 
 
Peu de changements par rapport au groupe victorieux du Cercle. Enakarhire (malade) est remplacé numériquement dans le noyau par Bisconti, de retour de suspension. Le demi-défensif (épargné lors de la séance d'hier) devrait reprendre un poste où Curbelo a brillé. Au jeu des chaises musicales, le petit uruguayen reprendrait le rôle d'Aliyu en soutien du duo d'avants où Bangoura est logiquement confirmé. Moreira, toujours en délicatesse avec sa pubalgie, poursuit son long travail de revalidation. F. de B. 
 
 
La DH: STANDARD - Curbelo: «Un tremplin idéal»  
 
Juan Ramon Curbelo veut lancer, à Sclessin, sa carrière européenne 
 
SCLESSIN -
Si tout l'effectif est à englober dans le même éloge pour sa victoire face aux Brugeois du Cercle, Juan Ramon Curbelo était à gratifier d'une mention particulière. Tout d'abord fraîchement débarqué de son Uruguay natal, le demi-frère de Daniel Fonseca (ex-Cagliari, Naples, AS Roma ou Juventus) a connu une adaptation rapide: «Je me sens vraiment bien ici à Liège. Mon seul souhait vise à poursuivre sur cette voie. Le Standard m'avait été présenté comme compétitif. Ce que je vérifie. De surcroît, il s'agit là d'une bonne opportunité de lancer ma carrière européenne. Sclessin est un bon tremplin. Avec mon double souhait de voir mon contrat de six mois prolongé et de disputer la Ligue des Champions.» 
 
Ensuite, pour son entrée en matière devant ses nouveaux supporters, sa mission s'avérait délicate: remplacer Roberto Bisconti, suspendu. Une tâche dont il s'est acquitté au-delà des espérances. «Nous avons eu le bonheur de rapidement mener par deux buts d'écart. Dès lors, nous avons développé notre football sans retenue», constate le numéro 14 de Sclessin. 
 
Une prestation collective similaire ce soir au Tivoli ne laisserait planer aucun doute sur l'issue des débats. Les Rouches ramèneraient la totalité de l'enjeu. Cependant, d'un duel à un autre, les circonstances, les événements et les impondérables changent. Concernant ses connaissances sur La Louvière, Curbelo qui a débuté sa carrière pro à Fenix (petit club de la banlieue de Montevideo) offre une réponse claire et limpide: «Nada.» 
 
«Milieu droit est quand même ma préférence» 
 
Nul besoin d'avoir des connaissances approfondies de la langue de Cervantès pour vérifier l'étendue de son savoir sur l'adversaire du jour. Sa philosophie prône d'ailleurs d'appliquer les qualités inhérentes au groupe plutôt que de calquer son système sur l'opposant. Question jeu justement, comme l'a déjà clamé Lalo Sorondo depuis son arrivée, l'essence même d'un footballeur sud-américain ne trouve pas son origine dans la violence, la brutalité. Le troisième Uruguayen de Sclessin retourne le cliché. «C'est une déformation typiquement européenne. Le jeu a beaucoup changé. Plus technique chez nous, le football est plus violent ici. L'image que vous avez de notre pays est obsolète», déclare-t-il le timbre de voix ferme. 
 
Cette présence de qualités techniques, on la retrouve chez Juan Ramon. Sa position axiale face au Cercle (comme lors du premier acte à Mons) les a étalées au grand jour. Pourtant... «Je suis prêt à jouer un peu partout, même comme gardien, si on me le demande. Ma position préférée reste tout de même milieu droit. De toute manière, j'aime évoluer en regardant de l'avant.» 
 
La rentrée de Bisconti va l'obliger à changer de poste. La place d'Aliyu lui semble réservée. «Je saurai si je joue et à quel poste ce vendredi en fin d'après-midi seulement», conclut le Sud-Américain. 
 
Emmanuel Thyssen  
 
Lire aussi: La Louvière - Le Tivoli, un Enfer pour les Rouches. 
 
 
Samedi 14 février 04
 
La DH: Et encore un-un ! 
 
Racing Genk 1 Standard 1 
 
GENK -
Le Standard n'a pas encore gagné en 2004. Il n'a pas perdu non plus mais en progressant à ce rythme - un cinquième partage, un quatrième de rang sur le même score - il risque de dilapider très vite son précieux avantage au classement. 
 
Plus agressif dans les duels, plus convaincant dans une construction qui prenait pour cible la pointe Chatelle, très mobile et très incisif, le Racing aurait dû mener à la marque au quart d'heure. Non pas sur le premier coup franc, enroulé, délivré de la gauche par Thijs qui tutoya l'angle du but dès la 2e minute mais sur le second qui visait le second montant. En lutte avec Mutavdzic et peut-être gêné par... Sigurdsson, Roussel s'y était repris à deux fois pour tirer sur la transversale d'abord pour croquer sa reprise ensuite. Le Racing se ménagea une nouvelle grosse occasion à la 14e quand Claessens adressa une superbe transversale à Beslija. Ce dernier servit Chatelle qui fixa Carini mais croisa un peu trop son ballon. 
 
Le Standard paraissait éprouver quelques difficultés à soutenir le rythme parfois échevelé que le Racing imposait à une rencontre sans temps mort. Il avait tendance à se désunir sous la poussée adverse. Mais dès que les Limbourgeois relâchaient la pression, les Liégeois combinaient posément, presque toujours en exploitant les espaces sur leur flanc gauche. Moons dut ainsi concéder deux coups de coin sur deux envois de Mpenza. 
 
A la 36e, Sigurdsson eut le temps de s'y reprendre à deux fois pour distiller un centre sur la tête de Roussel, oublié par Mutavdzic. En se déhanchant remarquablement, le Diable Rouge mystifia Carini (1-0). 
 
Le Racing n'allait pas savourer longtemps son avantage. Cinq minutes plus tard, Moreira réussit un joli travail pour offrir à Mumlek, toujours sur le flanc gauche, la possibilité de centrer. Ni Mpenza ni Sigurdsson ne purent s'emparer d'un ballon que, surgi de la deuxième ligne, Walasiak catapulta dans le plafond du but de Moons (1-1). 
 
Déjà intense le match, alors, devint électrique dès le début de la seconde période. Il se mua même très vite, pendant quelques minutes d'égarement presque collectif, en un implacable combat physique, truffé de contacts illicites. Une algarade entre Matoukou et un décevant Kaklamanos avait bouté le feu aux poudres. Frans De Bleeckere démontra alors toute sa compétence: il sut ramener les acteurs à la raison. 
 
Sur un service dans l'axe de Beslija, Daerden s'était vu refuser un but, pour un hors-jeu... suspect, à la 52e minute. Puis, après qu'un envoi de Claessens eut secoué le filet latéral, Moons dut se détendre pour dévier un bon envoi de Mumlek à la 62e. 
 
A moins d'un quart d'heure de la fin d'un match devenu brouillon, Sef Vergoossen joua la carte de la témérité: il remplaça Sigurdsson par Kpaka avant de lancer Vandenbergh mais au détriment de Beslija cette fois. 
 
La physionomie de la rencontre n'en fut toutefois pas bouleversée. Victime d'un tacle trop appuyé, Roussel quitta le jeu... quelques secondes avant que l'arbitre ne siffle la fin d'une partie trop engagée dont le résultat n'a peut-être satisfait que... Mouscron et le Club Bruges. 
 
RACING GENK: Moons, Priske, Vaesen, Zokora, Sigurdsson (78e Kpaka), Beslija (84e Vandenbergh), Claessens, Thijs, Daerden (84e Ingrao), Chatelle, Roussel. 
 
STANDARD: Carini, Turaci, Sorondo, Dragutinovic, Mutavdzic, Walasiak, Bisconti, Moreira (60e Curbelo), Mumlek (77e Kimoto), Kaklamanos (64e Bangoura), E. Mpenza. 
 
ARBITRE: M. De Bleeckere. 
 
AVERTISSEMENTS: Mumlek, Claessens, Kaklamanos, Bisconti, Matoukou. 
 
LES BUTS: 36e Roussel (1-0), 42e Walasiak (1-1). 
 
Quelques REACTIONS d'après-match:  
 
Dominique D'Onofrio avait un sentiment mitigé sur la partie: «La première mi-temps, on n'a pas vu le Standard. Nous respections trop notre adversaire. Par contre, en seconde période, on a vu un Standard beaucoup plus agressif. Sur l'ensemble de la partie, nous nous sommes ménagé les meilleures possibilités de but. Nous alignons un 15e match sans défaite. C'est un beau chiffre mais cela ne me satisfait pas car je pense que nous aurions pu revendiquer 4 points de plus. C'est un championnat à deux vitesses. Il y a Anderlecht et les autres. Pour la 2 e place, la course reste ouverte et nous mettrons tout en oeuvre pour l'accrocher...» 
 
Michel Preud'homme ne regrettait pas ce point. «Dans l'absolu, face à un concurrent direct et sur son terrain, ce n'est pas une mauvaise opération. Nous aurions pu nous imposer sans le mériter un peu comme Genk l'avait fait chez nous lors du premier tour. Nous sommes restés calmes dans le combat physique que notre adversaire nous a opposé. Même si nous perdons Bisconti pour abus de cartes jaunes la semaine prochaine, nous récupérerons Datti, Vandooren et Enakarhire. Reste à savoir comment Moreira va réagir...» 
 
Les Liégeois ont d'ailleurs décidé d'envoyer le médian portugais passer des tests médicaux complémentaires dès aujourd'hui afin de cerner définitivement la blessure qui l'empêche de fournir sa meilleure valeur. 
 
Jos Daerden, pour sa part, jugeait le partage logique... «Mais je regrette ce but de mon fils tout à fait valable que l'on nous refuse. Je n'ai pas besoin de revoir les images pour me convaincre de sa validité. Il aurait pu tout changer. Maintenant, nous voilà obligés de nous imposer à Mons. Ce sera peut-être plus difficile qu'ici.»  
 
Lire aussi: ("Le Soir"): Une 2e place paralysante... 
 
 
Vendredi 13 février 04
 
Trois Standardmen (Bisconti, Walasiak et E.Mpenza) ont été retenus par Aimé Anthuenis pour le match amical international contre la France du mercredi 18 février prochain. Félicitations à Biscotte qui fête ainsi sa première sélection internationale ! Voir ici la sélection complète.  
 
Le programme de la 22ème journée de championnat de D1 
 
Genk - Standard (ce vendredi à 20h30) 
 
Arbitre: M. De Bleeckere 
 
Composition probable des équipes:  
 
Genk: Moons ; Priske, Vaesen, Zokora, Sigurdsson ; Chatelle, Thijs, Claessens, Daerden ; Vandenbergh et Roussel.  
 
Réserves: Schollen, Ingrao, Marolt, Matoukou, Kpaka, Beslija, Faris. 
 
STANDARD: Carini; Turaci, Sorondo, Dragutinovic, Mutavdzic; Walasiak, Bisconti, Mumlek, Moreira (?); E.Mpenza et Kaklamanos. 
 
Réserves: Habran, Okpara, Riise, Kimoto, Curbelo, Gomez, Bangoura, El Yamani.  
 
Observations: Moreira infiltré... 
 
Conscient de l’importance des débats dans la perspective européenne, Almani Moreira a tellement envie de jouer qu’il est prêt à s’exécuter sous infiltration. Une décision le concernant sera prise au dernier moment. S’il joue, un des huit réservistes quittera la sélection. Sinon, Curbelo suppléera le Portugais. Privé d’Aliyu et Vandooren, tous deux suspendus pour abus de cartes jaunes, l’entraîneur liégeois dois introniser Alexandar Mutavdzic à un poste d’arrière gauche qu’il avait déjà occupé naguère au GBA.  
 
F.de B. 
 
 
La DH: Genk - Standard - De quel côté sera la pression ? 
 
La marge d'erreur d'Emile Mpenza et des Rouches s'est sensiblement réduite... 
 
SCLESSIN -
Avec quatre points d'avance sur Mouscron, son plus proche poursuivant, les Liégeois se sont mis, eux-mêmes, une lourde pression sur leurs épaules. En concédant quatre partages lors des quatre dernières journées de championnat, les Rouches ont vu leur marge de manoeuvre se réduire comme peau de chagrin puisque leur avance a fondu comme une motte de beurre sur un transat de plage. C'est dire si la confrontation face au Racing Genk, un autre postulant au deuxième siège qualificatif pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions, sera capitale pour les deux formations. «Moi je ne prête aucune attention aux chiffres et aux statistiques, avoue Emile Mpenza. Tout ce que je sais c'est que Genk aura à coeur de laver son récent affront face à Mouscron. Quant à nous, nous n'avons peut-être perdu qu'une seule fois à l'extérieur mais nous restons sur quatre partages consécutifs. La pression est bel et bien présente mais moi, personnellement, je mets tout ça de côté afin de me concentrer au mieux sur l'échéance du match. Genk aura l'avantage d'évoluer à domicile mais nous devons nous rendre au Fenixstadion sans état d'âme et y jouer pour gagner.» 
 
Car une victoire acquise en terres limbourgeoises aurait le don de relancer les Liégeois: «C'est précisément le genre de rencontre que j'apprécie. Le stade sera comble. Il y aura une grosse ambiance. Tout joueur rêve de disputer ce genre de match. Gageons que tout le monde sera prêt.» 
 
Le noyau de Dominique D'Onofrio est tout sauf pléthorique. Privé de Vandooren et d'Aliyu, suspendus, de Moreira, blessé, l'entraîneur liégeois devrait introniser, un peu prématurément, Mutavdzic: «J'espère que l'incertitude qui entoure la participation d'Almami Moreira sera rapidement levée. Son apport dans notre système est très important. Cela fait deux, trois matches qu'il traîne ce problème. Je sais que s'il joue, je recevrai de bonnes passes.» 
 
«Nous serions complémentaires» 
 
Mais au-delà de la confrontation entre deux formations prétendant à la dernière place qualificative à la Ligue des Champions, le duel que se livreront à distance Emile Mpenza et Cédric Roussel, les deux meilleurs artificiers de leurs formations respectives, sera, lui aussi, digne d'intérêt: «L'attaquant de Genk possède un excellent timing. Il marque facilement de la tête. C'est, précisément, dans ce domaine que je dois encore progresser. Je pense que nous pourrions former une paire très complémentaire car il peut évoluer comme pivot. À Schalke, Youri Mulder jouait de la sorte. Il mobilisait facilement deux défenseurs adverses car il gardait bien le ballon. Qui sait? Je retrouverai peut-être l'attaquant de Genk un jour en équipe nationale. Ce serait une bonne expérience. Et en football, il ne faut jamais jurer de rien!» 
 
Emile Mpenza sait mieux que quiconque de quoi il parle. 
 
Frédéric de Biolley 
 
 
Jeudi 12 février 04

 
La DH: Nouvelles du noyau...  
 
Pas de chance pour Ivica Dragutinovic qui, en retombant mal mardi lors d'un contact fortuit avec Emile Mpenza s'est occasionné une petite fracture du coude. La radio a, en effet, révéllé une fracture partielle qui ne devrait cependant pas l'empêcher de tenir sa place vendredi à Genk puisque son coude devrait être soutenu par une attelle.  
 
C'est toujours le flou le plus complet qui entoure Almani Moreira. Sa blessure aux attaches abdominales suscite de nombreuses interrogations auprès des spécialistes qui n'ont rien décelé d'anormal dans les diverses analyses médicales passées par le Lusitanien jusqu'à présent. D'autres analyses plus appronfondies devraient être effectuées prochainement mais sa participation au match de Genk semble de plus en plus compromisE même si Dominique D'Onofrio attend la séance de ce jeudi matin à huis clos avant de prendre sa décision. Juan Ramon Curbelo pourrait le suppléer.  
 
Danny Boffin, quant à lui, a d'ores et déjà déclaré forfait pour le dépalcement à Genk car, comme prévu, il n'aura pas totalement récupéré de son élongation aux ischios-jambiers.  
 
F.de B.  
 
 
La DH: STANDARD: Emile au Werder Brême ? 
 
Le Werder Brême suit Emile Mpenza ! 
 
L'équipe brêmoise envisagerait d'enrôler l'attaquant liégeois pour remplacer Ailton 
 
BRÊME -
L'information n'est certainement pas à prendre à la légère. Elle sera d'ailleurs répercutée en long et en large par la très sérieuse revue hebdomadaire allemande Kicker dans son édition de ce jeudi. Le Werder Brême suivrait de très près l'évolution d'Emile Mpenza depuis plusieurs semaines déjà. 
 
En tête de la Bundesliga après dix-neuf journées de championnat, le Werder Brême prépare déjà activement la prochaine saison. Même si son avance actuelle de six points sur le Bayern Munich ne lui garantit encore rien, les Allemands savent déjà qu'ils ne pourront plus compter sur l'actuel meilleur buteur de la compétition, le brésilien Ailton, auteur de 18 réalisations depuis le début de la saison. L'artificier carioca a profité de sa prochaine liberté contractuelle au mois de juin pour signer, dès le mois d'octobre, un contrat de deux ans avec Schalke 04. Le Werder Brême a d'abord longtemps suivi la piste menant à Miroslav Klose, l'international allemand qui évolue à Kaiserlautern. Mais le Werder a été sérieusement refroidi par les 5 millions d'€ réclamés par l'ancien club d'Eric Gerets. «Nous pourrions effectivement réaliser ce transfert si nous savions comment le financer», a d'ailleurs déclaré Klaus Allofs, le manager du Werder sur le site internet du club. Mais même si sportivement le club se porte bien, le Werder compte aussi tous ses deniers. Il refuse, notamment, d'accéder à l'augmentation financière réclamée par Krisztian Lisztes, un de ses meilleurs joueurs. Dès lors, le Werder Brême, alerté par Schalke 04, étudie très sérieusement la possibilité de s'attacher les services d'Emile Mpenza qui pourrait être libéré de ses obligations actuelles pour un montant de 2,5 millions d'€, soit la moitié de l'indemnité réclamée par Kaiserlautern pour Miroslav Klose, le buteur allemand de la dernière Coupe du Monde en Asie. 
 
De là à affirmer qu'Emile Mpenza évoluera, à nouveau, en Bundesliga la saison prochaine, il y a un pas qu'il serait prématuré de franchir. Néanmoins, l'attaquant liégeois n'a jamais caché qu'il rêvait de participer à la Ligue des Champions au moins une fois dans sa carrière. La disputera-t-il avec le Werder Brême ou le Standard? Seul l'avenir nous l'apprendra... 
 
F. de B. 
 
La DH: «Un combat de quatre mois...» 
 
Sambegou Bangoura s'est remis à la disposition du Standard... 
 
SCLESSIN -
Même si sa démarche nonchalante et son regard fuyant font de lui un garçon particulièrement attachant, Sambegou Bangoura n'en demeure pas moins énigmatique. Difficile, en effet, de percer ses pensées et de connaître les réelles motivations du Guinéen... «Je conserverai de superbes souvenirs de mon récent périple en Tunisie, avoue-t-il. C'était la première fois que je participais à une phase finale de la Coupe d'Afrique des Nations. Ce sont des moments que l'on ne peut pas manquer dans une carrière. Mon séjour fut, néanmoins, perturbé par une blessure à l'épaule que j'ai contractée dans un match amical lors du stage préparatoire que nous avons suivi à Nice. Il s'agit d'une petite luxation qui m'a empêché d'évoluer à mon meilleur niveau et qui m'a tenu éloigné des terrains pendant quelques jours. J'en ai d'ailleurs conservé quelques séquelles puisque je ressens encore une douleur. Les médecins de la Fédération et du Standard m'ont affirmé que cette blessure ne m'empêchera pas de jouer.» 
 
Blessé, le Guinéen aura, finalement, vu son temps de jeu considérablement réduit. «Lors de notre première prestation face au Congo, je suis rentré au jeu en deuxième mi-temps (NdlR: à la 69e). Nous nous sommes imposés 1-2 dans les dernières minutes de jeu (NdlR: 81e, but de Pascal Feidounho). Nous avons ensuite partagé l'enjeu face au Rwanda et je suis entré en fin de partie (NdlR: à la 83e). J'ai, en revanche, été titularisé face à la Tunisie lors du match décisif où une défaite aurait précipité notre élimination. Fort heureusement, nous ne sommes pas parvenus à nous départager (1-1) et ce point acquis dans les dernières minutes grâce à un but de Titi Camara nous propulsa au tour suivant de l'épreuve face au Mali. Cela faisait plus d'un quart de siècle (NdlR: 28 ans exactement) que la Guinée n'avait plus atteint le cap du 2 e tour de la Can.» 
 
Malheureusement pour la Guinée et pour Sambegou Bangoura, qui ne foula la pelouse que quelques secondes en fin de partie, la belle aventure se termina à ce stade de la compétition à la faveur d'un but malien inscrit dans les arrêts de jeu. «J'aurais, bien évidemment, souhaité jouer plus souvent. Mais je ne regrette rien. Je suis désormais entièrement à la disposition du Standard...» 
 
Un Standard qu'il a retrouvé dans un tout autre état que lorsqu'il en a pris congé au mois de décembre. «Cette période me rappelle un peu celle que nous avons traversée au début du championnat après nos trois défaites consécutives», remarque l'attaquant guinéen. «J'ai suivi sur Internet l'évolution du Standard. Si physiquement, je ne pouvais être là, j'ai, d'un point de vue mental, vécu tout cela difficilement. Cela m'a fait mal. Je ressentais la même chose que mes partenaires même si j'étais éloigné d'eux. Drago m'a appelé lorsque j'étais en stage avec mon équipe nationale. Il m'a ensuite laissé un message pour prendre de mes nouvelles. J'ai aussi accueilli Eric, un supporter nivellois du Standard qui a fait le déplacement jusqu'en Tunisie pour me voir avec la Guinée. Je l'ai présenté à mes partenaires et aux dirigeants de ma fédération. Il nous a même accompagnés dans le bus qui nous menait à l'entraînement. Sa présence m'a ému.» 
 
Sambegou Bangoura avait proposé de se mettre à la disposition du Standard pour la joute face à Mouscron. «J'avais eu l'autorisation et j'en avais avisé les dirigeants, confirme-t-il. Ma blessure changea la donne. Maintenant, je me sens prêt. Je suis à la disposition de l'entraîneur et de mes partenaires. La situation est, certes, inquiétante mais certainement pas désespérée. La compétition est encore longue. Il nous reste encore trois mois pour accrocher définitivement cette deuxième place. Ce sera un combat. Nous devrons le mener jusqu'à son terme. Le jeu n'en vaut-il pas largement la chandelle?»  
 
Frédéric de Biolley  
 
 
Mercredi 11 février 04

 
La DH: Bangoura est arrivé ! 
 
Sambegu Bangoura
s'est présenté avec un jour de retard à l'entraînement. "Visiblement, il est le seul dans ce cas puisque tous ses compatriotes avaient déjà rejoint leur club en France, regrettait Dominique D'Onofrio. Cela perturbe notre préparation. Le club est impuissant et puise pas mal d'énergie inutile". Victime d'une angine, Bangoura ne s'est pas entraîné. Moreira s'est essayé sans succès. Dragutinovic est mal retombé sur son coude et a passé une radio au CHU. Boffin et Aliyu ont effectué un travail individualisé.  
 
F.de B. 
 
 
La DH: STANDARD - «C'est là que tout a débuté»  
 
Jonathan Walasiak avait inscrit son premier but en championnat avec le Standard à Genk... 
 
SCLESSIN - Jonathan Walasiak
n'est pas près d'oublier de sitôt cette soirée du 8 décembre 2002. Les supporters du Standard non plus, d'ailleurs. «Ce soir-là, nous nous étions imposés 1-5 à Genk, se souvient le médian du Standard. A l'heure actuelle, il s'agit encore d'une des plus belles prestations du Standard. J'y avais inscrit notre cinquième but peu avant l'heure de jeu. Ali Lukunku avait récupéré un ballon à l'entrée du grand rectangle et me l'avait glissé sur la droite avant que je ne le catapulte au fond des filets via la barre transversale. Il s'agissait du premier but de ma carrière professionnelle. C'est là que tout a débuté.» 
 
Les événements s'enchaînèrent ensuite à la vitesse de l'éclair. A tel point que le jeune médian montois du Standard s'octroya le statut d'international. Un statut qu'il espère pouvoir honorer la semaine prochaine à l'occasion de la venue de la France à Bruxelles. «Depuis que je suis devenu international, les gens ont une autre vision de moi, poursuit-il. Avant, lorsque je donnais une bonne passe, il s'agissait d'un excellent ballon. Maintenant, ce serait plutôt considéré comme un ballon moyen. Depuis que j'ai porté le maillot des Diables, on est devenu beaucoup plus exigeant vis-à-vis de moi. Je me dois d'être tout le temps au top. C'est assez logique et je commence tout doucement à assumer cette nouvelle pression.» 
 
Et les prestations du Montois s'en ressentent. Après une baisse de régime bien légitime mais tout de même inquiétante, le médian a retrouvé son culot et son sens de l'initiative qui lui ont d'ailleurs permis de se mettre, à nouveau, en évidence même si la malchance le frappa lorsqu'un de ses envois termina sa course sur la base du montant gauche d'Yves Van Der Straeten samedi dernier à l'occasion de la venue du Lierse à Sclessin. «C'est vrai que je me sens beaucoup mieux, confirme-t-il. Depuis le stage que nous avons passé au Portugal, j'ai réussi à faire le vide dans ma tête. Je prête désormais beaucoup moins d'attention aux remarques que l'on me fait. C'est un fameux poids en moins.» 
 
Mais la réalité l'a rapidement rattrapé puisque lui et ses partenaires seront soumis à un sérieux test vendredi soir. «C'est assez regrettable d'en arriver là, admet-il. Nous aurions pu nous rendre à Genk l'esprit complètement libéré. Au lieu de cela, nous sommes désormais dans l'obligation de nous imposer.» 
 
Et tout cela à cause d'un stupide but encaissé dans les dernières minutes de jeu face aux Lierrois et dans lequel le jeune Laurent Gomez est impliqué... «Ce ne sont pas des moments faciles pour un jeune joueur d'autant que les enjeux sont différents qu'en équipes d'âge, remarque Jonathan Walasiak. J'avais connu pareille mésaventure lors d'une de nos défaites face à La Louvière au cours de laquelle j'avais raté l'immanquable. Laurent ne doit pas se focaliser là-dessus ni baisser les bras. C'est le métier qui entre. Il doit aller de l'avant et ne se poser aucune question. Je n'ai pas eu l'occasion de lui en parler car je souhaitais le laisser tranquille...» 
 
Les Liégeois espèrent juste que ce vendredi 13 leur portera un peu chance... 
 
Frédéric de Biolley 
 
 
Mardi 10 février 04

 
La DH: STANDARD: sans Dragutinovic... 
 
Aux blessures de Moreira (abdominaux) et de Sorondo (pied) qui se sont entraînés individuellement, est venue s'ajouter celle de Dragutinovic qui se plaint d'un coup direct sur le pied. Le défenseur a passé, hier après-midi, une radio. Il est incertain au même titre que le Portugais pour le match à Genk. Boffin a recommencé à trottiner mais risque d'être un peut court pour vendredi. L'entorse d'Aliyu, qui sera suspendu, est en bonne voie de guérison. De même que le genou de Bisconti.  
 
Sambegu Bangoura attendu... 
 
Le retour de l'attaquant guinéen du Standard à Liège était programmé hier soir ou aujourd'hui. Neuf joueurs ont évolué avec les réserves: Emile Mpenza, qui se sent déjà beaucoup mieux, Kimoto, Okpara, Riise, Gomez, El Yamani, Mutavdzic, Curbelo ainsi que Werner.  
 
F.de B. 
 
La DH: STANDARD - Il a montré la voie à suivre !  
 
Même s'il joua sous infiltration, Lalo Sorondo éclaboussa la rencontre de toute sa classe... 
 
SCLESSIN -
Si les Uruguayens ont particulièrement la cote actuellement au Standard, ce n'est certainement pas par le plus grand des hasards. Consciencieux, volontaires et disciplinés, les Sud-Américains de Sclessin ont, visiblement, une autre éducation footballistique que la plupart des Européens. 
 
Samedi soir encore, Gonzalo Sorondo accepta de faire fi de la douleur qui le rongeait pour essayer d'aider ses partenaires. «J'avais été victime d'un coup direct sur le pied durant la semaine à l'entraînement, précise-t-il. J'ai d'ailleurs dû observer deux jours de repos tant la douleur fut vive. Fort heureusement, la radio de mon pied ne révéla aucune fracture. J'acceptai de tenir ma place à condition de pouvoir jouer sous infiltration. C'est ce que nous fîmes. Je n'avais encore jamais joué dans de telles conditions. La douleur s'est rapidement estompée avant de se réveiller après l'heure de jeu. Aujourd'hui, j'ai pu participer à la séance de musculation mais mon pied me fait encore souffrir. Logiquement, je devrais pouvoir tenir ma place vendredi à Genk. Il le faut...» 
 
Alors que certains n'auraient pas hésité à adopter une attitude lâche vis-à-vis du groupe, Gonzalo Sorondo a osé prendre ses responsabilités en montrant la voie à suivre. L'international uruguayen réfute en tout cas totalement l'idée d'état de crise que le club traverserait actuellement. «Toutes les formations connaissent des baisses de régime, avoue le défenseur uruguayen. J'en ai d'ailleurs connu à l'Inter. J'entends parler de crise mais si crise il y a, ce n'est certainement pas à l'intérieur du groupe où il règne toujours une ambiance formidable...» 
 
Une atmosphère joviale qui pourrait bien voler en éclats si les Standardmen venaient à perdre leur deuxième place au classement général. «Je n'ose même pas envisager une telle issue, poursuit Gonzalo Sorondo. D'ailleurs, je reste positif. Face au Lierse, nous avons livré une prestation sérieuse du début à la fin. Ce qui n'était pas forcément le cas lors de nos précédentes prestations. Et puis, il faut aussi voir les choses sous un autre angle: nous demeurons tout de même invaincus après quatorze journées consécutives. Maintenant, il est vrai que nous sentons le souffle de nos adversaires dans nos nuques. Il faut bien avouer aussi que la chance n'a pas voulu nous sourire. Autant elle fut de notre côté à Charleroi lorsque nous nous étions imposés dans les dernières minutes de jeu, autant cette fois elle a décidé de nous tourner le dos. Il n'y a pas grand-chose à faire dans de telles circonstances. Seul le travail peut être un gage de réussite...» 
 
Et le match face à Genk de vendredi revêt une importance particulière dans la lutte pour l'obtention d'une deuxième place qualificative pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions. «Lorsque nous avions sèchement battu le Sporting d'Anderlecht, j'avais déjà affirmé qu'il ne servait à rien de regarder les Bruxellois, remarque Gonzalo Sorondo. A l'époque, nous ne comptions que six points de retard. Nous en accusons désormais seize! Dans le même ordre d'idées, je dirais donc de ne pas nous préoccuper de la situation de nos poursuivants. Nous sommes encore maîtres de notre situation. Et je reste persuadé que cette deuxième place ne nous échappera pas.» 
 
La seule chose pour laquelle l'Uruguayen doute encore, c'est son avenir. «Il n'y a pas d'option sur mon contrat mais ça ne signifie rien. Si cela ne tenait qu'à moi, je me verrais bien prolonger mon séjour au Standard. Je m'y sens tellement bien...» 
 
Frédéric de Biolley 
 
 
Lundi 09 février 04

 
La GDS: Solidarité ! 
 
C'est davantage qu'une image: le Standard s'est entraîné dimanche matin en pleine tempête. Au moment où les joueurs participaient au tradionnel décrassage, une sorte d'ouragan de neige s'est abattu sur Liège. Puis vers la fin de la séance d'entraînement, le calme est revenu dans le ciel. Pas dans les esprits. Au sein du vestiaire, on ne voyait que des visages tristes. Sincèrement tristes. Chacun étant conscient d'être passé à côté de quelque chose d'important. D'essentiel même.  
 
Il y avait quand même quelques bonnes nouvelles: Emile M'penza s'est entraîné normallement, et la Guinée a perdu son match contre Mali. Ce qui signifie que Sambegou Bangoura revient à Liège cette semaine.  
 
Par contre, Almani Moreira qui a quitté Sclessin sur béquilles, allait à peine mieux. Sorondo, quant à lui, se plaignait de l'orteil touché. Roberto Bisconti déplorait une torsion au genou tandis que Aliyu Datti souffrait d'une entorse de la cheville. Enfin, Ivica Dragutinovic désignait un coup direct, sans trop de gravité.  
 
Il est clair que les joueurs étaient tous fort deçu. Voici quelques réactions suite au match nul. "C'est d'autant plus incompréhensible que tout le monde était bien dans le match. Avec un peu de réussite...", disait encore Turaci, auteur d'une bonne prestation. "C'est incroyable. Nous venons de perdre quatre points en quelques minutes. C'est rageant. Nous n'avons pas le choix, nous devrons reprendre cela à Genk.", concluait Roberto Bisconti, l'homme fort au milieu. "Quand je vois sa faute de main volontaire et une agression sur Kaklamanos, je ne comprends pas comment Mitu n'a pas hérité d'une carte rouge. Actuellement tout est décidément contre nous." selon Preud'homme. Mais la vérité vient probablement de ... Bertrand Crasson: "Le Standard a joué avec la peur au ventre." Car même si les Rouches ont bien joué au football samedi, on voyait qu'ils étaient tous crispé, énérvé, ... Et honnêtement il y avait pas de raison. La plupart des joueurs n'ont pas deçu. Donc supportons notre équipe pour la rencontre ultra importante contre les Genkois.  
 
Il se chuchote que Koen Daerden aurait un pied à Sclessin en vue de la saison prochaine.  
 
Les réserves jouent ce soir au Lierse avec Werner, Gomez, Riise, El Yamani, Mutavdzic, Curbelo, Okpara et M'penza.  
 
Le Standard s'entraînera aujourd'hui, mardi (2 fois), mercredi et jeudi avant de rendre au Limbourg vendredi pour affronter Genk à 20h30. 
 
Source: standardliege.com 
 
La DH: La crise couve à Sclessin... 
 
Quatrième partage consécutif et toujours pas de victoire cette année pour les Rouches... 
 
SCLESSIN -
Les fins de match se suivent et se ressemblent au Standard, serait-on tenté de dire. Comme ce fut le cas la semaine dernière à Mons, les Liégeois ont, en effet, encaissé l'égalisation de leur adversaire au cours des dernières cinq minutes de jeu alors que les Rouches semblaient avoir fait le plus dur en ouvrant la marque. 
 
Mais comme ce fut le cas huit jours auparavant au Tondreau, les ouailles de Dominique D'Onofrio cédèrent, à nouveau, à la panique. Pourtant les Standardmen semblaient avoir encore fait le plus dur au quart d'heure de jeu lorsque Walasiak prolongea un heading de Kaklamanos vers Aliyu qui, d'un tir placé, trompa Van Der Straeten (1-0). Les Liégeois auraient d'ailleurs pu ouvrir la marque un peu plus tôt quand l'envoi de Walasiak s'écrasa sur le montant droit du portier anversois. Les Standardmen eurent aussi, à maintes reprises, l'occasion de tuer tout suspense mais Walasiak, Kaklamanos et Moreira manquèrent de lucidité à la conclusion. Et ce qui devait arriver arriva puisque les Lierrois forcèrent une égalisation méritée alors que l'arbitre assistant indiquait trois minutes d'arrêts de jeu. 
 
«Pourtant, ce partage n'est pas comparable à celui que nous avons concédé à Mons», remarqua José Riga, l'adjoint de Dominique D'Onofrio. «Il y eut, cette fois, beaucoup plus de consistance dans le contenu de notre prestation. Malheureusement, nous n'avons pas su profiter de nos bons moments. Les grandes équipes ne doivent pas toujours livrer un match plein pour concrétiser leur supériorité...» 
 
Mais les Standardmen doivent encore grandir même s'il fallait louer les mérites lierrois et de son entraîneur qui procéda à des changements fructueux.  
 
«Mais même si la fraîcheur de ces joueurs fut prépondérante, nous avons surtout profité de notre supériorité numérique pour faire la différence, souligna Emilio Ferrera. Les remplaçants apportèrent l'impulsion offensive nécessaire. Ceci dit, ce partage n'est pas usurpé et nous méritions largement ce point vu notre domination en seconde période.» 
 
Ce nouveau match nul plonge un peu plus les Liégeois dans le doute. Car même s'ils restent invaincus en 2004, les Rouches n'ont toujours pas remporté leur première victoire cette année. Il n'en fallait pas plus pour déclencher l'état d'alerte à Sclessin. Il n'en fallait pas plus, non plus, pour que l'on propage dans les tribunes du stade la rumeur d'arrivée d'Eric Gerets en bord de Meuse. Une rumeur à laquelle il ne faut prêter aucun intérêt pour le moment. Même si ce n'est pas avec cette nouvelle unité que les Liégeois avanceront. Que du contraire même puisqu'ils sentent le souffle de leurs plus proches poursuivants se rapprocher. Le déplacement que les Standardmen effectueront vendredi à Genk aurait dû être anecdotique. Le voilà désormais d'une importance capitale dans la lutte pour la 2e place qualificative pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions. Les Liégeois ont pris la mauvaise habitude de jouer avec le feu ces derniers temps. 
 
Frédéric de Biolley 
 
La DH: «Pas paniquer» 
 
SCLESSIN - Michel Preud'homme
a affronté les questions des journalistes avec beaucoup de sérénité. 
«En première mi-temps, j'ai relevé une grande volonté dans le chef de nos joueurs qui ont remporté la plupart des duels. Ils ont d'ailleurs pris des coups et ne sont, malheureusement, pas parvenus à inscrire ce deuxième but qui nous aurait soulagé. La carte rou- ge est tombée de notre côté alors que Mitu, le médian roumain du Lierse, avait commis au préalable, coup sur coup, deux fautes de main volontaires. À partir de ce moment-là, le doute s'est installé dans les esprits de mes joueurs. Il n'y a pas lieu de paniquer. Nous sommes dans une phase où tout se ligue contre nous. Nous devons nous en sortir en faisant preuve de solidarité.» 
Et pour le directeur sportif, il n'y a pas de solution miracle... «Seule une victoire nous servirait de déclic, remarque-t-il. Il faut relativiser les événements avec objectivité. Les joueurs doivent prendre conscience de leurs qualités. S'ils se mettent à douter, il faut le leur rappeler. Nous ne sommes certainement pas heureux de la situation actuelle mais il faut essayer de résoudre les problèmes les uns après les autres avec discernement dans la sérénité. Certes, nous aurions eu plus de crédit après cinq victoires plutôt qu'à la suite de quatre partages. Il existe une pression particulière au Standard et il faut pouvoir la gérer convenablement. C'est inhérent aux clubs de haut niveau. Aucun cadeau ne nous sera fait. Notre équipe apprend à jouer la tête. Sa marge de manoeuvre est encore grande et il ne servirait donc à rien de céder à la panique. Ce n'est pas le moment de gamberger. Nous avons notre sort entre nos mains et c'est bien cela le plus important.» 
 
Sambegu Bangoura de retour ? 
 
Les Rouches espèrent pouvoir compter sur 
leur attaquant guinéen... 
 
SCLESSIN -
Les Liégeois affichaient une mauvaise mine à la sortie des vestiaires. La plupart d'entre eux évitèrent d'ailleurs la mixed zone. «Nous étions trop diminués pour tenir la distance, regrettait Dragutinovic. Sans Mpenza et avec plusieurs joueurs qui n'étaient pas à 100/100 de leurs moyens (NdlR: Aliyu, Moreira, Sorondo, Bisconti), nous avons éprouvé de grosses difficultés. La sortie de Moreira n'a rien arrangé. En outre, la chance semble vouloir nous bouder. Au-delà d'un arbitrage catastrophique, nous avons touché le cadre du but et manqué de nombreuses occasions. L'exclusion de Vandooren a rendu notre tâche encore plus difficile. Cette série risque de laisser des traces. Il faut travailler et réagir contre Genk. Il faut s'y rendre pour gagner. Si nous témoignons de la même agressivité qu'en 1re période face au Lierse, nous en avons les moyens.» 
 
Bertrand Crasson se félicitait du mauvais coup joué par ses partenaires au Standard. «Les Liégeois ont joué avec le feu et se sont brûlés. Après un bon premier quart d'heure, ils se sont éteints. On ne les a plus vus en 2e mi-temps! Nous avons continué à appliquer notre système de jeu pour arracher l'égalisation. C'est douloureux pour eux mais ce partage est logique.» 
 
Vandooren reconnaissait sa faute nécessaire: «J'espère qu'on ne va pas me la reprocher car si je ne la commets pas, les conséquences auraient pu être plus graves. C'est la première fois que je réalise une faute nécessaire.» 
 
Quant à Thompson, il savourait son retour au premier plan. «Je n'avais plus marqué depuis le mois de septembre. Je me suis occasionné une blessure qui m'aura tenu éloigné des pelouses pendant de nombreuses semaines. Je suis heureux de célébrer mon retour de la sorte.» 
 
Sambegu Bangoura devrait revenir cette semaine au Standard suite à l'élimination de la Guinée à la Can. Un souhait du staff liégeois qui espère pouvoir l'employer lors du match Genk-Standard de vendredi prochain. 
 
F. de B. 
 
Lire aussi: "Le Soir": À Sclessin, aucun plan catastrophe ne sera déclenché  
 
 
Dimanche 08 février 04
 
La DH: STANDARD - Lierse: résumé du match 
 
Un quatrième nul concédé à la 89e minute... 
 
SCLESSIN - «Ne jouez pas avec nos rêves, honorez le maillot»
, affichaient les supporters des Rouches à l'adresse de leurs favoris. Une phalange liégeoise où le gros fait d'arme de début soirée avait trait à l'absence de Mpenza, tiraillé en fin de semaine par un virus apparemment plus tenace qu'annoncé. Une défection tout profit pour l'habituel joker de luxe de Dominique D'Onofrio, le bien nommé Aliyu. Côté lierrois, Emilio Ferrera enregistrait les retours conjugués de Fassotte et De Roeck, son axe central défensif. Un duo qui prenait place sur le banc des réservistes, les titulaires revêtant les traits de Nnaji et Wils. 
 
Hargneux, engagés à souhait, les échanges plaisaient aux milliers de jeunes venus garnir des gradins réservés aux visiteurs et généralement désespérément vides. D'emblée, Aliyu se signalait via deux frappes dénuées de danger pour Van Der Straeten. Sur l'essai suivant, le gardien visiteur bénissait son poteau gauche. Une pénétration axiale de Walasiak, ponctuée d'un envoi ras de sol aussi sec que précis achevait donc sa course sur le montant (12e). Les Lierrois, maintenus dans leur partie de terrain, allaient baisser pavillon sous l'assaut suivant. Kaklamanos, déporté flanc droit, récupérait le cuir. Son ouverture en direction de Walasiak permettait à ce dernier de centrer en retrait. Où était posté l'inévitable buteur nigérian des Liégeois. Sa reprise en un temps laissait le dernier rempart anversois interloqué (1-0). Le numéro 20 local inscrivait à cet effet son tout premier but dans la peau d'un titulaire. Le bonheur laissait néanmoins subitement place à une crainte. Moreira, boitillant, devait aller se faire soigner sur le bord de l'aire de jeu. Le petit Portugais réjoignait cependant rapidement ses coéquipiers. 
 
Les Anversois devaient dès lors se rebeller afin de venir inquiéter Carini. Sur phase arrêtée, Tohoua s'essayait. Le tir, prenant la direction du dessous de la transversale voyait le gardien uruguayen intervenir. Sans grande sécurité, il propulsait le cuir au-delà de sa latte. Du bois, on allait encore en reparler. Plus sérieusement. Cent-vingt secondes plus tard, le numéro un local savourait. La tentative de De Wilde faisait elle aussi connaissance avec le sommet de la cage liégeoise. 
 
Les velléités offensives des protagonistes baissaient d'un ton et seul Van Der Straeten était épargné par le froid aux alentours de la demi-heure. Walasiak, d'un angle fermé, expédiait un nouvel obus dévié avec toutes les peines du monde par l'ancien sociétaire de Funchal. Rideau pour une première période vivante et active. 
 
Ce score arsenal avait le don de conserver une totale pression. Les fautes, à l'instar des cartons, se multipliaient. Au détriment d'un football académique. 
 
Néanmoins, les Standardmen bénéficiaient d'une balle de break. Kaklamanos, travailleur et mobile, adressait un centre précis. Qui surmontait le toujours très populaire Crasson. Moreira s'appliquait sur sa reprise mais devait s'incliner devant le réflexe du keeper adverse (50e). Tohoua, Mumlek et Turaci tentaient de redonner vie à un match qui rebondissait avec l'exclusion de Van Dooren (80e). Thompson, lancé dans la bataille, signait l'ultime fait saillant. Sur un coup-franc de Schaessens prolongé par Delorge, il fixait, de la tête, les chiffres finaux (1-1). Au désarroi de Standardmen qui ne profiteront donc pas du choc de ce jour (20h) entre Mouscron et Genk. 
 
STANDARD: Carini; Van Dooren, Dragutinovic, Sorondo, Turaci; Bisconti, Mumlek (85e Gomez), Walasiak, Moreira (88e El Yamani); Kaklamanos, Aliyu. 
 
LIERSE: Van Der Straeten; Nnaji, Wils, Crasson (83e Schaessens), Kacic; Sels, Mitu, Tohoua (71e Imschoot), Delorge; De Wilde, De Bilde (71e Thompson). 
 
ARBITRE: M. Ver Eecken. 
 
AVERTISSEMENTS: Van Dooren, Aliyu, Sels, Wils, Mitu. 
 
EXCLUSION: 80e Van Dooren. 
 
LES BUTS: 14e Aliyu (1-0), 89e Thompson (1-1). 
 
La DH: STANDARD - D'Onofrio: «Les semaines se suivent et se ressemblent».  
Deux nouveaux points perdus: les Standardmen sont restés K. O. debout ! 
 
SCLESSIN -
Lors de la traditionnelle conférence de presse, le tronc droit d'Emilio Ferrera contraste avec le dos voûté de Dominique D'Onofrio. Comme qui dirait, le Lierse vient de jouer un sale tour aux Liégeois, littéralement k.-o debout. «Les semaines se suivent et se ressemblent», constate plein de dépit le coach du Standard. «On a abordé la confrontation avec la détermination, l'engagement voulus. En ne parvenant pas à concrétiser nos occasions, nous avons mis le Lierse en facilité. C'est un classique: si tu ne tues pas le duel via les occasions dix-huit carats qui se présentent, tu t'exposes à un retour adverse. Comme à Mons, nous n'avons pas su gérer un événement avec l'expulsion de Van Dooren. À partir de cet instant, le groupe a paniqué, ne parvenait plus à ressortir. Nous n'avons pas encore la maturité requise pour une bonne gestion de fin de partie. Nous perdons deux points, c'est sûr. Patience.» 
 
La semaine prochaine (à Genk), Aliyu sera suspendu. «La carte rouge nous a handicapés, c'est sûr», clamait pour sa part Roberto Bisconti
 
Son de cloche totalement différent chez les vainqueurs moraux de ce samedi. «J'ai saisi ma chance, je me trouvais au bon endroit au bon moment», déclarait le sauveur Archie Thompson. Qui, à l'image de son gardien, a cru jusqu'au bout au retour de son équipe. «Tant que le marquoir n'indique que 1-0, on croit évidemment en ses chances», laisse échapper Yves Van Der Straeten. «Si mon arrêt devant le Portugais nous permet de rester en course, le groupe a profité de la panique locale consécutive à l'exclusion du défenseur du Standard. Nous n'avions strictement rien à perdre et avons su être suffisamment persuasifs que pour aller chercher ce point»
 
Emilio Ferrera a pour sa part eut le nez assez fin en introduisant Schaessens, frappeur du coup-franc et Archie Thompson, buteur opportuniste. «La saine agressivité affichée par nos hôtes dès les premiers échanges nous a mis en difficulté. Cependant, un tout petit but à remonter n'est pas insurmontable. Nous en avons apporté la preuve via les changements qui ont apporté ce que j'attendais d'eux. Que ce soit à onze contre onze ou plus encore en supériorité numérique. Le but?? Tout bon pour Thompson», ponctue le coach. 
 
E. T. 
 
 
Samedi 07 février 04

 
STANDARD – LIERSE (ce samedi à 20h00) 
 
Arbitre: M. Ver Eecke 
 
Composition probable des équipes:  
 
STANDARD: Carini; Turaci, Sorondo, Drago, Vandooren; Walasiak, Bisconti, Moreira, Mumlek; E.Mpenza et Kaklamanos. 
 
Réserves: Habran, Okpara, Riise, Curbelo, Aliyu, El Yamani, Gomez. 
 
LIERSE: Van der Straeten; Crasson, De Roeck, Fassotte, Kacic; Sels, Wils, Mitu, Tohoua; De Bilde et De Wilde. 
 
Réserves: Mardulier, Imschoot, Smet, Nnajii, Coveliers, Frigaard, Timmerman.  
 
Observations: STANDARD: Sans Boffin mais avec Moreira ! 
 
S’il récupère Moreira, l’entraîneur liégeois sera, par contre, privé de Boffin qui s’est occasionné une élongation cette semaine à l’entraînement. Dominique D’Onofrio n’a pas repris Kimoto car il a préféré doubler chacune de ses places et que Riise lui donne satisfaction à l’entraînement. Le Congolais pourrait être repris dans le groupe si Emile Mpenza devait déclarer forfait ; ce qui semblait fort improbable hier soir. Si Turaci ne se plaint pas du pied, il tiendra sa place, sinon Curbelo, qui devrait être sur le banc, pourrait le suppléer. 
 
La DH: STANDARD - Les Liégeois face à eux-mêmes ?  
 
Les Rouches sont toujours en quête de leur premier succès cette année... 
 
SCLESSIN - Roberto Bisconti, ressentez-vous une pression particulière avant la venue du Lierse à Sclessin ce samedi soir ?
 
 
«La pression est toujours omniprésente ici. Même lorsque les victoires se succèdent. La pression est inhérente à la vie d'un club comme le Standard. Maintenant, après trois partages consécutifs, nous nous devons de réagir pour retrouver la confiance.» 
 
Comme l'affirme votre entraîneur, comment peut-on parler d'un manque de confiance alors que vous êtes deuxièmes avec six points d'avance sur le plus proche poursuivant ? 
 
«Personnellement, je n'ai jamais perdu ma confiance. Nous avons l'occasion de réaliser un beau coup cette saison mais, visiblement, cela en effraye plus d'un. Cela se voit sur le terrain. Certains n'osent plus tenter des gestes et se débarrassent le plus rapidement possible du ballon. Nous devrions prendre conscience de nos qualités. Nous pouvons atteindre cet objectif... si nous ne commençons pas à gamberger et que nous affichions tous la même détermination dans les duels. Nous devrions être plus agressifs. Certains devraient se réveiller...» 
 
Comment peut-on, dès lors, expliquer que, sur le but égalisateur montois, Wamberto a eu tout le loisir de partir de la moitié du terrain jusqu'à votre rectangle sans être réellement attaqué alors qu'il ne restait que 4 minutes ? 
 
«Ce n'est, effectivement, pas normal de voir un tel joueur se promener sur le terrain. Ce but résulte d'une accumulation d'erreurs. A ce moment-là, Wamberto n'occupait plus le rôle de meneur de jeu mais évoluait plutôt comme deuxième attaquant. Nous aurions dû mieux gérer cela. En ce qui me concerne, je ne pouvais pas commettre la moindre faute vu que j'avais déjà été sanctionné d'un carton jaune et que je risquais donc une exclusion. Le jeu n'en valait pas la peine d'autant qu'il y avait encore trois ou quatre joueurs derrière moi...» 
 
Quel aurait été le meilleur moyen d'arrêter sa progression ? 
 
«Notre ligne arrière défendait beaucoup trop bas. Elle aurait dû se trouver plus haut dans le jeu. Nous jouions beaucoup trop bas. La cassette vidéo nous a montré tous nos manquements.» 
 
Même si son classement n'est guère flatteur, l'équipe lierroise est bien en place et il sera difficile de prendre son arrière-garde en défaut... 
 
«Il s'agit effectivement d'une bonne équipe qui sait jouer au football. Lors de notre première confrontation, les ouailles d'Emilio Ferrera nous avaient baladés sur le terrain. Nous devrons prendre plus de risques. Nous nous devons de l'emporter devant notre public.» 
 
Votre nom est de plus en plus cité dans le giron des Diables rouges alors que vous abordez votre 31e année. Comment n'a-t-on pas pensé à vous plus tôt ? 
 
«Ce n'est pas à moi de répondre à cette question. Il faut le demander à Robert Waseige. De toute manière, cela ne sert à rien de ressasser le passé. D'après ce que j'ai pu lire, Aimé Anthuenis songerait à moi. Je m'en réjouis mais ma priorité actuelle va au Standard. Je veux l'aider à atteindre cette deuxième place...» 
 
Vous êtes sous contrat avec le Standard jusqu'à la fin de la saison prochaine mais certains clubs s'intéresseraient à vous. Qu'en est-il ? 
 
«Je préfère me concentrer sur ma mission au Standard. J'ai vu que mon nom était cité au PSG. Cela me fait plaisir. Il s'agirait d'une occasion unique à 30 ans. Mais ce n'est pas à l'ordre du jour. On reparlera de tout ça plus tard. Pour l'instant, je poursuis d'autres objectifs avec mon club...» 
 
Propos recueillis par Frédéric de Biolley 
 
La DH: STANDARD - Almami Moreira est de retour ! 
 
Les Rouches récupèrent leur médian portugais... 
 
SCLESSIN - Dominique D'Onofrio
a accueilli la nouvelle avec beaucoup de soulagement: Almami Moreira a reçu le feu vert du staff médical pour disputer la rencontre face au Lierse ce samedi soir. Et cela, même si le médian portugais n'a pas retrouvé la totalité de ses capacités. «Mais même à 80/100 de ses moyens, je suis persuadé qu'il pourra nous rendre de précieux services, estime l'entraîneur liégeois. Notre médian se sent de mieux en mieux. Je suis convaincu qu'il peut nous apporter ce qui nous a tant fait défaut ces dernières semaines. C'est-à- dire sa faculté de dribble ainsi que son omniprésence dans le pressing de ses adversaires. Je préfère le faire débuter la rencontre plutôt que de prendre le risque de l'intégrer en cours de partie. De la sorte, je peux me prémunir au cas où il ne pourrait pas tenir sa place. Dans le cadre d'un remplacement, c'eût été, bien évidemment, plus difficile.» 
 
Le principal intéressé se réjouit à l'idée de pouvoir à nouveau fouler une pelouse de football. «Je ne suis pas à 100/100 de mes capacités mais je me porte beaucoup mieux qu'il y a quelques jours, confirme Almami Moreira. Lorsque l'entraîneur m'a posé la question de confiance, je lui ai répondu par l'affirmative. Je me sens prêt à tenir ma place sur la pelouse. Le ballon me manque. J'ai trop souffert de voir les autres sur le terrain. Je me sentais impuissant. Et cela, je ne peux plus le supporter. J'en avais réellement marre.» 
 
«J'ai préféré ne pas assister aux matches!» 
 
La présence d' dans l'effectif rouche devrait soulager une phalange liégeoise trop souvent en panne d'imagination, de créativité et de rigueur dans le marquage et la pression exercée sur l'adversaire. Soit toutes les qualités que le Portugais possède lorsqu'il évolue à son meilleur niveau. «Je n'aime pas trop parler de moi, avoue-t-il. Je laisse cela aux journalistes et aux supporters. Je refuse l'idée selon laquelle je suis indispensable à l'équipe. Sans l'aide de mes partenaires, je ne serais rien. Ceci dit, cela me fait plaisir de constater que tout le monde compte sur moi. Cela me confère plus de responsabilités encore. Mais cela ne me pose aucun problème. Que du contraire même: j'aurais même tendance à apprécier cela. Je me sens prêt à assumer le rôle que l'entraîneur attendra de moi. Je m'y suis, en tout cas, préparé...» 
 
Et dire qu'il n'y a pas si longtemps de cela, certains s'étaient mis à douter des qualités intrinsèques du Lusitanien. Comme quoi, en football peut- être plus qu'ailleurs, la vérité d'un jour n'est, évidemment, jamais celle du lendemain. Fort heureusement d'ailleurs... 
 
F. de B.  
 
Emile Mpenza hospitalisé ! 
 
SCLESSIN -
Que les supporters du Standard se rassurent! Plus de peur que de mal en ce qui concerne Emile Mpenza. L'attaquant du Standard semblait être victime d'un virus beaucoup plus grave qu'une simple grippe bénigne. "Hier (NdlR: lire jeudi), Emile a été victime de vomissements qui l'ont obligé à rejoindre le CHU où il a été hospitalisé pour y passer des analyses médicales plus approfondies, a avoué l'entraîneur du Standard. Fort heureusement, celles-ci n'ont rien révélé de grave. Emile avait surtout besoin de repos. C'est la raison pour laquelle il resta alité toute la journée de vendredi. Nous avons voulu mettre tous les atouts de notre côté et prendre toutes les précautions d'usage le concernant. Il aurait été ridicule de courir le moindre risque à son sujet s'il avait été victime d'un virus. Fort heureusement, il n'en est rien et, visiblement, ce n'était qu'une grosse grippe ou une gastro-antérite. En soirée, il devait logiquement regagner son domicile afin d'y poursuivre un repos salvateur. Selon toute vraisemblance, il devrait pouvoir tenir sa place ce samedi soir".  
 
F.de B. 
 
4.748 jeunes invités ! 
 
SCLESSIN -
L'opération menée par le Standard auprès d'étuduiants du cycle secondaire dans tous les secteurs a rencontré un franc succès puisque pas moins de 4.748 invitations ont été délivrées ! La plupart d'entre eux seront placés dans la tribune 4. La direction du Standard de Liège tient à informer les parents des élèves que le périmètre de sécurité sera opérationnel autour du stade une heure trente avant le match et qu'il sera impossible d'accéder en voiture aux abords immédiats du stade après 18h30. D'autre part, la tribune 4 dans laquelle ils se trouveront retera fermée pendant 10 minutes après la rencontre afin de faciliter le flux des supporters à la sortie du stade.  
 
F.de B. 
 
 
Vendredi 06 février 04

 
Programme de la 21ème journée de championnat... 
 
La DH: STANDARD - Mpenza ménagé, Moreira de mieux en mieux... 
 
Turaci
, Kimoto et Dragutinovic ont suivi la séance d'entraînements sans la moindre retenue. Idem pour Moreira qui seon le coach "se sent de mieux en mieux. Il a un grand moral pour recommencer. Il en veut vraiment. Comme il a continué à s'entraîner individuellement, il n'a pas trop perdu". Danny Boffin, élongation, était absent. Emile Mpenza affichait de la température et, par meure de prudence, a effectué un travail différencié (vélo,...). Lalo Sorondo a lui aussi fait l'objet d'une mesure de précaution. Son retour est prévu pour ce jour, séance à huis clos à 10h à Sclessin. 
 
La DH: STANDARD - Recherche d'un regain de plaisir...  
 
Dominique D'Onofrio y situe l'une des données du renouveau liégeois 
 
SCLESSIN -
L'année nouvelle n'a encore apporté aucun succès sur le plateau argenté du Standard. Le Lierse servira-t-il de remède? Essai de réponse avec le coach himself.  
 
Dominique D'Onofrio, les Lierrois risquent de ne pas être des agneaux pour le loup... 
 
«Emilio Ferrera dispose d'une phalange bien organisée, nantie d'une maturité exemplaire. Cette équipe réalise par ailleurs pas mal de matchs nuls. Assez indicatif que pour souligner l'âpreté de la tâche qui nous attend. De toute manière, nous devrons livrer quatorze rencontres de Coupe pour maintenir notre rang en fin d'exercice.» 
 
Une position que certains ont à l'évidence du mal à assumer. 
 
«Trop même n'assurent pas ce statut de dauphins d'Anderlecht. Ils ne semblent pas avoir conscience de la chance qui est la leur d'occuper cette deuxième place. Il y a tout de même treize matches que nous n'avons plus connu la défaite!» 
 
Un manque de maturité et des carences de constance apparaissent depuis la reprise. Le stage au Portugal avait pourtant laissé entrevoir de réels espoirs, non ? 
 
«On sort d'un insuffisant 3 sur 9, c'est évident. Mais je me répète: je suis intimement convaincu qu'il n'y a pas si longtemps, le bilan aurait été encore moins probant. Il apparaît tout aussi clairement que nous devons désormais nous attacher à récupérer les unités perdues.» 
 
Cela ne passe-t-il pas par le retour de valeurs présentes avant la trêve ? 
 
«Un second tour est toujours plus difficile à négocier. Surtout lorsque votre parcours a été convaincant. Nous nous devons de retrouver la sérénité. Ou, plutôt, le plaisir, l'enthousiasme et la rage de vaincre. Ce que j'appelle la grinta. Une notion qui, pour s'avérer totalement efficace, doit contaminer tout le monde. Car tout se tient. Ces données retrouvées, le pressing en deviendra plus efficace... Inspirons-nous de la prestation offerte contre le FC Bruges!» 
 
Janvier est souvent un tournant de la saison. Quelques craintes à son terme ? 
 
«On s'en sort sans l'ombre d'une défaite...» 
 
Emmanuel Thyssen 
 
 
Jeudi 05 février 04

 
La GDS: STANDARD: Boffin forfait, Moreira a repris... 
 
Dominique D'Onofrio
n'a disposé, mercredi matin à l'entraînement, que de 13 joueurs de champs. Si Moreira a recommencé avec le groupe, Turaci (pied) et Kimoto (gêne aux adducteurs) se sont contenté d'un travail différencié en compagnie de Guy Namurois. Etaient absents Gomez, parti rejoindre l'équipe nationale des moins de 19 ans pour un match amical, mais aussi Dragutinovic, qui se plaint du 5e métatarsien suite à un contact, mardi, avec Kaklamanos. La radio passé par le capitaine du Standard n'a pas révélé de fracture mais une contusion. Pas de fracture non plus pour Sorondo, qui s'est soumis à une radio pour une douleur au gros orteil. Le défenseur uruguayen sera ménagé ce jeudi et reprendra les entraînements vendredi. Il sera apte à tenir sa place face au Lierse, au contraire de Boffin (ischios jambiers), d'ores et déjà forfait. L'échographie, passée hier après-midi a montré qu'il souffrait d'une petite élongation.  
 
Bel article également dans la GDS sur le retour à la compétition de l'infortuné MUTAVDZIC !  
 
La DH: Bertrand est indifférent aux «Crasson, tu pues...»  
 
Le défenseur du Lierse s'attend à un accueil chaleureux des fans rouches... 
 
SCLESSIN -
Chaque année lorsqu'il se rend au Standard, c'est la même rengaine qui s'évade des travées de Sclessin. Bertrand Crasson suscite toujours autant de rancoeur auprès des supporters du Standard. Ceux-ci ne ménagent d'ailleurs pas leur voix pour manifester toute la haine héréditaire qui existera toujours entre le Standard et le Sporting d'Anderlecht. «Même si je porte aujourd'hui le maillot du Lierse, je sais que je serai, à nouveau, accueilli avec tous les honneurs dûs à mon ancien statut de joueur d'Anderlecht, avoue- t-il. Pour eux, j'incarne l'image de l'ennemi juré. Cette image de Bruxellois, de joueur de la capitale restera à tout jamais collée à ma peau. Il faut bien avouer que je n'ai rien fait pour arrêter cela. Ça ne me dérange pas et ça me fait plus rire qu'autre chose. Pour moi, c'en est même devenu folklorique. Au moins, je sais que je ne laisserai personne indifférent. Avec Gilles De Bilde, nous nous y sommes déjà préparés. Les Crasson tu pues des supporters liégeois ne me touchent pas. Que du contraire: ils me motivent!» 
 
La haine qui existe entre les supporters du Standard et Bertrand Crasson n'est donc pas prête de s'estomper. Celle-ci fut même ravivée lorsque la rumeur de son éventuel passage chez les Rouches fit son chemin. «Cette rumeur provoqua effectivement un véritable tollé sur les sites de supporters», confirme l'arrière droit du Lierse. «Les bonnes relations que j'ai toujours entretenues avec Luciano D'Onofrio ont encore un peu plus amplifié cette rumeur. Mais les Liégeois optèrent, à l'époque, pour une autre politique puisqu'ils se séparèrent de joueurs plus chevronnés comme Johan Walem pour laisser la place à de plus jeunes éléments. Je ne répondais donc pas au profil recherché. Je constate simplement que le Standard n'est pas parvenu à décoller depuis des années. Il y a bien des raisons à cela mais ce n'est pas mon problème. Je n'ai, en tout cas, jamais compris la ligne de conduite de ce club qui a acheté beaucoup de joueurs très chers qui n'ont, finalement, pas rapporté grand-chose. J'ai beaucoup d'admiration pour le public liégeois. Il est très courageux d'être encore là. Ce club possède un impact très important auprès de la presse et du public. Mais pour redevenir un grand club, il faut une grande équipe. Genk y est parvenu, Anderlecht et Bruges l'ont toujours eue. Selon moi, les supporters du Standard sont d'ailleurs plus fanatiques que raisonnables. Maintenant, il serait bon de voir le Standard au sommet du football belge. Ce serait bon pour toute la région et pour le pays. Malheureusement, il y a beaucoup de gâchis là-bas.» 
 
Bertrand Crasson n'a jamais pratiqué la langue de bois. Même lorsqu'il est appelé à s'épancher sur l'arbitrage devant les caméras de la première chaîne publique au soir de la défaite du Lierse au Parc Astrid... «J'avais juste affirmé que certaines grandes équipes étaient protégées, confirme-t-il. Et je le pensais sincèrement. Je vois cela d'un oeil différent car je me trouve désormais de l'autre côté. Lors de notre match à Anderlecht, l'arbitre nous sanctionna d'un coup de réparation avant d'exclure injustement Jonas De Roeck. A Anderlecht, je m'étais habitué à un certain type d'arbitrage mais, visiblement, il y a une différence entre les grandes et les petites équipes. Maintenant, je peux m'étonner chaque semaine de l'arbitrage. C'est assez regrettable pour les petits clubs qui doivent aborder les événements avec plus de courage que les grosses cylindrées. J'ai juste eu l'honnêteté de dire ce que je pensais...»  
 
«Un provocateur» 
 
SCLESSIN -
Plusieurs joueurs sont dans le collimateur des supporters liégeois. Bertrand Crasson fait partie de cette corporation. «Au même titre d'ailleurs que les deux frères Brogno, qu'Olivier Suray ou que Daniel Camus vu ses antécédents avec le O Side d'Anderlecht», rappelle Didier du kop rouche. «Bertrand Crasson représente tout ce que le Standard n'est pas: une personne hautaine qui se croit supérieure à tout le monde. Son attitude anti-Standard irrite tous les supporters liégeois. Même s'il faut lui reconnaître d'évidentes qualités de défenseur, il paraît trop sûr de ses moyens. Son passage au Lierse ne l'a, visiblement, pas assagi puisqu'à l'issue de la victoire du Standard à la Chaussée du Lisp, il avait affirmé que le Standard n'avait rien montré et qu'il risquait de prendre dix buts au Parc Astrid s'il évoluait de la sorte. Tout le monde a vu ce qu'il en est advenu...» 
 
«Bertrand Crasson véhicule l'image d'un Anderlechtois»
, confirme Djeba, membre du HS 81. «Et il en est fier. Il n'a jamais caché sa haine vis-à-vis du Standard lors de ses interviews. Il fait partie des joueurs les plus détestés des supporters du Standard. Nous n'avons aucun respect pour lui d'autant qu'après ces nombreuses déclarations incendiaires vis-à-vis du Standard, il pleurnichait pour venir ici. Fort heureusement, il n'en fut pas question...» 
 
Du côté des Ultras Inferno, le défenseur lierrois ne laisse personne indifférent. «Sa tête ne nous est jamais revenue car il a toujours représenté le RSCA, avoue Sébastien. C'est un provocateur. Il existe d'ailleurs une sorte de jeu entre lui et les supporters du Standard. Nous nous sommes toujours nargués. Même au Lierse où ses petits sourires en coin et ses signes provocateurs ne sont pas passés inaperçus. Nous avons tremblé lorsque nous avons appris que son nom était cité au Standard. Il peut s'attendre, de nouveau, à un accueil particulièrement chaleureux de notre part.»  
 
Frédéric de Biolley 
 
 
Mercredi 04 février 04

 
La DH: Spinosa et Andersen partent... 
 
Le Standard s'est volontairement séparé de deux de ses jeunes joueurs. Il s'agit d'Anthonny Spinosa, un jeune défenseur international qui a fait partie des jeunes Diables Rouges à 43 reprises dont les - de 19 ans plus récemment. Il a rapidement trouvé de l'embauche à Willem II où il s'entraînera avec le noyau A jusqu'à la fin de la saison au moins. Le deuxième joueur n'est autre que Kristofer Andersen, le fils d'Hendrik, l'ancien Anderlechtois. Kristofer a rejoint, à titre définitif, Grégory Rondeux à l'AS Eupen (D2). 
 
Danny Boffin très incertain... 
 
Les Rouches se sont entraînés à deux reprises. Le matin, Vandooren et Turaci ont effectué un travail individualisé. Moreira s'est entraîné avec Guy Namurois et à été progressivement incorporé au groupe. Boffin s'est occasionné une contracture aux ischios qui pourrait l'obliger à déclarer forfait pour le match de ce samedi face au Lierse. 
 
Dragutinovic: rien de grave ! 
 
L'après-midi, Dragutinovic a passé une radio car il avait été victime, lors de la première séance d'entraînement, d'un coup direct sur le côté du pied. Plus de peur que de mal pour le capitaine serbo-monténégrin du Standard qui ne souffrait que d'une forte contusion. L'hématome devrait être rapidement résorbé.  
 
Bisconti se soigne. 
 
Bisconti
ressentait une douleur à l'attache des adducteurs consécutive à un excès de fatigue. Il a accompagné Boffin aux soins.  
 
F.de B. 
 
La DH: N'est-ce que partie remise ? 
 
Les routes d'Emile et de Mbo Mpenza se rejoindront-elles un jour? 
 
SCLESSIN -
Il y a tout juste un mois, Emile Mpenza déclarait dans ces mêmes colonnes que son rêve serait d'évoluer aux côtés de son frère en équipe nationale mais aussi au Standard. Il s'en est donc finalement fallu de peu pour que son souhait se concrétise. «Le Standard aurait réalisé là une bien belle acquisition, regrette le cadet des deux frères. Nous aurions été encore plus compétitifs. Il faut louer les mérites du club qui aura tout essayé. Ce sera, désormais, à nous de tout mettre en oeuvre pour conserver notre 2e place. Je rêvais du retour de mon frère mais je ne me doutais pas que la situation aurait pu évoluer à l'occasion de la dernière journée du mercato. Visiblement, les événements se sont précipités. Comme ce fut d'ailleurs le cas pour moi...» 
 
Emile Mpenza ne se formalise pas sur l'attitude observée par ses dirigeants: «Si la situation fut aussi tardive, c'est sans doute parce qu'il y avait d'autres pistes. Le Standard a joué cartes sur table. Il a agi dans la discrétion afin de ne pas donner de faux espoirs à ses supporters. Les dirigeants ont pu travailler sereinement car, par le passé, les supporters ont souvent été déçus par de fausses rumeurs.» 
 
Même s'il espérait une issue plus favorable des négociations entamées entre son frère et le Standard, Emile Mpenza préféra prendre ses distances dès le début des tractations: «Je suis resté très calme durant toute la soirée. J'avais pris le parti de couper mon GSM car je craignais être assailli de coups de fil. J'ai préféré attendre le lendemain pour apprendre la nouvelle comme tous les autres. J'aurais espéré que les choses prennent une tournure plus favorable...» 
 
Mais en football, la vérité d'un jour n'est jamais celle du lendemain. 
 
Et d'ici le mois de juin, beaucoup d'eau aura coulé sous les ponts... «Je suis un peu déçu, avoue Emile. D'un autre côté, je suis rassuré sur les ambitions du club et sur les moyens qu'il compte s'offrir pour les atteindre. J'aimerais bien jouer à nouveau aux côtés de mon frère. Peu importe le moment. Même à la fin de nos carrières respectives. Et puis, l'équipe nationale pourrait nous offrir cette opportunité si mon frère se rétablit de sa blessure à la cheville et si l'entraîneur fédéral fait appel à moi.»  
 
Laurent Denuit  
 
 
Mardi 03 février 04

 
La DH: STANDARD - Un seul être vous manque...  
 
Tout se déglingue du côté du Standard depuis qu'Almami Moreira ne peut plus tenir sa place 
 
SCLESSIN - Almami Moreira
aura été au centre de nombreuses discussions depuis son arrivée en bord de Meuse. Érigé au statut de vedette après son arrivée à Sclessin, le médian portugais aura ensuite été montré d'un doigt qui l'accusait d'être à l'origine de tous les maux de son équipe. Mais depuis l'intronisation d'un véritable médian défensif en la personne de Roberto Bisconti, Almami Moreira a retrouvé toutes ses sensations de dribbleur et a pu ainsi laisser parler ses facultés techniques. Des facultés techniques qui font actuellement grand défaut au Standard qui, en essayant encore de transférer Mbo Mpenza hier, se cherche encore des joueurs capables de garder le ballon et de provoquer les défenses adverses. «Ce constat me confère de très grosses responsabilités, avoue le meneur de jeu du Standard. On ne peut pas mettre la mauvaise passe de mon club uniquement sur le compte de mon absence. Cela me fait plaisir d'être considéré de la sorte mais le Standard, ce n'est pas Moreira. Sans le concours de mes partenaires, je n'en serais pas là. C'est un peu grâce à eux que je me sentais aussi bien avant cette blessure aux abdominaux.» 
 
En attendant, le Lusitanien suit des séances de revalidation d'une durée de 2h30 afin qu'il puisse retrouver la plénitude de ses moyens le plus rapidement possible: «Je travaille individuellement avec le kiné du club. Ces séances sont très astreignantes mais j'ai des fourmis dans les jambes et j'espère pouvoir rejouer au plus vite. J'essaye de mettre le maximum de chances de mon côté pour tenir ma place ce samedi mais je peux difficilement faire le moindre pronostic sur mon éventuelle participation. Je reprends les entraînements avec Guy Namurois ce mardi. On verra...» 
 
Le voyage d'Almami Moreira au Portugal n'aura donc pas permis aux spécialistes de résoudre son problème aux abdominaux. «Le médecin du Sporting Lisbonne m'avait déjà soigné avec succès l'an dernier, remarque-t-il. C'est pour cette raison que je souhaitais à nouveau travailler avec lui. Mais je n'en ai pas eu vraiment le temps car, en trois jours, il est difficile de faire des miracles. J'aurais souhaité suivre ce traitement durant une semaine mais la direction ne l'a pas entendu de cette oreille et m'a demandé de revenir.» 
 
Almami Moreira se refuse pourtant de parler de crise. «Nous restons tout de même deuxièmes au classement général, possédons six points d'avance sur notre plus proche poursuivant et restons sur 13 matches sans défaite, rappelle-t-il. J'ai déjà connu des situations beaucoup plus inquiétantes que celle-ci.» 
 
On peut le croire sur parole... 
 
Frédéric de Biolley 
 
 
La DH: MBO MPENZA: Un coup de force pour rien... 
 
Hier, le Standard a tout fait pour engager Mbo Mpenza in extremis, mais le joueur a décliné la proposition liégeoise... 
 
MOUSCRON -
À la Chandeleur, on ne retourne pas seulement les crêpes. Il peut aussi y avoir des... retournements de situation qui paraissaient pourtant, la veille encore, improbables. Hier, il a suffi d'un coup de téléphone de Luciano D'Onofrio à Jean-Pierre Detremmerie pour déclencher les grandes manoeuvres. Le but de l'appel de l'homme fort de Sclessin? "Je veux Mbo Mpenza, avant lundi minuit!" (NdlR: date ultime pour les transferts.) 
 
En président responsable averti, le bourgmestre frontalier a écouté les arguments avancés par le Standardman et les a... acceptés! En homme de parole, Jean-Pierre Detremmerie a aussi, comme il avait convenu avec les dirigeants anderlechtois lors des entretiens précédents - alors que le Sporting disputait Mbo au Club Brugeois, début janvier - fait part qu'une nouvelle offre, urgente, avait été déposée sur son bureau. Et, bien sûr, les Bruxellois ont réagi prestement pour tenter de ne pas se faire dribbler, surtout par un tel concurrent, rival historique. 
 
Voilà donc comment un lundi normal se transforme en journée très chargée et en soirée chaude. 
Et Mbo dans tout cela? Le joueur a, semble-t-il, été très surpris de l'engouement subit de son ancien club. Flatté mais aussi circonspect: pourquoi le Standard a-t-il attendu le dernier jour du mercato pour entrer dans la danse? Fâché d'un début de second tour pas assez fructueux (trois points en trois matches), Luciano D'Onofrio pense-t-il que la deuxième place de son équipe et la Ligue des Champions qui en découle - objectif obligé pour la santé financière de son club- est à ce point en danger qu'il a déclenché les grandes manoeuvres? 
 
En attirant Mbo, il aurait réussi un beau coup en renforçant le Standard... tout en déforçant l'Excelsior, rival de plus en plus dangereux dans la course à la C1.  
Herman Van Holsbeeck avait lui, comme grands atouts, des discussions déjà bien entamées lors des dernières semaines. Une autoroute semblait tranquillement tracée pour le Sporting, prêt à prendre Mbo... au mois de juin. C'est dans cet état d'esprit que le manager bruxellois et Philippe Collin, le secrétaire général du club, ont pris la route de Mouscron, hier après midi. En pensant bétonner un accord pour l'été. Mais... 
 
"L'entrevue a été brève, explique Van Holsbeeck. Jean-Pierre Detremmerie nous a communiqué qu'il avait un accord avec le Standard, nous n'avons pas voulu surenchérir. Le temps où Anderlecht donnait dix ou vingt millions de plus qu'un autre club pour s'attacher les services d'un joueur est révolu! Mbo nous intéresse, pour la saison prochaine, mais notre position n'a pas changé en un mois: pas question de faire des folies aujourd'hui. Le Standard est à quatorze points d'Anderlecht, il n'a pas gagné un match en 2004, il se sent peut-être obligé de bouger..."  
 
Restait donc à Luciano D'Onofrio et Michel Preud’homme à... conclure un accord avec Mbo Mpenza lui-même. Ensemble, ils ont passé la soirée à Mouscron pour réaliser, in-extremis, le transfert-choc de l’hiver, mais peu avant 22 heures, c’est une fumée... noire qui s’est échappée de la cité hennuyère! L’international et les dirigeants liégeois n’ont pas trouvé d’accord. 
 
Aucun contact n’ayant eu lieu auparavant, Mbo n’a pas voulu s’engager à la va-vite, même avec la perspective de retrouver son frère à Sclessin. D’autant que son avocat et conseil a été maintenu à l’écart des négociations, ce que Mbo a très peu apprécié... 
 
Morale d’une journée folle: plus que jamais, la voie est ouverte pour un passage de Mbo à Anderlecht... dans quelques mois. Et Mouscron devra patienter avant de toucher des dividendes sur son joyau. 
 
Christophe Berti et Laurent Denuit  
 
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Eric GERETS limogé à Kaiserslautern !  
 
 
Lundi 02 février 04
 
La DH: Wamberto met les Rouches dans le vent 
 
Le Brésilien de Mons a puni des Liégeois trop attentistes en seconde période 
 
MONS -
Dans ce championnat à plusieurs vitesses, Mons et le Standard ne poursuivent évidemment pas les mêmes objectifs. Si les Liégeois cavalent - de moins en moins vite d'ailleurs - vers un destin européen, les desseins montois apparaissent plus modestes: le maintien. Samedi, les joueurs de Dominique D'Onofrio n'ont justifié leurs hautes ambitions que l'espace d'un quart d'heure, le premier. Un court laps de temps que mit à profit Mumlek pour inscrire un but de toute beauté, le Croate se jouant aisément de La Placa avant de placer - du pied droit! - le ballon dans la lucarne d'un Van de Putte totalement médusé par la précision du gaucher de Sclessin. Ces quinze premières minutes, le Standard les géra à la manière d'un grand de notre compétition. Prenant résolument l'initiative, que le travail du duo Bisconti-Curbelo lui conférait, les Rouches bousculaient une formation hennuyère pas encore totalement en place. Les petits réglages apportés par Sergio Brio -retour d'El Araichi au back gauche, Yoldas devant couvrir l'autre flanc, alors que Cardascio prenait place dans l'entrejeu - demandaient un certain temps d'adaptation que les Liégeois ne concédaient pas à ces Montois dans l'embarras. Mais alors que le vent - à l'avantage du Standard en première période - redoublait d'ardeur, la flamme liégeoise s'éteignait déjà. Sous l'impulsion de Wamberto, Mons sortait la tête de l'eau. Par deux fois, avant la pause, le Brésilien faillit remettre les compteurs à zéro. Mais un réflexe extraordinaire de Carini et un manque de précision sur une frappe du gauche ôtèrent à Wambi la satisfaction d'inscrire son premier but montois. 
 
Le vent commençait à tourner, au propre comme au figuré. Sans aucun complexe, les Dragons s'installaient dans la portion de terrain liégeoise au cours d'une seconde période qui ne laissa qu'un court instant de répit au Standard. Une minute qui faillit coûter cher aux Montois puisque Bisconti se retrouva avec la balle du 0-2 au bout de la godasse. Pour le reste, ce sont les joueurs de Brio qui monopolisèrent un ballon qui transita, très souvent, par les pieds d'un Wamberto maître de son art. Bien secondé par Londo sur le flanc gauche et par le baroudeur Niemi, le Brésilien mit toute sa classe au service du collectif. Bousculé, le Standard ne cédait pas mê- me si la contribution offensive des Liégeois frôlait le néant. Empêtrés dans le bourbier du Tondreau, Mpenza et Kaklamanos - puis Datti - ne permirent jamais aux autres lignes de souffler. C'est ainsi que toute la pression reposait sur une défense qui ne pouvait éternellement repousser les assauts locaux. L'étincelle ne pouvait venir que de Wamberto et c'est à cinq minutes du terme que l'ex- Ajacide força l'exploit. Un dribble en pivot sur Bisconti sur la ligne médiane, une accélération fulgurante et la voie du but s'ouvrait à lui. Sorondo ne pouvait, dès lors, entraver que fautivement cette chevauchée. Juste avant la ligne qui délimite la surface de réparation? Possible mais M. Verbist montra, lui, le point de penalty. Wambi transforma la sanction en but synonyme de point largement mérité pour Mons. Quant au Standard, sa propension, en 2004, à ne disputer qu'une mi-temps sur deux (à Lokeren ce fut la seconde), lui coûte quatre points en huit jours. Six si l'on y inclut le partage fou concédé face à Mouscron 
 
Angleo Volpe 
 
La DH: Moins soudés, moins organisés ? 
 
Les avis convergent chez les Rouches
 
La crise couve-t-elle? 
 
MONS -
Difficile de prétendre que ce Standard-là est serein à l'heure actuelle. A l'écoute des (rares) commentaires donnés par les Liégeois à la sortie de leur vestiaire, on se rend compte que le travail psychologique de leur coach sera vraiment nécessaire cette semaine. 
 
Une fois la douche prise, Gonzague Vandooren pensait surtout à saluer son pote Marco Casto. Sans doute pour oublier au plus vite la prestation catastrophique de sa formation: «On le sentait venir et c'est encore moins pardonnable parce qu'il fallait d'office en donner plus. Au contraire, on a été enfoncé et on n'a jamais eu la moindre réaction. Nous sommes bien entrés dans ce match, en essayant de faire circuler le ballon, ce qui était loin d'être évident sur ce terrain. Mais une fois de plus, lorsque nous avons inscrit le premier but, nous avons reculé et oublié de jouer au football. Je ne sais même pas si on a eu une occasion en deuxième période.» 
 
Vu le contexte, est-ce un point gagné ? La réponse de l'ancien Mouscronnois est claire: «Jamais de la vie. Quand on est deuxième du classement et qu'on essaie de rejoindre la Ligue des Champions, on ne peut pas se contenter de ça. Une équipe comme la nôtre doit savoir gérer le résultat, surtout quand elle a pris l'avance. Il y en a chez nous qui partaient n'importe où. On ne demandait pas le ballon alors que la défense était sous pression.» 
 
Onder Turaci faisait lui doublement la grimace. La prestation d'ensemble peut l'inquiéter. Pas moins encore que son pied droit: «C'est la blessure que j'avais connue lors du match à Charleroi qui s'est réveillée. D'abord lors du premier contact avec Suray. Mon pied a été sollicité deux fois encore par après et ça devenait intenable. Repos quelques jours? Je n'en sais rien. On verra l'évolution au début de la semaine.» 
 
Ivica Dragutinovic portait aussi la trace d'un duel musclé (même s'ils ne furent finalement pas très nombreux). Le défenseur liégeois ne comprenait pas l'attitude de son équipe: «Je ne suis pas sûr que la faute soit vraiment dans le rectangle mais là n'est pas la question. On ne peut plus jouer comme ça. En deuxiè- me mi-temps, on n'a jamais tenu le ballon. La condition physique en cause? Peut-être, mais je crois que c'est avant tout une question de confiance. Toujours dégager n'importe où comme on l'a fait, ça met la défense sous pression permanente.» 
 
Les Standardmen auront probablement le temps de s'expliquer pendant la semaine. Une mise au point est nécessaire pour ne pas gâcher un parcours plus qu'honorable avant les fêtes. Si le Standard ne réagit pas, il va droit dans le mur. 
 
Et c'est Bisconti qui le dit: «Je ne comprends pas pourquoi on ne met pas sur le terrain la volonté qui est la nôtre en semaine. Et pourquoi on n'affiche pas la même hargne que les équipes qui jouent face à nous. On doit parler de ça cette semaine parce que ça ne peut plus arriver.» 
 
Grégory Dufert 
 
Lire aussi: Appelez-le toujours Wambi ! 
 
 
Samedi 31 janvier 04 
 
MONS - STANDARD: 1 - 1 
 
Résumé du match - La DH: La volonté montoise récompensée en fin de match... 
 
MONS -
Les Dragons ont arraché un point hier soir au Tondreau dans une rencontre où ils n’ont jamais abdiqué face à de bien pâles Standarmen
 
Côté local, Sergio Brio préférait El Araichi à Casto mais pour le reste, aucune surprise dans le onze de départ. Il n’y en avait pas plus chez Dominique D’Onofrio qui pouvait finalement compter sur Vandooren et Mpenza, un moment douteux. Curbelo débutait la partie dans l’axe dans l’entrejeu. 
 
Fidèle à son image, le Standard démarrait sur les chapeaux de roue et il ne fallait que quelques minutes pour voir le danger s’approcher de Vandeputte. Un premier coup franc de Mumlek prouvait que les Rouches avaient l’intention de se servir du vent violent pour faire la décision. Et c’est exactement ce qui se produisait après dix minutes seulement. Mumlek éliminait son adversaire direct avec une facilité déconcertante et balançait une prune du pied droit qui surprenait tout le monde, le keeper montois en premier lieu. Les Montois étaient secoués mais ils ne baissaient pas les bras. Niemi était le premier à réveiller les siens mais il perdait son duel avec Dragutinovic et croquait sa frappe. Le danger se précisait tout de même et il fallait d’ailleurs un Carini des grands jours pour priver Wamberto de l’égalisation suite à un excellent centre de La Placa. La défense liégeoise était ensuite piégée par le hors-jeu mais Wamberto, sans doute surpris de se trouver en si bonne position, manquait une opportunité quatre étoiles. Pour ce qu’il montrait alors, l’Albert méritait l’égalisation et Sorondo était encore aux abois face au remuant Niemi, heureusement moins inspiré dans le dernier geste. L’intenable Wamberto faisait encore valoir sa pointe de vitesse face à Dragutinovic mais Carini était encore au bon endroit. Avant comme après la sortie sur blessure de Turaci, le Standard souffrait et était tout heureux de voir la pause arriver. Le terrain, lui tenait plus ou moins le coup, mais les deux équipes, malgré une évidente bonne volonté, avaient beaucoup de mal à combiner. Bourasques obligent... 
 
Avec l’appui de ce vent, les Hennuyers cherchaient d’entrée de jeu à mettre K.-O. la défense visiteuse mais leurs offensives manquaient de précision et Carini n’avait finalement pas grand-chose à faire dans le quart d’heure de reprise. Au contraire, ce sont ses partenaires qui loupaient la balle de break par Bisconti qui faisait le plus dur en s’infiltrant dans le rectangle mais qui oubliait en fin de compte de frapper. 
 
L’entrée au jeu de Zoran Ban faillit payer d’entrée. Le Croate reprenait ainsi un bon centre de Londo mais sa tête n’était pas ajustée. De quoi tout de même réveiller le public de Tondreau qui avait raison de croire à l’égalisation. Wamberto était d’ailleurs à deux doigts d’y parvenir mais son coup de coin rentrant ne trouvait que la transversale. 
 
Souvent, le public montois crut à l’occasion de rêve mais les joueurs de Brio tombaient souvent dans le piège du hors-jeu. La fin de rencontre se jouait dans le camp (pour ne pas dire le rectangle) des Liégeois qui tenaient néanmoins le coup. Jusqu’à ce que Wamberto ne force la décision sur un effort personnel qui poussait Sorondo à la faute. Le Tondreau pouvait exulter. 
 
MONS: Vandeputte, Yoldas, Mirri, Malusci, El Araichi, Suray (73e Berquemanne), Cardascio (60e Ban), La Placa (73e Kenmogne), Londo, Wamberto, Niemi. 
 
STANDARD: Carini, Turaci (38e Riise), Sorondo, Dragutinovic, Vandooren, Bisconti, Walasiak, Curbelo, Mumlek, Mpenza, Kaklamanos (56e Dati). 
 
AVERTISSEMENTS: Malusci, Bisconti, Curbelo
 
ARBITRE: M. Verbist. 
 
LES BUTS: 10e Mumlek (0-1), 86e Wamberto sur pen. (1-1).  
 
 
Samedi 31 janvier 04
 
Le programme de la 20ème journée de championnat de D1 
 
RAEC. MONS – STANDARD (ce samedi à 20h00) 
 
Arbitre: M. Verbist 
 
Composition probable des équipes:  
 
MONS: Van de Putte Cardascio, Malusci, Mirri, Casto; La Placa, Berquemanne, Suray, Londo; Wamberto et Niemi. 
 
Réserves: Willockx, Gorniak, Kenmogne, Joli, El Araichi, Ban, Douai, Yoldas. 
 
STANDARD: Carini; Turaci, Sorondo, Drago, Vandooren; Walasiak, Curbelo, Bisconti,, Mumlek,; E. Mpenza et Kaklamanos. 
 
Réserves: Habran, Kimoto, Boffin, Riise, Aliyu, El Yamani, Gomez.  
 
Observations: Aliyu ou Curbelo ? 
 
Dominique D’Onofrio
n’a pas réellement le choix des armes vu les absences conjuguées de Sambegou Bangoura et de Joseph Enakarhire retenu par la Can. Godwin Okpara, pour sa part, est suspendu pour abus de cartes jaunes.Moreira souffre toujours des abdominaux et ne pourra tenir sa place. L’entraîneur liégeois hésitait entre plusieurs alternatives: Curbelo, Aliyu, Riise et Boffin pour suppléer le Portugais. Tout porte à croire qu’il misera sur l’Uruguayen... 
 
La DH: Mons - Standard - «Totalement opérationnel» 
 
Juan Ramon Curbelo, qui n'est autre que le frère de Daniel Fonseca, signera sa 1re apparition en rouche 
 
SCLESSIN -
Les services administratifs et des ressources humaines du Standard auront donc réalisé de l'excellent ouvrage cette semaine en parvenant à rassembler tous les papiers nécessaires pour obtenir la qualification de Juan Ramon Curbelo pour la rencontre que les Rouches disputeront à Mons ce samedi soir. En un temps record (8 jours!), les Liégeois auront présenté toutes les garanties requises pour pouvoir aligner le médian uruguayen. Celui-ci se dit d'ailleurs prêt à rendre la pareille à son nouveau club: «Je suis, en tout cas, totalement opérationnel si l'entraîneur faisait appel à moi pour ce premier match. J'ai d'ailleurs disputé l'intégralité du match des réserves lundi dernier contre Lokeren. Je me sens prêt à relever le défi. Le championnat uruguayen dans lequel j'évoluais il y a quelques semaines encore s'est clôturé le 21 décembre dernier. Hormis une rencontre de suspension pour abus de cartes jaunes, je n'ai pas manqué une seule partie cette saison. C'est dire si je suis affûté.» 
 
Et tout porte à croire que Dominique D'Onofrio pourrait être amené à utiliser immédiatement son nouveau transfuge dans la mesure où Almami Moreira ne pourra encore tenir sa place ce samedi soir. «Ma place de prédilection est au milieu du jeu, précise Juan Ramon Curbelo. Mais je sais jouer du pied droit et du pied gauche. La seule chose qui me surprend, c'est la neige. Jamais encore je n'ai eu l'occasion, depuis le début de ma carrière, de jouer sur des terrains dans cet état. J'ai d'ailleurs été très étonné par la température qui règne ici. Il fait réellement froid!» 
 
Issu d'une famille de cinq enfants, Juan Ramon Curbelo n'est autre que le demi-frère de Daniel Fonseca. L'ancien joueur de la Juventus et de la Roma et le nouveau transfuge du Standard ont, effectivement la même mère: «J'ai débuté ma carrière à Malaga en Uruguay dans une petite équipe de quartier. J'ai ensuite rejoint Uracan à l'âge de 13 ans. Deux ans plus tard, en 1995, j'ai accompagné mon frère, Daniel Fonseca, à la Roma. J'ai évolué alors dans les équipes de jeunes romaines pendant une saison mais j'avais le mal du pays et l'Uruguay me manquait trop. J'ai donc décidé de poursuivre ma carrière dans mon pays au Nacional avant de rejoindre la modeste formation de Fenix avec laquelle nous avons gravi les échelons petit à petit jusqu'à nous qualifier pour la Copa Libertadores l'an dernier, soit l'équivalent de la Ligue des Champions en Europe. J'ai aussi porté à sept reprises le maillot de l'équipe nationale sans jamais participer à une Coupe du Monde. Même si je ne joue pas actuellement dans l'équipe de base, je suis régulièrement sélectionné.» 
 
En présence de Fabian Carini et de Lalo Sorondo, chez qui il loge en attendant de trouver un appartement, Juan Ramon Curbelo n'est pas trop dépaysé. «Sincèrement, je ne connaissais la Belgique qu'à travers les performances de Bruges et d'Anderlecht en Champions League, avoue-t-il. J'avais entendu parler du Standard car, depuis l'arrivée de mes compatriotes, la presse de mon pays s'intéresse à son évolution.» 
 
Ce soir, il risque d'avoir un solide aperçu de ce qui l'attendra tout au long de cette saison... 
 
Frédéric de Biolley 
 
Lire aussi: Quels ROUGE et BLANC à l'honneur ? 
 
 
Vendredi 30 janvier 04
 
La Meuse: STANDARD: Le PSG veut Bisconti ! 
 
Si, a priori, l'information peut paraître surprenante, elle est confirmée par la direction : Roberto Bisconti a été visioné à deux reprises par le PSG, qui a apprecié ses performances pendant le premier tour du championnat. A tel point que les Français ont pris contact avec la direction Liégeoise. Mais le club Français s'est vu signifier, directement, une fin de non-recevoir. Hors de question que Bisconti puisse quitter Sclessin avant la fin de cette saison. Ce qui ne fait pas reculer pour autant le PSG, qui devrait à nouveau dépêcher des émissaires en Belgique durant ce deuxième tour de championnat.  
 
Danie Striani, le manager de Walasiak, a confirmé qu'il s'était bien rétiré de la négociation relative à la réévaluation et la prolongation du contrat de Jonathan, mais qu'il reste lié au joueur. "Je paie, aux yeux de Preud'homme, le fait d'avoir trop défendu les intérêts de Walasiak", dit-il. C'est désormais le père de Walasiak qui est en pourparlers avec la direction du Standard. Walasiak annoncait hier qu'il veut encore rester au moins deux à trois ans au Standard. Une bonne nouvelle pour les Rouches
 
La DH: STANDARD: Avec Curbelo ! 
 
Vu les conditions climatiques, les Rouches se sont entraînés en salle où ils ont effectué un travail de musculation des abdominaux et du dos. Certains ont effectués un travail supplémentaire sur tapis. Le Standard a dores et déjà obtenu les documents nécessaires pour que Juan Ramon Curbelo puisse être qualifié pour disputer la rencontre face à Mons...si le temps le permet, bien évidemment.  
 
 
Jeudi 29 janvier 04
 
La DH: MONS - Le mystère Liviu Ciobotariu...  
 
Loué pour ses qualités, le défenseur roumain a quitté le Standard et Mons par la petite porte... 
 
SCLESSIN -
Le nom de Liviu Ciobotariu n'a jamais laissé personne indifférent. Ses anciens entraîneurs n'hésitent d'ailleurs pas à utiliser des termes particulièrement élogieux pour décrire sa personnalité et ses nombreuses qualités. Ces propos sont d'autant plus surprenants qu'ils émanent de club que le Roumain fut prié de quitter... par la petite porte. «Le Standard constituait ma première expérience étrangère et belge de surcroît, avoue Liviu Ciobotariu. Je n'oublierai jamais ces années passées à Sclessin devant ce public merveilleux. Elles constituent encore aujourd'hui le point d'orgue de ma carrière d'autant que j'y ai vécu une finale de Coupe de Belgique. Après une bonne saison, je n'entrais plus dans les plans du club et la direction me pria de me chercher un nouvel employeur.» 
 
Celle-ci aurait reproché à l'époque au Roumain de ne pas parvenir à gérer et même de craindre une pression qui se faisait de plus en plus forte après l'arrivée de plusieurs renforts en bord de Meuse. «Sincèrement, je ne pense pas que ce soit le véritable argument qui aurait décidé le Standard à se séparer de moi, avance-t-il. Il ne faut pas oublier que lorsque je militais au Standard, j'étais international. J'ai même participé à l' Euro 2000 et disputé plusieurs joutes européennes avec le Rapid Bucarest. Je pense donc que les raisons de ma mise à l'écart sont ailleurs. Malheureusement, je ne les connais pas et je ne les connaîtrai probablement jamais même si elles existent...» 
 
«À Mons, j'étais soupçonné d'être l'homme de Grosjean»
 
 
Aussi incompréhensible soit-elle, l'histoire ressorti les mêmes plats 18 mois plus tard puisque l'Albert se sépara du défenseur roumain sans autre forme de procès et le laissa filer librement renforcer l'Antwerp, un concurrent direct des Montois dans la lutte pour le maintien. «Lorsque je suis arrivé à Mons, j'étais avide de revanche, avoue-t-il. Sous les ordres de Marc Grosjean, nous avons d'ailleurs signé une excellente saison à l'Albert en terminant notre première saison parmi l'élite à la 9e place. Puis, Sergio Brio est arrivé et le courant n'est jamais réellement passé entre nous. Je fus convoqué par la direction montoise. Celle-ci me soupçonna d'être l'homme de Marc Grosjean et me croyait capable de semer la zizanie dans le groupe. Le président me fit part de ces rumeurs et je lui avouai que, dans de telles circonstances, je ne trouverais plus de plaisir à jouer pour l'Albert. Le divorce était inévitable et de commun accord, nous décidâmes de nous séparer.» 
 
Le Roumain contemplera à distance la confrontation entre ces deux anciens clubs. «Pour moi, ces pages sont tournées, affirme-t-il. Je me concentre sur ma mission à l'Antwerp. J'ai été très surpris par la qualité du noyau anversois eu égard à la dernière place qu'il occupe au classement général. Dans ce contexte, j'espère que le Standard s'imposera au Tondreau. Mais, en ce qui concerne mes anciens partenaires, je ne leur souhaite pas une telle issue...» 
 
Paroles typiques d'un gentleman
 
Frédéric de Biolley  
 
 
Mercredi 28 janvier 04

 
La Meuse: STANDARD: toujours un doute pour Moreira... 
 
La nouvelle recrue de Sclessin, Curbelo, a participé à la victoire des réserves (1-0) contre Lokeren, avant-hier soir. Une première apparition sous la vareuse liégeoise satisfaisante: il a disputé les nonante minutes de la partie. Hier, Moreira a repris progressivement avec le groupe. Le Portugais est toujours incertain pour le derby de samedi à Mons. Ce mercredi, une séance au programme.  
 
La DH: STANDARD - Quand Danny Boffin sort de sa tanière... 
 
Le Limbourgeois met en lumière le manque de communication entre les joueurs pour expliquer les balbutiements rouches 
 
SCLESSIN -
Depuis son arrivée en bord de Meuse, Danny Boffin n'a pas encore retrouvé le sourire. Car, pour lui, le ballon ne tourne plus très rond depuis deux semaines. 
 
«J'ai conscience de mes lacunes et je les assume, avoue-t-il d'emblée. Je ne suis pas content du niveau de mes prestations. Je peux apporter beaucoup plus à l'équipe. Il faut néanmoins admettre que je n'ai jamais eu la chance d'évoluer au sein d'une équipe qui tournait bien. À chaque fois, je fus remplacé avant qu'elle ne trouve son rythme de croisière. Peut- on m'imputer toute la responsabilité de ce dysfonctionnement? Sincèrement, je ne le pense pas. Dans un sens comme dans l'autre, un seul homme ne peut pas changer, seul, la physionomie d'une rencontre.» 
 
L'entrée au jeu d'Aliyu Datti en lieu et place de Danny Boffin insuffla plus de dynamisme à la ligne médiane liégeoise. Danny Boffin doit-il désormais craindre pour sa place? 
 
«Je n'y pense pas, avoue-t-il. Je suis sûr que je vais retrouver le niveau qui était le mien il y a six mois. Je n'ai pas tout perdu en aussi peu de temps. Ce n'est pas possible. Je demande un peu de crédit auprès du public et de mes partenaires. J'en ai besoin. Il faut faire preuve de patience à mon égard. Je suis tout de même resté inactif pendant plus de deux mois. Je ne peux pas résorber ce retard en aussi peu de temps. Et puis, on ne peut pas me juger sur deux mi-temps. Maintenant, l'arrivée de Juan Ramon Curbelo va accroître la concurrence. Est-ce une bonne ou une mauvaise chose? La pression est, en tout cas, plus forte. Son arrivée va peut-être déclencher quelque chose de positif chez les jeunes. Je ne me sens pas visé par cette arrivée. Cela fait partie de la vie d'un professionnel. Peut-être me suis-je mis moi-même trop de pression. Parfois, à vouloir trop bien faire, on s'emmêle les pinceaux. C'est à moi de rester calme en toutes circonstances. Je dois jouer mon jeu simplement. Sans me dire qu'il me reste quelques semaines pour justifier la confiance que mes employeurs m'ont accordée.» 
 
Depuis sa nomination, Dominique D'Onofrio a toujours regretté le manque de personnalité de certains de ses joueurs. Avec toute l'expérience accumulée au cours de ses nombreuses années de professionnalisme, Danny Boffin pourrait-il devenir, avant le terme de son contrat dans six mois, un des leaders d'un groupe aussi inexpérimenté? 
 
«À Saint-Trond, j'occupais ce rôle, remarque-t-il. Mais on ne peut pas impunément s'ériger comme tel lorsqu'on débarque dans un nouvel environnement où un capitaine est en place. Une équipe ne doit pas être composée de 11 leaders. Il suffit d'un ou deux meneurs d'hommes. Ce qui nous manque surtout, c'est la communication. On ne se parle pas assez sur le terrain. Ce sont toujours les mêmes qui crient. Or les jeunes devraient aussi prendre leurs responsabilités. Personnellement, j'accepterais les remarques d'un jeune qui veillerait à m'aider dans mon repositionnement. Si personne n'est capable d'accepter cela, alors il faut changer la moitié de l'équipe. Maintenant, il ne servirait à rien que tout le monde crie dans tous les sens. Car parfois, quatre, cinq mots suffisent.»  
 
Frédéric de Biolley 
 
Lire aussi: Les stats - Aliyu, le joker efficace...  
 
 
Mardi 27 janvier 04
 
La Meuse: Avec Curbelo à Mons ? 
 
Pour la première fois depuis la reprise des entraînements, la journée du lundi était un jour de repos sauf pour les bléssés (Mutavdzic et Moreira) convoqués pour les soins. Néanmoins plusieurs joueurs étaient présents au stade pour faire quelques heures suplémentaires. Turaci ressent toujours une douleur à la cheville. Il passera un scanner aujourd'hui.  
 
D'Onofrio organise deux séances d'entraînement aujourd'hui: ce matin en indoor à Bois St Jean, et cet après-midi à Sclessin.  
 
Habran, Riise, El Yamani, Gomez, Curbelo, Mumlek, Aliyu et Sorondo seront seulement présents l'après-midi puisqu'il jouaient hier en réserves.  
 
Du côté de Sclessin on éspère la qualification de Curbelo pour le match de samedi à Mons. «Il s'agit d'un joueur relativement complet, se réjouit Dominique D'Onofrio. "C'est un droitier mais il sait aussi jouer du pied gauche et peut évoluer dans plusieurs positions. C'est un joueur de tempérament qui dispose d'une bonne intelligence de jeu et une excellente vision tactique. Il pourrait nous apporter cette personnalité de compétiteur qui nous fait parfois défaut. En outre, je ne doute pas une seconde de son intégration dans notre championnat. À l'image d'ailleurs de la plupart des Sud-Américains qui ont déjà évolué en Belgique.» Pour ce match au Tondreau, Dominique ne pourra pas compter sur Okpara, suspendu. Le moindre avertissement sera synonyme de supension pour Turaci, Aliyu et Boffin
 
La DH: Quid d'Eric Deflandre ? 
 
SCLESSIN -
Qu'en est-il réellement de la rumeur qui propulse Eric Deflandre à Sclessin ? "J'ai bien été contacté par le Standard il y a deux semaines, confirme-Eric Deflandre. Même si nos relations sont demeurées excellentes, nous ne nous sommes pas accordés sur l'aspect financier. Je suis prêt à faire de gros sacrifices mais ceux-là sont trop importants. Mon contrat avec Lyon expire en fin de saison. Ma priorité va donc... au Standard, qui m'offrela possibilité de me rapprocher de ma famille tout en évoluant à un haut niveau, et à Lyon, qui n'exclut pas l'idée de me prolonger. J'ai momentanément rompu les contacts que j'avais avec des clubs étrangers (Ndlr: Lile, Lens et Dortmund). Je suis ouvert à toutes les discussions. Quitter Lyon cet hiver ? Tout est possible même si je préfère que ce soit à la fin de la saison car le club est encore en lice en Coupe et en Ligue des Champions à un stade que je n'ai jamais atteint".  
 
F.de B. 
 
La DH: STANDARD - Dominique D'Onofrio insiste: «Ils doivent assumer leur statut»  
 
Mais qu'est-ce qui peut paralyser autant les Rouches
 
SCLESSIN -
Le constat est le même depuis... plusieurs mois mais le problème n'est, visiblement, pas résorbé. Combien de fois les Rouches n'ont-ils pas fui leurs responsabilités? Les épaules liégeoises seraient-elles encore trop frêles pour supporter un statut... de dauphin ? Le point concédé au Daknam pourrait le laisser croire d'autant que les Standardmen montrèrent au cours du match deux visages diamétralement opposés... «Je tape toujours sur le même clou, regrette l'entraîneur du Standard. Mais nous manquons toujours autant de personnalité. Il ne faut pas toujours s'appuyer sur les 4 ou 5 mêmes joueurs. Il y en a 11 sur le terrain et chacun doit prendre ses responsabilités.» 
 
La crise ne couve pas encore à Sclessin. Comment pourrait-il en aller de la sorte après 12 matches consécutifs sans défaite? Mais eu égard au formidable parcours d'Anderlecht, qui est parmi les meilleurs en Europe, et à l'absence de succès depuis la reprise, certains s'interrogent déjà sur les facultés du Standard à préserver sa 2e place. 
 
«Nous devrons tout mettre en oeuvre pour s'y accrocher, remarque l'entraîneur liégeois. Nous n'avons pas la même expérience que le RSCA, Bruges ou Genk qui possèdent un vécu européen récent et qui sont déjà roués à ce genre de pression. Je l'ai déjà dit et je le répète, le principal adversaire du Standard, c'est le Standard lui-même. L'enjeu a, visiblement, le don de paralyser certains. On n'ose plus, on n'enchaîne pas les dribbles. Les joueurs doivent prendre conscience de leurs possibilités. Je dois leur parler afin qu'il retrouve le plaisir du jeu. Le Standard ne mangera aucun de ses adversaires mais il ne doit craindre personne. Nous devons impérativement pouvoir cultiver la même culture de la victoire que le Sporting d'Anderlecht ou Bruges qui ne se posent pas la moindre question avant d'aborder un match.» 
 
L'absence d'Almami Moreira, un des seuls éléments réellement créatifs dans le noyau rouche a beaucoup d'impact sur le rendement général du groupe. «Mais il en faut plus, souligne Dominique D'Onofrio. D'autres que lui doivent pouvoir assumer leurs responsabilités. À Lokeren, nous ne parvenions pas à conserver le ballon. Dans de telles conditions, il est difficile de jouer dans le camp adverse. Il y a alors un effet boule de neige...» 
 
Reste donc à savoir si Juan Ramon Curbelo pourra apporter à l'avenir ce zeste de caractère qui a cruellement fait défaut aux Liégeois. «Il s'agit d'un joueur relativement complet, se réjouit Dominique D'Onofrio. C'est un droitier mais il sait aussi jouer du pied gauche et peut évoluer dans plusieurs positions. C'est un joueur de tempérament qui dispose d'une bonne intelligence de jeu et une excellente vision tactique. Il pourrait nous apporter cette personnalité de compétiteur qui nous fait parfois défaut. En outre, je ne doute pas une seconde de son intégration dans notre championnat. À l'image d'ailleurs de la plupart des Sud-Américains qui ont déjà évolué en Belgique.» 
 
Frédéric de Biolley 
 
 
Lundi 26 janvier 04

 
Lalo Sorondo reprendra sans doute sa place en défense centrale, le week-end prochain, au stade Tondreau. De nombreux supporters liégeois en soupiraient de soulagement... 
 
Juan Ramon Curbelo, le dernier arrivé à Sclessin, portera la vareuse numéro 14. Il s'entraînera dès aujourd'hui avec ses nouveaux équipiers.  
 
La Meuse: Roberto Bisconti bientôt en équipe nationale ? 
 
S'il est vrai qu'une hirondelle ne fait pas le printemps, il s'avère tout aussi exact qu'un puzzle deumeur incomplet lorsqu'il manque une pièce. A Sclessin, le retour de Roberto Bisconti a apporté de la stabilité à l'ensemble. Logique dans la mesure où dans le foot moderne le poste de médian défensif consitute une position de la plus haute importance. Adroit à la relance, malin dans le jeu, le Liégeois assure la conversion défensive-offensive avec brio. Aujourd'hui Roberto est un des meilleurs spécialistes belges, si pas le meilleur. Sans trop se mouiller, Aimé Antheunis a avoué au journal "La Meuse" "avoir beaucoup apprécié le travail fourni par Bisconti". Le sélectionneur national n'en a pas dit davantage, mais ce serait une belle récompense pour Roberto. "Moi, c'est mon but avoué", dit-il. "Je veux devenir Diable Rouge. Si tel n'était pas le cas, il me manquerai quelque chose au moment de raccrocher". A propos du match de samedi il disait encore : "je me demande si certains ne doivent pas se faire engueuler pour prendre leurs résponsabilités".  
 
Notre ami Claude Henrot nous fait savoir également que Mohammed Aliyu est désormais l'attaquant le plus efficace. Il a disputé 504 minutes de jeu et a marqué 6 buts. Il marque en fait 1 but toutes les 84 minutes.  
 
Entretemps, Gonzague Vandooren ne se cherche aucune excuse : "Je shoote comme un veau. Je n'ai pas d'excuse car je suis un attaquant de formation. Lorsque le ballon arrive, je pense à tout faire, sauf ce que je réalise. Je n'en ai pas dormi la nuit."  
 
La DH: «Encore deux matches en un!» 
 
Faute collective avouée, pas pardonnée... 
 
DAKNAM -
Les murs du vestiaire en tremblent encore! 
 
«Vous n'avez pas joué au football: je commence vraiment à en avoir assez!» a hurlé en substance, à la mi-temps d'un match que le Standard, effectivement, bâclait, un Dominique D'Onofrio démonté. 
 
Penauds, ses joueurs ont encaissé la diatribe sans broncher. Intérieurement, tout en ne s'expliquant pas ce phénomène, ils avaient déjà fait acte de repentance: «On a, une fois encore, disputé deux rencontres, confirmait Emile Mpenza. Et une fois encore, on ne comprend pas les raisons de ce laisser-aller initial. On sait, pourtant, que ce n'est pas de cette maniè- re qu'on continuera de grandir. C'est d'autant plus rageant qu'on sait qu'on est aptes à développer d'un bout à l'autre notre prestation de la seconde période. La sanction de ce soir? Bien qu'on n'ait jamais songé sérieusement à aller titiller Anderlecht, on doit considérer, sur base de notre seconde mi-temps, qu'on a perdu deux points.» 
 
Les Standardmen ne se sentent- ils pas encore forts assez dans leurs têtes pour emballer un match dès le coup d'envoi? 
 
Gonzague Vandooren ne négligeait pas cette argumentation:  
 
Michel Preud'homme et Ivica Dragutinovic développaient la même analyse. 
 
«J'ai encore répété aux joueurs qu'ils étaient très forts mais qu'ils ne s'en rendaient pas compte. Ont-ils eu peur de mal faire en abordant ce déplacement difficile? se demandait le directeur technique. Cette extrême timidité a failli nous coûter cher. Dans mon appréciation, je n'hésite pas à distinguer Carini: si Fabian n'avait pas réussi à limiter les dégâts comme il l'a remarquablement fait, l'équipe ne serait sans doute pas restée dans le match.» 
 
Le capitaine du Standard soulignait: «On a bien réagi, une fois encore, mais trop tard. Mais que c'était mauvais avant le repos! Comment corriger cette faiblesse? En travail- lant, encore et encore. On ne doit se soucier ni d'Anderlecht ni de Genk mais se convaincre qu'on dispute, chaque semaine, un match de qualification pour la Ligue des Champions.» 
 
Agacé d'avoir été trop souvent pris entre deux feux avant le repos, Roberto Bisconti grinçait: «Quand on s'appelle Standard, on joue nonante minutes, pas quarante-cinq.» 
 
À force de frapper sur le clou... 
 
M.D. 
 
Lire aussi: Le Soir-Sports: Papy Kimoto, une titularisation psychologique... 
 
 
Dimanche 25 janvier 04
 
La DH: résumé du match à Lokeren:  
 
Aliyu Datti tire les Liégeois d'un bien mauvais pas ! 
 
DAKNAM -
Si la défense du Standard avait démontré certains signes de fébrilité face aux Mouscronnois, les retours de Dragutinovic et de Bisconti devaient logiquement stabiliser, hier à Lokeren, un secteur qui connut pourtant sa première frayeur après seulement trente secondes. Heureusement pour les Liégeois, Tailson ne démontra pas sur cette action l'opportunisme témoigné une semaine plus tôt à Saint-Trond. Deuxième coup de semonce pour Carini avec une action De Beule-Krinstinsson que l'Islandais conclut de la plus mauvaise des façons: en expédiant le cuir au-dessus du domaine liégeois. 
 
Jamais deux sans trois pour Lokeren dans le premier quart d'heure puisque Geeraerts trouva un couloir complètement déserté par les Standardmen pour se présenter seul devant Carini, le gardien liégeois sortant avec beaucoup d'à-propos dans les pieds de l'ex-Brugeois. 
 
Et le Standard? Les Rouches monopolisaient certes le ballon mais sans jamais pouvoir placer Mpenza ou Kaklamanos en position idéale. Hormis un essai, puissant mais guère précis, du Grec, les joueurs de Dominique D'Onofrio n'offrirent guère l'occasion à Filip De Wilde de faire vraiment connaissance avec son nouveau public. 
 
Les Waeslandiens, eux, se montraient bien plus francs dans leurs initiatives, notamment par Geeraerts, bien isolé par Kristinsson juste après la demi-heure. Le meneur de jeu islandais - las d'offrir des caviars à ses partenaires par trop gaspilleurs - se chargeait lui-même de porter, logiquement, Lokeren au commandement. Bien servi par Van Hoey, Gretarsson plaçait en effet remarquablement la balle au ras du poteau gauche de Carini (1-0). 
 
Aucune occasion franche en première période, le Standard ne pouvait que faire mieux au cours d'un second acte qui débutait de la meilleure des façons pour les dauphins d'Anderlecht. Un centre au cordeau de Kimoto aboutissait sur le front d'Aliyu Datti, qui jouait à nouveau à la perfection son rôle de joker (1-1). 
 
Revenus au score, les Liégeois n'étaient cependant pas guéris de tous leurs maux puisque, dans la minute suivante, Okpara devant Tailson et Carini face à De Beule sortaient les gestes qui sauvent. Et que dire de cet extérieur du pied de l'attaquant brésilien qui vit le ballon frôler le poteau de Carini... 
 
Ces frayeurs passées sans trop de casse, le Standard effectuait enfin un forcing consistant. Les ballons arrachés par Bisconti, Kimoto et Walasiak trouvaient désormais preneurs dans le rectangle d'un De Wilde tout heureux de voir un heading de Turaci heurter son poteau et Vandooren faire preuve - à deux reprises - de maladresse à six mètres de la ligne fatidique. 
 
Lokeren s'en tirait bien mais ne sortait plus d'une moitié de terrain en permanence squattée par dix-huit ou vingt joueurs. Le Standard domina, certes, cette fin de match mais ne réussit plus à inquiéter De Wilde et concédait donc son second partage consécutif. Un point largement mérité au vu de la seconde période mais reste à comprendre pourquoi les Liégeois disputèrent le premier acte avec le frein à main... 
 
LOKEREN: De Wilde; Van Hoey, Djurisic, Doba, Coulibaly; De Beule, Geeraerts, Vidarsson, Kristinsson, Baldvinsson (11e Ambane); Tailson. 
 
STANDARD: Carini; Turaci, Okpara, Dragutinovic, Vandooren; Walasiak, Bisconti, Boffin (46e Aliyu), Kimoto (84e Mumlek); Mpenza et Kaklamanos. 
 
ARBITRE: M. Allaerts. 
 
AVERTISSEMENTS: Tailson, Boffin, Okpara, Kimoto, Bisconti. 
 
LES BUTS: 37e Kristinsson (1-0), 50e Aliyu (1-1). 
 
Angelo Volpe 
 
 
Samedi 24 janvier 04

 
Lokeren - STANDARD: 1 - 1 (Kristinsson et Aliyu) 
 
La fiche du match à Lokeren, les autres matches et le classement  
 
A suivre: le résumé du match à Lokeren... 
 
 
Programme de la 19ème journée en D1... 
 
LOKEREN - STANDARD (ce samedi à 20h00) 
 
Arbitre: M. Allaerts. 
 
Compositions probables des équipes:  
 
Lokeren: De Wilde; Van Hoey, Doba, Djurisic, Coulibali; De Beule, Vidarsson, Kristinsson, Geeraerts; Van Hoeylandt ou Baldvinsson et Tailson. 
 
Réserves: De Vroe, Zere, Mbida, Ambane, Baldvinsson Zanzan. 
 
STANDARD: Carini; Turaci, Okpara, Dragutinovic, Vandooren; Walasiak, Bisconti, Kimoto, Boffin; E.Mpenza et Kaklamanos. 
 
Réserves: Habran, Mumlek, Riise, Aliyu, Baijot, El Yamani, Gomez.  
 
Observations: Sans Moreira ! 
 
Le nouveau renfort, Juan Ramon Curbelo, n’est, évidemment, pas encore qualifié. La direction rouche met tout en œuvre pour qu’il le soit la semaine prochaine à Mons. Sorondo poursuit sa suspension tandis qu’Enakarhire la purgera…depuis la CAN. Dragutinovic et Bisconti ont purgé la leur et réintègre une équipe toujours privée de Moreira Boffin devrait rester dans l’axe et Kimoto, trouvera, peut-être, une belle occase de justifier sa titularisation à gauche.  
 
La DH: STANDARD - Le difficile statut de portier... 
 
Fabian Carini perpétue-t-il enfin la tradition des bons gardiens à Sclessin? 
 
SCLESSIN -
Même s'il encaissa trois buts face à Mouscron la semaine dernière, Fabian Carini fut un des artisans du partage obtenu par le Standard. Le gardien uruguayen a, en effet, réalisé un arrêt déterminant devant Luigi Pieroni alors que les Hurlus menaient 1 but à 3. Et pourtant, certains observateurs ont préféré mettre en lumière la responsabilité du portier sud-américain sur l'un des trois buts plutôt que de soulever le fait de match précité. «Je me suis habitué à ce phénomène, glisse-t-il sereinement. Le gardien de but n'a pas le moindre droit à l'erreur. Encore que, face à Mouscron, je ne pense pas avoir commis la moindre erreur d'appréciation. Luigi Pieroni a très bien joué le coup et il était difficile de se saisir de ses envois qui étaient, tous, particulièrement bien placés. Selon moi, il n'y a donc aucu- ne erreur individuelle mais plutôt trois erreurs collectives. Il ne faut pas avancer le nom des absents pour excuser notre contre-performance car le noyau est composé de 24 ou 25 joueurs. Tous doivent prouver qu'ils peuvent jouer en D 1. En outre, Mouscron n'était tout de même pas un oiseau pour le chat même si les Hennuyers ne se sont présentés qu'à quatre reprises devant notre but en seconde période. Cette partie a démontré que nous pouvions retomber dans nos travers.» 
 
Les images télévisées ont d'ailleurs corroboré les propos de l'Uruguayen. Ce dernier aura, en tout cas, pu mesurer toute la pression qui repose sur les épaules des gardiens de but. Car si à Anderlecht, on se tourne régulièrement vers les attaquants racés qu'étaient Robby Rensenbrink ou que sont Aruna Dindane et Nenad Jestrovic, à Sclessin, on se focalise plus sur les qualités des successeurs de Jean Nicolay, de Christian Piot, de Michel Preud'homme ou de Gilbert Bodart
 
«J'aime la pression!» 
 
«Il est vrai que le statut de gardien de but est très particulier ici mais cela ne me dérange pas, poursuit-il. Avec le temps, les époques changent et les hommes aussi. Je ressens effectivement une certaine pression mais je l'apprécie. Elle m'oblige à rester concentré d'un bout à l'autre de la rencontre comme je l'étais d'ailleurs au moment où Luigi Pieroni faillit inscrire le quatrième but de son équipe la semaine dernière. J'adore m'imprégner de l'environnement chaleureux de Sclessin. Le Standard dispose d'un public formidable. Et à chaque fois que je l'entends scander mon nom, j'ai des frissons dans le dos.» 
 
Le public de Sclessin n'a jamais ménagé ses encouragements vis-à-vis de Fabian Carini qui, au fil de performances de plus en plus convaincantes, est parvenu à gagner le difficile respect du public liégeois malgré les rumeurs entourant un éventuel retour de Vedran Runje entre les perches rouches. «Cela ne m'a pas perturbé le moins du monde, poursuit le gardien du Standard. J'avais déjà vécu pareille situation en Italie ou en Uruguay. Il en faut plus pour me déconcentrer. Et puis la concurrence ne me fait pas peur. Si un autre gardien doit arriver, il devra se battre pour gagner sa place. Qu'il s'appelle Runje ou pas... En Italie, j'étais barré par Buffon. Ce dernier a, lui aussi, eu besoin d'une période d'adaptation avant de trouver ses marques à la Juventus. Tout le monde sait ce qu'il est devenu...» 
 
Fabian Carini se donne le temps de ses ambitions. Le portier uruguayen n'exclut d'ailleurs pas de prolonger son bail au Standard au-delà du présent exercice. «Ça ne me dérangerait pas d'aller au bout des quatre années de contrat qui me lie au Standard, avoue-t-il. Mais cela ne dépend pas que de moi. Je me sens bien à Sclessin. Le Standard me permet d'évoluer à un bon niveau et la perspective de pouvoir disputer la Ligue des Champions avec mon club est toujours bien réelle. J'espère, de tout coeur, que nous parviendrons à rester accrochés à cette deuxième place et que nous nous qualifierons pour les tours préliminaires de cette prestigieuse épreuve. Je ne le souhaite pas pour moi mais, surtout, pour le Standard et ses supporters. Ils le méritent. Plus que jamais.»  
 
Frédéric de Biolley 
 
Curbelo: Heureux de signer ! 
 
SCLESSIN – Juan Ramon Curbelo
a signé hier au Standard un contrat de six mois assorti d’une option «encore indéterminée», selon Pierre François. Arrivé à Liège hier au milieu de l’après-midi, l’ancien médian de Fenix débarque à Sclessin avec beaucoup d’ambitions: «Quand j’ai appris que le Standard s’intéressait à moi, je n’ai guère hésité, a avoué celui qui a porté à sept reprises le maillot de l’équipe nationale uruguayenne. Lalo Sorondo et Fabian Carini m’avaient déjà parlé de ce club. J’ai joué à Danibio avec Fabian Carini avant de rejoindre le club de Fenix avec lequel je me suis qualifié deux fois de suite pour la Copa Libertadoes. Fenix est la 3ème équipe d’Uruguay». Agé de 24 ans, ce médian possède la particularité de pouvoir évoluer à de nombreuses places dans la ligne médiane. «Je suis un milieu de terrain polyvalent, confirme-t-il. Je suis un droitier mais je peux aussi me servir de mon pied gauche. La saison dernière, j’ai inscrit sept buts au cours de la dernière saison. Je suis prêté au Standard jusqu’à la fin de la saison mais je compte bien me montrer à l’Europe entière sous le maillot des Rouches»
 
F.de B. 
 
 
Vendredi 23 janvier 04

 
Standard.be: CURBELLO GARIS JUAN RAMON: LE NOUVEAU RENFORT DU STANDARD !  
 
CURBELLO
est un milieu de terrain polyvalent. D’origine uruguayenne, il vient rejoindre au Standard ses compatriotes CARINI et SORONDO
Il a joué de 1996 à 2000 à DANUBIO et de 2000 à 2003 à FENIX. Cette année, il a inscrit sept buts pour le compte de FENIX..Il fût aussi sept fois international en sélection A uruguayenne.Si l’on additionne les deux sept, on obtient quatorze. Le numéro 14, celui de la vareuse qu’il portera au Standard et comme celle que portait un certain JOHAN CRUYFF, tout cela se présente sous les meilleurs auspices. Il a signé le contrat qui le lie au STANDARD jusqu à la fin de la saison, ce vendredi 23 janvier 2004. 
 
 
La DH: Le Standard attend-il... l'Uruguayen Curbelo ? 
 
Conscients que l'émulation dans leur effectif pouvait encore être stimulée, les dirigeants du Standard prospectent toujours le marché étranger - sud américain surtout - à la recherche d'un renfort. Ils souhaient encore acquérir les services d'un médian. Ce dernier pourrait être Juan Ramon Curbelo (24 ans), médian défensif du Liverpool Fenix, club uruguayen. Le transfert pourrait être vite entériné.  
 
Décision pour Moreira.... 
 
Moreira
ne s'est pas encore entraîné avec le groupe hier. Il se testera aujourd'hui avant de décider de son éventuelle participation au déplacement de Lokeren. De dimanche à mercredi, il s'était rendu dans son Portugal afin de consulter un éminent physiothérapeute lusitanien, par ailleurs médecin sévissant au sein du club du Sporting de Lisbonne. Là-bàs, un blessé est pris en charge six à sept heures sur la journée ! Hernie, pubalgie, inflamation ? La dernière proposition retient plutôt l'attention de l'intéressé.  
 
Dimvula n'irait pas au Cercle !  
 
Sorondo a effectué un travail différencié en compagnie de Mutavdzic. L'Uruguayen, au même tire qu'Aliyu (cheville), semble rétabli. Emile Mpenza, touché au dos, suite à un contact fortuit avec Werner, a effectué un travail en salle. Dimvula, proposé en début de championnat à Eupen, ne semble plus susciter l'intérêt d'acquéreurs. Hormis le Cercle? "Il n'y a eu aucun contact entre les clubs, explique Michel Preud'homme. Désormais, seul un transfert définitif est envisageable".  
 
F.de B. 
 
La DH: STANDARD - Concurrence équitable ? 
 
Papy Kimoto retrouve Daknam. Sur le banc ou sur la pelouse
 
SCLESSIN -
«Au même titre que Kaklamanos et Bangoura, Papy Kimoto est un garçon intelligent. Il est désormais temps pour eux de comprendre qu'ils doivent hausser leur niveau de jeu de 30 ou 40/100, constate Ivica Dragutinovic. Qui, concernant le dernier élément cité, ajoute des propos en signe d'encouragements: «J'ai constaté que Papy travaillait désormais deux fois plus qu'avant lors des séances d'entraînement. Il est sur la bonne voie.» 
 
Les faits sont réels. Le Congolais oeuvre d'arrache-pied afin de tenter de rentrer dans les plans élaborés par Dominique D'Onofrio: «Chaque matin, avant la séance collective, je viens rouler trente ou quarante minutes à vélo, faire de la musculation...» 
 
Des efforts que le numéro 12 de Sclessin effectue dans un double but. D'abord celui de conserver, voire d'améliorer une condition physique qui risquerait de s'effilocher faute de matches officiels. Ensuite de reconquérir un poste de titulaire auquel il aspire et qui se refuse à lui depuis la déconvenue au Cercle de Bruges. 
 
«La situation perdure, et cela devient vraiment très, très long. Cet état ne me plaît évidemment pas du tout mais je n'ai que la possibilité de continuer à travailler afin de me pouvoir me mettre en valeur. Je regarde toujours vers l'avant», clame celui qui est considéré comme un leader de vestiaire. Une attribution qui ne gomme en aucun cas sa déception de ne fouler que trop rarement les pelouses de notre royaume. Une fonction de meneur, de guide qui n'aurait pas été du luxe face à Mouscron. Rôle qu'aucun de ses coéquipiers présents sur le terrain n'avait la carrure pour remplir.À Lokeren, cercle qu'il a fréquenté quatre saisons durant, le banc de touche risque une fois encore de l'héberger. À sept reprises déjà, Papy s'est mué en simple remplaçant en cours de partie: «Le club du Pays de Waes, jamais défait par le Standard lorsque j'y militais, m'a fait découvrir l'Europe et y jouer ce week- end me plairait énormément. Évidemment. L'essentiel reste cependant le bien de l'équipe.» 
 
Très diplomate et réfléchi, le Congolais préfère ensuite esquisser la question de la concurrence. Vraie ou fausse concurrence chez les Liégeois? Les multiples absences de la semaine dernière conjuguées au manque d'expérience n'ont même pas servi ses intérêts. Certains joueurs du matricule 16 sont-ils indéboulonnables? 
 
Prenons le cas présent. Les prestations de Jonathan Walasiak, méritant international en début de saison, sont en dents de scie. Avec une tendance à la médiocrité ces dernières semaines. L'occasion rêvée de relancer, sur le flanc droit, un Papy Kimoto affamé de compétition? Afin de conserver intacte la motivation d'un élément toujours de bonne humeur mais aussi de protéger un pion de base des humeurs du public de Sclessin. Comme cela a été le cas lors de sa sortie en cours de match face à Mouscron. 
 
Ne serait-il pas bon, afin de tirer le groupe vers le haut, de maintenir sous pression toutes les forces vives? La seule réponse du flanc droit des Rouches est succincte: «Le coach est face à des choix. Il faut les accepter même si ce n'est pas de gaieté de coeur qu'on s'assied sur le banc des réservistes.» 
 
Sagesse africaine... 
 
Emmanuel Thyssen  
 
 
Jeudi 22 janvier 04

 
La DH: STANDARD: Bangoura papa !  
 
Aliyu a repris les entraînements collectifs hier, même s'il se plaignait d'une petite réaction à la cheville qui ne devrait pas l'empêcher d'accompagner le groupe à Lokeren. Moreira était attendu hier soir et devrait s'entraîner aujourd'hui tout comme Sorondo dont la contusion méniscale devrait être résorbée. Mutavdzic a poursuivi son travail individuel. Sambegou Bangoura, qui se serait luxé l'épaule à l'entraînement de son équipe nationale à la Can, a appris qu'il était devenu papa d'une petite Néné.  
 
F.de B. 
 
La Meuse: Grosse mise au point de Drago ! 
 
Daniel Fonseca, qui défend les intérêts de Sorondo et Carini, était présent hier à Sclessin. Il restera à Liège pendant deux jours. Parle-t-on d'un transfert de Carini ou d'une prolongation pour ses deux joueurs ? Fonseca s'était déjà entretenu avec Luciano D'Onofrio pendant le stage en Portugal. Il ne s'agit donc probablement pas d'une visite amicale.  
 
Michel Preud'homme persiste et signe: "Je suis toujours en contact avec le manager d'Eric Deflandre, mais son arrivée ne se concrétisera pas avant la fin de cette saison."
 
Ivica Dragutinovic, capitaine du Standard, a pris la parole lors du debriefing avant l'entraînement. "Oui, j'ai pris la parole pour demander à chacun de jouer son rôle et de prendre ses résponsabilités. Tout ne peut pas constamment reposer sur les épaules de Moreira, de Bisconti et de Dragutinovic. Ce n'est bon pour personne." Il vise surtout Kaklamanos, Kimoto et Bangoura. "Ce sont trois gars intélligents qui doivent comprendre qu'il temps de hausser de 30/100 et 40/100 leur niveau de jeu. Mumlek est dans le même cas. La période d'adaption est fini maintenant. Il est temps de jouer son rôle. Et on y arrive tu sais. Hier, une heure avec l'entraînement plusieurs joueurs étaient déjà au salle de fitness. Ceux qui ont envie de décrocher le titre la saison prochaine avec le Standard doivent se rendre compte que cela se passe par une qualification pour la Ligue des Champions. Point à la ligne. Nous avons pris, contre Mouscron, une terrible giffle en plein visage." Dominique D'Onofrio va dans le même sens, mais lui est plus philosophe avec sa déscription. "Je ne cite que Budzynski, l'ancien entraîneur de Nantes: Le joueur qui renonce à être meilleur cesse d'être bon."  
 
 
Mercredi 21 janvier 04
 
STANDARD - Dimvula au Cercle de Bruges ? 
 
La Meuse: Lundi soir, des émmissaires du Cercle de Bruges (Jerko Tipurcic) s'étaient déplacés à Mouscron pour visionner Jinks Dimvula lors du match des réserves du Standard. Rélégué dans le noyau B depuis de longues semaines, le jeune médian devrait avoir davantage de nouvelles en fin de cette semaine. La porte resterait ouverte sur les modalités du transfert: un transfert définitif ou une location jusqu'en fin de saison avec option d'achat.  
 
En parallèle, la rumeur circule à nouveau au sujet de Deflandre. La direction du Standard confirme néanmoins qu'il ne devrait pas y avoir de transfert sauf opportunité.  
 
Sambegou Bangoura manquera probablement le premier match de la CAN contre le Congo. L'attaquant a mal à l'épaule.  
 
La DH: Czernia revient au Standard ! 
 
Après y être passé en tant que joueur, puis comme entraîneur des jeunes, Alex Czerniatynski revient au Standard dans le cadre de sa licence pro d'entraîneur afin d'assister aux entraînements prendant deux semaines.  
 
Grégory Rondeux à Eupen 
 
Grégory Rondeux (international -19), qui était notammment entré au jeu lors du déplacement effectué par les Rouches la saison dernière au Parc Astrid, a signé un contrat de 3 ans avec l'AS Eupen.  
 
La DH: STANDARD - Gilles Colin, l'apprenti...  
 
Le jeune gaucher du Standard n'a pas encore intégré le noyau A rouche 
 
SART-TILMAN -
Alors que l'équipe première du Standard s'entraîne sous le chapiteau, la réserve effectue un décrassage classique sur la pelouse hockey du domaine du Bois Saint-Jean. Parmi tous ces jeunes apprentis du foot, Gilles Colin s'entraîne comme il le fait six autres fois la semaine. Le garçon n'est visiblement pas grisé par la rançon de la gloire qui aurait pu le happer de plein fouet. «Je suis de nature très réservée», glisse-t-il timidement. 
 
Le bonnet enfoncé sur une tignasse abondamment chevelue, Gilles Colin croque la vie à pleines dents. Cet universitaire de 19 ans a de la suite dans les idées puisque son univers ne se limite pas aux contours restreints du ballon rond: «Je suis le cadet d'une famille de trois enfants. Mon frère est de neuf ans mon aîné tandis que ma soeur a six années de plus que moi. Il m'a transmis sa passion pour la musique. J'aime écouter les Pixies et Indochine mais j'écoute aussi la musique un peu plus dure comme celle d'Iron Maiden ou d'Aqme. J'ai acheté une guitare mais, entre le football et ma 1re candi en physique, je trouve difficilement le temps d'en gratter les cordes.» 
 
Pour peu, le garçon oublierait de parler du football, ce sport pour lequel il semble être destiné à un avenir prometteur auquel sa lucidité, pourtant, l'empêche d'y accrocher tous ses espoirs: «Mon premier objectif cette année est de réussir mon année académique. Seule une bonne organisation me permet de combiner mes études avec le football et je garde ainsi la possibilité d'explorer d'autres perspectives...» 
 
Son idole? Pedrag Mijatovic ! 
 
Mais à moyen terme, Gilles Colin espère gagner les galons qui lui permettraient d'incorporer le noyau A: «Je suis arrivé ici en préminimes avec plein de rêves. Mais au fil du temps, on se dit que la chance d'incorporer l'équipe première n'appartient qu'aux autres jusqu'au moment où l'entraîneur fait appel à vous. Je m'étais déjà assis six ou sept fois sur le banc sans monter au jeu. Je pensais qu'il en irait de même ce week-end. Mais lorsque l'entraîneur me demanda d'accélérer mon échauffement, j'ai senti la peur monter en moi. J'ai été effrayé durant les cinq premières secondes. Puis la concentration a pris le dessus sur la crainte.» 
 
Auteur de l'assist qui permit à Turaci de remettre les siens dans la partie, Gilles Colin a aussi inscrit un des deux buts liégeois avec les réserves le lendemain à Mouscron. «J'ai marqué sur coup franc, confirme-t-il. Mon envoi s'apparentait plus à une passe au 2e poteau qu'à un véritable tir. Même si j'espère incorporer le noyau A la saison prochaine, la réserve reste mon équipe. Et je compte bien y glaner de nombreux succès.» 
 
Car Gilles Colin connaît désormais tout le chemin qu'il lui reste à parcourir avant de marcher sur les traces de Pedrag Mijatovic, l'ancien gaucher serbo-monténégrin de Valence, du Real et de la Fiorentina pour lequel il voue une admiration sans limite et dont il conserve précieusement le K-way que lui a ramené d'Italie Gregory Scattone, son partenaire en réserve, lors de son périple à la Roma. 
 
Frédéric de Biolley 
 
 
Mardi 20 janvier 04

 
STANDARD: Sorondo au repos... 
 
Les Standardmen ont suivi des séances de bains et de massages. Datti et Mutavdzic ont effectué un travail différencié. Dragutinovic, Bisconti, Habran et Mpenza ont suivi une séance de travail en salle (abdominaux et dorsaux) ainsi qu'un entraînement sur terrain avec Dominique D'Onofrio. Sorondo, a, quant à lui, passé un électroscanner qui n'a révélé aucune lésion du ménisque mais plutôt une contusion au niveau du genou. Werner, Riise, El Yamani et Kimoto jouaient hier soir avec les réserves à Mouscron.  
 
F.de B. 
 
La Meuse: Les réserves ont perdu 5-2 à Mouscron. El Yamani et Colin ont marqué un but pour les Rouches dans un match où le gardien Albanais n'a pas convaincu.  
 
L'Equipe A reprend le programme normal dès aujourd'hui avec deux entraînements. Mercredi, jeudi et vendredi, une séance quotidienne permettra de peaufiner la préparation du déplacement à Lokeren.  
 
L'entorse d'Aliyu est résorbée. En fonction de la réaction de son articulation aux efforts aujourd'hui, il pourrait reprendre normallement demain et redevenir sélectionnable pour samedi.  
On attendait hier soir toujours les résultats du scanner du genou de Sorondo.  
 
Mutavdzic arrive au bout de sa rééducation physique proprement dite et pourrait entamer le volet footballistique en reprenant individuellement avec ballon dès la semaine prochaine. Le Serbe n'a plus joué depuis un an. 
 
La DH: STANDARD - «Un parcours exceptionnel»  
 
Dominique D'Onofrio et le Standard signent, pourtant, d'excellentes performances... 
 
SCLESSIN -
Vu l'écart de dix points qui sépare le Standard et Anderlecht, on aurait peut-être tendance à minimiser les excellentes performances réalisées par les Liégeois dans l'ombre du Sporting d'Anderlecht. En partageant in extremis l'enjeu face aux Mouscronnois, les Rouches ne viennent-ils pas de signer leur onzième rencontre sans défaite? «Anderlecht réalise le meilleur parcours européen en championnat, affirme d'emblée l'entraîneur du Standard. Les Bruxellois affichent la meilleure moyenne de points. S'ils continuent de la sorte, il sera très difficile de les rattraper.» 
 
Ce n'est d'ailleurs pas l'objectif avoué du Standard qui veut, coûte que coûte, s'accrocher à cette deuxième place. «Il est toujours très difficile de dire qu'un championnat est déjà joué à mi-parcours, poursuit Dominique D'Onofrio. Tant de choses peuvent encore se produire... N'oublions pas que les Sportingmen doivent se rendre à Bruges et à Sclessin. Maintenant, nous ne devons pas regarder dans cette direction mais nous devons plutôt veiller à maintenir l'avance que nous possédons sur nos poursuivants. Notre premier objectif était de rivaliser avec les meil- leurs. Nous n'avons pas failli à notre tâche en débutant le deuxième tour dans cette position. Notre parcours est celui d'un champion. Anderlecht fait encore mieux que cela. Je sais que l'appétit vient en mangeant mais le principal adversaire du Standard, ce n'est pas Anderlecht mais le Standard lui-même.» 
 
«Il faudra surveiller Mouscron» 
 
Mais tant que l'espoir mathématique subsistera, les Liégeois n'ont pas (encore?) tiré une croix définitive sur le titre. «Malgré le retard qu'il compte sur le RSCA, le Standard peut encore croire au titre, affirme son entraîneur. Mais au risque de me répéter, nous ne devons pas en faire une fixation et plutôt regarder derrière nous. Bruges et Genk sont devenus au fil des années, des grosses cylindrées de notre championnat. Nous aurions tort de sous-estimer Mouscron. Hormis l'un ou l'autre joueur, l'équipe hennuyère n'a rien à envier à la formation du Standard qui était sur le terrain samedi soir.» 
 
Le Standard se doit donc d'assumer un nouveau statut... 
 
«Cette situation est, en effet, nouvelle pour la plupart des joueurs, remarque Dominique D'Onofrio. Nous devrons tout mettre en oeuvre pour rester ancrés à cette deuxième place car nos adversaires seront motivés à 120vant de nous accueillir. C'est une position à laquelle nos joueurs devront désormais s'habituer.»  
 
Frédéric de Biolley 
 
Lire aussi: Le Soir/Sports: "On reverra bientôt le vrai Boffin"... 
 
 
Lundi 19 janvier 04
 
La DH: Tous les Standardmen arboraient au début du match un tee-shirt sur lequel on pouvait lire Pour Vincent. Le message de soutien des joueurs liégeois s'adressait à un jeune malade de l'Hopitâl de l'Espérance de Montegnée.  
 
C'est désormais le nonm d'Olivier Doll qui circule à Sclessin. La direction liégeoise s'intéresserait au Visétois d'Anderlecht pour la saison prochaine. 
 
Les Rouches se sont entraînés hier matin à Sclessin. Moreira, Aliyu et Mutavdzic ont effectué un travail individualisé. Enakarhire a quitté la Belgique pour retrouver son équipe nationale en Tunisie en vue de la CAN. 
 
Les Standardmen suivront une séance de fitness aujourd'hui ainsi que des bains et massages.  
 
F.de B. 
 
Moreira soigné au Portugal ! 
 
SCLESSIN -
Après avoir renoncer à disputer la partie face à Mouscron à l'issue du dernier échauffement avant la rencontre, Almani Moreira s'est envolé pour le Portugal afin de se faire soigner auprès d'un physiothérapeute de renom. En accord avec le docteur Popovic et le staff médical liégeois, le joueur lusitanien restera dans son pays natal jusqu'à mercredi inclus dans le but de pouvoir reprendre les entraînements collectifs dès jeudi. "Nous agissons lde la sorte pour mettre tous les atouts de notre côté afin qu'il puisse jouer à Lokeren la semaine prochaine !" a déclaré Dominique D'Onofrio.  
 
F.de B. 
 
La Meuse: Werner, Kimoto, El Yamani, Riise et Colin joueront ce soir en réserves à Mouscron. Dominiqure D'Onofrio fera appel aux services de Colin de manière ponctuelle. Il ne sera pas encore intégré dans le noyau A.  
 
Sorondo passera ce lundi une arthroscanner. Il se plaint en effet de douleurs persistantes au genou.  
 
Dominique D'Onofrio était à la fin encore content du point recolté. Neanmoins le coach était assez deçu de l'attitude de groupe après les buts mouscronnois. "Prendre un but en soi n'est pas grave. C'est le manque de révolte qui m'a le plus deçu. Les leaders sur le terrain ont été aux abonnés absents. S'ils marquent le quatrième but en peut encore prendre une raclée. Heureusement que les supporters ont été à la hauteur. J'ai toujours dit qu'on avait les meilleurs en Belgique."  
 
 
La DH: STANDARD - La victoire de tous les Liégeois... 
 
Qu'ils soient rouches ou hurlus, les Liégeois ont marqué ce derby wallon 
 
SCLESSIN -
Les amateurs de football se seront amusés samedi soir à Sclessin. Voir deux équipes inscrire trois buts chacune et l'une d'entre elles arracher le partage dans les arrêts de jeu en inscrivant deux buts relève presque de l'utopie. 
 
Les fins tacticiens, quant à eux, se seront, sans aucun doute, arraché les cheveux. Ainsi, les trente-cinq excellentes premières minutes de jeu du Standard furent facilitées par une défense mouscronnoise étonnamment passive et apathique sur les coups de boutoir assénés par un Emile Mpenza retrouvé qui aurait d'ailleurs pu faire encore plus mal à ses anciens partenaires s'il n'avait péché par excès de précipitation. 
 
Mais l'apathie généralisée changea de camp avant la fin de la première période et la façon avec laquelle la défense du Standard encaissa trois buts en l'espace de neuf minutes laissa tout Sclessin sans voix. Deux d'entre eux furent l'apanage du jeune mais redoutablement efficace Luigi Pieroni. Celui-là même qui milita de nombreuses années dans l'école des jeunes du Standard et à qui l'on proposa une place de réserviste dans l'équipe... réserves du Standard croyait savourer une bien belle revanche. 
 
Pieroni, meilleur buteur... 
 
En inscrivant ses 9e et 10e buts de la saison, le jeune Liégeois de Mouscron devenait, en effet, le leader du classement des meilleurs buteurs de notre championnat. Sans doute revigorés au repos par une juste mise au point de Georges Leekens qui avait judicieusement remarqué que la ligne médiane du Standard perdait pied, les Mouscronnois s'en donnèrent donc à coeur joie pour prendre en défaut un axe central défensif déficient tant dans le positionnement et dans le marquage que dans la pratique du hors-jeu. 
 
L'égalisation de Steve Dugardein fut révélatrice des difficultés rencontrées par les Liégeois dans la rigueur du marquage et le manque de travail défensif de la ligne médiane. Mais où pouvait donc bien se trouver son opposant direct? Le médian frontalier n'en demandait, bien évidemment, pas tant pour rétablir une parité que les Mouscronnois contestèrent très rapidement grâce à un Luigi Pieroni qui n'avait sans doute jamais joui d'une telle liberté cette saison pour inscrire deux buts qui auraient dû être synonymes de victoire pour les Hurlus
 
Résolument porté vers l'offensive, l'entrejeu du Standard se laissa submerger par l'agressivité de Steve Dugardein et la maîtrise et la clairvoyance de Tonci Martic et de Marcin Zewlakow qui, en décrochant régulièrement, désaxait complètement la défense locale. Privé de son épine dorsale (Sorondo-Dragutinovic-Bisconti-Moreira), Dominique D'Onofrio lança alors le jeune Gilles Colin sur un flanc gauche étrangement abandonné par Miljenko Mumlek. L'entrée de l'espoir liégeois dynamisa une équipe encore traumatisée. C'est d'ailleurs lui qui délivra l' assist à Turaci quelques secondes avant qu'Emile Mpenza ne convertisse un coup de réparation consécutif à une faute de main de Lorenzi dans le grand rectangle. 
 
Les Rouches pouvaient tendre les bras au-dessus de leur tête. Ce point était tombé du ciel... 
 
Frédéric de Biolley 
 
Lira aussi: Le Soir - Un point miraculeux pour les Liégeois... 
 
 
Dimanche 18 janvier 04
 
La DH: STANDARD - Emile transforme son penalty !  
 
Les gamins du bassin en évidence... 
 
SCLESSIN - Emile Mpenza
a une nouvelle fois marqué la rencontre du sceau de la toute grande classe. En l'absence de plusieurs barons de l'équipe, le cadet des frangins a montré la voie à suivre. «Ce scénario servira effectivement de bonne leçon pour l'avenir. Surtout pour les jeunes. Nous avons manqué de concentration dans les moments-clés de la partie. Enfin, heureusement, nous sauvons l'essentiel devant notre public.» 
 
C'est en famille qu'Emile Mpenza analysera cette rencontre complètement folle. Un point de gagné ou deux de perdus? «Mouscron, même sans Mbo, m'a bien plu. Luigi Pieroni est promis à un bel avenir. Mon frère m'avait prévenu.» 
 
Une nouvelle fois auteur du but décisif dans un derby wallon, l'avant des Rouches plaisantait sur les conséquences de ce temps additionnel particulièrement rentable. «Cette fois, on ne pourra attribuer à nos supporters ce rabiot salutaire. Le penalty ? Je suis surpris quand vous m'annoncez que Fabian ne voulait pas le botter. De toute façon, j'avais empoigné le ballon. Je me sentais trop bien.» 
 
Pour sa toute première titularisation, Laurent Gomez se réjouissait de ce retournement exceptionnel. Une défaite aurait rapidement posé un doigt accusateur vers les éléments appelés à combler les multiples absences de titulaires indiscutables. «Même si j'ai naturellement connu l'un ou l'autre flottement lorsque l'équipe recula, je pense avoir rempli la mission que l'entraîneur m'avait confiée sur Martic. Devant notre public, nous ne pouvions abdiquer alors que le chrono allait livrer son verdict. L'entrée de Gilles Collin dynamita l'équipe.» 
 
A l'image de Christophe Grégoire, les gamins du bord de Meuse se sont mis sous les feux des projecteurs. «Gilles délivre un assist. Onder Turaci marque un but et... Luigi Pieroni en inscrit deux. Avec Wally, nous sommes issus de l'école des jeunes du Standard. J'aurais personnellement préféré que l'attaquant hurlu s'illustre un autre soir. Enfin, avant cela, nous avons, nous aussi, l'occasion de tuer le match.» 
 
Tout le monde est content? 
 
Ch. Lonnoy 
 
 
Samedi 17 janvier 04:

 
STANDARD - MOUSCRON: 3-3  
 
Résumé de la DH: Ils reviennent de nulle part !... 
 
SCLESSIN - Dominique D'Onofrio
entretint le suspense plus longtemps que Georges Leekens. Si, comme redouté par les supporters mouscronnois, Mbo Mpenza n'était pas en mesure de défier son ancienne équipe et son frère cadet, Moreira, l'autre grand incertain de ce choc, figurait sur la feuille de match... mais pas dans l'équipe qui entama la rencontre: un ultime test, négatif, sur le psoas du Portugais, fit le bonheur de Danny Boffin, intronisé meneur de jeu des Rouches pour ses grands débuts sous la vareuse liégeoise. 
 
Le spectateur regrettait de ne pouvoir assister aux retrouvailles des frères Mpenza, le duel à distance qu'ils devaient se livrer promettait. Alors, Emile décida de faire le spectacle à lui tout seul, ou presque, dès la 11e minute de jeu. Après une entame de match partagée, il mystifia l'axe central de la défense mouscronnoise en mettant à profit un long dégagement de Carini pour gagner son duel aérien avec Claeys, placer le ballon dans sa foulée, éviter l'attaque de Beloufa et décocher un bel envoi à distance, puissant, que Vandendriessche ne put que détourner le long de son poteau gauche (1-0). Poison pour le club qui le lança en D 1, Emile Mpenza profitait du moindre ballon pour semer la panique dans le rectangle. L'Excelsior devait se contenter de jouer en contre, et Grégoire fut près d'en profiter à la 21e, mais, seul devant Carini et légèrement décentré, il plaça à côté. Un quart d'heure plus tard, après une longue accalmie, Pieroni aurait pu profiter d'une inattention de la défense liégeoise sur un corner rapidement joué, si sa tête avait été cadrée. Vandooren répliqua par un heading qui s'en alla mourir sur le toit du but frontalier. L'Excelsior avait pris l'ascendant en fin de première période, et continua sur sa lancée en début de seconde, avec une égalisation rapide, venue d'un centre de Grégoire que Pieroni dut laisser filer. Le renvoi en catastrophe de Mumlek profita à Dugardein, en embuscade dans le rectangle: son tir puissant crucifia Carini (1-1). Le Standard était groggy, Mouscron en profita pour le mettre k.-o. À la 52e, toujours de la gauche, Martic servit Pieroni, opportuniste en diable (1-2). Les Hennuyers continuèrent leur marche en avant: à la 56e, Vandooren manqua son contrôle et lança Zewlakow qui changea d'aile pour Pieroni qui ne se posa aucune question. Son tir croisé plongea Sclessin en enfer (1-3). Les Rouches ne parvenaient pas à trouver la solution pour embêter un Excel devenu conquérant. Après que Kimoto et Colin eurent doublé Boffin et Mumlek, Emile Mpenza rata une belle occasion, en envoyant le ballon dans les tribunes. Ensuite, Pieroni eut encore une balle de break, à la 74e, mais Carini dévia en corner. Le tournant du match! Si Turaci (80e) et Kimoto (84e) avaient été plus inspirés, on aurait encore donné une chance au Standard. Mais le succès mouscronnois ne semblait pas faire de doute. Tandis que le héros du match, Pieroni, fatigué, fut remplacé, les Liégeois tentèrent un dernier baroud d'honneur qui allait s'avérer fructueux. L'Excelsior loupa les derniers instants du match: inattention sur une touche rapidement jouée qui permit à Colin de centrer en retrait pour Turaci (2-3), avant que Lorenzi ne commette l'irréparable dans le rectangle en plaçant sa main au-dessus de Kimoto et sur le ballon. Emile Mpenza se chargea de la conversion du penalty (3-3). L'Excelsior pensait décrocher une nouvelle perf à Sclessin, comme la saison dernière, en inscrivant trois buts. Mais le Standard est revenu de nulle part dans les arrêts de jeu, évitant une défaite qui aurait sonné comme un douloureux coup d'arrêt... 
 
STANDARD: Carini; Turaci, Enakarhire, Okpara, Vandooren; Gomez; Walasiak (81e Riise), Boffin (70e Kimoto), Mumlek (70e Colin); E. Mpenza, Kaklamanos. 
 
MOUSCRON: Vandendriessche; Teklak, Beloufa, Claeys, Lorenzi; Dugardein, De Vleeschauwer, Martic, Grégoire; Zewlakow, Pieroni (86e Coulibaly). 
 
ARBITRE: M. Van de Velde. 
 
AVERTISSEMENTS: Dugardein, Enakarhire. 
 
LES BUTS: 11e E. Mpenza (1-0), 47e Dugardein (1-1), 52e et 56e Pieroni (1-3), 90e Turaci (2-3), 90e 2 E. Mpenza sur pen. (3-3). 
 
Laurent Denuit 
 
Voir aussi la fiche du match et le classement  
 
 
STANDARD - Mouscron (samedi 18h00) Direct TV sur Canal Plus 
 
Equipes probable
 
STANDARD: Carini; Turaci, Enakarhire, Okpara, Vandooren; Walasiak, Gomez, Boffin, Mumlek; Kaklamanos et E.Mpenza 
 
Réserves: Habran, Riise, Kimoto, El Yamani, Collin, Baijot. 
 
Mouscron: Vandendriessche; Teklak, Clays, Beloufa, Lorenzi; De Vleeschauwer, Dugardein, Martic, Grégoire; Pieroni et Zewlakow. 
 
Réserves: Martin, Coulibaly, Besengez, Charlet, Pecqueux, Chantry, Catrain.  
 
Arbitre: M.Vande Velde 
 
Bon match à tous !  
 
Dans la presse: 
 
La DH: Le premier choc wallon de l'année 2004 ! 
 
Jamais encore les Liégeois n'avaient vécu une préparation tant chahutée... 
 
SCLESSIN -
C'est une véritable hécatombe qui s'est abattue, hier après midi, à Sclessin. Après avoir pris acte de la confirmation de la suspension de trois semaines de Sorondo, Dominique D'Onofrio devra plus que probablement se passer des services de Moreira dont la douleur au psoas n'est visiblement pas résorbée. L'entraîneur liégeois n'a donc pas le choix des armes et devrait opérer une redistribution complète des rôles. Si Danny Boffin devrait reprendre celui initialement échu au Portugais, Laurent Gomez palliera, quant à lui, la suspension pour abus de cartes jaunes de Bisconti.  
 
«J'ai appris, juste avant l'entraînement de ce vendredi matin, que Gonzalo Sorondo ne pourrait pas jouer. L'entraîneur m'a donc affirmé qu'il y avait neuf chances sur dix que je joue face à Mouscron. J'ai essayé de m'entraîner sans trop y penser et, sincèrement, je ne ressens pas trop de stress. Je ne dois pas me mettre de pression inutile sur les épaules et aborder ce match comme les autres.» 
 
Mais même s'il fait partie du noyau A depuis un an et demi, Laurent Gomez ne compte pas encore la moindre seconde de jeu à son actif en D 1. «Je n'ai, effectivement, encore jamais eu l'occasion de fouler une pelouse de D 1 même si je fus régulièrement réserviste, avoue-t-il. Il est clair que j'ai vécu des moments difficiles mais je me suis régulièrement entretenu avec Michel Preud'homme et Dominique D'Onofrio qui m'ont dit que je ne devais pas me décourager et que je devais continuer à apprendre même si je ne jouais pas.» 
 
A 19 ans, ce gaucher a toujours été bien considéré dans le groupe ou personne ne doute de ses qualités de demi défensif. «Les encouragements de mes partenaires me réconfortent, poursuit-il. Les conseils de Joseph Enakarhire me sont très utiles. Même s'il n'est âgé que de 21 ans, le défenseur nigérian est devenu un titulaire indiscutable dans l'axe de notre défense. Godwin Okpara m'a aussi beaucoup parlé. Je m'étais habitué à évoluer derrière Moreira.» 
 
Le jeune médian fait référence au match de préparation face à Stuttgart au cours duquel il livra une très bonne prestation. «Cette joute me réconforte dans la mesure où elle m'a démontré que j'étais capable de jouer à ce niveau, remarque-t-il. Ma tâche avait cependant été facilitée par le fait que les Allemands ne pressaient pas haut. Ce sera sans doute différent face à Mouscron.» 
 
Le parcours de Laurent Gomez est réellement atypique puisque c'est grâce au minifoot que le jeune Namurois a tapé dans l'oeil des recruteurs liégeois. «Je suis arrivé au Standard grâce au futsal, confirme-t-il. J'évoluais à Bioul, près de Dinant, et mon club avait décidé d'envoyer une équipe pour participer au tournoi de préminimes organisé par Opel au Standard. Il s'agit donc de ma dixième saison chez les Rouches avec lesquels j'ai signé un contrat semi-pro pour terminer mes études. J'ai milité dans l'axe de la défense en réserves et comme demi défensif avec les Espoirs nationaux avec lesquels j'ai récemment affronté l'Angleterre.» 
 
Le voilà désormais entré dans la cour des grands... 
 
Frédéric de Biolley 
 
La DH: STANDARD - Boffin: «Derrière deux fameux attaquants»  
 
Danny Boffin devrait remplacer Moreira, blessé... 
 
SCLESSIN -
Même si son visage était empreint d'une certaine forme d'incrédulité lorsque les journalistes lui apprirent qu'Almami Moreira ne jouerait pas, Danny Boffin s'est dit prêt à relever le défi que son entraîneur pourrait lui lancer en le positionnant dans le dos des attaquants liégeois. «J'ai disputé mon dernier match avec Saint-Trond au mois de novembre, lors de notre élimination face à Bocholt, remarqua- t-il. Je suis donc arrivé ici avec un déficit physique. Mes muscles s'étaient raidis à la suite de cette longue inactivité. Fort heureusement, j'ai retrouvé un peu plus de souplesse. Je me sens mieux dans ma peau. En football, la solution ne vient pas des pieds d'un seul joueur et je ne crois donc pas que je pourrais faire seul la différence. Mais j'aurai la chance de pouvoir jouer dans le dos de deux excellents attaquants. L'un maîtrise le rôle de pivot à la perfection et dispose d'un excellent jeu de tête tandis que l'autre peut s'appuyer sur une redoutable vitesse. Nous pourrons donc alterner le jeu court et le jeu en profondeur. Quand je jouais à St-Trond, des équipes comme Mouscron ne surveillaient qu'un seul joueur. Cette fois, ce sera différent.» 
 
Et Danny se réjouit à l'idée de retrouver une place qu'il estime de prédilection dans l'axe de la ligne médiane. «Je n'ai pas la prétention de remplacer Almami Moreira dans cette position, avoue-t-il. Peu d'équipes en Belgique peuvent se targuer de posséder un tel joueur dans leurs rangs. Il sait garder le ballon et dribbler un adversaire. Il aurait mieux valu qu'il soit présent pour ce match. Maintenant, je vais essayer de donner le maximum de moi-même à cette place qui me plaît beaucoup puisque je l'ai régulièrement occupée. Avec succès d'ailleurs puisque je fus, il y a deux ans à peine, le meilleur passeur du championnat.»  
 
F. de B. 
 
 
Vendredi 16 janvier 04

 
La Reprise !: Consultez le programme de la 18ème journée de championnat... 
 
SCOOP: Mbo Mpenza en fin de saison au STANDARD ? 
 
Dans l'émission "CLUB FOOT" sur "BEL-RTL" ce soir, Pierre François, directeur général, a confirmé qu'il serait intéressé si le Standard avait l'opportunité de transférer MBO MPENZA en fin de saison. (mercato d'été)  
 
A suivre...  
 
STANDARD - SORONDO: Suspension de 3 matches confirmée... 
 
La commission d'évocation de l'Union Belge de football a estimé recevable mais non fondée la plainte du Standard contre la décision prise par le comité sportif de suspendre le joueur Gonzolo Amaro Sorondo pour trois rencontres à partir du 15 décembre 2003, sanction confirmée ensuite en appel. Donc, la sanction de trois semaines est confirmée. (Source: www.sport.be
 
En pratique, cela veut donc dire que Lalo Sorondo sera encore suspendu 2 matches (contre Mouscron et à Lokeren) puisqu'il a déjà "purgé" un de ses 3 matches de suspensions (contre le GBA, le dernier match du 1er tour).  
 
STANDARD: Aliyu forfait et non sélectionné ! 
 
C'est un véritable casse-tête qui s'offre à Dominique D'Onofrio qui, déjà privé de Dragutinovic et Bisconti, SUSPENDUS, a enregistré hier le forfait d'Aliyu, revenu blessé du stage de l'équipe nigériane et qui ne repartira plus, puisqu'il n'a finalement pas été selectionné. Moreira, toujours en incertain, passera un test aujuord'hui, au moment où Sorondo saura s'il peut disputer Standard - Mouscron.  
 
D.S.
 
 
La DH: STANDARD - MOUSCRON (ce samedi à 18h00) - Les Mpenza croisent le frère 
 
Quand Mbo rencontre Emile, et pose des questions...
 
 
SCLESSIN - Emile, penses-tu que nous rejouerons un jour ensemble en dehors de l'équipe nationale?
 
 
«J'en suis intimement convaincu. Je pense même que ce sera soit au Standard, si tu y viens prochainement, ou... à Mouscron, à la fin de nos carrières.» 
 
Quel enseignement tires-tu de ton retour en Belgique? 
 
«J'étais attendu au tournant. Quand j'ai pris ma décision, ce fut un moment très particulier. Je savais que je jouais gros et n'avais plus droit à l'erreur. Les faits m'ont donné raison. Je me suis aperçu que le championnat belge n'avait rien à envier à la Bundesliga . Certes, il y a plus de moyens financiers et de noms ronflants en Allemagne mais avec les moyens dont nous disposons, nous pouvons largement rivaliser avec nos voisins. Bruges l'a démontré face à Dortmund.»  
 
Penses-tu que le Standard est capable de rejoindre Anderlecht? 
 
«J'en suis persuadé. La qualité de notre noyau est comparable à celle des Bruxellois. Nous l'avons démontré au Parc Astrid. Mais le Sporting possède l'avantage appréciable de compter dans ses rangs des joueurs expérimentés qui connaissent la pression des joutes européennes du plus haut niveau. Au Standard, ce n'est malheureusement pas le cas...» 
 
As-tu progressé depuis ton retour. Si oui, dans quels domaines ? 
 
«En zone de finition. Je suis beaucoup plus calme, j'arrive à mieux me contrôler face au gardien. Mais je sais que je peux encore m'améliorer.» 
 
Quel est le meilleur souvenir de ton enfance et de ta carrière de joueur ? 
 
«Je n'oublierai jamais le tournoi international disputé avec les scolaires de Mesvin. Nous avions croisé le fer avec Porto, mais aussi Mons, à l'époque en D 2, le club phare de la région. Courtrai nous y remarqua et nous enrôla. Le moment le plus fort de ma carrière se situe quant à lui au Canonnier, lors de la première qualification européenne de l'Excel , alors néo- promu.» 
 
Maintenant que tu es marié, à quand le premier bébé ? 
 
«Nous l'envisageons depuis quelque temps déjà. Nous allons faire tout ce qu'il faut pour que l'heureux événement se produise... rapidement.» 
 
Le match de samedi représente-t-il quelque chose de particulier pour toi ? 
 
«Evidemment! Je n'oublie pas que c'est Mouscron qui nous a révélés en division 1. En outre, jamais je n'aurais cru que ma route allait croiser celle de mon frère et, de surcroît, en Belgique...» 
 
Que penses-tu du premier tour de l'Excelsior ? 
 
«Il a réalisé un très bon parcours durant ces six premiers mois de compétition. Il dispose d'excellents joueurs. Malheureusement, avec trois attaquants spécifiques, les solutions offensives ne sont pas nombreuses. Si le noyau de Mouscron était un peu plus riche, je suis persuadé que les résultats seraient meilleurs encore.» 
 
Quel est le public que tu préfères? Celui du Standard ou de Mouscron ? 
 
«Entre les deux, mon coeur balance. À Sclessin ou au Canonnier, mon travail a toujours été apprécié. Je n'oublierai pas l'accueil chaleureux des supporters liégeois lors de mon entrée face à Genk. Cela démontre que le public était reconnaissant de ce que j'avais pu lui apporter et qu'il ne me tenait pas rigueur de mon départ pour Schalke 04.» 
 
Es-tu persuadé d'avoir réalisé le bon choix en revenant en Belgique ? 
 
«Oui. Je n'aurais sans doute pas eu l'opportunité de réaliser les mêmes progrès si j'étais resté en Allemagne. Les entraînements ne me convenaient pas et j'étais régulièrement blessé. Depuis mon arrivée en Belgique, je n'ai pratiquement manqué aucun match...» 
 
Quand Emile rencontre Mbo, et pose des questions... 
 
MOUSCRON - Mbo, quelle équipe choisirais-tu entre Bruges et... le Standard si tu avais la possibilité de rejoindre les deux formations ?
 
 
«Si je devais rester en Belgique, ce serait pour une équipe ambitieuse et les deux que tu me proposes le sont. C'est sûr qu'une décision venant du coeur me conduirait à Liège mais pour y jouer, c'est une autre histoire.» 
 
Penses-tu pouvoir devenir le meilleur buteur du championnat ? 
 
«Évidemment, cela me ferait plaisir mais tout le monde sait que je ne suis pas un vrai buteur. Je crois qu'un titre de meilleur passeur me ferait encore plus plaisir. Lorsque tu délivres un assist, tu partages la joie avec le buteur et personnellement je préfère cette sensation à celle du buteur.» 
 
Dans quels domaines pourrais-tu encore t'améliorer ? 
 
«Je crois qu'au niveau de l'explosivité, je peux faire encore beaucoup de progrès. J'y travaille souvent avec Gil Vandenbroucke et j'espère que les résultats vont suivre. L'autre domaine dans lequel j'ai encore des carences, c'est à la finition mais là aussi, je mets tout en oeuvre pour y remédier.» 
 
Que choisirais-tu entre les chevaux et le... basket et pourquoi ? 
 
«Sans hésitation, les chevaux. C'est un animal très élégant et on peut faire de l'équitation toute sa vie. Quand j'aurai mis un terme à ma carrière de footballeur, le plus tard possible, je crois que je vais me reconvertir dans ce domaine.» 
 
Que choisirais-tu entre le Portugal et la Belgique et pourquoi ? 
 
«Si c'est possible, j'aimerais pouvoir avoir un pied-à-terre dans ces deux pays. La Belgique, parce que c'est le pays qui m'a accueilli et où j'ai grandi et je ne pourrais pas en rester éloigné très longtemps. Quant au Portugal, j'y ai passé des moments fabuleux et je suis tombé amoureux de ce pays peuplé par des gens fantastiques à la mentalité exemplaire.» 
 
Quel est, selon toi, ton point fort ? 
 
«Il me semble que c'est dans le jeu court que je suis le plus efficace. Durant ma formation, j'ai évolué a peu près à tous les postes et toutes ces expériences m'ont permis de pouvoir évoluer dans d'autres registres que celui de l'attaquant. C'est peut-être cela aussi qui fait ma force.» 
 
Ton premier enfant, ce sera pour quand ? 
 
«Nous en parlons beaucoup en ce moment avec mon épouse et je crois que cela devrait se faire dans un futur proche. J'espère que cela se fera le plus rapidement possible.» 
 
Quel est le meilleur entraîneur avec lequel il t'a été donné de travailler ? 
 
«Je crois que c'est Georges Leekens. En tout cas, c'est lui qui m'a fait passer les étapes importantes de ma carrière comme mon premier match en D 1 ou ma première sélection en équipe nationale, et puis c'est quand même sous ses ordres que j'ai décroché une place sur le podium du Soulier d'Or... Mais je sais que des hommes comme Robert Waseige, Hugo Broos ou Lorenzo Staelens m'ont apporté beaucoup et je leur en serais toujours reconnaissant.» 
 
Quel est ton meilleur souvenir footballistique ? 
 
«À vrai dire, j'en ai une kyrielle mais le titre de champion du Portugal reste quand même une de mes plus belles expériences footballistiques. Surtout parce que c'était une vraie victoire collective, et puis les supporters attendaient cela depuis dix-huit ans, vous imaginez donc la liesse populaire qui s'est emparée de la ville. C'était magnifique.» 
 
Quelle est la différence entre Luigi Pieroni et moi ? 
 
«La vitesse tout d'abord. Et puis, Luigi a encore tout à prouver alors que tu as déjà démontré tes qualités. Il a encore beaucoup de travail pour arriver à ton niveau mais il est promis à un bel avenir.» 
 
Gr.D  
 
Propos recueillis par F. de B. 
 
 
Jeudi 15 janvier 04

 
N'ayant pu actualiser le site pendant quelques jours suite à quelques problèmes techniques, veuillez m'excusez de l'absence de news pour ces quelques jours. Merci de votre bonne compréhension. 
 
Depuis ce mercredi, le forum RSCL.be a changé de look. Consulez sur ce lien la nouvelle version du forum.  
 
STANDARD - Mouscron:  
 
C'est devenu maintenant une habitude, chaque jeudi avant un match de compétition officielle, la présentation de l'adversaire et du match par Zeb, de l'équipe du forum RSCL.be. Consultez-là ICI.  
 
La DH: Avant le derby... 
 
À SCLESSIN  
 
Moreira se soigne
 
 
Seul Moreira, qui souffre toujours du psoas, est resté au repos hier. Enakarhire et Datti étaient attendus hier soir à Bruxelles.  
 
Un portier albanais en test...  
 
Les Rouches testent actuellement Glend Tafaj, un jeune et grand portier albanais (18 ans) qui fait partie du noyau de Tirana.  
 
Kaklamanos papa d'une fille  
 
Heureux événement pour Kaklamanos qui est devenu depuis mardi, le papa de la petite Irini.  
 
Sorondo aujourd'hui à 11h 
 
La demande en évocation introduite par le Standard au sujet de Sorondo sera étudiée aujourd'hui à 11h au siège de l'Union belge.  
 
AU CANONNIER  
 
Mbo chez le toubib
 
 
L'aîné des frangins Mpenza s'est rendu chez le praticien afin de faire examiner sa cheville douloureuse. Sa participation au match de samedi est, pour le moins, hypothétique. Olivier Besengez a subi une infiltration. Il est lui aussi très douteux. Julien Catrain est toujours en délicatesse avec son tendon d'Achille. Il sera encore indisponible deux semaines. 
 
La Meuse: Rumeurs de transferts au STANDARD... 
 
Dans "La Meuse", Michel Preud'homme parle de toutes les rumeurs qui concernent le Standard. Dominique D'Onofrio ouvre: "Cavens et Oussalah nous ont quittés, tandis que Boffin est arrivé. Cela signifie, sur le plan mathématique, que le noyau est amputé d'un élément. Dans ces conditions et parce que la saison y est propice, que des noms circulent, à l'extérieur de club, entre dans une certaine logique. Cela fait partie du jeu, sans que celui-ci soit de nature à déstabiliser qui que ce soit."  
 
Michel va un peu plus loin, refermant les dossiers, les uns après les autres. "On ne fera pas à Carini ce que Marseille a fait avec Runje. Donc dans l'immédiat le Croate ne viendra pas au Standard. Un retour de Runje pourrait être envisagé que si Carini, en qui nous avons totale confiance, s'en allait en fin de saison, ce qui est du domaine du possible. A condition toutefois, que nous puissions nous accorder avec Rune sur le volet financier. Mais pour l'heure son transfert est exclu". Tout comme pour Deflandre. "Eric a marqué son souhait de rester en France jusqu'en fin de saison. Cela dit, Eric est un joueur intéressant pour le Standard à moyen terme. Pas à court... Même si les choses peuvent parfois vite évoluer, son transfert n'est pas à l'ordre du jour." Enfin, la piste menant à Söderström. "Si le Suédois n'est plus chez nous, alors qu'il souhaiterait rester à Liège, et que le Standard était désireux de le conserver, c'est tout simplement parce que Porto avait un intérêt financier à le céder à Braga. Son dossier pourrait éventuellement être rouvert en fin de saison."  
 
La DH: STANDARD - "Nous aurions tort de tout focaliser sur Mbo" 
 
Onder Turaci se méfie tout autant de Luigi Pieroni dont il a été le partenaire dans les équipes de jeunes du Standard 
 
SCLESSIN -
Comme à son habitude, Onder Turaci est un des derniers Standardmen à quitter les vestiaires. Et pour cause puisque le défenseur du Standard se voit obligé de soigner un pied endolori depuis un certain match au Mambourg... «Je n'ai pu éviter un tacle de Lokembo dès la 2e minute de jeu, se souvient Onder Turaci. Je fus alors victime d'une entorse de la cheville et d'une sérieuse contusion sur le cou-de-pied qui ne s'est d'ailleurs pas totalement résorbée depuis lors. Je traîne cette douleur depuis plus d'un mois mais elle ne m'empêche pas de tenir ma place car j'essaye de faire abstraction de tout ça. Je n'ai pas envie de m'arrêter et le staff médical m'a d'ailleurs signalé que je ne risquais rien. J'ai souffert après la partie amicale que nous avons disputée face à Portimonenses lorsque mon pied heurta celui d'un joueur portugais. Après l'entraînement, je suis obligé de mettre un peu de glace. Je vais réaliser des tests médicaux complémentaires mais je tiendrai ma place samedi.» 
 
L'importance des prochains débats face à Mouscron n'a, bien évidemment, pas échappé à Onder Turaci. «Nous nous attendons à une partie particulièrement difficile. Devant nos supporters, nous nous devons de réaliser un bon début de deuxième tour. Tout le monde ne parle que de Mbo Mpenza mais nous aurions tort de tout focaliser sur lui. Certes, il s'agit d'un excellent joueur et d'un attaquant très mobile mais la force de Mouscron ne se limite pas aux grandes qualités de lui seul. Les Hurlus forment un groupe solide et homogène. Le danger peut surgir de partout. Nous devrons être très vigilants.» 
 
Et Onder Turaci sait très bien de quoi il parle puisqu'il côtoya un certain Luigi Pieroni dans les équipes de jeunes du Standard. «Il a été mon partenaire chez les Rouches durant de nombreuses années, remarque-t-il. Nous avions d'ailleurs célébré ensemble un titre de champion avec les scolaires nationaux. Luigi a aussi joué à mes côtés en juniors. C'est un attaquant puissant qui marque facilement. Avec Lasha Jakobia, ils formaient un duo très complémentaire. Sans doute un des meilleurs avec lequel il m'a été donné de jouer.» 
 
Le défenseur du Standard n'est d'ailleurs pas surpris par l'éclosion de son ancien partenaire. «Il a, évidemment, beaucoup progressé, poursuit Onder Turaci. Comme tous les autres attaquants, il faut l'empêcher de se retourner et être très concentré. Il est très fort dans les duels aériens.» 
 
Il faut bien avouer que l'attaquant liégeois des Hurlus a été à bonne école avec Onder Turaci puisque celui-ci était un de ses principaux pourvoyeurs. Un statut qu'il s'efforce de soigner puisqu'avec quatre assists depuis le début de la saison, Onder Turaci est l'actuel meilleur passeur du Standard. «Mon but à moi, c'est de pouvoir en offrir aux autres, avoue-t-il. Cela me procure autant de plaisir que lorsque j'en inscris un ou quand j'en sauve...» 
 
Et les rumeurs d'arrivée imminente d'un arrière droit ne parviennent d'ailleurs pas à ébranler sa confiance. «Plusieurs noms sont d'ores et déjà cités pour occuper le poste d'arrière droit au Standard, confirme Onder Turaci. Personnellement, la concurrence ne me dérange pas. Cela fait partie de la vie d'un footballeur et je l'accepte. Mais j'entends me battre jusqu'au bout et donner le meilleur de moi-même pour rester dans l'équipe. Le meilleur jouera.»  
 
Grégory Delreux 
 
 
Dimanche 11 janvier 04

 
La DH: STANDARD - Dominique D'Onofrio: «Ce groupe est sain!»  
 
Le coach du Standard tire un bilan positif du stage portugais 
 
LIÈGE -
Les Rouches ont replié leurs bagages pour revenir hier auprès des leurs. Dominique D'Onofrio a tiré le bilan de ce stage intensif: "Durant notre séjour en Algarve, nous avons travaillé dans des conditions optimales. Durant la trêve, le staff technique avait décidé de ne pas établir de programme de sorte à ce que les joueurs puissent se déconnecter du football afin de célébrer les fêtes de fin d'année en toute sérénité. Nous voulions qu'ils fassent le vide et qu'ils oublient un peu le foot. Malgré tout, certains joueurs se sont tout de même pris en charge. Dès le premier entraînement à Portimao, j'ai perçu un certain enthousiasme dans le groupe. Les joueurs étaient heureux de se remettre au travail dans de telles conditions. Comme la trêve fut de courte durée, nous avons fait en sorte de remettre tous les joueurs en condition physique optimale. La charge de travail fut importante mais il ne s'agissait cependant pas de travaux forcés même si la souffrance est un bien nécessaire dans de telles préparations. Pendant les deux demi-journées de congé, plusieurs joueurs se sont pris en charge et ont effectué un travail individualisé. Un déclic s'est opéré car ils sont conscients de l'objectif à atteindre. L'an dernier, le contexte était très différent. Le club a essayé de mettre les joueurs dans les meilleures conditions mais ils doivent aussi donner du leur car rien n'est acquis. Au travers de leur comportement, j'ai pu tirer un constat: ce groupe est sain. Quand Danny Boffin est arrivé, il a immédiatement été intégré dans le groupe. Des joueurs aussi expérimentés que Gonzalo Sorondo, Ivica Dragutinovic ou Roberto Bisconti ont tiré les autres dans leur sillage. Ces garçons sont de vrais compétiteurs. Ils savent être agressifs dans le bon sens du terme. C'est précisément ce qui nous a un peu manqué face à Stuttgart. Les buts aussi. Quant à la manière dont nous avons abordé ce match, je n'ai aucun reproche à faire à mes joueurs. Personne n'a vu les Allemands en seconde période. Nous aurions mérité de revenir au score."  
 
Quoi qu'il en soit, les Liégeois ont pu mesurer l'écart qui subsistait entre une bonne équipe du championnat belge et une formation du top en Bundesliga qui s'est qualifiée pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Cet écart, les ouailles de Dominique D'Onofrio tenteront de l'amenuiser dès la reprise du championnat à l'occasion de la venue de Mouscron... qui pourrait être privée de Mbo Mpenza. "Tout le monde sait que Mbo attire l'attention de plusieurs adversaires car il s'agit, incontestablement, d'un des meilleurs attaquants du championnat de Belgique. Nous entrerons, dès ce dimanche, dans la préparation technico-tactique de cette partie face à Mouscron. Si nous savons déjà que nous pourrons compter sur Joseph Enakarhire et Aliyu Datti, qui seront libérés par la fédération nigériane, nous ne serons fixés sur le cas de Gonzalo Sorondo que le 15. Nous devrons faire face à certains problèmes de sélection même si j'ai eu le temps de me faire une petite idée à ce sujet."  
 
Si Dominique D'Onofrio dispose en Joseph Enakarhire, de Godwin Okpara voire de Lalo Sorondo, des solutions dans l'axe de la défense, le poste de demi-défensif, qui sera laissé vacant par Roberto Bisconti suspendu, pourrait être occupé par Laurent Gomez, auteur d'une excellente prestation face à Stuttgart. «Pour les Allemands, il ne s'agissait pas vraiment d'un match amical, déclara-t-il à l'issue de la partie. Ils étaient au début de leur préparation tandis que nous étions sur la fin de notre stage. C'est donc l'état de fraîcheur devant le but qui a fait la différence même si physiquement, nous avons démontré que nous pouvions aisément soutenir la comparaison. Je suis rentré au jeu au repos et j'ai eu un peu de mal à trouver le rythme mais mon état de fraîcheur m'a permis de rapidement combler cette lacune."  
 
Gomez mieux en demi-défensif... 
 
Laurent Gomez apparut beaucoup plus à son affaire que face à Portimonenses deux jours auparavant où il évolua dans l'axe de la défense. «Cela faisait longtemps que je n'avais plus évolué à ce poste, poursuivit le jeune Standardman. J'avais conscience que je pouvais beaucoup mieux faire et il était logique que l'on attende mieux de ma part. L'entraîneur m'a d'ailleurs demandé de prendre plus mes responsabilités. J'ai essayé de montrer que je pouvais le faire face à Stuttgart. J'espère avoir convaincu l'entraîneur. Bien sûr, j'espère être de la partie contre Mouscron comme toutes les autres semaines d'ailleurs mais je sais que je dois continuer à donner le maximum de moi-même à l'entraînement pour gagner ma place»
 
Frédéric de Biolley  
 
 
Samedi 10 janvier 04

 
Daniele Fonseca était là ! 
 
Daniele Fonseca était au stage du Standard hier. L'ancien ineternational uruguayen de la Lazio, de Naples et de la Juventus estmandaté pour représenter les intérêts de Carini et de Sorondo et de la Céleste. "L'avenir des deux joueurs au Standard est étroitement lié à la participation ou pas des Liégeois en Ligue des Champions Si tel était le cas, il n'est pas impossible qu'ils rempilent même s'il sera plus difficile de convaincre l'Inter pour Sorondo que Carini. Les deux joueurs se plaisent au Standard et il ne leur déplairait pas de rester..." 
 
La Fédé congolaise réagit ! 
 
Omari Constant
, président de la fédération congolaise, a tenu à réagir aux propos tenus par Papy Kimoto dans l'édition de la DH de ce jeudi: "Je suis offusqué par de telles déclarations. Papy Kimoto ne figure pas dans notre sélection car il n'a tout simplement pas été retenu par notre entraîneur. Il y a eu une erreur de communication puisqu'il ne devait pas accompagner le groupe alors qu'un membre de la fédération lui aurait affirmé le contraire. Mais son absence s'explique par une non-sélection et pas à cause d'un éventuel manque d'organisation comme le joueur l'a laissé sous-entendre..." 
 
F.de B. 
 
La DH: STANDARD - Des Rouches trop tendres... 
 
VfB Stuttgart (All) 2 Standard 0 
 
STANDARD
: Carini (46e Habran); Turaci, Sorondo (46e Okpara), Dragutinovic, Vandooren (82e Baijot); Walasiak (66e Riise), Bisconti (46e Gomez), Moreira (46e El Yamani), Mumlek (46e Boffin); E. Mpenza, Kaklamanos. 
 
LES BUTS: 22e Tilfer (1-0), 32e Gomez csc (2-0). 
 
VILAMOURA - Qui aurait pu croire que deux des meilleures formations de leurs championnats respectifs allaient se rencontrer sur le terrain annexe d'une piste de cross- country? C'est pourtant ce qui s'est produit, hier, où les Liégeois se sont inclinés face à une formation de Stuttgart particulièrement agressive et très bien organisée défensivement. Les Rouches eurent tout le loisir de constater que ce n'était pas un hasard si le VfB Stuttgart disposait de la meilleure défense de son championnat avec seulement sept buts encaissés. Ce n'est pourtant pas faute d'occasions! Après avoir encaissé deux stupides buts, le premier à la suite d'un long dégagement d'Hildebrand qui isola Tilfer, puis le second grâce à un coup de coin prolongé d'un heading de Gomez, les ouailles de Dominique D'Onofrio éprouvèrent beaucoup de mal à rivaliser dans les duels face à des adversaires qui n'hésitèrent pas à mettre le pied pour se faire respecter à l'image d'un Stojanov ou d'un Amantidis particulièrement virulents. 
 
Les Liégeois manquèrent logiquement de fraîcheur physique face au réalisme des Teutons. «Nous nous sommes montrés beaucoup trop tendres au début du match, avoua l'entraîneur liégeois à l'issue des débats. Il n'empêche que cette rencontre nous a permis de nous situer par rapport à une équipe de Ligue des Champions et je suis satisfait du comportement de mes troupes surtout en deuxième période où les Allemands ne dépassèrent que très rarement la ligne médiane.» 
 
Sous l'impulsion d'un excellent Gomez au poste de demi défensif et d'un Boffin particulièrement mobile, les Standardmen eurent assez d'occasions pour revenir dans la partie mais Emile Mpenza enleva trop son envoi avant que Vandooren ne voit un de ses headings frôler la cage du but. A dix minutes du terme, Heinen dévia un envoi de Turaci qui prenait la direction de la lucarne tandis qu'à la suite d'une belle combinaison avec Gomez, Boffin adressa un centre précis que Kaklamanos prolongea d'une volée sur le montant. Dominique D'Onofrio pouvait regretter le manque de lucidité de ses attaquants mais pouvait être apaisé d'avoir, sans doute, trouvé en Laurent Gomez le remplaçant de Roberto Bisconti, qui sera suspendu face à Mouscron
 
La DH: STANDARD - Danny Boffin ne veut plus se battre contre le vent...  
 
Le médian limbourgeois fait le gros dos aux critiques pour se lancer un nouveau défi ! 
 
PORTIMAO -
Depuis son arrivée au Portugal où il a rejoint ses nouveaux équipiers, Danny Boffin n'a cessé d'écarquiller les yeux. «De l'extérieur, je n'aurais jamais imaginé que le Standard était à ce point structuré de manière très professionnelle. Rien n'est laissé au hasard et tout est minutieusement organisé.» 
 
Le transfert de Danny Boffin aura, en tout cas, fait couler beaucoup d'encre. N'a-t-on pas prêté au joueur de solides pertes d'argent dans les salles de jeux pour justifier ce transfert? «Il n'y a rien de plus faux, lance-t-il. On a écrit tellement de choses à mon sujet que j'ai décidé de ne pas réagir. On ne m'a pas épargné. On a dit que j'avais perdu beaucoup d'argent au casino. Je n'en ai pourtant jamais fréquenté. La presse néerlandophone a aussi écrit que je m'étais séparé de ma femme. Or nous vivons toujours sous le même toit. Et puis, si j'étais venu ici pour l'argent, j'aurais fait un très mauvais calcul puisque je suis payé à la prestation. En clair, si je ne joue pas, je ne gagnerai pas grand-chose. Tout cela n'est que du vent et je n'ai pas envie de me battre contre de telles infamies.» 
 
A plus de 38 ans, Danny Boffin s'est en tout cas lancé un fameux défi qu'il compte bien relever même si Miljenko Mumlek, son principal concurrent sur le flanc gauche, s'est subitement trouvé des ailes. «Depuis le moment où j'ai apposé ma signature au bas du contrat que le Standard m'a proposé, je savais que je serais soumis à rude concurrence, admet Danny Boffin. C'est assez logique lorsqu'on rallie une des formations du Top 3 en Belgique. J'avais connu pareille situation au Club Liégeois, à Anderlecht ou à Metz. Je ne la redoute donc point. En outre, la concurrence à laquelle je dois faire face ne se limite pas au seul Miljenko Mumlek. Si j'ai effectivement passé la plus grande partie de ma carrière sur le flanc gauche, je peux aussi évoluer dans l'axe. Je pourrais rendre des services sur l'autre flanc ou ailleurs si l'entraîneur me le demande.» 
 
Reste donc à savoir si Danny Boffin présentera toutes les garanties physiques pour s'imposer dans le noyau liégeois. «Physiquement, je suis en pleine possession de mes moyens, poursuit-il. Les tests physiques l'ont démontré. En début de saison, certains ont avancé que je pourrais mettre un terme à ma carrière car j'aurais été victime d'arthrose aux chevilles. C'est encore un mensonge qui a trouvé son origine en début de saison lorsque je me suis plaint de la dureté des terrains suite à la canicule estivale lors de la reprise des entraînements. Il n'en fallait pas plus pour déclencher la polémique. J'apprécie beaucoup l'approche de Dominique D'Onofrio qui n'hésite pas à individualiser les entraînements et me suggère d'arrêter lorsque mon corps me le demande. Je n'avais encore jamais fait de poids et haltères ni de séances de musculation aussi pointues. Il est donc logique que mon corps réagisse à cette débauche d'efforts.» 
 
Danny Boffin est en tout cas parfaitement intégré à son nouvel environnement. 
 
«Depuis le départ de Jurgen Cavens, j'occupe la même chambre que Roberto Bisconti, remarque-t-il. Nous nous parlons régulièrement et son comportement vis-à-vis de moi me laisse croire que je fais bel et bien partie de ce noyau. Je m'en réjouis car j'espère apporter un plus à cette équipe afin qu'elle puisse se qualifier pour la Ligue des Champions. Et je suis persuadé que nous pouvons atteindre cet objectif.» 
 
ENVOYÉ SPÉCIAL AU PORTUGAL FRÉDÉRIC DE BIOLLEY  
 
Lire aussi dans la DH de ce samedi: Eric Van Meir: Mais oui, ce Standard-là peut encore être CHAMPION ! 
 
 
Vendredi 09 janvier 04
 
Match amical: Vfb Stuttgart - STANDARD 
 
C'est cet après-midi, à 16h30, que le Standard affrontera les allemands du Vfb Stuttgart à Vilamora pour l'inauguration du nouveau stade communal... Stuttgart se retrouve à la deuxième place en Bundesliga, et n'a encaissé que 7 buts cette saison. "Ce n'est pas un hasard si cette équipe s'est qualifiée pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions", avoue Dominique D'Onofrio. "Nous aborderons cette confrontation avec tout le sérieux nécessaire lorsqu'une équipe est appelée à croiser le fer face à une autre formation d'un tel niveau. Ce match est d'un autre niveau sportif et psychologique que celui que nous avons livré face à Portimonenses. L'approche psychologique de ce match aura une saveur particulière de Ligue des Champions..."  
 
D'Onofrio alignerait dès le départ sa meilleure équipe possible. Le onze de départ devrait ressembler à: Carini, Turaci, Sorondo, Dragutinovic, Vandooren, Walasiak, Moreira, Bisconti, Mumlek, M'penza, Kaklamanos. Le coach fera quelques changements en cours de match.  
 
Un match qui se jouera sans Ucar. Le jeune Turc a joué son deuxième match amical avec l'équipe A (son premier étant la joute amical contre Seraing RUL en octobre): "Cela m'a permis de bien situer le chemin qui me reste à accomplir. Tout va plus vite, plus fort. J'avoue avoir été un peu déstabilisé. Heureusement Onder Turaci se trouvait derrière moi. Il m'a bien guidé. Tout comme Drago qui me conseillait pour mon positionnement".  
 
Le stage se fait sentir chez les joueurs. Gonzague Vandooren, qui a beaucoup donné, a un coup de fatigue. El Yamani s'est occasioné une petite entorse à la cheville tandis que Turaci se ressentait de la cheville. "Ce coup contre Portimonense a réveillé une douleur qui n'arrive pas à partir depuis ce match à Charleroi".  
 
Plusieurs joueurs ont demandé à José Riga d'organiser un jogging. "C'est magnifique mais il va falloir commencer à les freiner tellement ils veulent bien faire", dixit D'Onofrio. Au lieu d'une après-midi de congé, Walasiak s'est offert de longues séries de coups francs. Emile s'est entraîné devant le but en compagnie de Werner et Habran
 
==> A lire aussi dans "Le Soir - Sports": Runje n'exclut pas un retour au Standard ! 
 
La DH: STANDARD - Mister Drago, Diable rouche
 
Bientôt naturalisé, le capitaine du Standard est invité à défiler pour un couturier belge à Milan... 
 
PORTIMAO - Ivica Dragutinovic
n'est jamais apparu aussi serein. La foi du capitaine du Standard vis-à- vis de ses partenaires semble inébranlable. Le défenseur serbo-monténégrin n'a d'ailleurs pas hésité à leur montrer l'exemple en réalisant à l'une ou l'autre reprise un footing individuel à 6h du matin.  
 
Car, au fil des années, Ivica Dragutinovic est devenu la véritable icône du Standard. Arrivé de Gand en 2000, le défenseur s'est imposé petit à petit comme le leader charismatique des Rouches. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles il demanda sa naturalisation. Mais les démarches, perturbées par un sénateur du Vlaamse Blok, furent longues avant d'aboutir, finalement, à un avis favorable qui lui permettra de disposer dès le 15 janvier d'un passeport belge en bonne et due forme... «Certains ont vu dans cette manoeuvre une volonté d'être considéré comme un joueur intracommunautaire, avoue-t-il d'emblée. Il est clair que ce statut pourrait favoriser mon passage dans un autre championnat européen mais cela ne figure pas à l'ordre du jour. J'ai entamé, cette saison, mon septième championnat de D 1 belge. A 28 ans, je considère la Belgique comme ma deuxième maison. Etre devenu le capitaine du Standard représente beaucoup à mes yeux. C'est une des raisons pour lesquelles j'ai d'ailleurs décidé de prolonger mon contrat jusqu'en 2006. Loin donc de moi l'idée de quitter le club. Surtout si nous nous qualifions pour la Ligue des Champions. C'est un événement particulier auquel il est rare de pouvoir goûter à plus de deux reprises au long de sa carrière. Dès lors...» 
 
Mais le charisme du défenseur a largement dépassé les rectangles verdoyants de nos pelouses de football. Dimanche prochain, le capitaine du Standard a été invité par Dirk Bikkenbergs, un couturier anversois dans le vent, à défiler à Milan pour présenter sa nouvelle collection. 
 
«Félix Magath m'apprécie!» 
 
«J'ai déjà posé pour lui à Anvers
, avoue un peu gêné Ivica Dragutinovic. Ce couturier a déjà eu Gilles De Bilde sous sa coupe. J'ai toujours apprécié la mode. Ma petite amie est d'ailleurs mannequin en Yougoslavie. J'aime les beaux vêtements car j'ai toujours estimé qu'un footballeur était un personnage public et qu'il devait donner la plus belle image de lui-même. Je ne suis pas contraire à l'idée de défiler mais il faut que le club m'en donne l'autorisation car je pourrais rater l'entraînement de dimanche. Et Michel Preud'homme n'y est pas très favorable. Je me rangerai à la décision du Standard...» 
 
Car même s'il sera suspendu face à Mouscron, Ivica Dragutinovic a d'autres échéances à honorer puisqu'il affrontera, ce soir, une formation du Vfb Stuttgart qui lui avait fait les yeux doux il y a deux ans après une double confrontation en Coupe Intertoto remportée par les Allemands: «Lorsqu'il entraînait le Werder Brême, Felix Magath avait souhaité me transférer de La Gantoise mais le Standard se montra plus concret. Par la suite, mon manager eut vent de l'intérêt de Stuttgart à mon sujet. Je me réjouis à l'idée d'affronter les Allemands. Cette équipe s'est qualifiée pour la deuxième phase de la Ligue des Champions. Ce n'est pas rien. Il s'agit d'un excellent test pour nous. Nous n'aurions pas pu rêver meilleure confrontation avant une seconde partie du championnat qui risque d'être particulièrement éreintante. Car nous serons attendus partout. Et nous nous devons de confirmer notre premier tour. Je nous en sens capables. Plus que jamais...»  
 
 
«Une des meilleures défenses d'Europe !»
 
 
Le Vfb Stuttgart, l'adversaire du Standard, ce soir (17h30, heure locale) à Vilamora, a, lui aussi, le vent en poupe 
 
PORTIMAO -
Même s'il est arrivé ce jeudi à Albufeira pour entamer sa préparation, le Standard a trouvé en Vfb Stuttgart un sparring- partner de choix pour terminer sa campagne de préparation hivernale. 
 
Fondé en 1893, le club allemand a remporté quatre Bundesliga et trois Coupes d'Allemagne. Il compte aussi une finale de la défunte Coupe des Coupes en 1998. 
 
Mais le Vfb n'est plus apparu aussi fringant que cette année depuis très longtemps. Longtemps leader de la Bundesliga durant les six premiers mois de championnat, l'équipe dirigée par Felix Magath a dégringolé de la première à la quatrième place à la suite des deux défaites enregistrées lors des deux derniers matches du premier tour au Bayern Munich et face au Bayer Leverkusen, deux adversaires directs de Stuttgart dans la lutte pour le titre. 
 
Intraitable Hildebrand 
 
Hormis l'AS Roma, notamment, qui n'a encaissé que quatre (!) buts depuis le début de la saison en Italie, le Vfb Stuttgart dispose d'une des meilleures défenses européennes actuelles puisque Timo Hildebrand, qui a récemment pulvérisé le record d'invincibilité d'Oliver Kahn, n'aura pour sa part encaissé que sept buts depuis le début du championnat. «Ce n'est pas un hasard si cette équipe s'est qualifiée pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions, avoue Dominique D'Onofrio. Nous aborderons cette confrontation avec tout le sérieux nécessaire lorsqu'une équipe est appelée à croiser le fer face à une autre formation d'un tel niveau. Ce match est d'un autre niveau sportif et psychologique que celui que nous avons livré face à Portimonenses. L'approche psychologique de ce match aura une saveur particulière de Ligue des Champions...» 
 
Inauguration 
 
L'équipe allemande avait terminé deuxième de sa poule en Ligue des Champions derrière l'intransigeant Manchester United dont il était venu à bout lors de la première confrontation avec, à la clé, un but du redoutable Kevin Kuranyi
 
La formation repose aussi sur l'expérience de Zvonomir Soldo (35 ans) et la vitesse d'Imre Szabics, un très bon attaquant hongrois. 
 
Le match aura lieu à 17h30, heure locale, à Vilamora pour l'inauguration du nouveau stade communal... 
 
ENVOYÉ SPÉCIAL AU PORTUGAL FRÉDÉRIC DE BIOLLEY  
 
 
Jeudi 08 janvier 04

 
Dragutinovic naturalisé... 
 
Le dossier de naturalisation introduit par Dragutinovic, il t a 3 ans déjà, a finalement été accepté par les autorités. La naturalisation du Serbo-Monténégrin du Standard sera entérinée par la Chambre dans le courant de de mois. Moment à partir duquel il ne sera plus considéré comme un extra-communautaire.  
 
La direction est arrivée ! 
 
Hier, le président Reto Stiffler, Lucien D'Onofrio, Conseiller à la Direction et Louis Smal, Président de la Famille des Rouches, sont arrivés au Portugal. Ils ont assisté au match d'hier et regagneront la Belgique après la rencontre amicale que les Rouches disputeront face à Stuttgart ce vendredi (17h30 heures belge) 
 
Mutzvdzic: la fin du tunnel ? 
 
L'infortuné Alexandar Mutavdzic poursuit sa rééducation. Le médian serbo-monténégrin en est à sa septième semaine de revalidation. "Je suis satisfait de son évolution", à remarqué le Dr Popovic. Ses ligaments doivent encore se consolider. Il réalise, chaque jour, 8 km de courses entre-coupées de 4km d'exercices sur poste de travail. Dans deux semaines, il devrait pouvoir réincorporer le groupe".  
 
Enakarhire comme voisin ! 
 
Une dizaine de supporters limbougeois et liégeois ont effectué le voyage jusqu'au Portugal. Un jeune couple liégeois s'est d'abord rendu à Faro pour y saluer Joseph Enakarhire qui séjourne actuellement à quelques kilomètres du QG rouche avec l'équipe nationale nigérianne qui prépare la CAN. Le défenseur attend encore le feu vert de sa fédération pour rejoindre le Standard pour le match contre Mouscron... 
 
Un seul entraînement... 
 
Les Standardmen ne s'entraîneront qu'une seule fois aujourd'hui et une fois vendredi avant le match contre Stutgart. Sachez aussi que Michel Preud'homme a brillament remporté son match de golf face au courageux Frédéric Leidgens.  
 
F.de B. 
 
Match amical: Portimonense - STANDARD: 0 - 0 
 
Pas de but Rouche et Moreira exclu ! 
 
Il n'y a vraiment rien à retenir de la rencontre d'hier (0 - 0) contre Portimonense. Le Standard manquait de fraicheur et de lucidité devant le but, ce qui est bien normal compte tenu du moment. Les Rouches se trouvent en effet en pleine préparation. En première période on notait une volée de Mumlek et juste avant le repos Gomez expédiait un missile que le gardien détournait au prix d'un bel arrêt. La deuxième période commencait par une farce. L'arbitre se prenait à Moreira, coupable d'une faute de main. Le joueur rouspetait verbalement et se voyait indiquer le chemin des vestiaires. Le Standard à dix! Michel Preud'homme vint trouver l'entraineur local et les deux hommes demandèrent audience à l'homme en noir qui autorisera les Rouches de jouer à onze. Cette joute, en compagnie de Luciano D'Onofrio, Stiffler, Small et Grafé, ne servait qu'à dérouiller les muscles. La Meuse souligne la bonne préstation de Mumlek et de Gomez en pare-choc.  
 
Sorondo, Bisconti et Boffin, qui se plaignaient de petits bobos, ne ressent plus aucune douleur.  
 
Papy Kimoto et le Standard ont bien reçu le fax de la fédération congolaise quant à la libération de Kimoto. Le médian pourra désormais être aligné par D'Onofrio contre Mouscron.  
 
Jurgen Cavens parle à La Meuse de sa frustration. "On me prend pour un yoyo", lance-t-il. "Je suis vraiment deçu car, depuis le début de la saison, je faisais preuve d'une grande motivation. Et je suis toujours convaincu que je peux être aligné à côté d'Emile par exemple. Et lui aussi, il pense la même chose. Mais rien à faire, je vais essayer de jouer un maximum à La Gantoise et prouver au Standard qu'il a eu tort de se séparer de moi. Je compte revenir à Sclessin la saison prochaine. Je ne veux pas devoir avouer à mon fils que j'ai échoué au Standard".  
 
Sachez également que Mouscron vient de recevoir trois offres pour Mbo M'penza. La première de Bruges qui aimerait l'acquérir dès à présent, tandis qu'Anderlecht pense à lui pour remplacer Dindane à la fin de cette saison. Le troisième club serait une équipe anglaise. Mouscron veut se séparer de lui pendant la trève et pourrait acquérir trois autres joueurs avec l'argent de Mbo.  
 
La DH: STANDARD - Kimoto: «Je suis fort mentalement !» 
 
Papy Kimoto a reçu hier l'autorisation de jouer pour le Standard... 
 
PORTIMAO -
Pour la première fois depuis leur arrivée en Algarve, dans le sud du Portugal, les Standardmen se sont entraînés sous une fine pluie. Les quelques goutelettes qui se sont abattues sur la pelouse annexe de l'Hôtel Méridien n'ont cependant pas eu raison de la détermination d'un groupe qui n'a jamais relâché ses efforts même si l'après-midi un match amical face à Portimonenses avait été programmé. Deux joueurs rouches ont travaillé à l'écart du groupe: Alex Mutavdzic qui poursuit sa rééducation et Papy Kimoto arrivé la veille d'un périple parisien qu'il n'est pas prêt d'oublier. "Sept joueurs internationaux congolais séjournaient à Paris dans l'attente d'un billet d'avion pour rejoindre la sélection nationale qui préparait la Coupe d'Afrique des Nations, précisa-t-il quelques minutes après avoir suivi une séance de soins et massages. Malheureusement, suite au décès de Monsieur Courara, le Président de la Fédération Congolaise de Football la semaine dernière, il règne un véritable chaos autour de l'équipe nationale. Logiquement, le Ministère des Sports du Congo se charge de trouver les subsides nécessaires pour la bonne organisation de la préparation. Malheureusement, personne ne savait qui allait payer les billets d'avion pour nous amener au Caire. Tous les matins, nous nous contentions de quelques heures de footing avant d'attendre l'éventuel dénouement de la situation. Ce cirque a duré plusieurs jours puisque nous aurions dû rejoindre nos compatriotes avant les fêtes. Au lieu de cela, nous sommes restés bloqués à Paris. J'ai réalisé que je perdais mon temps. J'ai donc décidé de renoncer à la Can car une inactivité prolongée aurait pu poser problème pour la suite de ma carrière. J'ai fait part aux dirigeants congolais de ma décision. Ils ne m'ont posé aucun problème. Le Standard a reçu hier un fax de ma fédération me permettant de jouer pour mon club durant la Can."  
 
«Quel amateurisme!» 
 
En fin de contrat au Standard, Papy Kimoto n'a pas voulu prendre le risque d'hypothéquer sa saison à Sclessin pour les aléas d'une épreuve qui aurait pu lui réserver bien d'autres désagréments. "En agissant de la sorte, je n'ai pas définitivement renoncé à l'équipe nationale, avoua-t-il. Mais j'étais assez lassé de l'amateurisme qui régnait là-bas. Notre Fédération est dirigée par des gens qui ne connaissent rien au football. Je reste, malgré tout cela, le premier supporter de mon pays. On n'efface pas comme ça 37 sélections internationales et deux participations à la Can en 98 au Burkina-Faso et au Mali en 2000. La décision que j'ai prise n'engage que moi et est le fruit d'une longue réflexion. Je dois songer à ma carrière. Je n'oublie pas que c'est le Standard qui me paye tous les mois et qui me permet de gagner mes tartines. Et ce n'est pas parce que je suis en fin de contrat que j'ai pris cette décision. J'aurais agi de la même manière si ça n'avait pas été le cas. Je vais, de toute manière, donner le maximum de moi-même..."  
 
Tracassé par des problèmes familiaux (son épouse est bloquée au Congo pour des raisons administratives depuis des mois), Papy Kimoto n'est pas encore parvenu à gagner ses galons de titulaire sur un flanc droit où la concurrence bat son plein. "J'aimerais jouer plus de matches qu'au premier tour, avoue-t-il. C'est d'ailleurs l'objectif que je me suis fixé. Je suis très fort mentalement pour surmonter toutes les épreuves. Je laisse toujours mes problèmes personnels de côté. Maintenant, je suis un simple exécutant et c'est à moi de convaincre l'entraîneur de m'utiliser plus souvent."  
 
F. de B. 
 
 
Mecredi 07 janvier 04

 
Le Standard rencontrera en match amical fin de cet après-midi Portimonense (D2) portugaise.  
 
C'est donc ce soir à 17h30 (heure belge) que le Standard affrontera son premier adversaire. L'équipe locale Portimonense, dixième en division deux, acceuillera le Standard dans son stade en plein centre ville. "La composition de l'équipe ne livrera aucune indication quant au futur proche. Tout le monde jouera. Ce et y compris Baijot et Ucar, qui ont bien travaillé", explique D'Onofrio. Pourtant, cette entrée en matière est prise au sérieux. Dragutinovic: "Nous sommes à l'étranger, donc nous devons montrer une image positive du Standard. Puis pour nous c'est l'occasion de nous mettre bien en jambe." 
 
News en bref: Coup de fatigue pour les adducteurs de Roberto Bisconti. Aucune blessure, mais une réaction suite à la charge du travail. Boffin s'est éclipsé durant l'entraînement. Il s'agissait pour lui de laisser reposer et de soigner ses ischios jambiers légèrement endoloris. Dominique D'Onofrio avait décidé d'offrir l'après-midi de congé à ses hommes. La plupart de ceux-ci décidèrent de rester sagement à l'hôtel afin de bien récuperer. 
 
La DH: Fabian Carini - La pririté de l'Atlético ! 
 
L'Atlético Madrid semble bel et bien déterminé à recruter la gardien international uruguayen du Standard. Ses dirigeants auraient entrepris diverses démarches auprès de son manager qui réside actuellement à... Madrid. Les dirigeants liégeois parviendront-ils à conserver leur portier entre leurs perches ? C'est, en tout cas, leur intention jusqu'au mois de juin au moins même s'ils n'ont pas encore payé l'intégralité de l'indemnité de transfert (5 millions d'€) réclamée par la Juventus "Personnellement, je ne suis au courant de rien, remarque le gardien du Standard. Mon manager s'occupe de mes affaires et ne me tient pas informé de tout ce qui se dit à mon sujet. Il nem'a rien dit à ce sujet ces derniers temps. La seule chose de concret que je sais, c'est que je suis actuellement 100/100 Standardman. Reste à savoir pour combien de temps encore..." 
 
F.de B. 
 
La DH: STANDARD - Emile Mpenza: «J'aimerais retrouver Mbo...» 
 
Emile Mpenza rêve d'une association avec son frère chez les Diables Rouges... mais aussi au Standard ! 
 
PORTIMAO -
Il avait programmé son retour en forme pour le second tour du championnat mais il a déjà pris une sérieuse avance sur ses prédictions. Même s'il n'est pas subitement devenu un buteur patenté, Emile Mpenza a eu le mérite de faire taire tous ses détracteurs en réalisant un premier tour exemplaire et sans... blessure musculaire. Mieux, le cadet des frères Mpenza a pu mettre tout son potentiel offensif hors du commun au service d'un Standard qui aura profité de sa vitesse pour réaliser quelques plantureux coups d'éclat depuis le début de la saison. 
 
«Mais même si je ne ressens aucun problème physique pour l'instant, il faut bien reconnaître que ce stage est très exigeant, remarque Emile Mpenza. Nous sommes tous conscients que ces entraînements sont très importants si nous voulons réaliser un bon deuxième tour. Personnellement, j'ai consenti de nombreux efforts pour recouvrer la plénitude de mes moyens. Lorsque j'ai rallié Sclessin, je n'avais encore aucune base de préparation. J'ai dû me remettre à niveau et m'astreindre à des séances supplémentaires pour que je puisse revenir au niveau qui était le mien auparavant.» 
 
«Dans ma tête, je serai toujours au Standard l'an prochain» 
 
A tel point d'ailleurs que des formations européennes très huppées lui auraient déjà fait les yeux doux. Le nom de Newcastle a récemment été cité mais il y en aurait beaucoup d'autres comme l'OM ou Monaco... «Je préfère ne pas me préoccuper de cet aspect des choses, avoue- t-il très humblement. Ce sera au Standard de fixer les objectifs qu'il souhaite atteindre. A partir du moment où toutes les parties concernées y trouvent leur compte. En ce qui me concerne, je serai toujours très reconnaissant vis-à-vis de ce club. Je n'oublierai pas qu'il m'a tendu la main au moment où j'en avais le plus besoin. Si je suis revenu là où je suis pour le moment, c'est à lui que je le dois. Dès lors, je ne serais certainement pas réfractaire à l'idée d'y jouer la saison prochaine surtout si le Standard est appelé à participer à la Ligue des Champions. Cette épreuve constituerait une belle vitrine et une belle image tant pour lui que pour moi. Si le Standard se qualifie pour cette compétition, je resterai. Dans ma tête, je serai toujours au Standard l'an prochain...» 
 
Il se chuchote ci et là que les dirigeants liégeois, qui n'ont toujours pas trouvé de terrain d'entente avec Jonathan Walasiak, auraient l'intention de reconstituer le duo offensif qu'ils présentaient il y a quelques années lorsque Mbo portait le maillot du Standard. Mais cette hypothèse paraît difficilement réalisable quand on connaît les relations plutôt houleuses qui règnent entre les responsables des deux clubs. «En football, tout est imaginable, remarque Emile Mpenza. J'ai revu mon frère durant les fêtes de fin d'année et je me suis aperçu qu'il ne serait pas contraire à l'idée d'un retour au Standard. Personnellement, son arrivée en bord de Meuse me comblerait de joie. Nous nous entendons bien tant sur le terrain qu'en dehors. Et avec les qualités de joueurs comme Almami Moreira ou Micky Mumlek, je suis persuadé que le style de jeu de mon frère correspondrait parfaitement à celui que nous prônons actuellement.» 
 
L'idée de telles retrouvailles devrait, en tout cas, connaître un prolongement en équipe nationaleEmile Mpenza espère rapidement retrouver ses galons de titulaire. 
 
«C'est un des objectifs que je me suis fixé pour ce second tour, avoue-t-il. Je ne suis plus titulaire mais j'espère qu'en continuant à progresser, j'aurai la chance d'évoluer aux côtés de mon frère. Je sais que je peux encore m'améliorer. Un footballeur doit toujours se remettre en question. Or, devant le but adverse, je manque parfois de sérénité...»  
 
F. de B. 
 
La DH: STANDARD - Cavens et Oussalah prêtés à La Gantoise!  
 
Peu utilisés cette saison au Standard, les deux joueurs espèrent rebondir chez les Buffalos 
 
PORTIMAO -
C'est désormais officiel: Mustapha Oussalah et Jurgen Cavens ont troqué leur maillot du Standard contre celui de La Gantoise pour les six derniers mois de la saison. «La décision est tombée très tard dans la soirée, confirme Michel Preud'homme. Après analyse, il apparaissait que Jurgen Cavens n'aurait plus l'occasion de jouer beaucoup cette saison. Nous avons donc convenu d'une mise à disposition du joueur pendant six mois à La Gantoise comme nous l'avions déjà fait avec Twente.» 
 
En rejoignant La Gantoise, l'ancien international en sera, en effet, à sa troisième location depuis qu'il a signé au Standard puisque avant d'être prêté à Twente, il s'était aussi exilé à l'Olympique de Marseille. «Cette situation n'est évidemment pas facile à vivre, avoue-t-il. Mais pour moi, ce nouveau départ est identique à ceux que j'ai effectués pour la France et les Pays-Bas. Le seul regret que je pourrais émettre vis-à-vis du Standard, c'est que je n'ai jamais réellement reçu ma chance cette saison. J'avais la ferme intention de m'imposer dans l'effectif liégeois mais on ne m'en a pas beaucoup donné l'occasion. Maintenant, c'est à moi de prouver que le Standard s'est trompé à mon sujet. Il est d'ailleurs prévu que je revienne à Sclessin après ces six mois passés à Gand. Je ne voudrais pas me dire, à la fin de ma carrière, que je n'ai pas réussi à m'imposer au Standard. J'envisage donc mon départ à Gand comme une nouvelle opportunité. La Gantoise possède une bonne équipe. Sa défense est solide et elle dispose, en la personne d'Herpoel, du meilleur gardien de Belgique. Le président souhaitait s'attacher les services d'un attaquant serein devant le but et capable de protéger son ballon. Je suis persuadé que mes qualités me permettront de me fondre dans le style de jeu gantois.» 
 
Jurgen Cavens ne sera pas trop dépaysé puisqu'il sera accompagné d'Oussalah, lui aussi mis à la disposition des Gantois pour les six prochains mois. «Mustapha représente l'avenir du club mais il a besoin de s'aguerrir», remarque Michel Preud'homme
 
Ce n'est cependant pas sans une pointe d'amertume que le jeune Marocain a pris congé de ses partenaires hier matin. «En l'espace d'un seul jour, je me retrouve de la deuxième à la huitième place, lâcha-t-il. Mais je ne suis pas mécontent. Dès l'arrivée de Boffin au Standard, j'avais compris que le club ne comptait plus trop sur moi. La Gantoise m'offre donc une nouvelle chance. Le président de Gand a contacté le Standard car il recherchait un arrière gauche après le départ de ses joueurs africains pour la Can. L'entraîneur a bonne réputation et je connais quelques joueurs comme Kraouche.» 
 
D'après Michel Preud'homme, aucun joueur gantois (Peeters, Herpoel?) ne fera le chemin inverse. Les Liégeois restent à l'affût de bonnes opportunités. D'autant qu'en l'espace d'une soirée, beaucoup de choses peuvent changer... 
 
F. de B. 
 
 
Mardi 06 janvier 04

 
La Meuse: STANDARD - Cavens et Oussalah à La Gantoise ! 
 
Selon le journal "La Meuse" Jurgen Cavens et Mustapha Oussalah seront prêtés à La Gantoise jusqu'à la fin de cette saison. On parle également de Dimvula à La Louvière ou à Heusden-Zolder.  
 
Inutile d'être un expert financier pour situer l'investissement que constitue un tel stage au Portugal. Le budget tourne autour de €50,000. Aux yeux de la direction, c'était nécessaire. "Il y a deux ans on était à Knokke", explique Preud'homme. Ce fut très décevent: terrains gelés, vent, etc. Afin de placer notre équipe dans les meilleurs conditions possibles, il vaut mieux effectuer un sacrifice de cette ampleur." Après le Standard, la domaine sera utilisé par les Danois pour préparer l'Euro 2004.  
 
Une compétition à laquelle Moreira aimerait participer. "Qui ne rêverait pas de disputer un tel tournoi. Surtout ici, au Portugal. Jusqu'ici personne n'est venu me visionner. Maintenant si nous devenions champion ou même vice-champion je crois que la situation deviendrait différente." Pour cela, une solution: disputer un deuxième tour d'une qualité équivalente au premier. Or, depuis deux ans, la saison de Moreira dessine une courbe identique: en flèche avant l'hiver, chaotique après. "J'y pense tout le temps", avoue-t-il. "J'ai beau chercher, mais je ne comprends pas. Cependant cette année nous sommes tellement forts, si détérminés que je suis convaincu que nous allons tuer le sorcier."  
 
Après Vandesande et Olondo, Seraing RUL se tourne de nouveau vers le Standard pour tenter d'obtenir les deux renforts qu'il souhaite en milieu de terrain. "C'est effectivement avec le voisin de Sclessin que nous cherchons en priorité des solutions.", répond le président. Si les négociations n'ont pas encore abouti, il est claire que les deux éléments convoités par Seraing milite en réserves au Standard. Les pistes les plus sérieuses mènent à Thibault Denoncin, un back gauche et à Gilles Colin, un médian gauche voire meneur de jeu.  
 
 
La DH: STANDARD - Nos clubs en stage / Standard: saga Africa à Portimao... 
 
Papy Kimoto renonce à la Can avec le Congo pour rejoindre le Standard en Algarve aujourd'hui... 
 
PORTIMAO -
Depuis l'arrivée du Standard sur son lieu de préparation portugais, il ne s'est pas passé un jour sans un rocambolesque rebondissement. Logiquement privés de quatre joueurs africains pour cause de participation à la Coupe d'Arique des Nations (qui commence le 24 janvier pour se finir pour les finalistes le 14 février) au moment où le Standard affrontera Mouscron le 17 janvier à 18h à Sclessin, les Rouches pourraient finalement ne déplorer que le forfait de Sambegou Bangoura. Las de l'amateurisme qui régnerait autour de la Fédération congolaise de football, Papy Kimoto a effectivement quitté sa sélection nationale pour rejoindre ses partenaires liégeois en Algarve. 
 
«Je suis, effectivement, sur le chemin du retour, nous a-t-il confié depuis la France. Je regagne Liège. En accord avec les responsables de ma fédération, j'ai pris congé de mon équipe nationale. Nous étions en retard et j'étais réellement irrité par les lacunes dans l'organisation et la préparation de notre tournoi à tel point que j'ai demandé à pouvoir m'en aller. La fédération m'a donné son accord de principe et devrait délivrer dans les prochaines heures un fax me permettant de me libérer de mes obligations internationales afin que je puisse me concentrer sur la reprise du championnat avec le Standard. Logiquement, je devrais être à Portimao dès ce mardi soir.» 
 
Aussi surprenante puisse-t-elle être, cette nouvelle fait aussi suite à divers événements qui pourraient s'avérer déterminants dans la préparation des joueurs liégeois. Joseph Enakarhire et Aliyu Datti, les deux Nigérians du Standard retenus dans la présélection pour la Can, pourraient être, eux aussi, libérés de leurs obligations internationales pour la seule joute face à Mouscron. Mais leurs situations respectives sont bien différentes. Si, en ce qui concerne le défenseur central du Standard, Michel Preud'homme aurait reçu la parole de la fédération nigériane d'une liberté toujours soumise à la bonne volonté des dirigeants africains, Aliyu Datti, pour sa part, n'est pas encore assuré de figurer dans la sélection qui sera définitivement retenue le 15 janvier pour disputer la Can. S'il faisait partie de la sélection, Aliyu Datti entamerait alors, lui-même, la démarche pour obtenir sa liberté le 17... 
 
Car le Standard ne veut rien laisser au hasard pour la venue de Mouscron. Privé de tout son axe central puisque Ivica Dragutinovic et Lalo Sorondo sont suspendus, la direction liégeoise est bien décidée à aller en évocation pour la peine de trois semaines qui a été infligée et confirmée par le comité d'appel au sujet de son défenseur urugayen. Les Rouches arguent du fait qu'une partie du comité sportif qui a sanctionné le Sud-Américain du Standard est juge et partie dans ce dossier puisqu'un membre de Mouscron et un autre de Lokeren, qui affronteront les Liégeois lors des deux prochaines journées, composaient le comité appelé à se prononcer sur la peine de Gonzalo Sorondo. L'affaire sera traitée le jeudi 15 janvier. Si la requête des Liégeois est acceptée, le dossier sera renvoyé au comité d'appel avec effet suspensif. Auquel cas, Gonzalo Sorondo pourrait être aligné face aux Hurlus. Faites vos jeux! 
 
ENVOYÉ SPÉCIAL AU PORTUGAL FRÉDÉRIC DE BIOLLEY 
 
 
Lundi 05 janvier 04

 
La Meuse: STANDARD - Enakarhire OK contre Mouscron ! 
 
C'est un trio qui a rencontré hier la délégation du Nigéria au Portugal. Michel Preud'homme s'était en effet entouré de Frédéric Leidgens et de Godwin Okpara, toujours très réspecté dans son pays. L'entrevue, concernant la participation de Joseph Enakarhire à la rencontre du 17 janvier contre Mouscron, s'avéra positif. "J'ai fait valoir des arguments concrets et finalement nous sommes arrivés à un accord avec l'entraîneur Chukwu. Joseph ira se faire accréditer à Tunis, le 15 janvier, puis il nous rejoindra". Aliyu rencontrait hier soir lui aussi les instances nigérianes. Il ne devrait figurer que dans une pré-séléction.  
 
Reste encore le dossier de Lalo Sorondo. L'évocation, susceptible de suspendre la punition, en attendant un nouveau verdict, se tiendra le 15 janvier. Si cette cour de cassation du foot belge acceptait le recours, lui aussi sera partant pour la reprise. Le Standard jouera déjà sans Bisconti et Dragutinovic contre Mouscron.  
 
En attendant les Rouches se retrouvent au Portugal. Danny Boffin faisait remarquer, lors d'une séance photo: "Que ce soit à Metz, Anderlecht ou Saint Trond, je n'ai jamais connu une préparation aussi poussée. Nous n'en sommes qu'au deuxième jour, mais à l'instar de mes nouveaux équipiers je suis fatigué". Cette remarque complète celle fait par Preud'homme à l'issue du repas des entraîneurs: "L'impression que les Belges ressentent en ouvrant leur journal est trompeuse. On y voit un viel bleu, des palmiers. Elles occultent la réalité du quotidien. Les joueurs souffrent afin d'atteindre leur meilleur niveau physique".  
 
La Meuse publiait ce matin également une entrevue avec Danny Boffin. Voici un petit extrait.  
Que représente le Standard pour vous ? Un rêve d'enfant. Gamin, je ne manquais aucun match à Sclessin. Un ami de mon père passait me prendre et nous allions à Sclessin ensemble. Vous savez qui était mon idole ? Asgeir Sigurvinsson! Quel joueur".  
 
Source: www.standardliege.com/fr 
 
 
Dimanche 04 janvier 04
 
La DH: STANDARD - Baijot et Ucar pas là pour bronzer !  
 
Les deux jeunes sont partis en stage avec le Standard... 
 
PORTIMAO -
Première journée d'entraînement pour les Rouches sous le soleil de Portimao avec au menu un programme de reconditionnement physique concocté par Guy Namurois
 
Lors de ces premiers galops d'entraînement, les deux petits bleus du groupe de Dominique D'Onofrio ont démontré qu'ils n'étaient pas là pour se dorer la pilule. Erdem Ucar et Maxime Baijot sont ce que l'on pourrait appeler des bûcheurs. Philippe Dallemagne connaît parfaitement ces deux lascars. Il les a attirés chez les Rouches et les a entraînés l'an passé en juniors. 
 
«Baijot provient de Graide, dans le Namurois. C'est un garçon doté d'une très grande intelligence. Dans le jeu mais aussi dans ses études puisqu'il entame des études universitaires en géologie. Il possède un bagage technique supérieur à la moyenne. En jeunes, il me faisait penser aux meneurs de jeu des années 70 à 80. Son développement physique et le fait de redescendre d'un cran dans le jeu lui ont permis de dépasser un certain manque d'agressivité.» 
 
Si l'entraîneur du foot-études liégeois place le Namurois dans son carnet des meilleurs éléments qu'il ait eu l'occasion de côtoyer, Erdem Ucar s'y trouve lui à une place de choix. «C'est vrai que sa sélection pour le stage me remplit de joie et de fierté. Je l'ai connu dès l'école primaire où ce petit bout d'homme se distinguait par une vitesse et une énorme explosivité. Sur conseil de Mohamed Mellal, il n'hésita pas à prendre son téléphone pour me demander de le prendre au Standard car il ne s'amusait plus à Liège. C'est avec sa paie de job d'étudiant qu'il réglait sa cotisation au club. Sans jamais se plaindre. C'est un pilier que l'on ne déstabilise pas. De plus, sa technique fine lui offre une couverture de balle intéressante.» 
 
Avec, pour l'instant, quelques belles satisfactions. 
 
Ch. Lonnoy 
 
 
Samedi 3 janvier 04

 
La DH: STANDARD - Le Standard part au Portugal...  
 
Les bases du second tour vont se construire au soleil ! 
 
SCLESSIN-
2004, année nouvelle pour le Standard et pourtant si différente des précédentes. Lors des derniers réveillons, les supporters se sentaient trahis par les annonces incessantes de départs de leurs favoris. Cette saison encore, les fans rouches fronçaient des sourcils sur les rumeurs de transferts dont furent l'objet principalement Fabian Carini ou Jonathan Walasiak (qui n'a toujours pas resigné sa prolongation de contrat). Les convoitises s'adressaient par ailleurs aux joueurs ayant moins l'occasion de s'exprimer tant le noyau est compétitif. 
 
«Cavens, El Yamani et Oussalah sont du voyage au Portugal, rassure le team manager Frédéric Leidgens. C'est donc un groupe de 24 joueurs qui a pris, hier, la direction de Portimao. En fait, pas vraiment, puisque nous chargerons Almami Moreira à Lisbonne tandis que Fabian Carini et Gonzalo Sorondo nous rejoindront via l'aéroport de Faro.» 
 
Seuls les trois Africains sélectionnés pour la Coupe d'Afrique des Nations (Bangoura, Enakarhire et Kimoto) ne prendront finalement pas part au stage au Portugal. Alexander Mutavdzic sera bien de la partie avec un programme de soins et de rééducation progressive au sein même du groupe. Malgré son infortune, le Serbo-Monténégrin ne s'est jamais placé en marge d'un groupe qui la toujours soutenu. Il partagera sa chambre avec Miljenko Mumlek. Les nouveaux venus seront au nombre de trois. Danny Boffin en est évidemment le plus célèbre mais les deux autres souhaitent avant tout se faire remarquer au même titre que Turaci, Enakarhire, Walasiak, Gomez, Oussalah ou Werner avant eux. Maxime Baijot provient de Graide, dans le Namurois. Ce défenseur droitier se distingue par une bonne lecture de jeu. Universitaire, il est l'une des belles réussites du foot-études de Daniel Boccar. Erdem Ucar habite quant à lui à Ans, dans la banlieue liégeoise. C'est un médian bâti dans le roc possédant malgré tout une maîtrise technique supérieure à la moyenne. À eux de convaincre le staff technique de leurs multiples qualités. 
 
Ch. Lonnoy 
 
Lire aussi: Un mercato de seconds choix ? 
 
Selon le journal "La Meuse", Joseph Enakarhire pourrait jouer contre Mouscron le 1er match de reprise du championnat. En effet, l'équipe nationale Nigérianne étant en préparation également à Portimao au Portugal, Michel Preud'homme a envisagé de rencontrer un dirigeant de la sélection. Michel Preud'homme va dès lors proposer qu'Enakarhire effectue un "voyage éclair" jusqu'en Belgique à la date du match contre Mouscron puis reparte immédiatement après le match. Le match inaugural du Nigéria étant fixé à la date du 27 janvier. Ce sera à Monastir contre le Maroc.  
 
Le Standard a aussi reçu une convocation en bonne et due forme pour Aliyu. Ce qui siginifie que le joueur est appelé à défendre les couleurs de son pays pendant la CAN. Mais comme pour Enakarhire, le Standard va aussi "négocier" avec les dirigeants de la sélection Nigérianne et exposera la situation. Une décision devrait être prise de commun accord entre les deux parties. 
 
 
Vendredi 02 janvier 04
 
La DH: STANDARD - La reprise ! 
 
Dominique D'Onofrio
et ses hommes vont prendre aujourd'hui la direction de l'Algarve, au Portugal, où ils resteront une semaine pour leur stage de reprise. Moreira, Sorondo et Carini devraient rejoindre leurs équipiers en terres portugaises. Les Rouches défieront Portimao (D 2) le 7 janvier et Stuttgart le 9 janvier. 
 
La DH: STANDARD - Boffin: «Je me sens comme neuf, dans ma tête et dans mon corps» 
 
Danny Boffin s'engage dans l'année 2004 avec un optimisme ravivé. 
 
SAINT-TROND -
Les voies de garage ne mènent pas toujours dans une impasse. Elles débouchent même parfois sur une superbe... avenue. 
 
Quand de gros soucis personnels avivèrent sa lassitude latente au point de l'inciter à s'accorder, avec la compréhension de son club, un break au lendemain de la rencontre Saint-Trond-Lierse, Danny Boffin n'imaginait pas qu'à trente-huit ans il rebondirait au... Standard
 
«C'est Marc Wilmots qui a initié ce transfert. En véritable ami qu'il a toujours été pour moi, il s'est inquiété de mon absence soudaine des pelouses. Il savait que j'entraînais les diablotins de Nieuwkerken, équipe dans laquelle évolue mon fils. Il est venu s'enquérir de ma situation. Je lui ai parlé à coeur ouvert. Il m'a alors persuadé qu'il serait bon pour moi de changer totalement d'environnement. Il m'a même fait miroiter quelque chose. Très peu de temps après cette conversation, il m'a annoncé, par téléphone, que le Standard me voulait.» 
 
Juste avant le nouvel an, Danny Boffin a pu mesurer la très vive affection que lui vouaient toujours les supporters trudonnaires. Tout en espérant qu'ils lui disaient, simplement, au revoir, trois cents d'entre eux avaient décidé de ménager à leur idole un adieu mémorable: «Les douze clubs de supporters se sont alliés pour me remercier du bonheur que j'avais pu leur prodiguer depuis mon retour à Saint-Trond, deux ans et demi auparavant, explique Speedy, encore impressionné par ce spectaculaire élan de reconnaissance populaire. Cela m'a fait mal de les quitter. À l'instar de mes anciens équipiers, ils resteront pour toujours dans mon coeur. Et puis, qui sait si je ne les reverrai pas? Je me suis toujours juré d'achever ma carrière là où je l'avais débutée...» 
 
À partir d'aujourd'hui, Danny Boffin se lance un nouveau défi, un peu surréaliste: «Je ne débarque évidemment pas au Standard en matamore. Jamais dans ma carrière je n'ai posé d'exigence de cette nature. Je ne vais donc pas revendiquer dès à présent une place de titulaire dans une formation qui joue ouvertement le titre. J'entends simplement démontrer que je puis constituer, à tout instant, une alternative intéressante. Physiquement et psychiquement, je me sens comme neuf. Je vais travailler dur pour être en mesure de rendre au Standard les services qu'il attend que je preste.» 
 
Les modalités du contrat qui lie Danny Boffin au club de Sclessin sont très claires: «Je serai payé, essentiellement, à la prestation. Je ne toucherai pas grand-chose quand je serai renvoyé dans la tribune ou que je resterai confiné sur le banc.» 
 
Danny Boffin espère aussi que les ragots malveillants qui, après une brève accalmie, étaient revenus hanter ses nuits de Trudonnaire s'estomperont enfin définitivement: «Si j'ai demandé un congé aux dirigeants de Saint-Trond, c'est parce que j'avais besoin de me vider la tête. Certaines rumeurs ont la peau dure. Celle qui prétend que je croule sous les dettes en est une, tenace. La vérité est tout autre. Je suis entré en conflit avec mon entrepreneur, qui me réclamait 10.000 euros avant d'effectuer certains travaux à ma nouvelle maison. Nous avons mis du temps à nous accorder. Ce problème, aujourd'hui, est résolu. Quand les congés du bâtiment seront terminés, les travaux reprendront normalement.» 
 
Danny Boffin entrouvre aussi les portes de son jardin secret: «Mes enfants m'ont fait vivre dans les transes. Mon fils a travaillé avec un kiné pendant un an. Il est aujourd'hui en bonne santé. Ma petite fille est confrontée à des troubles de croissance. Elle est suivie de manière spécifique à la clinique universitaire de Louvain. Je suis délivré de deux gros soucis.» 
 
Danny Boffin a signé avec le Standard un contrat de six mois, assorti d'une option d'une saison. 
 
Qui aurait cru, à son retour de Metz, que le médian limbourgeois allait... éterniser ainsi la fin de sa carrière? 
 
M. D. 
 
Lire aussi: Que sont-ils devenus ? - Guy Vandersmissen 
 
 
Mercredi 31 décembre 03
 
Meilleurs voeux et bonne année 2004 ! 
 
La DH: STANDARD - «On aura besoin des services de tous»  
 
Dominique D'Onofrio attend les confirmations de certains et des apports plus tranchants chez d'autres 
 
SCLESSIN -
A l'aube d'une année 2004 décisive, le Standard peut assurément s'inspirer de son premier tour de compétition pour envisager sereinement le second. Des mois qui s'avéreront décisifs non seulement dans l'immédiat mais aussi pour le futur du matricule liégeois. Aux nombreuses satisfactions nées de l'acte initial du championnat est d'ores et déjà venu se greffer un bien joli cadeau sous la forme de l'acquisition de Danny Boffin. L'un des futurs hommes forts de la phalange rouche ? «Son expérience et sa polyvalence nous seront, en effet, d'un secours agréable, témoigne Dominique D'Onofrio. D'une part, même si une période d'adaptation au sein d'un nouvel environnement s'avère toujours nécessaire, l'ancien Trudonnaire connaît les moindres recoins de notre foot national. D'autre part, il est apte à évoluer sur l'un des flancs ou en position plus axiale.» 
 
Ce présent du Père Noël ne doit néanmoins surtout pas obscurcir le talent déjà présent au sein du grou- pe. «De toute manière, je compte sur tout le monde. Même ceux dont on évoque le départ (NdlR: Oussalah, Cavens...) seront les bienvenus s'ils restent. Puis, n'oubliez pas nos suspendus de janvier (NdlR: Sorondo, Bisconti et Dragutinovic) et nos Africains qui ont rendez-vous avec la Can à la même période. Non, je désire que tout un chacun reste concerné par notre projet.» 
 
Quelques confirmations sont tout de même attendues par le coach de Sclessin. «Celle d'éléments leaders comme Mpenza, Moreira, Dragutinovic, Sorondo ou Bisconti. Toute notre charnière centrale en quelque sorte. Par contre, il est vrai qu'on est en droit d'attendre, au vu de leurs capacités, plus de certains pions. Je pense plus précisément à Kaklamanos, à Bangoura, à Kimoto ou même à Mumlek. Bien qu'ils nous aient déjà été d'une précieuse utilité à certains moments, ils doivent nous apporter plus. En résumé, d'aucuns doivent démontrer beaucoup plus tandis que j'attends la confirmation d'autres. Cette dernière notion sera d'une importance capitale. On doit toujours essa- yer de s'améliorer, ne jamais se reposer sur ses lauriers.» 
 
Sans compter que si une opportunité du style Speedy Boffin se présentait, les Mosans saisiraient l'aubaine. 
 
Emmanuel Thyssen 
 
 
La Meuse: Le staff technique des Rouches a repris le travail mardi afin de planifier le stage au Portugal  
 
Ce sera sans les Africains, mais bien sûr avec Boffin...
 
 
Mardi, le staff technique du Standard a repris le travail. Dominique D'Onofrio, José Riga, Guy Namurois et Christian Piot se sont réunis pour préparer le stage qui se déroulera du 2 au 10 janvier à Portimao, au Portugal. 
 
«Il s'agissait principalement de bien définir les tâches», indique le coach des Rouches. Rien ne sera laissé au hasard. A commencer par l'hôtel, un authentique palace cinq étoiles disposant de ses propres terrains de foot et de son green de golf, avec vue sur la mer»
 
Vingt-quatre joueurs, comprenant les trois gardiens, effectueront le déplacement. Soit le noyau connu, moins Bangoura, Kimoto et Enakarhire, partis à la CAN, et qui seront remplacés par deux jeunes, et bien entendu... par Danny Boffin
 
«Je n'ai pas encore eu l'occasion de le rencontrer, dit Dominique D'Onofrio. Cependant, je sais que ses tests médicaux furent très bons. Il respire la forme et sa blessure à la cheville est totalement guérie». 
 
Théoriquement, Boffin sera le seul transfert à garnir la colonne «arrivée». Du moins dans l'immédiat. Si une opération devait se faire, elle ne serait réalisée qu'après le retour au bercail. Par contre, deux départs pourraient être enregistrés sous peu. On pense principalement à Dimvula ainsi qu'à El Yamani. Enfin sachez encore que le Standard rencontrera Portimonense (l'ancien club de... Lucien D'Onofrio et de Luis De Matos) le 7 et Stuttgart le 9 janvier. Chaque fois à 16 heures 30. 
 
DANIEL RENARD 
 
Dans la presse flamande on parle d'un intérêt de Newcastle pour Emile. "Impossible", répond Michel Preud'homme. "On va pas laisser partir un de nos meilleurs joueurs"
 
Le webmaster du site f@n des rouches vous souhaites un excellent réveillon et une bonne année 2004 ! 
 
Lundi 29 décembre 03
 
La DH: STANDARD - Drago, Wali et Speedy... 
 
Au Standard, ce sont plutôt des diminutifs que de véritables surnoms... 
 
SCLESSIN -
Si dans la moiteur des vestiaires après les entraînements ou les matches, les joueurs s'invectivent ou se lancent des noms d'oiseau, aucun des Standardmen ne possède véritablement un surnom totalement différent de son prénom ou de son nom de famille. Le plus connu d'entre eux est, bien évidemment, celui de Drago. «Aussi étrange que cela puisse paraître, ce sont les supporters du Standard qui m'ont affublé de ce diminutif car ils ne parvenaient pas à prononcer correctement mon nom, confirme le capitaine du Standard. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'ai demandé à ce que ce soit Drago qui soit floqué sur mon maillot. Maintenant, même mes partenaires m'appellent de la sorte. Je m'y suis habitué...» 
 
Roberto Bisconti est lui aussi affectueusement surnommé Bis ou Biscotte par ses proches. «Je ne me rappelle d'ailleurs pas l'origine de ce surnom, avoue le médian défensif du Standard. Cela remonte aux équipes de jeunes du Standard...» 
 
Des équipes au sein desquelles Jonathan Walasiak s'est trouvé le surnom de Wali. «Ce surnom m'a été donné alors que j'évoluais dans la catégorie des cadets du Standard, se souvient le jeune international. Il s'agit aussi d'un diminutif de mon nom mais, surtout, d'une référence à Waligator, le célèbre crocodile d'un dessin animé. C'est Grégory Lafalisse qui en avait fait la trouvaille car il estimait que, sur le terrain, j'étais aussi rapide que ce reptile pouvait l'être dans l'eau. Je m'y suis tellement habitué que cela me paraît étrange quand j'entends les gens m'appeler par mon prénom.» 
 
Aliyu Datti, quant à lui, préfère insister sur la connotation religieuse de son nom. «Dans la religion musulmane, Datti ne représente pas grand- chose, avoue l'attaquant nigérian. Mon véritable nom est Aliyu. J'ai d'ailleurs exigé que ce soit celui-là qui figure sur mon maillot. Avant un de nos matchs, j'avais d'ailleurs demandé un marqueur noir pour pouvoir effacer le nom Datti qui figurait en dessous de mon numéro...» 
 
Désormais, les Rouches trouveront un sérieux concurrent en la personne de Speedy ou de Mobylette, surnoms donnés à Danny Boffin connu pour sa vélocité et sa facilité à arpenter de long en large tous les flancs... 
 
Frédéric de Biolley 
 
Lire aussi: Ah, les surnoms des joueurs de foot... 
 
 
Dimanche 28 décembre 03
 
La DH: STANDARD: Les coups de coeur et les coups de gueule... 
 
Coup de coeur
 
 
Le Standard a retrouvé l'enthousiasme qui faisait de lui une des formations les plus redoutées du pays par le passé. Même si les arrivées massives des attaquants en début de saison ne sont pas étrangères à cet état de fait, la clé de cette réussite est sans aucun doute le retour de Roberto Bisconti. Depuis le départ de Didier Ernst, les Rouches se cherchaient un véritable demi-défensif. Même si Fredrik Sderstrm avait dépanné plus que valablement les Liégeois la saison dernière à ce poste, Roberto Bisconti a démontré qu'il était bel et bien l'homme de la situation. Depuis son arrivée devant la défense, la ligne arrière liégeoise est devenue la moins perméable de D 1. Les Standardmen ont aussi retrouvé en Almami Moreira, un véritable meneur de jeu. L'éclosion de Roberto Bisconti juste derrière lui y est pour beaucoup car le Portugais doit moins se soucier de sa mission défensive et peut ainsi laisser s'exprimer ses talents de passeur incisif et de dribbleur fou. Tout profit pour un Emile Mpenza retrouvé et un Alexandre Kaklamanos percutant qui ont trouvé en la personne du Portugais, un pourvoyeur de premier ordre... 
 
Coup de gueule 
 
Les Rouches ont, néanmoins, démontré qu'ils manquaient parfois de lucidité dans les moments chauds. La fougue dictée par la petite moyenne d'âge du noyau a parfois amené l'équipe liégeoise à verser dans la précipitation. Les défaites subies face à La Louvière, à Genk et au Cercle Bruges sont la parfaite illustration de cette équipe qui veut attaquer à tout va sans ménager sa monture. Anderlecht ne joue pas bien. Loin de là même mais les Mauves engrangent des points un peu comme le Standard l'a fait à Charleroi d'ailleurs. C'est principalement dans ce domaine que les Rouches doivent progresser. L'arrivée de l'expérimenté Danny Boffin permettra-t-elle aux Liégeois de gagner en maturité? Ce serait préférable car les Liégeois risquent de vivre un début de deuxième tour mouvementé sans six joueurs dont trois d'entre eux seront suspendus... Et bien souvent à la suite d'une accumulation de cartons jaunes reçus à la suite de rouspétances intempestives et inutiles...  
 
Frédéric de Biolley 
 
Lire aussi: Les coups de coeurs et coups de gueule pour Anderlecht et les autres clubs wallons... 
 
 
Samedi 27 décembre 03

 
STANDARD: Mustafa Oussalah à Mons ? 
 
Mustafa Oussalah
pourraît être prêté à la RAEC Mons durant cet hiver. L'arrivée de Danny Boffin au Standard pourrait, en effet, barrer le Marocain et le Standard serait enclin à le prêter à un autre club jusqu'à la fin de la saison afin qu'il puisse s'aguérir. Le nom de Riise a aussi été cité du côté de La Louvière. Les Liégeois, quant à eux, seraient plutôt à la recherche d'un défenseur polyvalent qui pourrait jouer à droite et dans l'axe.  
 
F.de B. 
 
Programme de la reprise:  
 
Reprise des entraînements: le 2 janvier.  
 
Stage: du 02 au 10 janvier en Algarve (Portugal) 
 
Matchs amicaux: le 07 contre Portimao (D2) et le 09 contre Stuttgart. 
 
Prochain match de championnat: le samedi 17 contre Mouscron à 18h. 
 
 
Vendredi 26 décembre 03
 
La DH: Série: Que sont-ils devenus ? 
 
Guy HELLERS... 
 
«De mes dix-sept ans au Standard, je n'ai pas regretté une minute!» 
 
Le Luxembourgeois Guy Hellers évoque sa vie passée, en rouge et blanc... 
 
MONDERCANGE -
«Aurais-je bâti une autre carrière si j'avais pu mûrir tranquillement comme cela avait été prévu? Je me suis souvent posé la question...» Guy Hellers n'a pas changé. La même lueur de malice allume toujours en permanence un oeil à l'affût d'une cocasserie. Attablé à la cafétéria du Centre national de formation du Luxembourg qui l'a récupéré peu de temps après sa déchirure avec le Standard, l'ancien capitaine de Sclessin ravive sans acrimonie une tranche de vie qu'il n'a pas consumée sur l'autel d'un lourd ressentiment. Il le confirme spontanément: «Même si mon coeur ne s'affole plus quand, à la télévision, je vois évoluer mes successeurs, je n'ai pas regretté une seule minute des dix-sept années que j'ai passées au Standard. Je ne renie même pas les dernières heures, qui m'ont fait mal, pourtant. Car j'en ai tiré une magistrale leçon de vie: lorsqu'on s'impose un objectif, il faut tout faire pour le réaliser.» 
 
Guy Hellers explicitera bientôt sa pensée. Il rebobine d'abord le film d'une carrière linéaire: «De quinze à dix-sept ans et demi, j'ai vécu au centre de formation de Metz. En proie à des difficultés financières, le club lorrain a dû dégraisser. Par chance, Louis Pilot, un ancien du Standard, entraînait la sélection luxembourgeoise. Il était resté en contact avec Léon Semmeling. Il m'a fait miroiter la perspective, grisante, d'un test au Standard. Je l'ai réussi, au... Koweït. J'ai signé pour deux saisons. Dans ma tête, je devais mettre ce laps de temps à profit pour parachever ma formation. L'affaire Bellemans, en 1983-84, m'a propulsé en équipe fanion. Trop tôt à mon gré. J'avais espéré parfaire mon apprentissage au contact de joueurs confirmés comme Meeuws, Vandersmissen, Tahamata ou Gründel, entre autres...» 
 
En ce temps-là, le Standard était en chantier permanent à chaque rentrée de classe: «J'ai eu le bonheur de travailler avec de grands entraîneurs. Goethals, Waseige, Pavic, Haan et Ivic émargeaient à cette caste-là. Ils avaient leurs... tics bien à eux mais ils étaient tous hors norme. Goethals était un génie sur le plan tactique. Il avait l'art de mettre un jeune en confiance ou au contraire de le tuer. Pavic arrivait d'Espagne. Il m'a fait découvrir un autre monde footballistique, celui des exercices tactiques sans opposition, avec ou sans ballon. La période Haan a coïncidé avec ma meilleure période sur le plan du jeu: un pur plaisir sur le terrain! Waseige était un vrai père. Il défendait vraiment son groupe, ses jou- eurs. Il était exigeant mais il s'est très souvent comporté en véritable confident. On l'appréciait aussi pour cette raison-là. Ivic était le plus perfectionniste de tous, le plus professionnel. Il l'était trop, peut-être...» 
 
Guy Hellers n'élude pas les circonstances de sa brutale éviction: «Tout au début de la saison 1999/2000, les relations s'étaient dégradées entre Ivic et le groupe. Les jeunes, surtout, ne le supportaient plus. Des incidents avaient éclaté dans le vestiaire. Parce que j'étais à la fois le capitaine et le plus ancien, ils m'avaient supplié d'être leur porte-parole. Rada m'avait prévenu: Si tu t'attaques à Ivic, tu seras viré ! Le groupe, malheureux, était sans vie. On courait au clash. Bisconti, Ernst et moi avons convoqué Lucien D'Onofrio dans le vestiaire. Ivic avait compris le manège. Bisconti et Ernst étaient jeunes encore: il les a intimidés et vite remis à leur place. J'ai fait front tout seul. Le surlendemain, Lucien D'Onofrio m'a annoncé mon licenciement. Pour prévenir la fronde, il avait voulu poser un geste fort. Je l'ai... admiré pour avoir assumé sa conviction. Même s'il ne m'avait pas institué responsable de la chienlit, il avait pris une décision et il s'y était tenu. Il pensait agir pour le bien du club. C'est pour cette raison que je ne lui en ai jamais voulu. Nous nous sommes revus trois ou quatre fois par la suite: il s'est toujours révélé plus que correct à mon égard.» 
 
Ses stats 
 
Né à Luxembourg-Ville, le 10/12/1964  
 
1re affiliation: en 1974 à l'US Bascharage (Lux)  
 
78-82 CS Hollerich (Lux)  
 
82-83 Centre de formation du FC Metz (Fra). Transféré au Standard en juin 1983  
 
Carrière pro1 er match en D 1: le 3 septembre 1983 à Waregem-Standard (2-1). Titulaire.  
 
1 er but en D 1: le 17 décembre 1983 à Beringen-Standard (1-3)  
 
83-99 Standard (D 1): 383 matches, 30 buts  
 
Contrat rompu le 29 août 1999 après la 4e journée de sa 17e saison à Sclessin ! Avec 383 sorties, il est le 2e Rouche le plus fidèle de l'histoire après Gilbert Bodart (390)  
 
99-00 F 91 Dudelange (D 1-Lux): 0 match  
 
Palmarès - Vice-champion de Belgique en 1993 et 1995. A disputé 5 finales de Coupe de Belgique mais n'a remporté que l'édition 1993. Avec 4 défaites en finale, il détient un record national dont il se serait bien passé.  
 
Carrière internationale 55 capes pour le GD du Luxembourg.  
 
Carrière européenne 20 matches, 1 but  
 
 
«Je vais revenir en 2004!» 
 
Guy, Louis et Paul côte à côte à Sclessin? 
 
MONDERCANGE -
«Ce que je retiens surtout du Standard? L'ambiance de Sclessin! Elle était incomparable. D'une franchise totale. Quand l'équipe tournait, on sentait physiquement le souffle des tribunes qui nous poussait à nous dépasser encore. Quand cela ne marchait pas, on se faisait siffler mais les huées étaient... saines. On ne pouvait jamais se relâcher. Le public pouvait nous pardonner des passes ratées mais il ne supportait pas les tricheurs.» 
 
Guy Hellers ne connaît pas... encore le nouveau stade: «Quand j'ai été remercié, j'ai clos le chapitre. J'ai tourné la page pour ne pas gamberger. Je n'ai conservé que deux mail- lots et les plaquettes souvenirs des cinq finales de Coupe de Belgique. Je me suis épanché dans un livre, Standard de vie, qui a constitué une sorte de thérapie. En fait, je n'ai plus le temps de revenir à Liège: je suis trop investi dans le challenge que j'ai relevé ici!» 
 
Guy Hellers a pensé un temps à continuer à jouer au football, à Dudelange. Il n'a pas insisté: «Le niveau était vraiment trop faible...»< 
 
Il se félicite chaque jour d'avoir répondu, en juillet 2000, à la sollicitation de Paul Philipp, le sélectionneur luxembourgeois de l'époque: «Paul voulait créer un grand centre de formation, inspiré du modèle français. Une telle initiative était indispensable car au Grand-Duché le travail de fond dans les clubs est nul. Nous avons trouvé asile à Mondercange, dans une bâtisse flambant neuve, inaugurée récemment et déjà bien pourvue en vestiaires, en salles de réunion, en matériels de travail divers et en terrains. Il ne nous manque qu'un internat pour la rendre encore plus opérationnelle. Je suis coordinateur de deux catégories d'âge: les -15 et les -17 ans. Je fais lever une cinquantaine de jeunes pousses. Le travail est absorbant mais passionnant car il y a un retour: pour un coach, la plus belle des récompenses consiste à mesurer le progrès de ses joueurs et apprécier l'enthousiasme avec lequel ils s'exercent.» 
 
Soustraits à leurs clubs respectifs, les jeunes élus suivent les cours de 8 à 14h à l'école. Une navette les récupère alors pour les amener au centre, avec l'accord du ministère de l'Éducation. 
 
Guy Hellers, en training, les prend ensuite en charge.À l'heure des voeux, l'ex- Standardman formule une promesse: «Avec Louis Pilot, nous avons convenu de revenir à Sclessin en 2004. Peut-être avec Paul Philipp, qui aura peut-être été élu président de la Fédération.» 
 
Les anciens du Standard ne manqueront le rendez-vous pour rien au monde! 
 
Michel Dubois 
 
Lire aussi : Dominique D'Onofrio en toute simplicité... (Le Soir - Sports) 
 
 
Mercredi 24 décembre 03
 
La DH: STANDARD - Danny Boffin arrive à Sclessin ! 
 
Comme prévu, Speedy s'est lié au Standard jusqu'à la fin de la saison avec une option d'un an... 
 
SAINT-TROND -
Depuis ce week-end, c'était devenu un secret de polichinelle. Danny Boffin portera bel et bien la vareuse du Standard la saison prochaine. Hier, en fin d'après-midi, une conférence de presse a été improvisée dans la précipitation pour officialiser le transfert du médian limbourgeois qui avait passé, le matin même, avec succès les tests médicaux d'usage au Blanc Gravier dans le domaine universitaire du Sart Tilman. Le principal intéressé masquait difficilement sa satisfaction quant à l'issue des négociations qui auraient d'ailleurs été facilitées par... Marc Wilmots. «A 38 ans, je me réjouis de voir qu'un club du top peut s'intéresser à moi, avoua Danny Boffin. En m'offrant un contrat de six mois avec un an d'option, le club de Sclessin démontre qu'il croit en moi. A moi de prouver que je peux redevenir le Danny Boffin de la saison passée. Saint-Trond s'est montré très correct mais j'avais compris qu'on ne comptait plus trop sur moi ici. Ce départ constituait la meilleure des solutions pour tous. Les tests médicaux font état de mon excellente condition physique. J'ai envie de jouer et je compte rapidement démontrer que je serai plus qu'un joueur parmi les 25 autres du noyau. J'ai toujours donné le meilleur de moi-même et j'en ferai de même pour aider le Standard à obtenir cette deuxième place qu'il convoite. De toute manière, j'ai tout à intérêt à m'illustrer d'autant que je serai payé à la prestation...» 
 
Dominique D'Onofrio, pour sa part, se réjouissait de l'arrivée du Limbourgeois: «Il s'agit d'un renfort incontestable. Il pourra apporter toute son expérience et sa maturité au groupe. D'autre part, il s'agit d'un joueur polyvalent qui peut aussi bien jouer sur les flancs que dans l'axe. N'oublions pas que la saison dernière, il était encore un des meilleurs joueurs de notre championnat.»  
 
Frédéric de Biolley 
 
La DH: STANDARD - Emile Mpenza a choisi le soleil de l'Espagne...  
 
Tous ses partenaires du Standard passeront le réveillon de Noël auprès de leur famille... 
 
SCLESSIN -
La plupart des Rouches ne font guère dans l'originalité pour passer leurs réveillons de fin d'année. Pour la veillée de Noël, la plupart des joueurs étrangers profitent de la trêve des confiseurs pour regagner leur pays d'origine auprès de leur famille. «Les fêtes de fin d'année sont, évidemment, une des rares occasions qui nous sont offertes de retrouver nos proches, se réjouit Ivica Dragutinovic. Personnellement, je passerai la veillée de Noël chez mes parents à Belgrade en Yougoslavie. Ils ont réuni la famille pour que nous puissions célébrer Noël ensemble. Mon frère sera, lui aussi, de la partie. Nous organisons une petite fête avec un repas dont le menu nous est gardé secret.» 
 
Gonzalo Sorondo et Fabian Carini, pour leur part, ont déjà rejoint l'Amérique du Sud pour passer le réveillon de Noël. «Il est temps de ne pas traîner, avoue le portier du Standard. Car les voyages sont particulièrement longs et fatigants. Il faut, en effet, compter près de 15h de vol avant de poser le pied sur le sol uruguayen. En tenant compte du décalage horaire, nous devons récupérer des forces avant de célébrer le réveillon de Noël auprès de la famille. Chaque année, cela se passe comme ça. C'est un moment très convivial.» 
 
«Le médecin me l'a conseillé»
 
 
Emile Mpenza
est un des seuls Standardmen à s'exiler assez loin de chez lui pour passer Noël sous le soleil avec Nathalie, son épouse. «Nous nous envolons effectivement pour Marbella où nous séjournerons quelques jours », avoue l'attaquant du Standard. «C'est la première fois que je me rends dans cet endroit. Je préfère la chaleur du soleil espagnol à la neige et au froid qu'il y a ici. En outre, le médecin m'a avoué que ce climat unique en Europe était favorable à ma musculature.»  
 
F. de B. 
 
 
Mardi 23 décembre 03

 
STANDARD - Boffin au STANDARD: OFFICIEL ! 
 
Le Standard de Liège et Danny Boffin se sont accordés pour signer un contrat d'une saison avec option d'une saison supplémentaire. Ce transfert est intervenu à la suite de l'accord du club trudonnaire de laisser le joueur libre de tout engagement.  
 
Cette signature n'est intervenue q'après que les tests médicaux approfondis aient confirmé le parfait état de santé du joueur.  
 
Il portera pour ses nouvelles couleurs le numéro 23. Il rencontrera ses équipiers le 02 janvier pour le départ en stage au Portugal. (www.standard.be)  
 
 
La DH: STANDARD - Boffin viendra en janvier SI... 
 
Sous réserve d'un examen médical concluant qu'il passera aujourd'hui, Danny Boffin devrait signer avec le Standard, dans les prochains jours, un contrat de six moix assorti d'une option d'un an. Le Trudonnaire pourrait ne pas constituer l'unique acquisition du club de Sclessin. Le Standard pourrait en effet encore enrôler un défenseur si l'opportunité s'en présentait. Dans le sens inverse, il n'est pas interdit d'imaginer que Cavens puisse trouver embauche ailleurs (au Germinal Beerschot ?) et/ou que Oussalah fasse l'objet d'un prêt. Bjorn Riise est également cité au Brussels.  
 
F.de B. 
 
 
Lundi 22 décembre 03

 
EXPRESS:  
 
C'était un week-end festif au Standard. Les employés du club se sont réunis autour d'une table vendredi pour célébrer les fêtes de fin d'année. Ce dimanche, c'était au tour des joueurs de se retrouver au célèbre Chêne Madame avant de savourer quelques jours de congé mérités... 
 
La Cosa, la maison des supporters regroupant les membres des Ultras Inferno, du Hell Side et du Kop, a effectué une collecte de vivres et de vêtements pour venir en aide aux plus déshérités. Une très belle initiative ! 
 
La reprise a été fixée au 2 janvier, date de départ des Liégeois pour le stage au Portugal (Portimao). 
 
F.de B. 
 
La DH: «Boffin au Standard? C'est envisageable!» 
 
Le Limbourgeois pourrait venir s'ajouter au noyau liégeois s'il est libéré par Saint-Trond  
 
SCLESSIN -
L'arrivée de la trêve est la période propice à la diffusion de rumeurs en tout genre. La première est sérieuse et concerne Danny Boffin. Selon certaines sources, le médian limbourgeois aurait reçu de Saint-Trond la liberté de pouvoir se trouver un nouveau club sans que celui-ci doive payer une indemnité de transfert. Il n'en fallait pas plus pour que le Standard se mette sur les rangs. «A cette condition et à celle-là seulement, l'arrivée de Danny Boffin au Standard est envisageable», a confirmé Michel Preud'homme.  
 
Selon certains, le médian serait déjà en possession d'un document qui l'autoriserait à partir gratuitement. Plus rien, dès lors, ne semblerait s'opposer à ce qu'il signe le contrat de six mois plus un an d'option qu'on devrait lui proposer à Sclessin dans les prochains jours. L'autre piste mène à Mouscron et plus précisément vers Mbo Mpenza. Mais même si les négociations avec Jonathan Walasiak ont beaucoup de plomb dans l'aile actuellement et que les Liégeois étudieraient diverses possibilités, on sait aussi que les relations entre le Standard et Jean-Pierre Detremmerie n'ont jamais été au beau fixe et qu'aucune négociation entre les deux parties n'est actuellement envisageable... Toujours est-il que le Standard pourrait bien se renforcer durant la trêve d'autant que sa défense sera particulièrement décimée à l'occasion de la venue de... Mouscron à Sclessin le 17 janvier prochain puisque, outre la suspension de Sorondo, qui va en évocation, les Rouches seront privés de Dragutinovic, de Bisconti, eux aussi suspendus, ainsi que d'Enakarhire, de Kimoto et de Bangoura, qui participeront à la Can. Voilà donc le Standard privé de six titulaires potentiels pour le début du 2e tour!  
 
Les Standardmen poussaient tout de même un large soupir de soulagement à l'issue de la rencontre. «Jamais je n'aurais dû recevoir ce carton jaune, regrettait Ivica Dragutinovic. D'autant que je me retire de la phase pour éviter le contact. Il n'y avait même pas de faute. De toute manière, on ne pourra rien y changer. Et cela compliquera notre tâche à la reprise. C'est la raison pour laquelle cette victoire face au GBA était très importante. Nous l'avons obtenue dans la douleur...»  
 
«Maintenant, nous devons regarder devant nous
, assurait Roberto Bisconti. Certes, nos trois défaites consécutives nous ont coûté cher mais nous devions tout mettre en oeuvre pour conserver notre deuxième place. Il faut, dès lors, éviter de calculer et regarder... devant nous.» 
 
F.de B. 
 
 
Dimanche 21 décembre 03

 
La DH: Résumé du match: STANDARD - GBA 2-1 
 
La trêve arrive à point nommé ! 
 
Les Rouches se sont mis au chaud même s'ils entameront le 2e tour avec six joueurs de moins! 
 
SCLESSIN -
En prenant la mesure du Germinal Beerschot, le Standard maintient l'écart de sept points qu'il possède sur le Racing Genk, son plus proche poursuivant. 
 
Les Liégeois ont dû puiser au fond de leurs ressources morales et physiques pour prendre en défaut une formation anversoise qui pouvait se targuer, avant le match, de posséder la troisième meilleure défense du pays. «Nous savions que nous pourrions laisser venir Turaci et Vandooren, avoua Marc Brijs après la rencontre. Le but était de concentrer nos forces dans la récupération du ballon au milieu de terrain afin de priver Moreira et Mpenza de ballons. Nous nous sommes peut-être montrés trop respectueux vis-à-vis des Liégeois et si nous avions réalisé en première période le même pressing qu'en seconde mi-temps, nous aurions pu obtenir au moins le partage. Malheureusement, le GBA doit être mené pour essayer de gagner...» 
 
Il s'en fallut effectivement de peu pour que le match puisse basculer dans le camp anversois. Les Rouches se ménagèrent les plus sérieuses occasions de but. Après 20 minutes de très bonne facture couronnée par un but de Kaklamanos, les ouailles de Dominique D'Onofrio subirent un relâchement coupable qui se concrétisa par l'égalisation de Van De Weyer. Il fallut un coup de réparation généreusement accordé suite à un contact entre Emile Mpenza et Van Zundert dans le grand rectangle du GBA pour voir Carini offrir un nouvel avantage d'un but à ses couleurs. Le portier uruguayen se montra nettement moins heureux lorsque son vis-à-vis s'interposa brillamment sur un deuxième coup de réparation qui avait été accordé à la suite d'une faute d'Hoefkens beaucoup plus évidente celle-là, sur le pied d'appui de Mumlek. 
 
Petite cause, grands effets. Car même si ce penalty manqué ne priva pas les Liégeois d'une victoire étriquée mais méritée, il eut le don de maintenir les Anversois dans le match jusqu'à la dernière minute. A tel point qu'un degré trop élevé de nervosité gagna les rangs liégeois. «Nous avons trop subi le jeu aux abords des 16 mètres en seconde période, regrettait encore Dominique D'Onofrio. Le penalty raté a laissé un doute dans nos esprits mais nous nous sommes créé les meilleures occasions de but. Notre victoire est indiscutable mais elle me laisse un goût amer car nous serons privés de plusieurs joueurs à (contre) Mouscron (Ndlr: Sorondo, Dragutinovic et Bisconti seront suspendus tandis qu'Enakarhire, Bangoura et Kimoto participeront à la CAN). Il y avait beaucoup trop de nervosité dans ce match qui semblait pourtant simple à arbitrer. J'ai remarqué que nos joueurs qui étaient sous le coup d'une suspension n'ont pas manqué d'être sanctionné. Quoi qu'il en soit, notre bilan est bon. Au début de la saison, j'aurais signé des deux mains pour occuper cette position à la trêve. Maintenant, il faudra recharger nos accus pour repartir du bon pied même si ce ne sera pas simple avec toutes ces défections.» 
 
Mais n'est-ce pas dans les moments difficiles que l'on mesure la valeur réelle d'une équipe? 
 
Voir aussi la fiche du match 
 
 
Samedi 20 décembre 03
 
Tout sur la 17e journée de championnat ! 
 
STANDARD – GERMINAL BEERSCHOT (ce dimanche à 15h) 
 
Arbitre: Mr.Gumienny  
 
Composition probable des équipes:  
 
STANDARD: Carini; Turaci, Enakarhire, Drago, Vandooren; Riise, Bisconti, Moreira, Mumlek; E.Mpenza et Kaklamanos. 
 
Réserves: Habran, Kimoto, Okpara, Aliyu, Bangoura, Oussalah, Cavens. 
 
Observations: Mumlek de retour ! 
 
Outre la blessure de Mutavdzic, les suspensions conjuguées de Walasiak, pour abus de cartes jaunes, et de Sorondo, qui purgera la première des trois semaines de la suspension pour laquelle le club va en évocation, Dominique D’Onofrio peut compter sur un effectif au complet. Mumlek a purgé sa suspension et récupère sa place sur le flanc gauche devant Vandooren, rétabli. Aliyu et Biscontisont opérationnels. Il s’agit de la dernière apparition des Africains avant leur départ pour la CAN. F.de B. 
 
Germinal Beerschot
: Luciano; Van Zundert, Hoefkens, Van Dooren, Monteyne; Cooreman, De Decker, Camara, Vandeweyer; Victor et Snelders. 
 
Réserves: Verbist, Bodor, De Wree, Dhont, Schockaert, Dickson. 
 
 
La DH: STANDARD - Les Rouches aimeraient passer les fêtes au chaud... 
 
Dimanche, Emile Mpenza sera, à nouveau, associé à Alexandre Kaklamanos. 
 
SCLESSIN -
Dès son retour au Standard, Emile Mpenza avait affirmé qu'il espérait retrouver la plénitude de ses moyens dès l'entame du second tour. Mais l'attaquant du Standard a fait beaucoup mieux que cela. A la force du jarret, Emile Mpenza est revenu dans le parcours à la vitesse de l'éclair pour se refaire une santé pétaradante. 
 
Dimanche après-midi, pour la venue du GBA à Sclessin, l'attaquant international retrouvera Alexandre Kaklamanos aux côtés duquel il avait fait notamment exploser la défense du Sporting d'Anderlecht. «L'entraîneur a été obligé de procéder à de nombreux changements ces derniers temps, constate Emile Mpenza. Lors de mes deux derniers matches, il m'avait demandé d'évoluer comme pivot offensif. Je m'y suis assez bien débrouillé même si cette position est plus éreintante. Lorsque je milite seul en pointe, je bénéficie de plus d'espace mais je dois plus me dépenser et courir. Avec Alexandre Kaklamanos ou Sambegu Bangoura à mes côtés, c'est différent. Nous avons déjà eu l'occasion de démontrer notre complémentarité au début du championnat. Je m'apprête donc à retrouver d'autres sensations même si l'adaptation à l'un ou l'autre de mes partenaires se fait de manière très naturelle et spontanée. Avec Aliyu, je sais que je dois jouer en profondeur dans le dos des défenseurs tandis qu'avec Alex, je joue plus en déviation.» 
 
Newcastle l'a déjà visionné ! 
 
La grande faculté d'un joueur comme Emile Mpenza, c'est de pouvoir s'adapter en toutes circonstances à différents contextes. «C'est à Almami Moreira que je le dois en grande partie, poursuit-il. Il est essentiel dans notre dispositif car le ballon doit venir du milieu. Notre médian portugais sait conduire le ballon et délivrer des passes précises aux attaquants. D'un seul geste, il est capable de faire la différence à n'importe quel moment et peut même aussi terminer les actions qu'il a entamées.» 
 
Emile Mpenza sait en faire autant. Il l'a d'ailleurs démontré la semaine dernière en inscrivant un but capital à Charleroi faisant ainsi taire ceux qui ne voyaient pas en lui un buteur providentiel. «Ces derniers mois, j'ai gagné en mobilité et mon positionnement est nettement meilleur, déclare Emile Mpenza. Je me délecte d'entendre dire que je ne suis pas un buteur car cela me permet de détourner l'attention de mes défenseurs. Moi, je sais que je peux trouver le chemin des filets. Maintenant, je dois veiller à gagner en régularité.» 
 
Les qualités d'Emile Mpenza ne sont d'ailleurs pas passées inaperçues puisque de nombreuses formations européennes dont Newcastle, notamment, l'auraient déjà visionné à plusieurs reprises. «L'essentiel sera de nous imposer face au GBA, poursuit Emile. Histoire de préserver l'avantage que nous possédons sur nos poursuivants. Cette 2e place doit constituer notre objectif prioritaire.»  
 
Frédéric de Biolley 
 
Lire aussi: STANDARD - Bjorn Helge Riise ne s'est jamais découragé... 
 
 
Vendredi 19 décembre 03
 
STANDARD - GERMINAL BEERSCHOT (ce dimanche à 15h) 
 
Présentation du match et du Germinal Beerschot (Zeb, Equipe RSCL.be) 
 
STANDARD: action de SOLIDARITE (rappel) 
 
N'oubliez pas d'apporter des "VIVRES NON PERISSABLES" (sucre, riz, pâtes...).  
Un petit geste qui ne vous coûtera pas grand chose mais qui fera très chaud au coeur à tous ceux/celles qui en ont besoin et qui récompensera aussi cette très belle initiative des "groupes animations" du STANDARD. Vous pourrez à cet effet déposer vos "vivres" à l'entrée des tribunes 2 et 3. Merci à vous de votre bonne générosité.  
 
La DH: STANDARD: Sorondo en évocation... 
 
Face au GBA, Walasiak et Sorondo seront suspendu. Rien n'y fera. Par contre, pour la réception de Mouscron, l'Uruguayen pourrait fouler la pelouse...si l'appel de sa suspension était cassée en évocation (15 janvier). Comme la cour de cassation, celle-ci peut constater un vice de forme. Mais elle ne juge pas, elle revoie simplement au comité d'appel pour un nouveau jugement. Sachant que Kimoto, Enakarhire et Bangoura seront retenu pour la CAN, le Standard aura besoin de forces vives. Car Turaci, Dragutinovic et Bisconti sont entre autres sous la menace d'une suspension en cas d'un nouvel avertissement face au GBA.  
 
Bisconti offre le champagne ! 
 
Victimes des rudes interventions des Zèbres, Aliyu Datti et Roberto Bisconti ont rejoint le groupe hier. Ce dernier en a profité afin d'exécuter sa promesse: champagne pour tous en cas de succès chez les hommes de Robert Waseige. A l'inverse, Jonathan Walasiak (douleur en dessous du mollet) a vu sa séance écourtée. El Yamani, inflamation au gros orteil, est dores et déjà hors service pour le week-end. Ce vendredi, seuls deux éléments du noyau de première (Werner et Gomez) s'en iront défendre les couleurs de l'équipe réserve.  
 
E.T. 
 
La DH: STANDARD - Van Dooren: «Aucun relâchement permis» 
 
«Surtout pas sous les yeux de notre fervent public»
, rajoute Gonzague Van Dooren avant la venue du GBA... 
 
SCLESSIN -
La dernière représentation offerte par le GBA dans l'antre de Sclessin (2-1 avec deux réalisations signées Johan Walem) avait permis aux Liégeois de gonfler leur capital-points de trois unités. Pour la toute première fois de la saison dernière (9e journée du championnat, le 19 octobre 2002), ils empochaient ainsi la totalité de l'enjeu. Parmi les rescapés de ce début de redressement, Gonzague Van Dooren. Touché la semaine dernière (coup direct sur le genou) lors du rugueux derby wallon à Charleroi, l'arrière latéral gauche des bords de Meuse n'imagine pas une issue contraire au dernier verdict. 
 
«L'équipe anversoise nous réussit généralement bien, je pense, explique l'ancien joueur de l'Excelsior Mouscron et du Lierse. Cette formation essaye de développer du bon football. Mais le jeu de l'adversaire ne doit nullement dicter notre comportement. On préfère regarder chez nous, jouer avec nos atouts.» 
 
Qui, par ailleurs, sont multiples. Le fait qu'un parfum de vacances (du 22 décembre au 2 janvier) titille désormais les narines des footballeurs de l'élite ne peut être prétexte à la moindre contre-performance. 
 
«À juste titre, nous sommes ravis de voir se pointer la trêve, avoue le gaucher liégeois. Mais avant, quelques efforts sont encore à produire. Je ne parviens d'ailleurs pas à soupçonner un quelconque relâchement au sein de l'effectif. D'autant plus que nous achevons ce premier acte sous les yeux de nos supporters, devant qui le moindre laxisme ne nous est pas permis.» 
 
Toute négligence appartient au domaine de l'interdit, certes. Néanmoins, on ne peut que s'interroger quant au degré de virilité que devront appliquer les éléments du secteur défensif liégeois. Avec trois Africains retenus pour la Can en janvier, avec Sorondo normalement suspendu et avec trois garçons du tempérament de Bisconti, de Turaci et de Dagutinovic sous la menace d'une suspension contre Mouscron lors de la reprise en cas d'avertissement face aux Anversois, il y a là quelques craintes quant à la manière d'aborder les duels. Imaginez le pire des cas, et notre interlocuteur se retrouve bien seul devant Carini! «Cela fait évidemment beaucoup de coéquipiers sous le coup d'une absence face à l'Excelsior, explique le Hennuyer. Mais bon, l'engagement doit être de tous les instants même s'il est vrai qu'on ne peut pas se permettre d'être confronté simultanément à un tel lot de défections.» 
 
Faisons confiance à Dominique D'Onofrio afin de trouver l'équilibre juste entre un engagement total, ne nécessitant pas les foudres de l' homme en noir ! 
 
Guy Namurois fête ses 10 ans 
 
Ce soir, dès 19h, pour les dix ans de son centre de fitness à Tilff, Guy Namurois (préparateur physique du Standard) organise une conférence-débat menée par Marc Delpierre, préparateur mental des sportifs de haut niveau. Le thème sera La gestion du stress chez le sportif de haut niveau
 
Cette soirée sera rehaussée par la présence de Dominique Monami, de Jean-Michel et Philippe Saive ainsi que des joueurs du Standard
 
Emmanuel Thyssen 
 
 
Jeudi 18 décembre 03

 
«Des solutions dans notre noyau» 
 
SCLESSIN -
C'est désormais officiel: le Standard sera bientôt privé de trois de ses joueurs puisque outre celle du Nigeria pour Joseph Enakarhire que les Liégeois avaient déjà reçue, les convocations de Sambegu Bangoura (Guinée) et de Papy Kimoto (Congo) sont, désormais, arrivées à Sclessin. Voilà une situation qui pourrait obliger les Liégeois à s'activer sur le marché des transferts d'autant qu'Aleksandar Mutavdzic ne sera pas rétabli et que Gonzalo Sorondo devra encore purger deux semaines de suspension. Michel Preud'homme dément, en tout cas, énergiquement tout contact récent avec l'un ou l'autre joueur. «Nous n'envisageons pas d'emprunter le sentier des transferts cet hiver», avoue le directeur sportif du Standard. «Nous sommes bien conscients de la situation actuelle et nous l'avons analysée. Nous estimons que nous possédons suffisamment de solutions dans notre noyau pour pallier ces indisponibilités.» Et si les noms de Cavens, d'El Yamani ou de Riise sont cités sur le départ, Okpara pourrait, quant à lui, rejoindre la France (Strasbourg?) ou l'Angleterre (Bolton) où son nom circule depuis quelques semaines déjà. «Nous n'accepterons d'éventuels départs que si ceux-ci ne causent aucun préjudice à l'équipe et au club, poursuit Michel Preud'homme. Nous analyserons chaque cas séparément afin que nous puissions trouver une éventuelle alternative toujours dans le but de nous renforcer. Mais à l'heure actuelle, aucun de nos joueurs n'a manifesté l'envie de s'en aller.» 
 
Moreira et Turaci ont repris les entraînements collectifs. Bisconti et Vandooren ont recommencé à trottiner. Aliyu a effectué un travail individualisé. Les Rouches s'entraîneront encore aujourd'hui matin. 
 
 
La DH: STANDARD - «J'aimerais rester au Standard !»  
 
Dans le collimateur de plusieurs formations, Jonathan Walasiak veut encore s'affirmer à Liège 
 
SCLESSIN -
Pour Jonathan Walasiak, tout s'est accéléré en très peu de temps. Le jeune médian du Standard est en effet passé du statut d'espoir du club à celui d'un international potentiel à la vitesse de l'éclair. Ses prestations sous le maillot du Standard n'ont, effectivement, laissé personne indifférent. Pas même le Standard qui négocie actuellement l'éventuelle prolongation d'un contrat que Birmingham, Hambourg mais, surtout, Feyenoord aimeraient aussi lui offrir. «Sincèrement, je n'étais au courant de rien, avoue-t-il. Il n'empêche que cet intérêt soudain m'honore. C'est une situation nouvelle pour moi. Elle ne peut être nuisible à partir du moment où l'on parle de moi. Cela fait toujours plaisir...» 
 
Mais même s'il se dit flatté par cet intérêt, Jonathan Walasiak garde les deux pieds sur terre. Le médian montois n'hésite d'ailleurs pas à affirmer que son premier souhait serait de rester au Standard. «C'est effectivement ce que je désire le plus, avoue-t-il. Je n'oublie pas tout ce que ce club m'a donné et pourrait encore m'apporter. J'estime devoir encore m'affirmer pendant un an ou deux au moins. Et dans un tel contexte, le Standard représente le club idéal. J'aimerais donc y rester, au moins, pour ce laps de temps, voire plus longtemps. Mais la décision ne m'appartient pas entièrement. Mon contrat actuel expire en 2006 mais j'aimerais savoir à quoi m'en tenir définitivement afin que je puisse évoluer l'esprit complètement libéré.» 
 
Plus de match avant 2004... 
 
La situation parviendra-t-elle à se débloquer? Difficile à dire même si la direction du Standard se montre assez intransigeante à ce sujet. Fort heureusement, après un sérieux passage à vide consécutif à toutes ces tractations, Jonathan Walasiak est rapidement parvenu à se remettre en question. «Après ma mauvaise prestation à Heusden-Zolder, j'ai pu compter sur le soutien du staff technique, remarque-t-il. J'ai réussi à faire abstraction de tout ce qui m'entourait pour me concentrer uniquement sur mon football. Cette expérience m'a, en tout cas, enrichi à bien des égards. Elle m'a rendu plus fort. Je sais qu'à l'avenir, je posséderai suffisamment d'armes pour aborder plus sereinement une telle situation. Je dois gagner en régularité. C'est le plus important à mes yeux. Car la vérité se situe sur le terrain. Nulle part ailleurs.» 
 
Jonathan Walasiak l'a, visiblement, bien compris. Ses deux dernières prestations contre le Club Brugeois, au cours de laquelle il délivra un somptueux assist, et à Charleroi où il retrouva Robert Waseige, l'ont effectivement montré dans de bien meilleures dispositions. Voilà qui est de bon augure pour l'avenir même s'il ne jouera plus avec le Standard avant 2004 puisqu'à l'instar de Gonzalo Sorondo, il sera suspendu pour la venue du GBA à Sclessin ce dimanche. «Nous nous devons de terminer l'année en beauté afin de conserver notre avance de sept points sur Genk, avoue Jonathan Walasiak. Car cette deuxième place doit constituer un objectif prioritaire pour le Standard.»  
 
Frédéric de Biolley 
 
 
Mercredi 17 décembre 03

 
La DH: STANDARD - Feyenoord suit Walasiak ! 
 
En négociation pour prolonger son contrat au Standard, Walasiak ne cesse d'atiirer les convoitises. Outre l'intérêt nourri de Birmingham et d'Hambourg, Feyenoord a, aussi, envoyé deux émissaires à Sclessin pour visionner l'international contre le Club Brugeois. Mais comme les deux parties ne souhaitent pas séparer, arriveront-elles, enfin, à un accord ? 
 
SÖDERSTROM veut revenir à Sclessin ! 
 
Selon la GDS de ce matin, on parle de plus en plus d'un retour possible de Fredrik Söderstrom dont la deuxième expérience portugaise tourne véritablement à la catastrophe. Il s'ennuie à Braga où il ne joue pas régulièrement.Le souhait du Suédois est de revenir à Sclessin. Une piste à suivre durant le "MERCATO"... 
 
Sans Bisconti ni Moreira... 
 
Les Rouches se sont entraînés deux fois hier. La première séance a été effectuée avec ballon pour ceux qui n'ont pas joué en réserves lundi (0-0)tandis que la seconde a été consacrée à la musculation. Moreira et Bisconti n'y ont pas participé mais il se sont soignés. Turaci, Datti et Vandooren ont, quant à eux, effectué un travail différencié.  
 
F.de B. 
 
La DH: STANDARD - La victoire dans la douleur... 
 
Blessé, Onder Turaci a fait abstraction de la douleur pour offrir l'assist victorieux à Emile Mpenza 
 
SCLESSIN -
Un match de football se joue souvent sur de petits détails. Vendredi dernier au Mambourg, Onder Turaci aura pu en faire le constat. Touché dès le début de partie, le défenseur du Standard sollicita son remplacement à la pause. Quarante-neuf minutes plus tard, c'est lui qui délivrait l'assist du but victorieux à Emile Mpenza. «Jamais encore je n'avais été contraint de disputer l'intégralité d'un match en ressentant une douleur aussi vive, avoue-t-il. Son origine est née à la suite d'un contact fortuit dans un duel qui m'opposa à Lokembo dès la deuxième minute de jeu. A cette occasion, je me suis tordu la cheville et le plat du pied. Je n'ai pratiquement rien ressenti durant la première mi-temps car mes muscles étaient encore chauds. J'ai d'ailleurs même tenté une frappe à quelques minutes du repos. C'est, effectivement, au début de la seconde période que la douleur s'est sérieusement réveillée et même accentuée. Je me suis plusieurs fois retourné vers le banc. En vain. J'étais contraint de serrer les dents.» 
 
La meilleure défense de D 1 ! 
 
Dominique D'Onofrio
n'avait, en effet, plus trop le choix des armes. L'entraîneur liégeois fut contraint de remplacer successivement, pour cause de blessure à la suite de contacts beaucoup trop rugueux, Aliyu, Vandooren puis Bisconti. Pour peu, les Liégeois auraient été contraints de terminer la partie à dix. «Nous savions à quoi nous attendre, avoue Onder Turaci. Dans la mesure où les Carolorégiens avaient et ont d'ailleurs toujours un urgent besoin de points pour sauver leur peau. Fort heureusement, nous sommes parvenus à surmonter cette épreuve sans jamais renoncer, sans jamais baisser les bras. Physiquement, nous sommes au point. Combien de fois, cette saison, ne sommes-nous pas parvenus à faire la différence en fin de partie? Cette victoire obtenue dans les dernières secondes de jeu (NdlR: le coup de coin amenant le but ayant été accordé à la 3'47" des 4 minutes de jeu supplémentaires) est la parfaite illustration de l'excellent état d'esprit qui règne dans le groupe. Et quand, en plus, on peut compter sur le soutien d'un tel public, il ne faut pas chercher très loin l'origine de notre réussite actuelle. Nos supporters jouent parfaitement leur rôle de 12e homme.» 
 
Depuis dimanche, le Standard dispose de la défense la plus imperméable de D 1 puisque les Liégeois n'ont encaissé que onze buts, soit un de moins que le Sporting d'Anderlecht, autoritaire leader de notre compétition. «Je suis, bien évidemment, assez fier de faire partie de cette défense, remarque Onder Turaci. Maintenant, il faut confirmer cela face au GBA afin que nous puissions passer la trêve hivernale avec, au moins, la même avance que nous possédons actuellement sur nos plus proches poursuivants...»  
 
Frédéric de Biolley 
 
 
Mardi 16 décembre 03

 
La DH: STANDARD - Les Liégeois ont laissé beaucoup de forces vives dans le combat livré au Mambourg...  
 
Dominique D'Onofrio devra-t-il se passer de cinq éléments pour la venue du GBA ce dimanche?  
 
SCLESSIN -
Les Zèbres étaient- ils en mesure d'opposer aux Liégeois autre chose que leur détermination et leur agressivité vendredi dernier? La méthode employée par les Zébres aurait d'ailleurs pu porter ses fruits si Emile Mpenza n'avait inscrit l'unique but de la partie au-delà des arrêts de jeu.  
 
Mais si, sur un plan sportif, les Liégeois en sont sortis indemnes, les stigmates de cet âpre combat étaient encore bien vifs dans le camp liégeois hier. Sclessin pansait encore toutes les plaies béantes de cette rude confrontation. Ainsi, même s'il avait enfin pu laisser ses béquilles de côté pour marcher, Aliyu Datti ne s'est pas entraîné avec ses partenaires hier après midi. Et il n'était pas le seul dans le cas puisque Vandooren, Turaci, Moreira, Bisconti et Mutavdzic étaient, eux aussi, à l'infirmerie. «J'espère quand même en récupérer l'un ou l'autre ce mercredi», affirmait Dominique D'Onofrio à l'issue de l'unique séance d'entraînement programmée l'après-midi. «D'autant que je devrai faire face aux suspensions conjuguées de Jonathan Walasiak et de Gonzalo Sorondo qui purgera la première de ses trois semaines de suspension. A l'heure actuelle, Gonzague Vandooren se plaint encore du genou tandis que les contusions qui sont apparues aux chevilles d'Onder Turaci et d'Aliyu Datti ne sont pas encore totalement résorbées. Almami Moreira s'est aussi abstenu de s'entraîner avec le groupe car son tendon rotulien aurait été, lui aussi, touché lors d'un des nombreux coups directs échangés au cours de la partie. Fort heureusement, nous avons encore un peu de temps devant nous.»  
 
L'entraîneur liégeois baigne donc dans l'incertitude la plus complète d'autant qu'aucun de ses joueurs ne participera aux deux séances d'entraînement qui auront lieu demain. Car Roberto Bisconti, qui a été contraint à passer au CHU un encéphalogramme hier matin, devrait être, lui aussi, ménagé jusqu'à mercredi au moins.  
 
Il n'y avait donc plus que onze joueurs valides sur la pelouse annexe de Sclessin hier après midi puisque Kaklamanos, Bangoura, Okpara, Habran, Oussalah, Gomez et El Yamani avaient été sélectionnés pour participer au match des réserves hier soir au domaine du Bois Saint-Jean. 
 
La DH: STANDARD - Le Standard a raison de croire fermement en ses chances... 
 
Les Liégeois auront-ils les reins assez solides, cette fois, pour mener leur mission à terme? 
 
SCLESSIN -
Au Standard, mieux que partout ailleurs, on se réfère trop régulièrement au passé. Le vécu des Principautaires est, en effet, un boulet que les Liégeois traînent depuis trop longtemps. Et même si le ciel s'est singulièrement éclairci ces dernières semaines sur Sclessin, on appréhende toujours l'arrivée de nuages menaçants. Il y a tout juste deux ans, le Standard s'était, en effet, retrouvé dans la même situation... avant de s'écrouler lors du deuxième tour et de terminer la compétition à une singulière cinquième place qui privait les Rouches de toutes leurs illusions européennes. «Moi, je ne vis pas avec le passé », remarque judicieusement Dominique D'Onofrio qui était, à l'époque, l'adjoint de Michel Preud'homme. «A Liège, on a souvent tendance à se retourner sur ce qui s'est passé avant. Beaucoup me parlent des deux points que nous avons laissés à Heusden-Zolder. Ils oublient que nous restons sur un bilan très honorable puisque nous avons engrangé pas moins de 25 unités lors de nos neuf dernières rencontres.» 
 
Un bilan qui laisse augurer d'un avenir prometteur si les Liégeois ne commettent pas les mêmes erreurs que par le passé. «L'état d'esprit qui règne dans ce groupe est totalement différent, remarque l'entraîneur liégeois. C'est sans doute à ce niveau que se situe la différence avec le groupe qui avait abordé la trêve hivernale dans le sillage du Club Brugeois il y a deux ans. Le groupe est aussi mieux équilibré et très réceptif, très solidaire.» 
 
Car sans avoir livré une prestation exceptionnelle vendredi soir, au Mambourg, les Rouches ont démontré qu'ils possédaient des ressources physiques rarement autant mises en évidence ces dernières années à Sclessin. Le jusqu'au-boutisme des joueurs liégeois couronné par le but tardif d'Emile Mpenza en est la parfaite illustration. Ce groupe-là recèle, en effet, une belle marge de progression bien installé entre deux chaises avec huit points de retard sur Anderlecht et autant d'avance sur ses plus proches poursuivants. «Je préfère me constituer un beau bas de laine et ainsi conforter notre avance avant d'envisager quoi que ce soit, avoue Dominique D'Onofrio. J'ai toujours affirmé que nous ferions les comptes après la trêve. Avant cela, il y a encore un match très important face au GBA. Nous aurions tort de le prendre par- dessus la jambe. Les Anversois constituent une des bonnes surprises du championnat et nous ne pouvons pas les sous-estimer.» 
 
Les citoyens du Kiel restent, en effet, sur quatre matches sans défaite. Et même s'il préfère regarder l'avenir, Dominique D'Onofrio a été marqué au fer rouge par les trois défaites consécutives du début de saison. «En football, tout peut arriver, admet-il très humblement. A l'aube du championnat, j'aurais signé des deux mains pour occuper la position qui est la nôtre aujourd'hui. Maintenant, nous ne devons rien relâcher et remettre l'ouvrage sur le métier.» 
 
Quelle défense centrale pour la reprise? 
 
SCLESSIN -
Ce n'est plus un secret de polichinelle mais tout Sclessin redoute l'arrivée de la Coupe d'Afrique des Nations. Si Sambegou Bangoura et Papy Kimoto devraient y participer, la première convocation qui est arrivée à la rue de la Centrale est celle du Nigeria qui a d'ores et déjà retenu Joseph Enakarhire pour un stage de préparation que ses compatriotes suivront... au Portugal à quelques kilomètres du lieu où les Liégeois, qui s'entraîneront en Algarve, prépareront la reprise du championnat. Logiquement, Joseph Enakarhire aurait dû rejoindre son équipe nationale dès ce jeudi et manquer ainsi la rencontre face au GBA. Fort heureusement pour eux, les Liégeois ont trouvé un accord avec la fédération nigériane pour libérer leur joueur après la rencontre de ce dimanche après midi. Mais le problème qui se posera aux Rouches à la reprise sera bien plus épineux puisque l'absence de Joseph Enakarhire pour les trois premières rencontres du deuxième tour, au moins, coïncide étrangement avec la suspension de trois semaines de l'Uruguayen Gonzalo Sorondo. Dominique D'Onofrio devra donc utiliser tous les subterfuges possibles et imaginables pour reconstituer un axe défensif aussi performant que celui-là pour les matches contre Mouscron et les déplacements à Lokeren et à Mons. Les Liégeois devront-ils s'attacher les services d'un joker de luxe durant la trêve ou possèdent-ils la solution à leurs maux au sein de leur propre effectif? 
 
Frédéric de Biolley 
 
 
Lundi 15 décembre 03

 
EXPRESS:  
 
Turaci. Il a passé samedi des examens au CHU qui ont décelé, tout comme pour Aliyu, une grosse contusion sur la cheville. 
 
Bisconti. Le staff médical voulant prendre toutes les précautions d'usage, il passera ce lundi un encéphalogramme.  
 
Vandooren. Il souffre du genou, dans lequel du lquide s'est infiltré.  
 
Suspension. Si Walasiak et Sorondo seront suspendus dimanche face au GBA, cinq de leurs équipiers seront sous la menace d'un troisième avertissement. Il s'agit de Dragu, Turaci, Bisconti, Aliyu et Okpara
 
Entraînement. Ce lundi, les Liégeois s'entraîneront à 15 heures, et non à 10 heures, de manière à "permettre aux joueurs de bénéficier d'un délai supplémentaire de récupération", dixit Dominique D'Onofrio.  
 
Stage. Retenu pour la Coupe d'Afrique des nations, Enakarhire ne participera pas au stage du Standard à Portimao, du 02 au 10 janvier. C'est la première convocation arrivée à Sclessin.  
 
 
La DH: STANDARD - Le Standard a reçu ses étrennes...  
 
Cette fois, c'est sûr: l'esprit club est retrouvé ! 
 
SCLESSIN -
Esseulé à sa belle deuxième place, conquise avec un réel panache, le Standard est assuré de virer, à mi-parcours, en position de candidat privilégié au tour qualificatif pour la Ligue des Champions. Sur la durée, il n'a pas encore vraiment rivalisé avec le Sporting d'Anderlecht mais, d'un coup de talon énergique, il a refoulé loin derrière lui Genk et le Club Bruges, les deux candidats objectifs à cet honneur. Le bilan chiffré, qui rencontre enfin les aspirations légitimes d'un club qui ne veut plus vivre des dividendes de son riche passé, est probant. Il l'est parce qu'il traduit une réalité du terrain enfin en osmose avec le travail opéré en coulisses. Quels sont les atouts de ce nouveau Standard-là ? Ils sont nombreux, divers et... complémentaires. 
 
1. Deux prestations remarquables, couronnées par deux victoires indiscutables, à Anderlecht et contre Bruges. Elles ont attesté, l'une et l'autre, des séduisantes potentialités non d'une équipe mais d'un vrai groupe, soudé dans la concrétisation d'un même objectif, raisonnable et raisonné: retrouver l'Europe. Même si, au lendemain de son exploit - sur le plan de la qualité du jeu surtout - au stade Vanden Stock, le Standard est retombé, au Cercle en Coupe - pour la dernière fois peut-être -, dans ses désespérants travers antérieurs, ces deux authentiques performances n'ont plus constitué, comme naguère, de prestigieux coups dans l'eau. Le succès, certes très heureux, arraché vendredi soir à Charleroi en constitue un début de preuve. «Quand, à Sclessin, Bruges est revenu à deux buts à un, en fin de match, j'ai senti, dans toutes les fibres de mon corps, un vent de révolte souffler sur l'équipe, confie Michel Preud'homme. Les joueurs me sont apparus transcendés par une indignation positive. Rageurs, ils se sont remobilisés pour repartir en conquête. Qu'ils y soient parvenus n'est, fondamentalement, pas le plus important. L'essentiel est qu'ils aient ressuscité cet esprit Standard que les anciens évoquaient si souvent, jadis, à juste raison pour se lamenter qu'il ne refleurît plus jamais. C'était la toute première fois depuis mon retour au club que je le retrouvais, moi aussi. J'en ai même eu des frissons!» C'est cette volonté de vaincre réhabilitée, exacerbée même qui a permis au Standard, vendredi soir, de s'imposer in extremis contre un bien valeureux Sporting de Charleroi. Si le progrès est l'application des leçons tirées de ses fautes, le Standard apparaît réellement en progression en cette fin d'année. 
 
2. À l'instar de son entraîneur, la direction du Standard oeuvre dans une continuité sagace. Quand, presque en rafale, le club liégeois a enrôlé Mumlek et Sorondo, qu'il a rappelé Mpenza après avoir récupéré Bisconti, on a suspecté ses dirigeants d'avoir compromis, une fois de plus, le redressement manifeste dans lequel Dominique D'Onofrio avait largement contribué à engager l'équipe. On avait craint qu'en aiguisant ainsi la concurrence interne, les dirigeants aient sabordé l'équipe, postposé d'une nouvelle saison le rétablissement largement esquissé l'an dernier. Ces quatre joueurs ont réussi leur intégration. Au sein du club et dans l'équipe. C'était donc bien vu... Le terreau avait vraiment été renouvelé en profondeur. Le départ forcé des dernières brebis galeuses l'avait assaini, apuré presque. L'ambiance, à Sclessin, est métamorphosée. Si les jou- eurs ne s'épanouissaient pas dans le club, ils se seraient désolidarisés à Charleroi. 
 
Comme en 1992-1993... 
 
3. Dominique D'Onofrio qui, à ses intimes, avait avoué qu'il avait appréhendé d'être... remercié au soir de la défaite contre La Louvière, continue de faire germer les graines qu'il a plantées la saison dernière. Il a composé une équipe type, amendable, dans laquelle chacun sait ce qu'il doit faire. Il lui a insufflé un style et de vraies lignes de force. Par un discours nouveau, sans concession, il a façonné son caractère. 
 
Ce Standard-là doit aller loin. Comme en 1992-93. Il y a onze ans, il comptait aussi 35 points après 16 matches. Il avait un peu fléchi à la reprise mais il avait terminé deuxième au classement final... 
 
Michel Dubois 
 
 
Dimanche 14 décembre 03

 
La DH: STANDARD - Entre terrain et hôpital ! 
 
Cinq joueurs du Standard ont passé des examens cliniques... 
 
SCLESSIN -
Hier matin, Dominique D'Onofrio avait convié ses troupes à un décrassage suivi d'un débriefing. C'est que la rencontre disputée, la veille, à Charleroi a laissé quelques traces dans les organismes. 
 
Ainsi, cinq joueurs sont allés à l'hôpital afin de procéder à des examens divers. Gonzague Vandooren devra patienter jusqu'à lundi ou mardi avant de passer une échographie, le liquide qui s'est répandu dans son genou meurtri empêchant, pour l'instant, toute analyse plus approfondie. Onder Turaci et Aliyu Datti, eux, ont été rassurés quant à l'état de leur cheville touchée lors du derby. Si le second cité se déplaçait, hier, avec des béquilles, son état n'inspirait pas trop d'inquiétudes même si, pour ces deux cas-ci aussi, seul le temps permettra d'y voir plus clair. Roberto Bisconti, dont le choc en début de seconde période avec Fabrice Lokembo fut particulièrement violent, a un oeil complètement fermé. Si les maux de tête persistent aujourd'hui, le médian liégeois devra se résoudre à passer un encéphalogramme. Enfin, Papy Kimoto a passé la journée de samedi aux soins car le Congolais se sent très fatigué et diminué par on ne sait quel virus. Voilà donc pour le bulletin médical d'un club dont le bulletin sportif n'a plus été aussi brillant depuis deux saisons. C'était sous Michel Preud'homme et le Standard avait viré en tête avant de partir en vrille... 
 
«J'ai tenu à féliciter les garçons qui ont réussi à garder la tête froide dans un contexte difficile», confiait, après la courte séance de travail, Dominique D'Onofrio. «Les défenseurs ont particulièrement bien oeuvré en réagissant, assez souvent, au mauvais repositionnement de certains de leurs équipiers. Dans des parties comme celle de vendredi, il faut pouvoir aller au bout de son effort. C'est ce que le Standard a pu faire. Il n'y a pas si longtemps, nous aurions perdu une telle rencontre, cette fois, nous avons forcé la chance.» 
 
Voilà donc le Standard bien parti pour conclure le premier tour avec près de deux tiers des matches remportés. Reste à régler le compte du GBA, une partie que les Liégeois aborderont sans Walasiak ni Sorondo, suspendus, et avec quelques points d'interrogation concernant les joueurs blessés vendredi. «Pensons à profiter de notre dimanche de congé. Lundi, je ferai une première évaluation et j'aurai alors tout le loisir de plancher sur la question», explique un Dominique D'Onofrio qui pourra compter, face aux Anversois, sur le retour de Miljenko Mumlek, une pièce essentielle de son dispositif... 
 
A. V. 
 
Lire aussi: Wally le bienheureux... 
 
 
Samedi 13 décembre 03
 
Charleroi - STANDARD (La fiche du match) 
 
RESUME de la DH: Championnat: le Standard s'impose sur le fil ! 
 
Un match très engagé et musclé où les Rouches perdirent trois joueurs face aux Zèbres (0-1). Heusden-Zolder et le Lierse ont fait 0-0 
 
CHARLEROI -
Ce derby des deux visages de la Wallonie s'est déroulé sous un petit déluge et sur une pelouse plutôt détrempée. Est-ce pour cela que les Rouches perdirent, en première période, Datti et Van Dooren tous les deux blessés?  
 
En partie, car les débats étaient plutôt secs et agressifs avec pour conséquence un jeu trop souvent entrecoupé de coups de sifflets de l'arbitre. Les cartes jaunes ont d'ailleurs volé... Niveau spectacle, les quarante-cinq premières minutes laissèrent les supporters sur leur faim. Côté liégeois, on notait une belle percée de Moreira dont la tentative fut sauvé à même la ligne ainsi que des tirs cadrés de Dragutinovic et Turaci. Côté carolo, deux envois précis causèrent des petits soucis à Carini, sans plus! 
 
Les duels d'hommes reprirent de plus belle en début de seconde période et on du attendre la 55e pour voir un beau mouvement entre Walasiak et Turaci. Mpenza étant à deux doigts de pied de propulser le ballon au fond du but de Laquait. Ce dernier se montrant encore très attentif et déterminant quelques minutes plus tard devant le même Mpenza. 
 
A la 66e, le match sembla enfin démarrer grâce à deux possibilités, coup sur coup, pour les Zèbres via Olufade bien repris par Enakarihre et Fernandez dont la frappe faillit faire mouche. Cinq minutes plus tard, ce fut au tour de Bisconti de devoir prendre congé de ses partenaires pour une arcade sourcilière explosée. Déjà groggy suite à un contact violent quelques minutes auparavant, disco Bisco finissait là la rencontre. 
 
A dix minutes du terme, un contre rapide de Charleroi fut galvaudé par Olufade qui commettait, une nouvelle fois, une erreur technique en ne parveant pas à contrôler le cuir pour le placer au fond des filets de Carini. Sentant le Standard quelque peu troublé par ses trois blessures, Charleroi se créa une nouvelle occasion par Dufer de la tête. 
 
De la 85e à la 90e, on ne quitta plus vraiment le camp du Standard et les Carolos désiraient clairement forcer la décision mais. Mais, le Standard ne pliait pas. Dans les arrêts de jeu, Walasiak fut très près d'ouvrir le score... On croyait en rester sur ce bilan de 0-0... C'était sans compter sur Emile Mpenza qui ouvrit la marque à la 4e minute du temps complémentaire d'une reprise de la tête. Cruel, encore et toujours, ce sport! Cela ne fait vraiment pas les affaires du Sporting, loin de là! 
 
Du côté des Liégeois, la seule problématique est de savoir combien de temps seront indisponibles les trois blessés de cette soirée.  
 
L.Dp  
 
 
Vendredi 12 décembre 03

 
CHARLEROI – STANDARD (ce vendredi soir à 20h30 – Direct TV sur Canal Plus) 
 
Pour suivre le match et l'évolution du score... 
 
Arbitre: M.Verbist 
 
Composition probable des équipes:  
 
Charleroi: Laquait; Kere, Sama, Kargbo, Kanfory; Dufer, Chabaud, Lendvaï, Lokembo; Maquet et Olufade.  
 
Réserves: Dudas, Defays, Ciani, Detal, Reina, Fernandez, Gilson, Traore. 
 
STANDARD: Carini; Turaci, Enakarhire, Sorondo, Vandooren; Walasiak, Bisconti, Moreira, Drago, Aliyu ou Kaklamanos; E.Mpenza. 
 
Réserves: Habran, Kimoto, Okpara, Oussalah, Bangoura, Aliyu ou Kaklamanos, Cavens. 
 
Observations: Avec Bisconti… 
 
Une certitude dans l’effectif du Standard : Bisconti reprend son rôle devant la défense. Il remplace numériquement Mumlek, suspendu Offensivement, Dominique D’Onofrio hésite encore entre deux options. Reconduire la formule de Bruges avec deux hommes en soutien (Moreira et Aliyu) de Mpenza ou lui adjoindre un second attaquant spécifique (Kaklamanos). Gomez, El Yamani et Werner ne sont pas repris. Riise et Mutavdzic sont toujours hors circuit.  
 
E.T. 
 
Trois matches pour Sorondo... 
 
SCLESSIN -
Plus rien n'y fera: la suspension infligée à Sorondo (trois matches) pour le coup porté à Ndikumana a été CONFIRMEE..."Scandaleux", juge Dominique D'Onofrio. "On a déjà accordé un verdict moindre pour des gestes plus méchants. Désormais, nous n'avons plus qu'à respecter la décision de la Fédération. Même si on se pose de légitimes questions." L'Uruguayen loupera les duels face au GBA, à Mouscron et à Lokeren. Ajoutez la CAN... 
 
E.T. 
 
Walasiak refuse d'être soldé en janvier ("Le Soir" - Sports) 
 
Les deux visages de la Wallonie... (article de la DH) 
 
 
Jeudi 11 décembre 03
 
Tout sur la 16ème journée de championnat... 
 
Charleroi - STANDARD (ce vendredi à 20h30 - Direct TV sur Canal Plus) 
 
Présentation du match et de Charleroi (Zeb, Equipe RSCL.be) 
 
STANDARD - Riise rassuré... 
 
SCLESSIN - Bijorn Riise
passait hier en début d'après-midi une échographie qui devait déterminer l'importance de sa blessure aux ischio-jambiers. L'examen n'a rien révélé de grave. Le Norvégien reprendra demain avec le groupe où ne manque que l'infortuné Alexander Mutavdzic. Sambegou Bangoura et Roberto Bisconti, qui ont repris avec le groupe depuis deux jours, seront rapidement à 100/100. Sous la conduite du staff liégeois, l'équipe s'est appliquée dans un travail différencié. L'entraînement à huis clos révélera qui sautera du 11 de base de vendredi dernier pour relancer le médian récupérateur Roberto Bisconti. Les joueurs seront en mise au vert vendredi en matinée dans un hôtel de la région avant de rallier le Mambourg de Robert Waseige. Jonathan Walasiak n'a toujuors pas accepté la proposition de reconduction de la direction. Les négociations sont au point mort.  
 
Ch. L. 
 
Abonnement 2ème tour...
 
 
Les supporters peuvent dés à présent acheter leur abonnement pour le deuxième tour du championnat. Le Standard offre à ses supporters le match contre la GBA comme un petit bonus. Renseignements au numéro: 04/229.98.98 ou sur ce lien 
 
Probablement pas de Runje au STANDARD... 
 
Daniel Renard
, de la Gazette des Sports, s'interroge également sur le futur proche de notre ex-gardien Vedran Runje. Plusieurs personnes parlent d'un retour au Standard, mais tant Reto Stiffler que Pierre François se montrent clair. "Si vous analysez les derniers matches, je pense que le meilleur keeper se trouve à Liège pour le moment", explique Reto Stiffler, président du Standard. Pierre François abonde dans le même sens. "Je ne veux tenir aucun propos et prendre aucune initiative qui soit de nature à déstabiliser le noyau en général et Fabian en particulier. Nous ne ferons pas à Carini, ce que Marseille à fait à Runje avec Barthez". 
 
Dont acte...  
 
 
La DH: STANDARD - Saint Nicolas en rouge et blanc !  
 
Grande fête de famille à Sclessin... 
 
SCLESSIN -
Hier en fin d'après-midi, la direction du Standard avait sonné le rassemblement afin d'accueillir comme il se doit le saint préféré des enfants. Les joueurs du noyau A ainsi que les dirigeants s'étaient déplacés en famille pour contempler ce qu'il leur avait réservé. Saint Nicolas a-t-il promis La Ligue des Champions à l'un d'entre eux? Personne n'a osé trahir le secret. Depuis quelque temps, la direction du club liégeois tente d'unir les différents acteurs du club mosan afin de retrouver son passé d'une grande famille où chacun se sentait accepter. Les jeunes du club et leurs parents n'en croyaient pas leurs oreilles lorsque Pierre François, le directeur du club, leur annonça: «Cette année, c'est l'ensemble des joueurs qui assisteront saint Nicolas pour vous remettre vos cadeaux.» 
 
Le présent aux couleurs du club et les traditionnels bonbons passèrent alors au second plan pour ces centaines d'yeux qui s'illuminèrent aussitôt. «Dans la nuit du 5 au 6 décembre, saint Nicolas a débuté sa distribution de cadeaux par Sclessin. Il devait être 20 h 45 lorsque le premier aboutit sur le pied droit d'Emile et 47 sur celui de Moreira», plaisanta encore le directeur devant un parterre de parents amusés. C'est Daniel Boccar, en tant que directeur technique de l'école des jeunes, qui prit la parole à son tour pour annoncer plusieurs nouvelles qui intéressèrent au plus haut point son auditoire. «Avec l'appui énergique de Michel Preud'homme, nous allons encore renforcer la qualité de la formation de nos jeunes. Un travail spécifique technique sera au centre de nos préoccupations et quelques changements vont s'opérer afin de tendre encore plus vers les exigences du football professionnel.» 
 
À l'heure de la remise des prix, les joueurs et membres du staff sportif se répartirent les catégories sous l'oeil amusé du grand saint. «Mais où est Moreira?» interrogea Anthony en déambulant autour des tables dispersées. «Tu me prends en photo avec Emile?» réclama Jérôme Renier, pourtant l'un des éléments les plus prometteurs du noyau juniors de Mario Innaurato. «Il ne faut pas croire: nous n'avons que trop rarement l'occasion de côtoyer nos idoles. Même si nous portons la même vareuse, des occasions comme celles-ci sont exceptionnelles. «Et encore, ils ont de la chance», enchaîna Jonathan Walasiak. «Quand je jouais ici, en jeunes, nous recevions notre training de match, mais je n'ai jamais vu un joueur venir nous le remettre.» 
 
Onder Turaci, Joseph Enakarhire, Laurent Gomez, Mustafa Oussalah et Dimitri Habran sont également issus de l'école des jeunes. Eux non plus n'ont pas souvenance de pareille convivialité. «C'est bien ce qui se passe ici, résuma le capitaine Ivica Dragutinovic. Si on veut que le Standard se rassemble comme une véritable famille, il faut des moments comme ceux-ci. Ces enfants nous admirent, nous devons les respecter et leur rendre, comme nous le pouvons, tout ce qu'ils nous apportent.»  
 
Christophe Lonnoy 
 
 
Mercredi 10 décembre 03

 
La DH: STANDARD - Mouscron avancé... 
 
Le choc de la reprise entre le Standard et Mouscron du samedi 17 janvier (18e journée) a été avancé à 18h pour les besoins de Canal Plus. Bangoura et Bisconti ont repris avec le groupe après une séance de travail différencié. Okpara (problèmes intestinaux) reprend aujourd'hui matin. Les joueurs participeront à la Saint-Nicolas des jeunes du club en fin d'après-midi.  
 
Ch. L. 
 
La DH: STANDARD - «On joue un peu à l'africaine»  
 
Papy Kimoto raffole de ce Standard-là ! 
 
SCLESSIN - Papy Kimoto
n'est pas près d'oublier son but inscrit vendredi dernier face aux champions de Belgique. «Pour remplacer Alyiu qui avait exercé un pressing éreintant jusqu'à dix minutes du terme, l'entraîneur m'avait demandé de me déporter un peu sur la gauche afin de rentrer sur mon pied droit. Avec la détente d'Emile, je savais que le ballon allait aboutir dans ses parages, après je ne me suis plus posé de question.» 
 
Avec ce 3-1 au marquoir, son équipe était définitivement sur le velours, fixant par là même un deuxième succès indiscutable face à un ténor de la compétition. «Bien sûr, ce but me remplit de joie, mais j'aurais été encore plus heureux si j'avais inscrit le deuxième. Sa construction était parfaite et lorsque je réceptionne ce centre en retrait, je mets toute la sauce. La balle n'est vraiment pas passée loin. C'est que Dieu ne voulait pas que je marque celui-là. On dansera une autre fois. En fait, j'aime particulièrement jouer aux côtés d'Emile, de Sambegou, de Moreira ou d'Alyiu. On joue un peu à... l'africaine. Un football rapide, technique, d'instinct.» 
 
Ce foot a véritablement donné le tournis à la défense brugeoise pourtant composée d'internationaux de la trempe de Simons, de Rozehnal et autre Van Der Heyden. Pour peu, le Congolais se serait presque senti de retour au Daknam de l'an passé. «Quand le Standard joue comme vendredi, il est beaucoup plus fort. Il est même tout simplement le plus fort. Ce pressing laisse très peu d'espace à nos adversaires. De plus, lorsque nous menons à la marque assez tôt dans la partie, notre organisation prend toute son ampleur.» 
 
Le tout reste alors de témoigner de la même détermination à chaque rencontre. Que l'adversaire se nomme Anderlecht, Bruges ou Heusden-Zolder. «Je trouve que nous faisons chaque fois preuve de motivation mais si nous ne prenons pas l'avance rapidement, l'adversaire resserre ses lignes et nous usons de longs ballons. Il faut savoir se montrer patient.» 
 
Charleroi, que les Standardmen rencontreront vendredi prochain, se dispute la lanterne rouge avec les limbourgeois. Kimoto ne redoute cependant pas le piège. «Charleroi se défendra avec ses armes. À nous d'exercer la même pression que la semaine passée en cherchant à faire la différence le plus rapidement possible. Si ce n'est pas le cas, il faudra se montrer patient. Une ouverture finira bien par se présenter.» 
 
Malgré son statut actuel de remplaçant, Kimoto se garde de tout état d'âme. «Bien sûr que j'aimerais commencer toutes les parties. C'est humain et normal chez un sportif. Mais lorsque l'équipe tourne comme la semaine passée, l'entraîneur ne va pas tout chambouler. Je prends patience et tente de montrer un maximum lorsque M. D'Onofrio m'introduit au jeu.» 
 
La saison est encore longue, et cela aussi Papy le sait. 
 
Ch. Lonnoy 
 
 
Mardi 9 décembre 03

 
La DH: L'homme du week-end: Almani MOREIRA (Consultez l'article en PDF sur www.DHNET.be
 
STANDARD: Bisconti reprend aujourd'hui... 
 
Emile Mpenza
ne s'est pas entraîné hier matin suite à un poblème personnel. L'après-midi, l'attaquant liégeois était bien présent au contraire d'Okpara, tenaillé par des problèmes intestinaux. Bisconti, lui, a effectué un travail spécifique et ce joindra au groupe ce matin lors du seul entraînement de la journée.  
 
A.V. 
 
 
Lundi 8 décembre 03

 
STANDARD - GBA: Action de SOLIDARITE...:  
 
Le jour du match Standard - GBA, les UI96 ont décidé de mettre des grandes caisses aux entrées de la T3 pour faire une grande récolte de vivres (non périmées bien sur) pour des associations qui s'occupent de personnes défavorisées...  
Plus de renseignements en cliquant sur ce lien. (Chat noir, forumeur RSCL.be)  
 
STANDARD - MOUSCRON 
 
Le match à domicile contre Mouscron, initialement prévu le samedi 17 janvier 2004 à 20h00, est avancé à 18h00 en raison de la retransmission Canal Plus
 
Le STANDARD, dernier rival d'Anderlecht... 
 
STANDARD: Micky Mumlek a écopé de son troisième bristol jaune. Il manquera dès lors le déplacement de vendredi à Charleroi. Contre Bruges, il a été remplacé par Cavens. Est-ce l'option privilégiée de Dominique D'Onofrio pour suppléer son absence ? Ou Riise ? Ou tout simplement une autre disposition ? A voir.  
 
Bangoura et Bisconti ont effectué un travail différencié.  
 
Moreira, pour raisons familiales, a rejoint le Portugal. Le Lusitanien sera de retour ce lundi pour les deux séances (10h et 15h) 
 
Alexandros Kaklamanos, heureux événement en vue, était excusé samedi matin. 
 
Analyse: Les frères MPENZA de retour !... 
 
La Dernière Heure: STANDARD - «Ce n'est pas encore fini!»  
 
Dominique D'Onofrio observe qu'Anderlecht n'a toujours pas accusé de passage à vide 
 
SCLESSIN -
Voilà. C'est chose faite. Le Standard s'est d'ores et déjà offert, avant la fin du premier tour, le double scalp d'Anderlecht et de Bruges, les deux ténors de notre championnat. Lorsqu'on parvient à surmonter de tels obstacles, on ne peut qu'afficher de réelles ambitions. À une condition essentielle cependant: parvenir à reproduire ces prestations convaincantes face à des adversaires de moindre calibre. Car c'est précisément face à une opposition réputée moins consistante que se perd ou se gagne un trophée disputé sur le long terme. 
 
Samedi cependant, le désir de savourer un véritable bonheur prévalait. Dans l'esprit de tous. «On a mis Bruges sous pression immédiatement, on l'a empêché de s'exprimer. Nous avons réussi à concrétiser rapidement nos occasions.» 
 
Ainsi se résument, selon Dominique D'Onofrio, les raisons d'un succès indiscutable acquis au détriment du champion en titre. «Notre première période fut quasiment parfaite. En pressing, en récupération, en finition. Néanmoins, ce n'est pas parce qu'on mène que tout est acquis. Cet acte initial m'a en tout cas réconforté dans mon sentiment: nous pouvons rivaliser avec toutes les formations inscrites dans notre championnat. Par ailleurs, les consignes ont été respectées à la lettre. Ce qui demandait un sacrifice énorme de la part de chacun. Même si, au départ, le premier objectif résidait dans le maintien de l'écart de cinq points au désavantage des Brugeois.» 
 
Anderlecht, même parcours que Bruges l'an dernier... 
 
Comme contre Westerlo ou Beveren, les Rouches ont trouvé la bonne carburation d'entrée, bouffant littéralement du ballon et parvenant à prendre un avantage déterminant dès les échanges initiaux. Un scénario que le buteur maison Emile Mpenza (6 réalisations déjà) et les siens avaient déjà réussi à infliger à Anderlecht. Qui, au vu du classement général, fait figure d'épouvantail. Sans pour autant décourager le mentor mosan. Qui croit encore et toujours que le championnat n'est pas joué. Ce, même si au plus profond de lui-même, il souhaitait voir les Mauves trébucher au Fenix Stadion. «Les Anderlechtois réalisent le parcours quasi sans faute! reconnaît Dominique D'Onofrio. Pratiquement le même parcours que celui construit par... Bruges l'an dernier. En raison de leur succès à Genk, nous restons à distance. Rien n'est perdu même si la patience est requise. À l'heure actuel- le, nous sommes bel et bien dans la course. Y rester passe par une fin de premier tour consistante et exemplaire.» 
 
Les résultats aidant, l'ambition renaît de ses cendres du côté de Sclessin. D'autant plus que... «les joueurs d'Hugo Broos n'ont, à ce jour, pas encore connu de passage à vide. Ils jouissent constamment également, lorsqu'ils livrent des matches moyens, de ce petit éclair qui fait la différence. Ce petit brin de chance aussi. La chance du champion...» 
 
La Ligue des Champions, qui a le don de maintenir ses participants à un niveau de jeu supérieur, peut-elle à un certain moment amoindrir le rendement des joueurs de la capitale? «Cette compétition entretient la pression et l'enthousiasme chez ceux qui la disputent! constate Dominique D'Onofrio. Elle n'induira pas le moindre relâchement des leaders de notre compétition nationale. D'autant plus qu'ils bénéficient d'un effectif suffisamment étoffé que pour remédier à tout souci.» 
 
Emmanuel Thyssen 
 
La GDS: entretien - Ivica DRAGUTINOVIC: 
 
Bruges, l'arbitrage, la RTBF et le Mondial 2006: Dragutinovic plaide la cause liégeoise...  
 
«On veut du respect !»  
 
Ivica Dragutinovic, quelle importance revêt le succès signé vendredi face à Bruges ?
 
Il vaut bien davantage, à mes yeux, que trois simples points, même si ceux-ci permettent de placer Bruges à distance respectable. Car au-delà de la victoire, je retiens l'ambiance extraordinaire que nos supporters ont réussi à créer durant 90 minutes. Une ambiance digne de... la Ligue des champions. Je peux vous assurer qu'elle restera longtemps dans nos têtes. Ce public nous a sublimés. La seule façon de le remercier, c'est de remporter les deux derniers matches de l'année. 
 
Ce qui donnerait un bilan de 28 points sur 30... 
 
Ce serait évidemment formidable, mais il faudra veiller à ne pas snober ces deux équipes-là, à les prendre très au sérieux, à presser comme nous l'avons si bien fait face à Bruges et à prester à notre meilleur niveau. Car à la différence d'Anderlecht, le Standard a prouvé qu'il ne parvenait pas encore à gagner des rencontres en jouant mal, en assurant le strict minimum. 
 
Etes-vous d'accord avec ceux qui disent que vous avez livré, vendredi soir, votre meilleure prestation depuis bien longtemps ?  
 
Certainement. Je devais me faire pardonner le coup de réparation raté à Heusden. Ce jour-là, c'est à cause de moi que le Standard avait perdu deux points ridicules. 
 
Quel a été, à vos yeux, la clé du match ? 
 
Tactiquement, Dominique D'Onofrio a donné une leçon à Trond Sollied, mon ancien entraîneur, en modifiant un peu son système de jeu en zone offensive, avec la présence de Mpenza dans un rôle de pivot et Moreira et Aliyu en soutien direct. Cela a créé la plus grande confusion dans la défense brugeoise et empêché les montées de De Cock et Vanderheyden. C'était bien vu. 
 
Le Standard s'était plaint, après le match à Heusden, de l'arbitrage. Peut-on dire que cela a porté ses fruits ? 
 
Je ne vois pas les choses sous cet angle-là. Disons qu'un déclic s'est opéré dans la tête des joueurs qui, bien trop gentils jusqu'ici, ont décidé de se faire respecter. De l'adversaire, mais aussi du corps arbitral. A Bruges, Clement, Englebert, Simons et Verheyen n'hésitent pas à se ruer vers l'arbitre lorsqu'il s'agit de contester une décision. C'est ce que j'ai fait, moi aussi, pour éviter à Mumlek de prendre une deuxième carte jaune. Le temps où on recevait une gifle sur une joue et où l'on s'empressait de tendre l'autre est révolu. Nous avons suffisamment perdu de points pour ne jamais avoir rien contesté. 
 
Vous parlez de respect. N'en avez-vous pas manqué vis-à-vis de la RTBF ? 
 
Pas du tout. Ce boycott, que nous avions décidé de façon tout à fait collégiale en début de semaine et qui sera levé le week-end prochain, s'inscrit dans une logique identique: le Standard ne peut pas éternellement se laisser faire. C'est un signal fort que nous avons voulu adresser là, en solidarité avec le staff technique et la direction. Pourquoi n'aurions pas le droit de manifester notre mauvaise humeur? 
 
Changeons de sujet. Quand avez-vous pris connaissance du tirage au sort des qualifications au Mondial 2006 ?  
 
Avant le match de Bruges. C'est Michel Preud'homme qui m'en a personnellement informé. J'aurai donc l'occasion d'affronter Emile Mpenza et Walasiak. Et pourquoi pas à Sclessin? Pierre François a l'intention de demander à la fédération belge à ce que le match Belgique-Serbie-Montenegro puisse se dérouler à Liège. Ce serait magnifique. 
 
Que pensez-vous, précisément, de ce groupe 7 ?  
 
Que les Diables rouges doivent avoir de l'ambition. Ils sont capables de poser les pires problèmes à l'Espagne. Aimé Anthuenis dispose d'une très belle équipe et va avoir le temps, d'ici au premier match, d'harmoniser son groupe, tandis que les prestations d'Anderlecht et de Bruges en Ligue des champions sont de nature à porter le football belge vers le haut. Il restera alors à la Serbie à souffler à l'Espagne la deuxième place (rires).  
 
Didier SCHYNS 
 
 
Samedi 6 décembre 03

 
STANDARD: Belle confirmation !! 
 
Résumé de la DH: Les étoiles rouches ! 
 
Le Standard a battu Bruges ce vendredi soir à Sclessin 
 
SCLESSIN -
En s'imposant face à un concurrent direct pour une qualification pour une Coupe d'Europe, le Standard s'est un peu plus rapproché des étoiles de la Ligue des Champions que le Club Brugeois, son adversaire du soir, disputera encore ce mardi face à l'Ajax. Grâce à la vivacité de ses redoutables attaquants, à un Moreira particulièrement en verve et un Walasiak retrouvé, le Standard relègue, en effet, son adversaire du soir à huit unités d'une 2e place que les Liégeois occupent, désormais, confortablement. Du côté brugeois, Trond Sollied alignait le même dispositif que lors de la victoire à Milan mais avec un effectif complètement remanié puisque si De Cock tenait finalement sa place, l'entraîneur norvégien du Club était tout de même privé de la majeure partie de sa force offensive puisque Stoica, Saeternes, Mendoza et Lange avaient déclaré forfait. Au Standard, Dominique D'Onofrio, privé lui aussi de pions importants comme Bisconti ou Bangoura, avait décidé de maintenir Sorondo au poste de demi-défensif tout en demandant à Mumlek et à Walasiak, positionnés sur les flancs, de protéger l'Uruguayen. L'entraîneur liégeois avait demandé à Aliyu et à Moreira de soutenir Emile Mpenza en pointe. Le trio offensif rouche en fit d'ailleurs voir de toutes les couleurs à une défense brugeoise statique à l'image de Rozehnal, méconnaissable. Il ne fallut d'ailleurs qu'un quart d'heure pour voir la ligne arrière flandrienne voler en éclats lorsque Moreira réceptionna un long dégagement de Carini et adressa d'une pichenette audacieuse un ballon que Mpenza, positionné à la limite du hors jeu, contrôla de la tête avant de le catapulter d'un puissant tir croisé hors de portée de Verlinden (1-0). Auparavant, les Brugeois s'étaient créés deux timides occasions mais le portier uruguayen s'était interposé avec autorité. Les Liégeois avaient retenu les leçons d'un passé pas si lointain. Dans ce genre de confrontation, il faut toujours faire preuve de réalisme car les occasions sont rares. Deux minutes après le but d'ouverture, Walasiak s'arrachait et adressait du pied gauche un ballon que Moreira, isolé, exploitait victorieusement (2-0). 
 
Mumlek suspendu à Charleroi... 
 
Ce furent les seuls véritables faits d'arme d'une première période haletante tant d'un point de vue tactique que par le rythme soutenu de ses échanges. Malgré son avance au marquoir, les attaquants du Standard ne relâchèrent pas leur pression et obligèrent la défense brugeoise à relancer de manière approximative le ballon vers la gauche où Van Der Heyden mit sérieusement en difficulté Turaci. Qu'à cela ne tienne, Carini veillait aux grains. Les Rouches procédèrent en contre et Moreira faillit même alourdir le score lorsqu'il croqua trop son envoi. Les Standardmen semblaient, enfin, gérer le match jusqu'à ce que Dragutinovic repousse du coude dans son rectangle un centre. Simons réduisait l'écart sur le penalty, mais Kimoto mit fin à tout suspense peu après (3-1). 
 
 
Standard 3 Club Bruges 1 
 
STANDARD
: Carini; Turaci, Enakarhire, Dragutinovic, Vandooren; Walasiak, Sorondo, Mumlek (75e Cavens); Moreira, Aliyu (81e Kimoto); Mpenza (90e Kaklamanos). 
 
BRUGES: Verlinden; Maertens, Simons, Rozehnal (69e Roelandts); De Cock, Englebert, Clement, Van Der Heyden; Smolders, Martens (76e Hermans); Verheyen. 
 
ARBITRE: M. Ver Eecke. 
 
AVERTISSEMENTS: Aliyu, Van Der Heyden, Mumlek, Turaci, Clement, Cavens. 
 
LES BUTS: 15e E. Mpenza (1-0), 17e Moreira (2-0), 81e Simons sur pen. (2-1), 86e Kimoto (3-1). 
 
Frédéric de Biolley 
 
 
Vendredi 5 décembre 03

 
STANDARD – FC BRUGES: (ce vendredi soir à 20h30 – direct TV Canal Plus) 
 
Arbitre: M.Ver Eecke 
 
Composition probable des équipes:  
 
STANDARD: Carini; Turaci, Enakarhire, Drago, Vandooren; Walasiak, Sorondo, Moreira, Mumlek, Aliyu; E. Mpenza 
 
Réserves: Habran, Kimoto, Okpara, Cavens, Oussalah, Riise et Kaklamanos.  
 
Observations: Que de questions ? 
 
Si l’absence de Bangoura devrait être compensée par Aliyu Datti, celle de Bisconti pose plus de problèmes à l’entraîneur liégeois. Qui de Sorondo, d’Okpara, de Riise voir de Dragutinovic ou d’Enakarhire sera le demi défensif ? La préférence semble se diriger vers l’Uruguayen qui a déjà joué là.  
 
FC.BRUGES: Verlinden; De Cock, Maertens, Simons, Rozenhal; Englebert, Clément, Vanderheyden; Verheyen, Maertens, Smolders.  
 
Réserves: Butina, Cornelis, Gvozdenovic, Ceh, Lange, Hermans, Geraerts, Roelandts. 
 
 
Jeudi 4 décembre 03
 
Tout sur la 15ème journée de championnat... (www.sport.be) 
 
STANDARD - FC BRUGES (ce vendredi à 20h30 - direct TV sur CANAL PLUS dès 20h) 
 
Présentation du match et du Club de Bruges (Zeb, Equipe RSCL.be) 
 
La GDS: STANDARD - Sorondo suspendu à Charleroi... 
 
C'est le jeudi 11 décembre qu'il comparaîtra en appel de la suspension que lui a infligé le comité sportif. Ce qui signifie qu'il loupera a coup sur le match à Charleroi, le lendemain soir. Roberto Bisconti a bénéficié, hier, d'un travail différencié (de la course) et a passé une échographie destinée à préciser l'évolution de sa blessure aux ischios. Son éventuelle rentrée contre Bruges se décidera ce jeudi. Quant à Kaklamanos, les examens qu'il a passé au CHU n'ont décelé aucune déchirure, mais une grosse contusion au genou. Il est resté aux soins hier, tout comme Sam Bangoura (entorse), qui devrait reprendre l'entraînement ce jeudi (10h, à huis clos). Tout deux devraient être opérationnels vendredi. 
 
La GDS: L'équipe qui affrontera le FC Bruges se dessine... 
 
Sans MUMLEK mais avec ALIYU...
 
 
Si le mystère reste entier quant à la composition de l'équipe qui sera appelée vendredi à entamer les débats face au Club Brugeois, des lignes directrices sont apparues, hier, lors de la double séance d'entraînement dispensée par Dominique D'Onofrio. Ainsi, tout porte à croire, à condition bien entendu que Bisconti soit déclaré apte pour le service (il passera un test décisif ce jeudi), que Dragutinovic, qui a botté toutes les phases arrêtées, sera amené à remplacer Mumlek, très faible dimanche dernier à Heusden, sur le flanc gauche, devant Vandooren. Pour muscler un entrejeu liégeois qui en aura bien besoin... "Pas de problèmes, vu que j'avais déjà évolué à cette place à La Gantoise, sous les ordres de...Trond Sollied, avec Schepens ou Herreman dans mon dos", précise le capitaine du Standard.  
 
Par ailleurs, c'est vers la mise sur pied d'un système un peu différent (en 4-1-2-2-1) que le staff technique liégeois semble se diriger, puisqu'il est qausi acquis qu'Emile Mpenza évoluera seul en pointe, un peu dans un rôle de pivot (le match de vendredi arrivant un peu tôt pour Bangoura et Kaklamanos, qui sont restés hier aux soins), à charge pour Moreira et... Aliyu de surgir de l'arrière pour l'épauler. 
 
D.S.  
 
 
Mercredi 3 décembre 03

 
La MEUSE: Les 5 questions du moment à Sclessin... 
 
1. Que faire pour éviter que le Standard se plante contre un adversaire de moindre envergure ? 
 
2. Faut-il s'attendre à des mouvements durant la trêve hivernale ? 
 
3. Emile Mpenza restera-t-il jusqu'en fin de saison ? et Carini ? 
 
4. Où en sont les projets de centre de formation et d'entrée en bourse ? 
 
5. L'issue du choc contre le Club de Bruges sera-t-elle déterminante pour une qualification en Champions'League ? 
 
Voici les réponses de trois personnalités du STANDARD: Pierre François (Directeur Général), Dominique D'Onofrio (coach) et Ivica Dragutinovic (capitaine des Rouches).  
 
Pierre François - Directeur général 
 
«A priori, il ne devrait pas y avoir de mouvements» 
 
1. «Je fais entièrement confiance à la direction sportive et à D. D'Onofrio pour gérer cette difficulté à l'avenir.» 
 
2. «Il n'y aura pas de mouvements comme l'an dernier à l'instar d'Ali Lukunku. Le Standard a fait un effort maximal en été, surtout lors des derniers jours de la période des transferts. A priori donc, il ne devrait pas y avoir de mouvements.» 
 
3. «Il n'est pas question, ni pour nous ni pour le joueur, de l'envisager. Il était inopportun de la part de la RTBF de mener une campagne de déstabilisation vis-à-vis de quelqu'un qui était fragile par le passé. Il ne l'est plus et selon moi, il est clair qu'il terminera au moins la saison avec nous. Quant à Carini, il envisage bien de rester.» 
 
4. «Le centre n'était pas programmé pour le 1er janvier 2004. Le projet est toujours à l'étude, dans le bon sens! Pour l'entrée en bourse, idem. Euronext, qui gère le marché de Bruxelles, nous demande de patienter le temps que plusieurs sociétés'classiques' soient intégrées.» 
 
5. «Rien ne serait perdu en cas de problème. Par contre, nous avons une belle occasion de repousser nos rivaux.» 
 
Dominique D'Onofrio - Coach 
 
«Sur un noyau de 24 joueurs, il doit y avoir des mécontents» 
 
1. «Si on a l'esprit de compétition, on se bat face à ces équipes comme contre Anderlecht. Je n'invente rien mais cela se passe donc dans la tête. Et lorsqu'on a la tête, les jambes suivent. C'est à ce niveau que nous devons nous améliorer.» 
 
2. «Voilà une question délicate. Bon… Sur un noyau de 24 joueurs, il est clair qu'il doit y avoir des mécontents sur leur sort. Dès lors, nous verrons bien dans quelques semaines ceux qui souhaitent s'en aller. Après, dans l'autre sens, ce sera comme toujours une question d'opportunités.» 
 
3. Pour moi, Émile est partant certain jusqu'à la fin de la saison. Quant à Carini, on a bien parlé de l'Atletico Madrid. Or, son manager habite là-bas… On ne peut empêcher les rumeurs mais je ne me tracasse pas.» 
 
4. «Un club comme le Standard doit avoir un centre, c'est clair. Et je pense qu'il l'aura. La bourse? Ce n'est pas du tout mon domaine.» 
 
5. «Cette journée conditionnera le second tour. Nous avons la pression après le nul d'Heusden. Encore un match qui peut nous permettre de grandir et de repousser un rival.» 
 
Ivica Dragutinovic - Capitaine 
 
«Je suis sûr à 100/100 qu'Émile Mpenza restera avec nous» 
 
1. «Notre problème: le stress nous envahit lorsqu'on ne marque pas dans les 25 premières minutes. Nous devons encore apprendre la patience et ne pas paniquer. Comme le font les grandes équipes européennes, ce que nous ne sommes pas… encore.» 
 
2. «Je parie qu'il n'y aura pas beaucoup de mouvements pendant la trêve. Nous avons un groupe extra qui a encore une belle marge de progression, tous ensemble.» 
 
3. «Je suis sûr à 100 u'il restera jusqu'en fin de saison. Pour lui, c'est le club idéal. Il va pouvoir se refaire une santé et exploser. Il est encore jeune, il a tout le temps devant lui. Le Standard lui sera profitable j'en suis convaincu. Quant à Carini, je ne vois pas pourquoi il partirait maintenant...» 
 
4. «La direction a toute ma confiance, aujourd'hui. Elle fait tout pour le bien du club et nous allons tous dans le même sens, ce qui n'était pas nécessairement le cas par le passé.» 
 
5. «Non, le choc ne sera pas déterminant. Il y a encore trop de matches. Mais ce rendez-vous peut encore nous permettre de franchir ue étape, c'est certain.» 
 
Avis du Journal "La MEUSE"
 
Quand même quelques mouvements fin décembre... 
 
Un constat s'impose à l'écoute des réponses de ces trois intervenants: chacun reste dans son domaine. Normal? C'est en tout cas la preuve que la maison est bien tenue, désormais. Reste à savoir s'ils n'ont pas, l'un ou l'autre, pratiqué la langue de bois sur ces sujets parfois délicats qui recommandent toujours une prudence de sioux. Dans l'ensemble, il n'y a aucune raison de mettre leur honnêteté en doute. Seulement, la situation évolue en permanence dans un club comme le Standard. Dès lors, prudence, encore. Si nous reprenons les questions dans le désordre, nous émettrons donc les avis suivants, qui n'engagent que nous: oui, les problèmes contre les 'petits' se trouvent dans la tête; oui, Émile devrait rester jusqu'en fin de saison (même si une nouvelle directive de l'UEFA lui permettrait de partir comme l'a confié son avocat) tout comme Carini; oui, il y aura un jour un centre de formation mais c'est moins sûr pour une entrée en bourse; oui, il y aura quelques mouvements pendant la trêve (Okpara, Riise et Cavens sur le départ?). Comme nos 3 interlocuteurs, on se mouille! 
 
 
Mercredi 3 décembre 03
 
La DH: STANDARD: avec Bisconti ! 
 
Les Rouches étaient en décrassage, hier. Bangoura a soigné une entorsesans gravité. Bisconti a effectué un travail individualisé. Il reprend avec le groupe cet après-midi. Oussalah se plaignait des adducteurs tandis que Sorondo était touché au ligaments latéreaux du genou.  
 
Kaklamanos se blesse ! 
 
Lundi soir en réserve, Cavens et El Yamani se sont disputé un penalty que l'Egyptien a finalement raté. Pour la petite histoire, les Rouches se sont inclinés 1-2 (but de Riise). Kaklamanos n'aura disputé que cinq minutes avant de quitter la pelouse touché au genou. Le Grec a passé des tests au CHU qui révèleront aujourd'hui s'il pourra être repris vendredi.  
 
F.de B. 
 
 
La Dernière Heure: STANDARD - Jonathan Walasiak veut sortir du trou  
 
Pour la première fois, le médian rouche traverse actuellement une période de méforme... 
 
SCLESSIN -
Dans l'antre du Fenixstadion emprunté par Heusden-Zolder, Jonathan Walasiak est apparu bien désemparé. Jamais encore le médian montois du Standard n'offrit un récital aussi pauvre aux courageux supporters liégeois qui s'étaient déplacés en masse dans le Limbourg. «Il y a des jours comme ça où rien ne va, admet-il très humblement. J'avais beau essayer de relever la tête, rien n'y fit. Je ratais tout ce que j'entreprenais. J'avais beau me dire que tout finirait par rentrer dans l'ordre mais plus j'essayais et plus je m'enfonçais. J'avais l'impression que j'étais prisonnier d'un engrenage infernal. Sincèrement, je n'avais encore jamais connu cela auparavant. Certes, j'avais bien vu mes élans arrêtés net à cause de blessure mais jamais encore je n'avais ressenti autant d'impuissance sur un terrain de football.» 
 
Le Standard croit en lui 
 
Car le talent de Jonathan Walasiak ne se dément pas. Le médian montois est d'ailleurs l'objet de diverses mentions honorables suite, notamment, à l'excellente prestation qu'il livra sous le maillot des Diables Rouges face à la Croatie. Jonathan Walasiak fait donc le lourd apprentissage de lendemains qui déchantent... Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le Montois s'y prête avec beaucoup d'humilité même s'il a récemment refusé de prolonger de deux années un contrat revu à la hausse qui expirera en juin 2006. «C'est vrai que l'aspect extrasportif n'est peut-être pas totalement étranger à mon rendement, avoue-t-il. Mais il n'y a pas que cela. C'est un tout. Mais cela se passe effectivement dans la tête. Lors du debriefing, l'entraîneur m'a demandé si je voulais m'exprimer. Mais je n'ai pas souhaité en parler. Je suis d'un naturel timide et je préfère tout garder pour moi et ne me lâcher que sur le terrain. Maintenant, je dois pouvoir faire la part des choses et ne penser qu'au football une fois que je monte sur la pelouse. Le staff technique ne cesse de me soutenir. Je lui en sais gré mais c'est à moi et à moi seul de trouver la solution pour sortir de là. Et je suis d'ailleurs persuadé que je la trouverai. Car quand je veux quelque chose, je l'obtiens. Je ferai n'importe quoi pour y arriver car je suis quelqu'un de têtu et de déterminé...» 
 
Cela tombe plutôt bien. Car c'est précisément de cet état d'esprit là que le Standard aura besoin pour affronter Bruges vendredi soir... 
 
Frédéric de Biolley 
 
 
Mardi 2 décembre 03

 
La DH: STANDARD: Moreira et Sorondo au repos... 
 
Sorondo et Moreira
ont conservé certaines séquelles de leur déplacement à Genk. Le Portugais ressentait une douleur au tendon d'Achille tandis que le défenseur uruguayen se plaignait des ligaments du genou. Ils ne se sont pas entrainés. Bisconti a suivi un travail différencié et Bangoura a légèrement été touché lors d'un contact fortuit hier matin à l'entraînement. Vu les défections de Moreira et de Sorondo, Dominique D'Onofrio a décidé que Kimoto, qui souffre encore des ischios, et Aliyu, qui se remet doucement d'une microdéchirure, n'accompagneraient pas Habran, Okpara, Kaklamanos, Cavens, El Yamani, Oussalah, Gomez et Riise au match des réserves, hier.  
 
F.de B. 
 
Vincent Solheid (auteur du projet "ETRE ROUGE") et son équipe vient de mettre en ligne leur site Internet. Un site pro sur un sujet qui nous tient à coeur. Visitez le site http://www.etrerouge.be !. 
 
La Dernière Heure: STANDARD - Le procès du lundi...  
 
Dominique D'Onofrio regrette que les arbitres ne soient pas jugés sur leurs erreurs... 
 
SCLESSIN - Dominique D'Onofrio
n'a pas pour coutume de critiquer le corps arbitral. Jamais encore avant le partage concédé de lamentable manière par ses joueurs, il n'avait pointé un doigt accusateur sur les directeurs de jeu. Mais cette fois, c'en est trop. L'entraîneur liégeois a décidé de dire tout haut ce qu'il fomentait dans son esprit depuis bien longtemps déjà. «Quand j'ai parlé d'un arbitrage à deux vitesses, je souhaitais souligner la différence qu'il y avait entre les autres équipes et le Standard, ajouta-t-il hier à l'issue de l'entraînement matinal. Il n'est donc ici pas question de favoriser l'une ou l'autre équipe mais plutôt du fait que les arbitres nous défavorisent systématiquement. Le corps arbitral devrait être plus juste avec le Standard. Ses décisions conditionnent un match. Tout le stade a vu la faute d'Euvrard sur Moreira dans le rectangle sauf l'arbitre de la partie.» 
 
Présent dans les vestiaires, Michel Preud'homme pousse le constat encore un peu plus loin. «Quand on voit ce que Walter Baseggio a pu se permettre sur le terrain et, plus particulièrement, sur le but du Sporting face à nous quand il commet une faute sur Walasiak, il ne faut plus s'étonner de rien, remarque le directeur sportif du Standard. Que dire aussi du tacle d'Aruna Dindane sur Roberto Bisconti près de la ligne de fond. Pour la même action, notre joueur aurait été exclu. Là, rien.» 
 
Mais le Standard ne doit-il pas s'en prendre à lui-même. Dimanche face à Heusden-Zolder, aucun Standardman ne fut sanctionné d'un carton jaune. Un constat d'autant plus incroyable quand on sait que les Liégeois furent menés à la marque... 
 
«Notre équipe n'est pas assez méchante, regrette Dominique D'Onofrio. C'est une formation gentille qui a plutôt tendance à subir les événements. Et quand l'arbitre s'en mêle, elle est encore plus fragile. Or, face à cette injustice, nous devrions puiser une force supplémentaire. Car, en déplacement, le Standard part toujours avec un but de retard.» 
 
Michel Preud'homme cite quelques exemples pour étayer de son entraîneur. «Chaque joueur qui est passé par ici, que ce soit Meyssen, Söderström, etc, se demande pourquoi les arbitres s'acharnent tellement sur le Standard, poursuit-il. Nous avions pris le parti de ne plus nous en plaindre mais cela ne sert visiblement à rien. Contre Westerlo, il y a un penalty flagrant sur Bangoura qui n'a pas été accordé. Au Cercle Bruges, Jbari donne un coup de coude volontaire à Dragutinovic qui aurait dû lui valoir une exclusion. Par la suite, il saute et tend le bras pour empêcher le ballon de passer mais, comme il avait déjà été averti, l'arbitre ne l'a pas sanctionné comme il aurait dû le faire. Et quand on sait que ce joueur fut à la base du deuxième but de son équipe. La physionomie de la rencontre aurait donc été différente s'il avait quitté le jeu.» 
 
Dominique D'Onofrio regrette que les différentes phases de jeu qui ont donné lieu à une certaine polémique ne soient pas analysées après coup. «En Italie, une émission intitulée le Procès du Lundi est diffusée par la télévision, remarque-t-il. Toutes les phases de jeu du week-end y sont décortiquées et analysées par les journalistes, les joueurs et les entraîneurs. Après avoir annulé un but parfaitement valable de la Lazio contre l'AC Milan, un juge de ligne a, récemment, été mis à pied pour plusieurs mois.» 
 
Mais le Standard ne s'est pas, non plus, montré à la hauteur des espérances. «Au lieu de faire douter notre adversaire, nous lui avons permis de prendre confiance en ses moyens, avoue Dominique D'Onofrio. C'est inadmissible dans le chef d'une équipe comme le Standard...» 
 
Mais qui osera dorénavant tirer les penalties?  
 
SCLESSIN -
Depuis le début de la saison, le Standard a bénéficié de quatre coups de réparation (à Mouscron, contre Lokeren, contre La Gantoise et à Heusden-Zolder) mais n'en a transformé qu'un seul. Celui-là fut le fait de Papy Kimoto lors de la journée inaugurale à Mouscron. Depuis lors, le médian congolais, Almami Moreira et Ivica Dragutinovic ont chacun manqué leur transformation. «Au début, je n'avais jamais imaginé un tel scénario, commente Dominique D'Onofrio. J'avais d'ailleurs laissé les joueurs choisir lequel d'entre eux s'exécuterait à cette pratique. Cette fois, c'est Ivica Dragutinovic qui a pris ses responsabilités. Je respecte son choix mais, dorénavant, je vais me pencher un peu plus en profondeur sur la question.» Depuis le raté d'Almami Moreira face aux Buffalos, le capitaine du Standard s'était imposé comme le leader d'une série de trois tireurs potentiels. Alexandros Kaklamanos et Fabian Carini auraient pu lui succéder au cas où le défenseur serbo-monténégrin n'aurait pu le faire. Cette fois, l'ordre risque d'être à nouveau modifié. «C'est moi qui trancherai, assure Dominique D'Onofrio. J'y ai déjà réfléchi cette nuit car j'ai eu, comme vous pouvez vous en douter, beaucoup de mal à trouver le sommeil. Ma première idée est Fabian Carini. Notre portier était d'ailleurs jusqu'à peu le tireur de penalties attitré de son équipe nationale. Ensuite, je songe à Miljenko Mumlek. C'est déjà lui qui est désigné chez nous pour tirer les phases arrêtées. Dès lors, je m'apprête à en informer les joueurs. Nous en discuterons mais c'est moi qui prendrai la décision finale.»  
 
F. de B. 
 
 
Lundi 1er décembre 03

 
La DH: STANDARD: 1600 supporters rouches étaient à Genk hier. Et dire qu'on leur a demandé à chacun de débourser 21 € pour se retrouver derrière le but. Une arnaque ? 
 
Ivica Dragutinovic a disputé, hier, son 100e match pour le compte du Standard. Malheureusement, ce ne fut pas son meilleur. Loin de là même... 
 
Pas moins de 10 joueurs devraient participer au match des réserves ce soir. Habran, Okpara, Kaklamanos, Kimoto, Aliyu, Riise, Oussalah, Cavens, El Yamani et Gomez ont été convoqués.  
 
Aucun carton jaune n'est venu sanctionner le comportement des Standardmen. Voilà aussi une preuve supplémentaire que les Liégeois ne se révoltent pas assez quand ils sont malmenés... 
 
Dès ce lundi, Emile Mpenza s'absentera deux jours en Catalogne pour les besoins publicitaires d'un équipementier sportif (Nike) qui l'a convoqué à Barcelone afin de réaliser quelques photographies servant à promouvoir sa nouvelle griffe de vêtements et de chaussures à crampons... Il y retrouvera quelques vedettes célèbres comme Thierry Henry, le grandissime favori du prochain Ballon d'Or
 
F.de B. 
 
La Dernière Heure: HEUSDEN-ZOLDER - STANDARD: 1-1 
 
"Un règlement à deux vitesses" 
 
Dominique D'Onofrio s'interroge sur les différentes interprétations du corps arbitral... 
 
GENK -
En partageant l'enjeu sur le terrain de la lanterne rouge, les Rouches ont signé un résultat typiquement Standard. En effet, ce qui n'aurait jamais dû se produire après le succès d'Anderlecht face au Lierse et la défaite de Genk à Beveren s'est, bien évidemment, produit au Fenixstadion de Genk. Mais combien de fois les Liégeois tomberont-ils dans un panneau qui est tellement évident que l'on ne peut plus parler de piège? Car pour pouvoir jouer les premiers rôles, il faut non seulement se hisser en tête mais aussi s'y maintenir.  
 
Or les Standardmen se sont, une fois de plus, montrés réguliers... dans l'irrégularité même si plusieurs circonstances atténuantes plaident en faveur des Liégeois. «Il faudra que l'on m'explique pourquoi l'arbitre brandit un carton rouge à Jonas De Roeck du Lierse contre Anderlecht alors que pour la même faute de Logan Bailly contre nous, l'arbitre reste de marbre, fulminait Dominique D'Onofrio à l'issue de la rencontre. J'aimerais aussi connaître les raisons pour lesquelles l'arbitre (NdlR: M. Vervecken) refuse de nous accorder un coup de réparation évident pour une faute sur Moreira. J'ai l'impression qu'il y a un règlement à deux vitesses et qu'il existe un règlement pour le Standard et un autre règlement pour les autres équipes. L'arbitre fut, en effet, très tendancieux. Jamais il n'a essayé de favoriser les actions offensives et a même sifflé à tort et à travers contre l'esprit même du jeu...» 
 
Le directeur de jeu manqua étrangement de discernement dans ses décisions et ne se montra, en effet, guère plus inspiré que les vingt-deux protagonistes. C'est dire si la rencontre fut inodore, insipide et incolore tant les fautes techniques tant prises par le directeur de jeu que par les joueurs se succédèrent à une cadence particulièrement soutenue. Certes, la modeste formation de Heusden-Zolder eut le mérite d'ouvrir le score mais ce fut plutôt une défense liégeoise statique qui laissa Janssen, le seul grand gabarit limbourgeois, complètement libre de tout marquage sur une phase arrêtée judicieusement distillée par un certain... de Condé (1-0). Mais ce n'est pas tout car peu de temps auparavant, Dragutinovic loupa complètement la transformation d'un coup de réparation alors que le score était encore vierge... Il fallut, en effet, un coup de pied arrêté de Mumlek pour que la parité, flattée pour les Limbourgeois, soit finalement respectée au marquoir (1-1). Le Standard a fait beaucoup trop de cadeaux à Heusden-Zolder hier. L'arbitre, pour sa part, n'en a fait aucun aux Liégeois hier... 
 
F.de B. 
 
REACTION: Almami Moreira: «Scandaleux!»  
 
HEUSDEN - Almami Moreira
était décontenancé après la partie. «A l'heure actuelle, je m'interroge encore sur les réelles motivations de l'arbitre, avoua le médian portugais à la sortie des vestiaires. Comment a-t-il bien pu ignorer la faute que le défenseur limbourgeois a commise sur moi dans le grand rectangle? Elle n'aurait pu lui échapper puisqu'il se trouvait à deux mètres de la phase quand celle-ci s'est produite. Et il est évident que le défenseur accroche ma jambe d'appui au niveau du genou dans le grand rectangle. Peut-être l'arbitre a-t-il eu peur d'accorder un deuxième coup de réparation après la faute commise par le gardien de Heusden sur Emile? Mais s'il y a une faute, il ne faut pas hésiter à la sanctionner! Et puis comment a-t-il pu ne pas brandir de carton au gardien de but limbourgeois lorsqu'il siffla le premier coup de réparation? Je suis réellement outré par un tel arbitrage!» 
 
Frédéric de Biolley 
 
Lire aussi: Article du "Soir": "L'arbitrage n'explique pas tout le gaspillage..." 
 
 
Dimanche 30 novembre 03
 
La Dernière Heure: Lire l'article de ce dimanche sur www.dhnet.be: STANDARD - Bis, le grand absent ? 
 
 
Samedi 29 novembre 03
 
Programme de la 14ème journée de championnat (avec résultats, analyses et classement) 
 
HEUSDEN ZOLDER - STANDARD (dimanche à 15h00) 
 
Arbitre: M.Vervecken 
 
Composition probable des équipes
 
Heusden Zolder: Bailly; Aerts (?), Vanbeuren (?), Telen (?), Souza Guedes; De Condé, Euvrard, Janssen, Haeldermans; Barka et Susuki.  
 
Réserves: Vercruysse, Van Der Elst, De Camargo, Morhaye et Yildiz. 
 
Standard: Carini; Turaci, Enakarhire, Drago, Vandooren; Walasiak, Sorondo, Moreira, Mumlek (?); E. Mpenza et Bangoura.  
 
Réserves: Habran, Kimoto, Riise, Okpara, Aliyu, Kaklamanos, Cavens, Oussalah et Gomez.  
 
Observations: Mumlek incertain... 
 
Comme prévu, Sorondo est appelé à suppléer Bisconti au milieu. Dragutinovic glisse donc dans l’axe et laisse le flanc gauche à Vandooren. Dominique D’Onofrio a retenu 20 joueurs car une petite incertitude subsiste au sujet de Mumlek qui se plaignait hier d’une douleur au mollet. Celle-ci ne devrait pas l’empêcher de tenir sa place dimanche après-midi. Enakarhire et Moreira, de retour de suspension, réintègrent l’effectif liégeois au détriment d’El Yamani qui n’est pas repris.  
 
 
La Dernière Heure: STANDARD - D'Onofrio: «Kaklamanos est très fatigué» 
 
Dominique D'Onofrio mise sur Sam Bangoura ! 
 
SCLESSIN - Dominique D'Onofrio
a donc arrêté la plupart de ses choix pour la rencontre que ses ouailles disputeront au Fenixstadion loué par Heusden-Zolder. Ainsi, pour pallier la blessure de Roberto Bisconti, l'entraîneur liégeois a porté son choix sur Gonzalo Sorondo. «A l'Antwerp, je l'avais déjà convaincu d'occuper cette place », affirme le mentor liégeois. «Grâce à cette mutation, j'avais pu maintenir un certain équilibre dans l'équipe. Et cela avait plutôt bien fonctionné puisque nous avions signé à Deurne, le renouveau du Standard en nous y imposant sans appel après trois défaites consécutives.» 
 
L'entraîneur liégeois dispose aussi de nombreuses solutions à la pointe de son attaque. Il doit donc user de tous les subterfuges pour préserver la motivation intacte chez chacun de ses joueurs qui aspirent à débuter une rencontre. Actuellement, l'entraîneur principautaire accorde sa préférence à Sambegou Bangoura. «Il y a des signes à l'entraînement qui ne trompent pas, remarque Dominique D'Onofrio. Je suis tous les jours aux côtés des joueurs et je perçois certaines choses. Pour le moment, Alexandre Kaklamanos est visiblement très fatigué. Dans ce contexte, il est donc logique que je ne retienne que ceux qui me prouvent qu'ils sont les meilleurs à l'entraînement. En outre, les différentes possibilités ne manquent pas dans ce secteur de jeu où, chaque semaine, cinq éléments au moins entrent en ligne de compte pour une éventuelle sélection. Et puis, cela crée une certaine émulation au sein du groupe. C'est cela aussi la concurrence.» 
 
«Heusden-Zolder n'aura rien à perdre» 
 
Et Dominique D'Onofrio sait qu'il aura bien besoin de toutes ses forces vives s'il ne veut pas rentrer bredouille de ce périple limbourgeois. «C'est un des matches les plus difficiles de l'année, remarque-t-il. Heusden-Zolder n'aura rien à perdre dans ce match. Lorsque nous jouons contre ce type d'équipe, les joueurs adverses puisent toujours au fond de leurs ressources pour donner encore un peu plus que ce qu'ils donnent d'habitude.» 
 
D'autant que les rumeurs de transfert risquent, à nouveau, d'alimenter la chronique tout au long de cet hiver. «Je ne m'en formalise pas, avoue Dominique D'Onofrio. Ce qui me préoccupe le plus pour l'instant, c'est la Can. Plusieurs de nos joueurs y prendront part (NdlR: Kimoto, Bangoura, Enakarhire, Aliyu, El Yamani?). Et personne ne peut dire dans quel état ils risquent de revenir de cette absence de plusieurs mois. C'est bien cela qui  
m'embête le plus pour le moment...»
 
 
F. de B. 
 
La DH: STANDARD - Moreira: «Plus difficile qu'Anderlecht» 
 
De retour de suspension, Almami Moreira redoute le piège posé par les Limbourgeois... 
 
SCLESSIN -
Est-ce juste pour fustiger l'attention de ses partenaires ou pour réellement traduire ses craintes qu'Almami Moreira estime que le déplacement que les Liégeois effectueront à Heusden-Zolder est plus difficile que se produire au Parc Astrid? Toujours est-il que le médian lusitanien effectuera, à cette occasion, son retour après une semaine de suspension. «Nous devons prendre ce déplacement chez la lanterne rouge très au sérieux, avertit-il. Ce sont dans des matches de ce type que l'on mesure si une équipe, la nôtre en l'occurrence, est capable de se hisser parmi les meilleures formations du pays. C'est la raison pour laquelle j'affirme que, pour nous, cette partie à Heusden-Zolder sera plus difficile à négocier que notre rencontre face à Anderlecht. Comme à chaque fois lorsque de telles circonstances de match se présentent, les Limbourgeois nous attendront le couteau entre les dents. Nous devrons donc déjà rivaliser avec eux au niveau de l'agressivité.» 
 
Almami Moreira reprendra donc naturellement sa baguette de chef d'orchestre au milieu du jeu. Juste derrière les attaquants où il aura pour mission de dessiner la plupart des escarmouches liégeoises. «Heusden-Zolder a la réputation de faire le jeu, remarque Almami Moreira. Mais le Racing Genk avait aussi cette réputation avant de venir boucher son but à Sclessin. Si ce cas de figure se présente à nouveau, nous avons tout intérêt à gérer calmement la situation comme nous l'avons d'ailleurs très bien fait face à Westerlo. J'ai assisté depuis les tribunes à cette confrontation car j'étais suspendu. Jamais encore je n'avais été aussi nerveux. J'avais chaud, froid. J'enlevais ma veste, puis je la remettais aussitôt. J'étais dans cet état car j'ai fondé beaucoup d'espoirs dans cette équipe. Je me dis que nous avons réellement un beau coup à jouer en championnat. Nous devons juste gagner en régularité. C'est à ce moment-là que nous mesurerons nos réelles capacités.» 
 
L'allusion dont fait état le Lusitanien n'est pas innocente. La défaite subie en Coupe de Belgique au Cercle Bruges hante encore les esprits liégeois. «Là, nous avons réellement péché par excès de naïveté, poursuit le médian portugais. Ne commettons donc pas les mêmes erreurs ce dimanche à Heusden. Nous devrons effectuer un pressing assez haut dans le jeu et chacun d'entre nous devra bien tenir ses positions. Ce n'était pas le cas au Cercle. Il faut aussi pouvoir ralentir le jeu et attendre qu'un espace se crée pour dessiner une attaque. Pour moi, le Cercle ne joue pas au football. Cette formation se borne à casser le jeu de l'adversaire. Malheureusement, l'histoire ne retient que les résultats.» 
 
«A Sclessin, la défaite est une tragédie» 
 
Almami Moreira
connaît donc l'ampleur de la tâche qui l'attend dans le Limbourg. D'autant que, cette fois, il ne pourra pas compter sur le précieux soutien de Roberto Bisconti qui a d'ores et déjà déclaré forfait en raison d'une contracture aux ischios. «C'est vrai que j'ai retrouvé une partie de mon rayonnement grâce à lui, remarque Almami Moreira. Sa présence derrière moi me soulage. Je sais qu'il jouera son rôle de récupérateur s'il m'arrive de perdre un ballon. Je joue en confiance. C'est important. Dimanche, il ne jouera pas mais nous possédons suffisamment de qualités dans le noyau pour remédier à ce problème...» 
 
Car Almami Moreira ne veut envisager d'autres résultats qu'une victoire à Genk. «Ici, une défaite est une véritable tragédie, remarque-t-il. Or le football est un jeu. Moi aussi je veux gagner mais ce n'est pas toujours possible. Le grand Real perd aussi des matches. Ce n'est pas pour cela qu'il faut chaque fois tout remettre en cause comme le font systématiquement les gens ici. Qu'ils se rassurent, nous donnerons le maximum de nous-mêmes pour enlever cette septième victoire de rang en championnat...»  
 
Frédéric de Biolley 
 
 
Vendredi 28 novembre 03
 
STANDARD: Bisconti sous surveillance... 
 
La pointe de contracture de Roberto Bisconti évolue favorablement, néanmoins le précieux médian récupérateur des Rouches trottine sous très haute surveillance. Le staff attendra la séance de demain pour statuer sur son éventuelle participation à la rencontre du Fénix Stadion. Bangoura, remis de ses problèmes intestinaux, a repris normalement et Oussalah est revenu entier de son périple au Maroc. Seul Mutavdzic est pour le moment sur la touche.  
 
Ch. L. 
 
 
La Dernière Heure: STANDARD - La force d'un système 
 
Onder Turaci n'a jamais été aussi près de l'équipe nationale 
 
SCLESSIN -
Le week-end dernier face à Westerlo, le grand public s'extasia devant les prouesses d'Emile Mpenza, auteur d'un second but de Champions' League. En seconde période, les Rouches déroulèrent une partition mélodieuse, soutenue, qui eut le don de ravir les quinze mille spectateurs qui avaient rallié le bord de Meuse. C'était en seconde période, parce qu'en première... «Westerlo a démontré qu'il faisait partie des bonnes formations du royaume, affirmait même Dominique D'Onofrio lors de ses conclusions d'après-match. Leur remontée rapide du terrain nous a mis quelquefois en difficulté. C'est d'ailleurs avec énormément de soulagement que j'ai accueilli l'ouverture du score par Emile.» 
 
C'est vrai que jusqu'à ce long dégagement de... Carini vers le cadet des Mpenza, ce sont les Campinois qui avaient davantage mis la pression sur la meilleure défense de la compétition. Par deux fois, le latéral droit Onder Turaci s'employa tel un véritable couvreur pour écarter in extremis le danger devant la case de l'Uruguayen. 
 
«C'est la force d'un système, démontre avec beaucoup de modestie l'ancien gamin de Saint-Nicolas. Depuis son arrivée à la tête de l'équipe, l'entraîneur insiste sur les glissements latéraux. Nous travaillons avec beaucoup de précision nos automatismes et pour ma part, lorsque le ballon est sur la gauche, je dois assurer une couverture intérieure. Que ce soit comme samedi dernier avec Gonzalo (NdlR: Sorondo) et Drago ou comme contre Anderlecht avec Joseph (NdlR: Enakarhire), je me sens à merveille dans ce système qui me permet également de mettre le nez à la fenêtre pour apporter le soutien nécessaire à la construction d'offensives utilisant toute la largeur du terrain.» 
 
Une animation de jeu qui deman- de une bonne lecture de jeu mais aussi une grande endurance vu la répétition des efforts: «À l'instar de mes coéquipiers, je me sens vraiment bien au point physiquement pour le moment. Le sérieux du travail en semaine n'y est certes pas étranger.» 
 
Ce brevet de la défense la plus imperméable de notre compétition, Onder Turaci aimerait le conserver jusqu'à terme: «C'est vrai qu'il est toujours plus gai de pouvoir se fixer des objectifs. Cette saison, nous n'en manquons pas. L'équipe est vraiment très bien balancée et il serait sot de ne pas croire en nos chances. Si nous parvenons à préserver nos filets, nous pouvons à présent compter sur de multiples solutions pour forcer la victoire.» 
 
À commencer par le gain de trois nouvelles unités au Fenix Stadion face à la nouvelle lanterne rouge de Heusden-Zolder: «Le groupe est plus mature. Il sait qu'il ne peut snober ce match face à une équipe qui ne peut déjà plus perdre. De plus, d'anciens Standardmen auront à coeur de se montrer sous leur meilleur jour. Penser déjà à Bruges serait une grave erreur.» 
 
Turaci s'érige depuis quelques semaines en l'une des pièces maîtresses de l'arrière-garde des Rouge et Blanc. De quoi assurer la relève chez les Diables Rouges, nombreux sont ceux qui le pensent. 
 
Christophe Lonnoy 
 
 
Jeudi 27 novembre 03

 
HEUSDEN ZOLDER - STANDARD (ce dimanche 30 nov. à 15h00) 
 
Voici la présentation de Heusden Zolder et du match (Zeb, Equipe RSCL.be) 
 
 
STANDARD: Bangoura malade... 
 
Bangoura
ne s'est pas entrainé. Le Guinéen a contracté un virus et a dû être placé sous perfusion au CHU. Blessé, Bisconti ne sera pas de la partie dimanche. Qui d'Okpara ou de Riise, qui s'est remis de son entorse, le suppléera-t-il ? F.de B. 
 
 
Le concurrent d'Olivier Werner... 
 
HEUSDEN ZOLDER -
Des trois anciens Standardmen de Heusden Zolder, Logan Bailly est le moins connu même s'il était assis sur le banc des réservistes de Genk au Réal Madrid. Et pour cause puisqu'il a été débauché par Genk à l'âge de 15 ans alors qu'il était en concurrence avec Olivier Werner, aujourd'hui 3e gardien du Standard: "Je n'ai jamais regretté mon choix car le Racing a tennu toutes ses promesses: un contrat professionnel ainsi que mon intégration au noyau. Je suis maintenant à Zolder mais je mesure la chance que j'ai de pouvoir évoluer en D1. Je suis sûr que le Standard n'aurait pas pu m'offrir une telle aubaine. Néanmoins, je rêve toujours de porter la vareuse n°1 de Sclessin. Je n'oublie pas que j'ai connu une école de jeune des plus performantes. C'est avec émotion et beaucoup de respect que j'irai saluer Christian Piot ce dimanche. Il m'a tellement appris..."  
 
F.de B. et Ch. L. 
 
Trois ex-ROUCHES à l'assaut du Standard... (article de la DH) 
 
 
Mercredi 26 novembre 03
 
L'Atlético insite pour Carini ! 
 
Carini
se rendra t-il à l'Atlético Madrid cet hiver ? Les Madrilènes feraient le forcing auprès de la... Juve qui n'aurait pas perçu les 5 millions d'€ du transfert... 
 
Deux buts de Strand... 
 
La réserve s'est imposée 0 - 3 à Westerlo. Riise s'y est occasionné une entorse. El Yamani a inscrit le 1er but tandis que Strand, le médian norvégien de Trömsö, en test, a marqué les deux derniers.  
 
Bisconti forfait à Heusden ? 
 
Toujours aux soins, Bisconti pourrait faire l'impasse à Heusden. Moreira a repris avec le groupe.  
 
F.de B. 
 
 
La Dernière Heure: STANDARD - Boubou s'en est allé...  
 
Le kinésithérapeute aura servi le Standard pendant près de 30 ans... 
 
SCLESSIN -
A six mois près, Jean Bourguignont, le kinésithérapeute, aura donc été au service du Standard pendant trente ans. Engagé pendant l'ère de Roger Petit qui a mené le club à son apogée, Jean Bourguignont aura côtoyé du beau monde dans la maison rouche de Sclessin. «C'est effectivement une grande page de ma vie qui se tourne, avoue-t-il depuis la France où il passe quelques jours de congé bien mérités. J'aurais bientôt pu y célébrer mes trente années de service...» 
 
A l'instar de la plupart des clubs de pointe, le Standard a opté pour une assistance médicale à la pointe de la technologie en s'associant au centre hospitalier universitaire du Sart-Tilman. Mais on ne fait pas d'omelettes sans casser des oeufs. Et pour justifier ces choix, Alphonse Costantin, directeur du Standard à l'époque, dut congédier la plupart des collaborateurs déjà en place. C'est ainsi que le staff médical fut complètement remanié. Le docteur Richard Maréchal, qui a occupé pendant 28 ans les fonctions de médecin du club au Standard et qui fut, lui aussi, remercié, connaît mieux que quiconque Jean Bourguignont. «J'ai débuté au Standard une année avant lui en équipe première, se souvient-il. Il a été immédiatement intégré au club car il s'y consacrait sans aucun ménagement. C'était le seul membre du staff médical qui avait d'ailleurs été mis sous contrat à durée indéterminée par le club. Jean Bourguignont est quelqu'un de très dévoué, d'entier et de très compétent. Il est unanimement apprécié par les joueurs et ses confrères pour ses conceptions rigoureuses mais il a, malheureusement, été victime de la vague de licenciements qui a sévi au Standard. Il a mal vécu cette période même s'il ne s'en est jamais ouvert. Ce n'était pas un pleurnichard.» 
 
Par crainte d'éventuelles représailles, Jean Bourguignont a toujours esquivé toutes les questions. Sa phobie pour les voyages en avion avait fait de lui une véritable mascotte auprès des joueurs rouches. Certains d'entre eux, pour qui il était devenu un confident, s'étaient montrés plus expansifs. On se souvient, entre autres, des marques de sympathie qu'Ali Lukunku lui avait témoignées en exhibant après un de ses buts un tee-shirt sur lequel le Français lui avait adressé cet hommage: Merci pour tout. Gageons que le club, pour lequel il s'est livré sans compter, lui témoignera la même reconnaissance même si le kinésithérapeute brille déjà par son absence à Sclessin puisqu'il est en train de passer ses derniers jours de congé avant la fin de son préavis... Car, à l'instar de Dany Torok, fidèle parmi les fidèles secrétaires du club, Jean Bourguignont représentait un des derniers vestiges de l'époque dorée du Standard. 
 
Frédéric de Biolley 
 
 
Mardi 25 novembre 03

 
STANDARD: Biscotte deux jours aux soins... 
 
Les Rouches étaient en récupération, lundi, ce qui n'a pas empêché cinq joueurs de se présenter aux soins. Il s'agit de Kimoto, Moreira, Bisconti, Bangoura et Aliyu. En plus d'Enakarhire, qui avait demandé la veille à pouvoir bénéficié d'un entraînement individualisé, auquel il s'est soumis avec Dominique D'Onofrio. Suspendu contre Westerlo, il a travaillé les gestes qu'il est appeler à poser pendant en match. "C'est significatif de son état d'esprit et de la mentalité qui l'anime", précisait son entraîneur. "Une telle démarche ne peut que me plaire".  
 
Par ailleurs, Bisconti, victime d'une douleur aux ischis qui l'avait obligé à quitter la pelouse de Sclessin samedi à dix minutes du coup de sifflet final, a passé comme prévu une échographie. Celle-ci n'a révélé ni déchirure, ni élongation, mais une contracture. Le médian restera aux soins durant deux jours avant de reprendre les entraînements collectifs jeudi, plus que vraisemblablement.  
 
Les réserves se sont imposés 0 - 3, hier à Westerlo. L'équipe était composé de neuf joueurs du noyau A: Habran, Riise, Gomez, Oussalah, Okpara, Kimoto, Cavens, El Yamani et Kaklamanos. Plus Dimvula et Denoncin. El Yamani a ouvert la marque à la 45ième minute avant d'être remplacé par le jeune norvégien Strand. Son entrée n'est pas passée inaperçue car l'attaquant marquait les deux autres buts pour le compte du Standard.  
 
Le manager d'Ali Lukunku a proposé les services de son ataquant à Mons. Le Franco-Congolais aimerait retourner en Belgique mais pour le moment peu de clubs s'intéressant à lui. 
 
 
Lundi 24 novembre 03
 
En bref:  
 
Habran, Riise, Gomez, Oussalah, Kimoto, Okpara, Kaklamanos, Cavens et El Yamani participeront à la rencontre des réserves qui se disputera ce soir à Westerlo. Aliyu, encore fragilisé par sa microdéchirure, n'y participera pas.  
 
Les Liégeois ont effectué un décrassage actif hier. A cette occasion, Almani Moreira, le milieu de terrain des Rouches, a été ménagé. Ce lundi, une séance facultative de bains et massages za été programmée.  
 
Alors que ces partenaires sont en congé aujourd'hui, Enakarhire, qui était suspendu samedi, a demandé une séance supplémentaire!...  
 
F.de B. 
 
 
La DH: STANDARD - Quand Emile dégaine...  
 
Le cadet des frères Mpenza a tiré plus vite que son ombre: il a inscrit 2 des 3 buts liégeois... 
 
SCLESSIN -
En l'espace de deux mois et demi seulement, Emile Mpenza a démontré qu'il n'avait rien perdu de ses grandes qualités d'attaquant. Rapide, véloce et puissant, le cadet des deux frères a, une nouvelle fois, confondu tous ses détracteurs en inscrivant deux des trois buts de son équipe. 
 
Face à une équipe rudement bien en place, mais dont les principales qualités étaient l'engagement dans les duels et le jeu en profondeur en contre-attaque, les Liégeois sont, cette fois, parvenus à gérer leur tempérament offensif. Les Rouches ont démontré qu'ils avaient enfin retenu la leçon infligée par le Cercle notamment. Les Liégeois ne se ruèrent pas, têtes baissées, à l'assaut du but adverse sans aucune précaution d'usage. Cette fois, les ouailles de Dominique D'Onofrio ont usé de patience et de persévérance avant qu'Emile Mpenza, au prix d'une accélération dont lui seul a le secret, ne vienne mettre en branle le dispositif défensif mis en place par Jan Ceulemans
 
Car il ne faut pas se leurrer: les adversaires du Standard ont compris que la meilleure solution pour venir à bout des Liégeois est de mettre son extraordinaire potentiel offensif sous l'éteignoir. 
 
Mais samedi soir, il en fallait plus pour réduire Emile Mpenza au silence. Suite à une passe lumineuse de Walasiak, l'attaquant du Standard doubla la mise au prix d'un superbe enchaînement. 
 
Entre-temps, les Campinois s'étaient montrés quelque peu menaçants mais Carini effectua le travail que l'on est en droit d'attendre d'un gardien de son envergure en détournant un heading de Paas, puis une tentative de lob amorcée par Janssens. 
 
Ce furent les seuls faits d'arme d'une formation campinoise qui manquait de la plus élémentaire dose de créativité. Cette touche de génie, El Yamani ne l'apporta... jamais au Standard. Appelé à pallier la suspension de Moreira, l'Égyptien n'eut malheureusement pas le même rayonnement que le Lusitanien. Visiblement en manque de rythme, il manqua de vitesse dans l'exécution de ses mouvements dans une position pour laquelle il ne semble pas être taillé sur mesure. 
 
Mais même si Aliyu suppléait avantageusement El Yamani, une grosse bourde de Jan Ceulemans allait définitivement sceller le sort des Campinois. Guère inspiré, le mentor des Bleu et Jaune remplaçait Wagemakers, confiné à la garde du second poteau sur corner, par Natama, un élément offensif... en pleine phase de coup de coin. Perspicace, Mumlek profitait de la grossière erreur de jugement de l'ancien Soulier d'Or pour adresser un centre millimétré à Sorondo qui, libre de tout marquage... au 2e poteau, plaçait son heading hors de portée de l'infortuné Bourdon... 
 
Cette phase démontrait l'intelligence et la clairvoyance de joueurs aussi expérimentés que Miljenko Mumlek et Gonzalo Sorondo, soit deux des trois derniers transferts réalisés par les Liégeois. Le 3e n'é- tant autre qu'Emile Mpenza, buteur providentiel des Liégeois à deux reprises samedi soir. Et dire qu'il n'y a pas si longtemps de cela, certains estimaient que l'arrivée de ces trois renforts était de nature à déstabiliser l'équilibre du Standard. Ceux-là apprécieront la réponse apportée par ces trois transferts de dernière minute. Le message est clair et sans concession... 
 
 
«Je me suis un peu libéré...» 
 
Emile Mpenza a tenté en match des gestes réussis en semaine... 
 
SCLESSIN - Emile Mpenza
fut un des grands artisans du succès liégeois. L'attaquant international a démontré qu'il n'était plus très éloigné de son meilleur niveau. «En fin de partie, je me sentais physiquement très abattu, avoue-t-il. Je retrouve progressivement mes sensations. Sur l'action de mon deuxième but (NdlR: enchaînement contrôle et tir suite à une longue passe de Walasiak), j'ai réussi à exécuter des gestes que je ne tentais jusqu'à présent qu'à l'entraînement. Je me suis un peu libéré, et c'est la raison pour laquelle j'ai laissé exploser ma joie après mon deuxième but.» 
 
Cette victoire permet, en tout cas, aux Standardmen de maintenir à six unités l'écart par rapport au leader anderlechtois. «Mais plutôt que de regarder le comportement des Bruxellois, il vaut mieux s'accrocher à cette deuxième place, estime encore Emile Mpenza. Dans ce contexte, grâce à la défaite de Bruges au GBA, cette victoire face à Westerlo constitue une excellente opération. La saison est encore très longue. En outre, je pense que notre position au classement est actuellement la plus confortable. Nous sommes à l'affût d'un faux pas du Sporting d'Anderlecht sans que la pression ne repose sur nos épaules. Il nous sera, évidemment, très difficile de reproduire une prestation de la qualité de celle que nous avions fournie au Parc Astrid. La venue de Bruges à Sclessin pourrait être la cerise sur le gâteau. Si nous négocions jusque-là tous les écueils qui se dresseront sur notre route, il sera très difficile de nous arrêter car ce groupe a faim de victoire. Aucun élément dans ce groupe n'a déjà savouré un titre de champion. Le championnat risque d'être très disputé jusqu'à la fin. À nous de bien négocier notre prochain déplacement au...Patro Eisden.» 
 
L'attaquant du Standard voulait, bien entendu, parler d'Heusden-Zolder que les Liégeois ne devront pas considérer comme un simple faire- valoir du championnat. «Nous devions éliminer les méfaits de la Coupe, remarque Roberto Bisconti, victime d'une contracture en fin de match. Dans ce contexte, la victoire était plus importante que la manière. Nous avons bien rivalisé dans les duels face à une bonne équipe de Westerlo. Nous laissons Bruges à 7 points. C'est une très bonne chose. Il ne faut pas incriminer Mohamed El Yamani. Il a essayé de donner le meilleur de lui-même dans une position qui ne lui convient pas. Il n'est, évidemment, pas facile de remplacer un joueur de la trempe de Moreira.»  
 
Frédéric de Biolley 
 
 
Dimanche 23 novembre 03

 
Tous les résultats, résumés et le classement des matches de la 13e journée de championnat de D1 sur www.sport.be 
 
STANDARD - WESTERLO: 3-0  
 
Emile Mpenza montre la voie d'un nouveau succès ! 
 
SCLESSIN -
On a eu droit d'emblée à une surprise... dans la composition de l'équipe du Standard. Où Bangoura, héros guinéen, était préféré à Kaklamanos. C'est d'ailleurs de ce premier, plutôt mal inspiré dans ses choix, que survenait le danger pour un Bourdon trop impétueux dans sa sortie (3e). Les Rouches, manquant singulièrement de tranchant dans la seconde ligne, tombaient dans leurs travers de balancer de longs ballons. Incontrôlables pour les attaquants. Pour leur part, les Campinois misaient principalement sur une remontée rapide du ballon. Leurs contre-attaques semaient d'ailleurs la zizanie au sein d'une défense liégeoise que maîtrisaient Turaci (impérial tout au long de la partie) et Dragutinovic (chef d'orchestre du hors-jeu). Mais, hormis un essai de Paas, rien de dangereux ne parvenait jusqu'à Carini. Sauf cette délicate passe en retrait de Turaci à son gardien. Le long dégagement de l'Uruguayen, mal négocié par Verheyen, trouvait Mpenza. Lancé ainsi vers le but, le cadet de la famille loupe rarement ce genre de duel. Bourdon l'a appris à ses dépens (1-0). C'était pourtant ensuite au tour des visiteurs de mettre l'oeil à la fenêtre. Une tête de Paas, une tentative de lob de Janssens et un missile sur coup-franc sollicitaient la vigilance de Carini, bien inspiré hier soir. 
 
Quiconque avait rejoint les travées de Sclessin avait aperçu les carences - de rythme et de compétition - dont souffrait El Yamani, titularisé en lieu et place de Moreira. L'entrée d'Aliyu augmentait le potentiel offensif liégeois. La réponse ne tardait pas via des frappes lointaines de Mumlek et de Mpenza. Le mouvement des duettistes Walasiak-Mpenza accouchait d'un petit chef d'oeuvre. Passe lumineuse du premier nommé, contrôle impeccable du second devant son opposant direct. La suite... Une frappe croisée ras de terre imparable pour le pauvre gardien de Westerlo qui s'incline une deuxième fois (2-0). 
 
Non satisfaits de ce précieux acquis, les Rouches continuaient à déambuler vers la cage adverse. Dragutinovic, revenu provisoirement sur son flanc gauche de prédilection, adressait un centre millimétré à destination du double buteur de la soirée. Sa remise de la tête parvenait à Aliyu, idéalement posté à l'entrée du petit rectangle. Las pour le joker des bords de Meuse, son envoi s'envolait dans les gradins. 
 
Il restait treize minutes disputer lorsque Jan Ceulemans, sur corner adverse, décidait de changer son homme du second piquet (Wagemakers). Une aubaine pour la vista de Mumlek. Le corner du n°21 local trouvait la tête de Sorondo, monté en ligne au... second piquet (3-0). 
 
La destination des trois unités ne faisait plus l'ombre d'un doute et les supporters s'en donnaient à coeur joie. Si leurs remerciements s'adressaient à l'ensemble de l'équipe, ils adressaient une pensée particulière à leur capitaine Dragutinovic qui avait célébré son anniversaire il y a huit jours. Mais l'essentiel résidait dans la reprise d'une marche en avant doublée du fait que Bruges se trouve désormais à... sept unités. Chaud, chaud pour dans quinze jours. 
 
STANDARD: Carini; Sorondo, Dragutinovic, Van Dooren, Turaci; Bisconti (81e Riise), Walasiak (74e Kimoto), Mumlek, El Yamani (51e Aliyu); Mpenza, Bangoura. 
 
WESTERLO: Bourdon; Verheyen (72e Vlaminck), Haraldsen, Elejiko, Ba; Mennes, Wagemakers (77e Natama), Janssens, Delen; Dosunmu (66e Brogno), Paas. 
 
ARBITRE: M. Bourdouxhe. 
 
AVERTISSEMENTS: Paas, Verheyen. 
 
LES BUTS: 21e et 63e Mpenza (2-0), 77e Sorondo (3-0). 
 
Emmanuel Thyssen 
 
 
La Dernière Heure: «Un Standard à deux visages»  
 
Emile Mpenza espère que le stade sera comble pour la venue de Bruges ! 
 
SCLESSIN -
On connaît ses aptitudes à perforer les défenses adverses. A foncer à toute allure vers le but adverse. Face à l'une des révélations du championnat, Emile Mpenza a servi d'artificier. Ce qui l'a un peu... déconcerté. «Au sein de notre noyau, tout le monde peut revendiquer une place sur le terrain. Nous sommes aptes à empocher des points contre n'importe qui. A nous de le prouver dès la semaine prochaine encore... au Patro Eisden.» 
 
Vous aurez rectifié, le Standard rendra visite à Heusden-Zolder! «Un bon résultat là-bas verrait un stade comble pour la réception de Bruges.» 
 
A l'inverse, un de ses coéquipiers n'a pas apporté ce que l'on attendait de lui. Et il en est conscient. «Je n'ai pas disputé un bon match», concède Mohammed El Yamani. «Remplacer un monument comme Moreira n'est pas chose aisée. Mais ma prestation n'est pas essentielle, la victoire de l'équipe l'est bien plus.» 
 
Chez les Campinois, Toni Brogno n'a fait qu'une brève apparition sur la pelouse de Sclessin et sous les huées des fans liégeois. «Mais nous avons carrément offert les trois points au Standard. On a joué avec beaucoup trop de respect à l'égard du Standard. La même chose s'était déjà produite face à Anderlecht ou Bruges. Puis, à partir du deuxième but, le château de cartes s'écroule forcément. On a manqué de répondant, de hargne pour essayer de les bousculer.» 
 
Pourtant avant le repos... «Je n'ai pas peur de l'affirmer», clame Dominique D'Onofrio. «Westerlo, au niveau de l'animation de jeu et de l'organisation, était meilleur que nous en première période. Il nous a empêchés de sortir et nous avions trop peu de points d'appui. Le 1-0 était flatté. Par contre, nous avons peut-être livré notre plus performante mi-temps après le repos. On a vu un Standard à deux visages 
 
Réponse de Jan Ceulemans: «On a loupé l'égalisation à deux reprises lors du premier acte. Moment au cours duquel nous avons organisé quelques combinaisons de bonne facture. Pour moi, c'est là que se situe le tournant du match.» 
 
E. T. 
 
 
Samedi 22 novembre 03

 
STANDARD - WESTERLO (ce samedi soir à 20h00) 
 
Arbitre: M.Bourdouxhe 
 
Composition probable des équipes:  
 
STANDARD: Carini, Turaci, Sorondo, Drago, Vandooren; Walasiak, Bisconti, El Yamani, Mumlek; Kaklamanos et E. Mpenza. 
 
Réserves: Habran, Kimoto, Bangoura, Riise, Okpara, Cavens et Aliyu. 
 
Observations: Avec Walasiak et Momo El Yamani ! 
 
Dominique D'Onofrio
devra se passer conjointement de Moreira et d'Enakarhire, tous deux suspendus pour abus de cartes jaunes. L'entraîneur liégreois récupère, en revanche, Walasiak, remis de sa grippe. Si Dragutinovic est appelé à suppléer l'absence du Nigérian dans l'axe en laissant sa place à gauche à Vandooren. El Yamani, quant à lui, devrait remplacer Moreira dans le dos des attaquants. Toujours pas revenu du Maroc, Oussalah n'a pas été repris.  
 
WESTERLO: Bourdon, Ba, Haraldsen, Verheyen, De Coninck (?); Wagelmackers, Mennes, Janssens (?), Delen; Dosunmu et Paas.  
 
Réserves: Deelkens, Elejiko, Vlaminck, Modubi, Castillo-Morillo, De Langhe, Brogno. 
 
 
La Dernière Heure: STANDARD - WESTERLO: Pour ne pas que la Coupe déborde...  
 
Mohamed El Yamani se voit offrir une chance unique de refaire surface 
 
SCLESSIN -
Pour pallier la suspension d'Almami Moreira, Dominique D'Onofrio n'avait pas 36 solutions. Vu les retours d'Ivica Dragutinovic dans l'axe de la défense et de Gonzague Vandooren au poste d'arrière gauche, l'absence de Mustapha Oussalah, l'entraîneur liégeois ne pouvait décemment pas demander à Miljenko Mumlek d'occuper un rôle plus axial sous peine de complètement déforcer son flanc gauche et de remanier totalement son équipe. Plutôt que de modifier tout son système, le mentor des Rouches a préféré changer homme pour homme, place pour place. Et vu la fragilité physique actuelle d'Aliyu, les mauvaises dispositions témoignées par Jürgen Cavens à l'entraînement, Mohamed El Yamani semble être la solution toute indiquée pour remplacer Almami Moreira dans le dos des attaquants. «Je ne sais pas si l'entraîneur compte faire appel à moi, a-t-il avoué à l'issue de l'entraînement matinal de vendredi matin. De toute manière, je me tiens prêt au cas où...» 
 
Car c'est un euphémisme d'affirmer que Mohamed El Yamani attend patiemment son heure. Sa dernière titularisation remonte effectivement au 13 septembre 2002 à l'occasion d'une défaite à domicile face au Club Brugeois. «Celle dont je me souviens le mieux, c'est cette titularisation face au Sporting d'Anderlecht où nous nous étions imposés grâce à un superbe but de... Moreira, avoue précisément celui qui remplacera le Lusitanien dans le jeu. Je ne compte ensuite que quelques apparitions furtives. Beaucoup trop peu à mon goût. Car, comme tout joueur de football, je n'aspire qu'à une seule chose: jouer.» 
 
Désigné comme véritable promesse de valeur mondiale il y a quelques années, l'attaquant égyptien n'est jamais parvenu à justifier son statut de deuxième meilleur joueur de la Coupe du Monde Espoirs derrière un certain Javier Saviola (Barcelone) à la suite d'un accident de roulage qui l'écarta des pelouses durant de nombreux mois. «Lors de cette épreuve, je me sentais pousser des ailes, avoue-t-il. La Juventus s'intéressa de près à mes prestations. Et en une fraction de seconde, ma carrière a littéralement basculé. J'ai eu du mal à retrouver mes sensations et à pouvoir coordonner mes mouvements. Car pendant tout un temps, je ne parvenais plus à exécuter les gestes que mon esprit sollicitait. Il y avait un décalage entre mes intentions et mes actes. Fort heureusement, cette époque est définitivement révolue. Maintenant, quand je contrôle le ballon, je sais quel usage en faire. Et, aujourd'hui, je remercie Dieu de m'avoir laissé la vie sauve.» 
 
Mohamed El Yamani se voit donc offrir une chance unique de se rappeler aux bons souvenirs de ceux qui voyaient en lui un élément déroutant et talentueux. «Le problème que je risque de rencontrer se situe au niveau du rythme, poursuit l'Egyptien. J'ai besoin de temps de jeu avec l'équipe première car les matches de réserves ne sont pas aussi engagés et soutenus. Fort heureusement, l'expérience que j'ai vécue à Malines où je fus prêté l'an dernier fut riche d'enseignements. Les treize ou quatorze matches que j'ai disputés avec les Sang et Or m'ont permis de maintenir un certain niveau de jeu. Sans quoi je ne sais vraiment pas où j'en serais à l'heure actuelle...» 
 
Et dans ce cercle vicieux, Mohamed El Yamani s'est laissé entraîner dans un tourbillon de désillusions tant en Belgique qu'en Egypte où il n'est jamais parvenu à se défaire de l'étiquette d'éternel espoir qui lui colle à la peau depuis trop longtemps déjà... «En ne jouant pas au Standard, je peux difficilement revendiquer une place en équipe nationale, remarque-t-il. Je ne m'attends donc pas à être retenu pour la Can. A moins que samedi soir...» 
 
Car en cette fin de ramadan, cet Egyptien musulman de 21 ans a surtout faim... de ballons et de jeu. 
 
Alexandre Czerniatynski: «Ce n'était plus le même Momo...» 
 
MALINES -
Qui mieux qu'Alexandre Czerniatynski pourrait évoquer la trajectoire de Mohamed El Yamani qu'il eut sous ses ordres la saison dernière à Malines. «Je suis partagé entre deux impressions lorsque je pense à lui, avoue l'ancien mentor malinois. Celle d'un joueur hyper-talentueux que j'ai eu en test lors de son arrivée au Standard. Puis celle du joueur qui recherchait ses marques après son grave accident de la route. A Malines, même s'il fut le Standardman le plus régulièrement aligné dans mon noyau, je n'ai jamais revu le Mohamed El Yamani que j'avais connu au Standard. Je l'ai maintenu dans mon équipe de base avant de lui demander de s'asseoir sur le banc car il ne me donnait pas satisfaction. Je lui en ai parlé et il s'est montré très réceptif. Le fait d'être un ancien attaquant m'a peut-être permis de trouver les mots justes pour que nous puissions nous comprendre. Il me montra d'ailleurs plus de choses en rentrant au jeu qu'en débutant les matches. Sinon, c'est un joueur assez nerveux mais très introverti. Il garde tout pour lui et communique peu avec le groupe des joueurs. Je n'ai, néanmoins, jamais eu à me plaindre de son comportement.»  
 
 
«Une place,ça se mérite...» 
 
Après une mise à l'écart, Gonzague Vandooren retrouve son poste à gauche... 
 
SCLESSIN -
Mine de rien, la dernière titularisation de Gonzague Vandooren remonte au 26 octobre dernier à l'occasion du déplacement des Rouches à Saint-Trond. Victime à cette occasion d'une entorse à la cheville droite, le défenseur hennuyer fut obligé de ronger ensuite son frein sur le banc des réservistes sur lequel il s'assit lors du mémorable déplacement au Parc Astrid et, plus récemment, au Cercle de Bruges pour le compte de la Coupe de Belgique. «Cette situation n'est, évidemment, pas facile à vivre, avoue Gonzague Vandooren. Surtout lorsqu'on manque un match face à Anderlecht. Tous les joueurs rêvent de disputer des matches d'une telle envergure. Ce n'est pas facile à digérer mais cela fait partie du football. De toute manière, l'intérêt de l'équipe passe avant tout et je n'ai d'ailleurs pas caché ma joie et ma grande satisfaction lors du coup de sifflet final au Parc Astrid...» 
 
Il est vrai que la victoire acquise de haute lutte face au Sporting d'Anderlecht obligeait l'entraîneur à reconduire, la semaine suivante, l'équipe qui s'était imposée au Parc Astrid face au Cercle de Bruges. «Dans ces moments-là, il ne faut pas s'inquiéter ni se décourager, poursuit Gonzague Vandooren. Une place, ça se mérite la semaine à l'entraînement. Il faut donc continuellement remettre l'ouvrage sur le métier et se dire que la chance se présentera à nouveau. Le Standard n'est pas une équipe modeste du championnat de Belgique. La concurrence y est rude qu'ailleurs. Et à partir du moment où celle-ci est saine, il faut pouvoir l'accepter car l'entraîneur dispose de plusieurs possibilités. Maintenant, il incombe à ceux qui joueront face à Westerlo que notre défaite au Cercle n'était qu'un accident.»  
 
Frédéric de Biolley 
 
 
Vendredi 21 novembre 03

 
La 13ème journée de championnat: Bruges et Anderlecht en entrée... (présentation des matches, résultats et commentaires à suivre sur www.sport.be) 
 
STANDARD: Riise ou El Yamani ? 
 
Si la rentrée de Vandooren sur le flanc gauche de la défense avec le glissement de Dragutinovic aux côtés de Sorondo pour palier la suspension d'Enakarhire est actée, le staff liégeois ne souhaiterait pas tout chambouler pour remplacer Moreira. Riise et El Yamani sont deux éléments qui ont déjà évolué dans ce rôle. Mutavdzic se faisait poser son attelle hier après-midi. Les ligaments latéraux sont bel et bien touchés. Aliyu a intensifié ses sprints et tentera de rejoindre le groupe demain. Si le test est positif, il devrait prendre place sur le banc.  
 
Ch. L.  
 
 
La GDS: L'heure de Momo El Yamani ?  
 
- Enakarhire, fiévreux la veille, a repris les entraînements, à l'inverse de Werner toujours alité. Mohammed Aliyu Datti a couru en solitaire, sur le terrain du Standard Fémina. La charge de travail sera augmentée aujourd'hui, à un point tel qu'il pourrait participer à la séance collective programmée ce matin à huis clos. Si tout va bien, il prendra place sur le banc pour la venue de Westerlo.  
 
- Oussalah est attendu à Sclessin aujourd'hui. Le gaucher a disputé le match contre le Mali avec les Espoirs du Maroc. Moreira a été victime d'un contact à l'entraînement avec El Yamani et souffre d'une douleur au tendon.  
 
- S'il est acquis que Dragutinovic reprendra sa place dans l'axe de la défense, le suspens est total en ce qui concerne le nom de celui qui sera chargé de remplacer Moreira. La question aurait sans doute été vite tranchée si Aliyu n'avait été victime il y a une dizaine de jours d'une micro-déchirure aux ischios. Dès lors, la piste la plus sérieuse mène à El Yamani qui, hier à l'entraînement, a répété ses gammes derrières les deux attaquants, au même titre d'ailleurs que Bjorne Riise. "Je préfère ne tirer aucun plan sur la comète", dit-il. "Rêver est le meilleur moyen d'être deçu. J'aime cette place qui permet de voir le jeu de face et non de dos". Directement concerné également, Riise ne cache pas ses ambitions. "J'attends ce moment avec impatience, mais je serais content pour Momo s'il obtient la préséance", concluait le Norvégien bien sympa. Jonthan Walasiak, quant à lui, reprend sa place sur le flanc droit. "Je pensais que ce serait Mumlek qui prendrait la place de Moreira, mais en me basant sur le dernier entraînement ca devrait être Momo ou Riise. Tout les deux ont le potentiel pour remplacer notre Portugais"
 
Par ailleurs, le jugement du tribunal de commerce est tombé: le Standard obtient gain de cause face aux commerçants ambulants installées aux abords du stade les jours du match. Conséquence de ce verdict: si ces commerçants se présentent encore aux alentours de Sclessin, ils devront payer une astreinte de 1.000 €
 
 
La Dernière Heure: «Gare aux contres de Westerlo!»  
 
Cvijan Milosevic vote Mumlek à la place de Moreira au Standard, pour défier son ancienne équipe campinoise 
 
LIÈGE -
C'est à l'époque où il enchanta le vélodrome de Rocourt que Cvijan Milosevic tomba littéralement amoureux de la Cité ardente. Il y fonda une famille et ses deux fils, qui ont suivi tout leur cursus scolaire dans notre langue, font partie intégrante de l'école des jeunes du Standard de Liège. 
 
«Comme bon nombre de mes compatriotes, j'ai toujours apprécié cette ville vivante et accueillante, avoue l' ancien Yougoslave. Ma carrière de footballeur étant aujourd'hui terminée, je n'ai pas souhaité déraciner ma famille qui se sent également très bien ici.» 
 
Bientôt directeur de l'école des jeunes de Sclessin? 
 
Après ses premiers pas en Belgique au RFC Liégeois, le Serbe rejoignit l'Antwerp, mais c'est au Germinal Ekeren qu'il se fit un palmarès en remportant, le 1er juin 1997, une Coupe nationale (2-4 face à Anderlecht). C'était l'époque des Vandewalle, Radzinski et Wégria. Par la suite, malgré quelques touches avec le club de Sclessin, c'est à Westerlo qu'il termina sa brillante carrière. 
 
«Aujourd'hui, je suis agent de joueurs reconnu par la Fifa, explique Milo. Cela me prend énormément de temps et il ne faut pas avoir peur de voyager.» 
 
Il se chuchote que la direction du Standard aurait placé son nom en bonne place sur la liste du successeur potentiel de Daniel Boccar à la direction de l'école des jeunes du club. 
 
«J'en ai entendu vaguement parler moi aussi, mais je n'ai pas été réellement contacté, explique l'ancien milieu de terrain de l' Old Club. C'est en tout cas un job qui me plairait énormément. Mes fils jouent en nationaux au Standard et il y a pas mal de choses à faire pour tous ces jeunes.» 
 
En tant qu'observateur privilégié de notre football national, la rencontre de ce week-end avec le déplacement de son dernier club à Sclessin éveillera toute son attention. 
 
«Westerlo ne joue pas nécessairement mieux que l'an passé mais son classement lui permet d'évoluer cette fois sans pression, dit Cjivan Milosevic. Je les ai vus en déplacement, et les Campinois se regroupent très bien dans leur portion de terrain avec deux médians défensifs pour repartir rapidement en contre. Dosunmu et Paas sont très dangereux dans ce style d'exercice. Le Standard est sur une belle série en championnat qui a connu un curieux coup d'arrêt en Coupe la semaine dernière. Par contre, face aux Anderlechtois, les Rouge et Blanc m'ont fait forte impression. Le tout sera de savoir comment se passer d'un élément aussi déroutant que Moreira. C'est un véritable poison lorsqu'il fixe une défense.» 
 
En tant qu'ancien médian, Cijvan Milosevic a son idée quant au remplacement du Lusitanien: «Dans un tout autre style, Micky Mumlek a également le profil du meneur de jeu. C'est un joueur qui ne force pas la différence par un effort mais il parvient à hausser le niveau de jeu de ses partenaires. Ses passes sont d'une qualité supérieure et leur créativité est différente de Moreira, tout en étant parfaitement complémentaire.» 
 
Un autre Standardman recueille ses suffrages. Sans surprise, il cite: «Dragutinovic. Dommage pour le Standard qu'il ne possède pas un Drago dans chaque ligne. Il n'aurait jamais été défait au Cercle. Son tempérament colle à merveille avec l'esprit de Sclessin.» 
 
Milo ne trahira jamais ses origines. 
 
Christophe Lonnoy 
 
 
Jeudi 20 novembre 03

 
STANDARD - WESTERLO (ce samedi à 20h00) 
 
Présentation du match et de Westerlo (Zeb, Equipe RSCL.be) 
 
 
La grippe sévit au Standard... 
 
Après Walasiak, c'est au tour d'Enakarhire et de Werner d'être frappés par la grippe. Aliyu a effectué un travail différencié et tout est mis en oeuvre pour le rétablir au plus vite. De retour du Portugal, Moreira, qui sera suspendu samedi, a repris les entraînements collectifs.  
 
F.de B.  
 
 
La Dernière Heure: STANDARD - Sambegou à l'affût !  
 
Bangoura a inscrit trois des quatre buts qui ont permis à la Guinée de battre le Mozambique 
 
SCLESSIN-
Même s'il a dû s'astreindre à une séance de travail supplémentaire depuis son éreintant voyage qui l'a ramené du Mozambique, Sambegou Bangoura n'a pas manqué à ses devoirs de footballeur. Auteur de trois des quatre buts inscrits ce week-end par son équipe nationale, l'attaquant guinéen est apparu plus percutant que jamais à l'occasion de la séance d'entraînement. «Je me sens effectivement en pleine possession de mes moyens, même si mon retour d'Afrique fut assez astreignant, avoua-t-il après l'entraînement matinal. J'ai inscrit mes trois buts du pied même si lors de ma première réalisation, ma reprise est consécutive à un heading repoussé par un défenseur sur la ligne de but. En équipe nationale, je milite en pointe aux côtés de Souleymane Youla (NdlR: ex-RSCA à Gençlerbirligi) qui tourne autour de moi. C'est d'ailleurs lui qui a ouvert le score avant que je ne marque trois fois. À 0-4, nous nous sommes relâchés et le Mozambique a réduit le score en inscrivant trois buts. Fort heureusement, nous sommes parvenus à préserver notre avantage et notre qualification pour les épreuves éliminatoires africaines de la Coupe du Monde 2006. Notre rentrée aux vestiaires fut d'ailleurs des plus houleuses puisque les supporters du Mozambique nous jetèrent pierres et cailloux. Nos compatriotes, en revanche, ont accueilli ce résultat dans l'hystérie que l'on devine. A tel point que les bains de foule qui s'ensuivirent auraient pu laisser croire que le match se jouait dans notre pays. La Guinée n'a, en effet, jamais disputé une phase finale de Coupe du Monde. Nous n'en sommes pas encore là mais cette éventualité est possible si nous remportons la poule dans laquelle nous serons bientôt versés. Et comme notre équipe ne manque pas d'individualités avec des joueurs comme Youla, Syllah, Conte (NdlR: Lokeren), Traore et Sylla (NdlR: Charleroi) ou encore Camara... Ce dernier, qui évolue au Cercle Bruges, n'a d'ailleurs pas manqué de m'avertir du résultat du Standard en Coupe de Belgique. J'ai d'ailleurs eu beaucoup de mal à le croire.» 
 
Car, depuis mardi soir, Sambegou Bangoura est revenu aux dures réalités quotidiennes puisqu'il est passé du statut de héros national à celui de réserviste de club. «Je suis dans la même position que tous mes autres partenaires, avoue-t-il. Mais malheureusement, l'entraîneur ne peut aligner que 11 joueurs sur la pelouse. Je respecte ses choix car seule la victoire est importante. Je dois juste m'évertuer à être prêt s'il fait appel à moi. Je ne suis qu'un exécutant.» 
 
Et on voit mal comment la situation de l'attaquant guinéen pourrait évoluer favorablement vu son prochain départ et son absence de plusieurs mois durant lesquels il disputera la Coupe d'Afrique des Nations avec la Guinée dans un groupe qui rassemble la Guinée, le Rwanda, la République démocratique du Congo et la Tunisie, le pays organisateur. «Il est prévu que je passe les fêtes de fin d'année auprès de ma famille en Guinée, avoue Sambegou Bangoura. Je n'ai plus vu mes parents depuis plus d'un an. Je participerai ensuite au stage de l'équipe nationale qui devrait se tenir à Paris à partir du 10 janvier prochain. Un match amical a d'ores et déjà été programmé le 2.»  
 
Frédéric de Biolley 
 
 
Mercredi 19 novembre 03

 
LALO SORONDO - Site officiel:  
 
Sorondo a comparu devant le Comité Sportif ce 18 novembre... 
 
La DH: Mutavdzic s'est déchiré les ligaments latéraux. Les croisés, pour lesquels il avait été opéré, n'ont pas été touchés mais il devrait être OUT jusqu'au début du deuxième tour... 
 
Les Standardmen ont suivi une séance de musculation, puis de décrassage. Rentré en début d'après-midi, Bangoura a suivi un entraînement individualisé. Moreira est attendu aujourd'hui. Aliyu était aux soins.  
 
Deux Norvégiens de Trömsö, Lars-Iver Strand, un médian offensif (1,77m) de 20 ans, et Anders Lindsetmo, un défenseur central (1,80m) de 18 ans, sont testés à Sclessin.  
 
Sorondo: 3 semaines!  
 
Gonzalo Sorondo
a vu sa peine accentuée devant le comité sportif qui lui inflige 3 semaines au lieu de 2 proposées en transaction. Il manquera la rencontre face à Bruges dans dix jours SAUF si le club va en apppel et que l'affaire est traitée après ce sommet.  
 
F.de B.  
 
 
La DH: STANDARD - Y aurait-il un syndrome Standard? 
 
Comment expliquer le relâchement coupable des Rouches au Cercle? 
 
SCLESSIN -
Les bonnes performances du Standard doivent-elles être considérées comme des exploits, des coups d'éclat sans lendemain? 
 
En s'inclinant naïvement au Cercle Bruges dimanche dernier, le Standard a ranimé des vieux démons que l'on croyait, comme toujours, à tout jamais anéantis. Les exemples ne manquent effectivement pas dans un club où l'on vit les choses plus intensément qu'ailleurs. Il suffit de jeter un regard dans le rétroviseur pour se rendre compte que la mésaventure survenue au Cercle ce dimanche n'est pas unique dans la lourde histoire du club. En 1998, lors de la précédente victoire des Rouches dans la capitale, les Liégeois ne s'étaient-ils pas inclinés 0-2 face à Harelbeke à Sclessin une semaine après s'être imposés 0-1 au Parc Astrid? Les Standardmen ont, en effet, cultivé ces dernières années un don de l'irrégularité qui n'a cessé d'irriter ses plus farouches partisans... «Au début des années 80, lors des dernières saisons fastueuses du club, les joueurs du Standard possédaient une certaine culture de la victoire, se rappelle Michel Preud'homme. Nous abordions tous les matches comme si nous entrions dans une arène. Raymond Goethals a d'ailleurs récemment déclaré dans la presse flamande qu'il n'avait jamais eu besoin de nous demander de nous remettre en question. Cela s'opérait automatiquement avant chaque rencontre. Maintenant, la pression qui pèse sur les épaules des joueurs est, sans aucun doute, plus forte qu'auparavant. On attend davantage de la part des joueurs vu la lourde histoire que le club traîne derrière lui. Je suis persuadé qu'ils sont animés des meil- leures intentions. Inconsciemment, ils se disent que tout finira bien par leur réussir car ils sont persuadés de leurs qualités. Et lorsque cela ne tourne pas comme ils le souhaitent, ils essayent de forcer leur jeu. Je ne crois donc pas qu'il existe un syndrome Standard...» 
 
Le seul fait de rappeler les dix victoires consécutives engrangées sous la houlette de Jean Thissen et d'Henri Depireux ou l'écroulement du Standard après avoir trôné en tête du championnat avec le Club Brugeois durant la trêve hivernale de la saison 2001-2002 suffit pourtant à raviver la douleur dans le chef des supporters liégeois. Des sentiments qu'ils ont à nouveau redoutés lorsque leur équipe fétiche aligna trois revers de rang après trois succès consécutifs au début de la saison. «Nous nous sommes adressés aux joueurs, avoue le directeur sportif du Standard. Nous leur avons dit qu'il fallait, cette fois, réagir immédiatement sans se mettre de pression inutile sur les épaules. Le meilleur remède reste, bien évidemment, une victoire contre Westerlo.»  
 
Réactions des intéressés... 
 
Emile Mpenza
: «Plus difficile» 
 
SCLESSIN - «Visiblement, nous éprouvons moins de difficultés face aux équipes qui jouent le jeu. Au Parc Astrid, le jeu se déroulait d'un côté à l'autre du terrain sur un tempo très élevé. Les joueurs du Cercle n'ont pas eu besoin de beaucoup d'occasions pour trouver la faille. La première solution serait de ne pas encaisser de but et de faire preuve de patience avant de planter nos banderilles. Nous nous étions montrés plus réalistes dans la capitale qu'à Bruges. Malheureusement, le verdict de la Coupe est sans appel.» 
 
Ivica Dragutinovic: «Réagir!» 
 
SCLESSIN - «Il faut absolument changer les mentalités ici! Cette situation est anormale et m'irrite au plus haut point. Nous ne pouvons pas laisser le doute s'installer dans nos esprits. Les gens ont tendance à croire que cette situation est identique à celles que nous avons déjà vécues par le passé. Il n'y a rien de plus faux. Nous avons d'ailleurs démontré que nous possédions suffisamment de qualités pour rivaliser avec les meilleures formations du pays. A nous de le prouver! Et lors de chaque rencontre. Pas uniquement contre Anderlecht, Genk ou le Club Brugeois mais aussi face à Westerlo dès samedi soir...» 
 
Roberto Bisconti: «Anormal!» 
 
SCLESSIN - «Nous n'avons pas abordé ce match au Cercle comme celui d'Anderlecht. Cette situation est anormale. Nous devrions disputer toutes les parties avec la même mentalité. Au Cercle, le Standard livra une de ses plus mauvaises prestations. Les centres n'arrivaient pas et nous étions incapables de gérer la partie. Un succès peut se construire après 90 minutes de jeu. Nous aurions dû temporiser un peu plus au lieu de nous jeter à corps perdu sur le mur défensif du Cercle. Nous avons concédé nos deux buts sur des contres. A nous d'en tirer rapidement les leçons afin que cela ne se reproduise plus. D'autant que nous avons une belle carte à jouer en championnat.»  
 
Frédéric de Biolley 
 
 
Mardi 18 novembre 03

 
La Dernière Heure: Au STANDARD... 
 
Rechute pour Mutavdzic?
 
 
En voulant intercepter un envoi de Walasiak, Mutavdzic s'est probablement occasionné une distension des ligaments du genou. Le médian serbo-monténégrin a passé une échographie afin de savoir s'il s'agissait ou non d'une rechute. Inquiétant!  
 
Aliyu forfait contre Westerlo...  
 
Moreira
, retourné deux jours au Portugal pour des raisons administratives, et Oussalah, retenu par l'équipe olympique marocaine, manquaient à l'appel hier. Bangoura, qui a inscrit... trois des quatre buts guinéens, est attendu à Sclessin. Victime d'une microdéchirure, Aliyu était aux soins Il ne devrait pas jouer samedi. 
 
CANAL PLUS 
 
Deux matches seront diffusés en décembre: Standard-FC Brugeois le 5 décembre à 20h30, et Charleroi-Standard le vendredi 12 décembre, également à 20h30.  
 
Suspension de SORONDO... 
 
C'est aujourd'hui que le Standard défendra, au Comité Sportif, la cause de Sorondo pour avoir refusé la proposition de deux journées de suspension. 
 
 
Victimes notoires... 
 
Le Standard a montré au Cercle de Bruges qu'il manquait encore de maturité  
 
SCLESSIN -
Au Standard, les jours se suivent mais ne se ressemblent pas. Une semaine après avoir donné une véritable leçon de football au Sporting d'Anderlecht, les hommes de Dominique D'Onofrio ont été incapables de prendre la mesure du Cercle de Bruges. Pire, les Liégeois ont démontré qu'ils manquaient de la plus élémentaire intelligence de jeu face à un adversaire qui n'aura pas dû puiser dans des conceptions tactiques très fouillées pour déstabiliser une phalange qui semblait inébranlable... «Tout part d'un état d'esprit, constate Dominique D'Onofrio. Chaque match est un combat, une guerre. Si on laisse l'adversaire s'engager et remporter les duels, on peut difficilement rivaliser avec lui. C'est d'ailleurs ce qui s'est produit au Cercle ce dimanche où aucun carton jaune n'est venu sanctionner l'éventuelle agressivité d'un de mes joueurs. Nous avons été incapables de préserver notre organisation. Le Standard ne va manger personne. Il doit respecter son adversaire et rivaliser avec lui sur le plan de l'engagement. A Bruges, il y a une équipe qui voulait, le Cercle, et une autre qui subissait, le Standard.»  
 
Les Rouches éprouvent, visiblement, une certaine appréhension lorsqu'ils sont appelés à déjouer une défense bien organisée. Ce constat n'est pas neuf. Genk, La Louvière et le Cercle de Bruges n'avaient d'ailleurs pas agi différemment en championnat pour prendre la mesure du Standard. Dimanche, le Cercle ne s'y est pas trompé en installant, à nouveau, un double rideau défensif sur lequel les attaquants liégeois se cassèrent régulièrement les dents... «Quand nous ne trouvons pas rapidement l'ouverture, le doute s'installe dans nos esprits, confirme l'entraîneur liégeois. L'équipe ne joue plus en bloc et des espaces de 60 à 70 mètres se créent entre les lignes. Il n'y a plus d'appel de la seconde ligne et nos attaquants ne profitent pas des espaces. Notre ligne médiane se débarrasse trop rapidement du ballon et le balance à nos attaquants. Pour s'imposer dans un match de ce type, il faut tout d'abord préserver l'organisation défensive. Il ne sert à rien de trop s'exposer. Mieux vaut attendre le moment opportun. D'autre part, le repositionnement est d'une importance capitale. Et puis, en possession de balle, il faut veiller à construire de bonnes phases de jeu tant par les flancs que sur les phases arrêtées. Dimanche, en seconde période, nous avons hérité de dix coups de coin sans qu'un seul d'entre eux ne puisse être réellement dangereux...»  
 
De là à proposer un jeu plus défensif, il y a un pas que l'entraîneur liégeois n'hésite pas à franchir: «J'avais demandé aux joueurs d'aborder cette partie comme s'il s'agissait de la finale. Je suis persuadé que les bonnes intentions étaient présentes. Mais il faut pouvoir passer des paroles à l'acte. Nous en avons été incapables. Peut-être devrions-nous proposer un jeu moins offensif? La gestion d'une rencontre est capitale. Il faut jouer intelligemment et attendre le bon moment. Dans ce contexte, nous manquons un peu de personnalités capables de temporiser le jeu lorsque le besoin se fait sentir. Nous devrions peut-être reconsidérer notre façon d'aborder les rencontres...»  
 
Le propre d'un sportif de haut niveau est de se remettre en question après chaque performance. Qu'elle soit bonne ou mauvaise. Dimanche, les Liégeois ont manqué à ce devoir des plus élémentaires... 
 
Frédéric de Biolley 
 
 
Lundi 17 novembre 03

 
La DH: STANDARD - «On ne va rien gâcher!»  
 
Les Standardmen ont, déjà, oublié la Coupe... 
 
BRUGES -
Suffit-il, pour battre le Standard, d'installer deux rideaux défensifs, de résister et de frapper en contre? Moins atteints qu'on aurait pu le croire, les joueurs de Dominique D'Onofrio paraissaient en convenir en déclinant la liste de leurs manquements. «On s'est montré trop gentils dans la gagne», regrettait l'entraîneur. On était trop relax dans le pressing, confirmait le capitaine Ivica Dragutinovic. Il était d'autant plus difficile de trouver des solutions que nous n'avons pas varié nos offensives basées sur de longs ballons... dont se sont régalés les défenseurs du Cercle, excellents de la tête. Dans ces cas-là, il faut chercher la solution par les flancs. On n'a pas su le faire. Mais quand on évolue de la sorte, il faut rester organisés. Sinon la sanction tombe inévitablement.» 
 
Roberto Bisconti n'avait pas entendu son capitaine. Mais il disait la même chose, en d'autres termes: «Il faut savoir être patients et rester organisés. On a évolué 45 minutes dans un camp mais on s'y est précipité. Sans discernement, sans réflexion. On a oublié qu'un match durait 90 minutes. Pour une équipe comme la nôtre, c'est un laps de temps suffisant pour trouver la faille. On va reparler de tout cela tout au long de la semaine.» 
 
Emile Mpenza ajoutait un grief supplémentaire: «On a péché par manque de concrétisation. La concentration devant les buts a fait défaut. Il nous a manqué la hargne qu'on avait affichée à Anderlecht.» 
 
Très sobre dans son analyse, Dominique D'Onofrio assurait: «Je vous jure que les intentions de départ étaient excellentes. Mais on est tombé contre un Cercle excellemment organisé en défense. J'accepte tout à fait cette option. Chacun doit jouer en fonction de ses possibilités. Nous nous sommes ménagé six, sept, voire huit occasions. Nous n'avons pas réussi à inscrire ce but qui nous aurait libérés et qui nous aurait, sûrement, ouvert des espaces. Le Cercle a mené trois contres, et marqué deux goals. C'est bien joué de sa part et mal de la nôtre.» 
 
Nordin Jbari, lui, buvait du petit lait: «Nous avons exploité le jeu trop stéréotypé du Standard. On est resté bien en place et très agressifs à la retombée du deuxième ballon. Le championnat et la Coupe sont deux compétitions différentes. Ce match va nous faire progresser. Personnellement, je suis heureux que je ne sois plus le seul joueur du Cercle capable de... marquer un but.» 
 
Les Standardmen jurent que, tout au long de la semaine, ils n'ont pas dérivé sur un petit nuage. Ils assurent même en choeur: «On ne va pas gâcher ce qu'on a réalisé en championnat!» En montant dans le car, ils avaient déjà oublié la Coupe... 
 
M. D. 
 
Lire aussi sur www.sport.be: Qui en 1/8èmes de finales ? (Résumés des matches et tous les qualifiés pour les 1/8èmes de finale de la Coupe de Belgique) 
 
 
Dimanche 16 novembre 03
 
Coupe de Belgique: l'hécatombe! (Tous les résultats des matches des 1/16èmes de finale de Coupe de Belgique)  
 
CERCLE - STANDARD: 2-0  
 
L'armée rouche a rompu les rangs 
 
BRUGES -
Le Standard a déjà quitté la Coupe. Il s'en est écarté par la petite porte, chassé par l'adversaire qui l'avait surpris une première fois, en championnat cette fois, sur le même gazon maudit. Il ne peut avancer aucune excuse pour expliquer son revers. Les premiers devoirs de la Coupe n'allèchent guère les ténors, qui les jugent souvent fastidieux même quand ceux-ci s'articulent sur fond de revanche. 
 
Hier, l' armée rouche, si compacte et si inspirée huit jours auparavant à Anderlecht, avait rompu les rangs. Elle a pesé, certes régulièrement, sur une défense locale prompte à se recroqueviller mais, par manque de réelle application et d'esprit d'entreprise, elle n'a jamais su coordonner ses actions offensives pour les rendre efficaces. Malheureux dans ses initiatives, Kimoto a gâché trop d'infiltrations sur le flanc droit et Mumlek est passé inaperçu. Ce 16e de finale avait aussi beaucoup moins alléché Moreira, surveillé en permanence par Milosevic, que la confrontation royale contre le Sporting. Sur le plan offensif, seuls Mpenza et Kaklamanos ont beaucoup bataillé pour négocier des ballons pas souvent bien dirigés. Avant le repos, ils ne s'étaient, l'un et l'autre, ménagé qu'une seule occasion. A la 33e d'abord lorsque, sur un centre de Turaci, le buteur grec n'avait pu qu'effleurer le ballon de la tête puis, cinq minutes plus tard, lorsque, sur une déviation de Moreira, Mpenza avait tiré, d'un angle fermé, sur Begeyn. 
 
Le Cercle, qui n'évoluait qu'avec un attaquant... et demi, n'avait échappé qu'une seule fois au piège du hors-jeu. A la 39e, Jbari, sur la droite, avait alerté Boi dans l'axe. Ce dernier avait servi de relais pour Vlachos qui avait trompé Carini, impuissant et lâché par sa défense (2-0). 
 
Le Cercle allait remettre ça 5 min après la reprise. Dans sa zone, Viane réussit son interception pour lancer Jbari le long de la ligne. Ce dernier croisa intelligemment pour Vlachos, le substitut d'Arys. Une fois encore isolé, l'Australien prit son temps pour ajuster le gardien du Standard (2-0). Enfin mortifié peut-être, le Standard fit mine de s'ébrouer. A la 78e, sur coup de coin de Mumlek, Viane, replié à son montant, sauva la reprise de la tête de Kaklamanos. Cavens monta alors au jeu comme troisième attaquant après que Rijse eut remplacé Kimoto. Le Cercle commettait l'erreur de trop se replier. A la 64e, Svetlicic repoussa sur la ligne une reprise de Mpenza. Sur la réaction, Vlachos voulut remporter son 3e face-à-face avec Carini. Il le perdit cette fois alors que Jbari attendait la réciprocité. L' esprit Coupe avait refleuri. Vandooren vint à son tour se poser en pointe. Le Cercle résistait tout en travaillant ses contres. Carini dut encore détourner un envoi de Vlachos à la 77e minute. Le Standard, lui, avait perdu la foi. Il n'avait jamais donné l'impression qu'il souhaitait se qualifier. 
 
Cercle Bruges 2 Standard 0 
 
CERCLE BRUGES
: Begeyn, Masureel, Svetlicic, De Wulf, Viane, Boï (79e Meyssen), Stassin (75e Van Robays), Milosevic, Borkelmans, Vlachos (90e 2 Arys), Jbari. 
 
STANDARD: Carini, Turaci, Enakarhire, Sorondo, Dragutinovic, Kimoto (56e Rijse), Bisconti, Moreira, Mumlek (61e Cavens), Kaklamanos (75e Vandooren. Mpenza. 
 
ARBITRE: M. De Bleeckere. 
 
AVERTISSEMENT: Jbari. 
 
LES BUTS: 39e et 50e Vlahos (2-0). 
 
Michel Dubois 
 
 
Vendredi 14 novembre 03

 
COUPE DE BELGIQUE  
 
Calendrier des matches... 
 
STANDARD: Aliyu touché... 
 
Riise
et Mumlek (ligament collatéral du genou) ont repris avec le groupe. Mutavdzic a été placé e repos jusqu'à lundi. Walasiak et Bisconti couvaient un état grippal. Ils ont été exemptés de l'entraînement. Okpara (réveil d'une ancienne blessure aux ischios) et Aliyu (gêne derrière la cuisse) ont quitté prématurément leurs coéquipiers. La plus forte inquiétude concerne le second qui a peut-être aggravé sa blessure en forçant au lieu de stopper. Bangoura doit rentrer aujourd'hui. E.T.  
 
La DH: STANDARD - Faux pas à proscrire ! 
 
Au Cercle, Drago et les Rouches n'ont pas droit à un deuxième accident 
 
SCLESSIN -
On connaît la propension de tous les sociétaires de l'ex-Yougoslavie à trouver à Liège une terre d'accueil qui leur sied. Une règle générale à laquelle n'échappe pas Ivica Dragutinovic: «Présent dans la Cité ardente depuis maintenant trois ans, je me sens vraiment à la maison ici. D'ailleurs, je compte bien demander ma naturalisation. Après ma carrière, bien sûr.» 
 
D'ici là, beaucoup d'eau va encore couler sous les ponts mosans. À commencer par cette Coupe de Belgique qui se présente sous l'esprit de la revanche. La visite en championnat en Venise du Nord a failli coïncider avec le début de la fin. Une faim que les Standardmen auront à coeur d'apaiser pour ces retrouvailles: «Vous savez, je suis très confiant et d'un naturel optimiste. Je suis ainsi. En ce moment, cette notion est de plus en plus forte au sein de notre groupe. Difficile de se sublimer dans une enceinte où il y a plus de places vides qu'occupées? Pas un problème. Surtout, pas une excuse s'il n'y a pas l'ambiance de nos matches à domicile. Par respect pour les supporters présents mais aussi en vue d'accomplir notre mission professionnelle, nous ne pouvons nous servir de cela comme argument.» 
 
La vision du capitaine rouche gomme d'un revers tous les éléments extérieurs, conscient que le secret de la réussite est inscrite au sein du noyau liégeois lui-même: "Nous devons mettre la victoire à Anderlecht (NdlR: où il s'était déjà imposé avec les Buffalos) entre parenthèses. Tout en nous en inspirant. Ce, afin d'aborder chaque confrontation avec le même sérieux, la même concentration que celle qui nous a guidés au Parc Astrid. Notre organisation nous avait donné satisfaction lors des précédentes joutes. Par périodes. À Anderlecht, nous avons gagné en constance, maîtrisant notre sujet sur un plus long laps de temps. Un schéma à reproduire lors des prochaines échéances.» 
 
Un trophée, but avoué 
 
Car, mine de rien, cette visite au Cercle offre l'opportunité de poursuivre une aventure que Drago et ses coéquipiers désireraient mener le plus loin possible: «Vous savez, hormis le fait de bien me sentir à Liège, j'ai prolongé (NdlR: jusqu'en 2006) avant tout pour accomplir un défi sportif. Celui de conquérir un trophée avec le Standard. Si la possibilité s'offre à nous cette saison, nous la cueillerons à deux mains.» 
 
Baladé entre l'axe et son flanc gauche de prédilection où il renvoie pour l'instant Van Dooren sur le banc, le capitaine liégeois, qui a fêté ses 28 ans hier, énonce clairement ses sentiments: "Je suis sûr à 100 pourcent que le Standard va réintégrer le top au niveau belge. Avant d'envisager l'Europe !» 
 
Emmanuel Thyssen 
 
Lire aussi sur www.dhnet.be: On garde la FAN CARD: La décision est tombée hier. 
 
 
Jeudi 13 novembre 03
 
CS BRUGES - STANDARD (16ème de finale de Coupe de Belgique) - Ce dimanche à 15h00.  
 
Présentation du match et du Cercle de Bruges par Zeb, Equipe RSCL.be 
 
La Dernière Heure: STANDARD - Sans Walasiak...  
 
A l'instar de l'international belge, Lalo Sorondo et Onder Turaci n'ont pas pu s'entraîner normalement 
 
SCLESSIN -
La victoire obtenue au Parc Astrid aura laissé plus de traces que prévues. Victime d'une solide fièvre (38,5°), Walasiak n'a pas participé aux deux séances d'entraînement programmées hier à Sclessin. Sorondo, quant à lui, est toujours alité au même titre qu'Onder Turaci. Miljenko Mumlek et Godwin Okpara, qui se remet tout doucement des efforts consentis pour revenir sur les devants de la scènes, ont effectué un travail différencié. Bjorne Riise, Mustapha Oussalah, Alexander Mutavdzic ont, eux aussi, effectué un travail individualisé. Fabian Carini, pour sa part, se plaignait d'une pointe de contracture à la cuisse. Sambegou Bangoura s'est envolé pour l'Afrique où il rejoindra l'équipe nationale de Guinée appellée à croiser le fer avec la Mozambique défaite par la Guinée (1-0) lors du match aller comptant pour les éliminatoires de la Coupe du Monde 2004. Comme prévu, Ivica Dragutinovic a invité certains journalistes pour leur offrir un repas dans l'établissement tenu par Ljubomir Radanovic, l'ancien défenseur Standardman. Dominique D'Onofrio a donc travaillé avec 14 joueurs et 2 gardiens pour préparer le déplacement au Cercle Bruges. 
 
F. de B.  
 
 
Mercredi 12 novembre 03

 
Dragutinovic. Il a obtenu de sa fédération de pouvoir faire l'impasse sur le match amical entre la Pologne et la Serbie-Montenegro et pourra donc participer au match de Coupe de Belgique, dimanche au Cercle de Bruges.  
 
Bangoura. Il est parti rejoindre la sélection guinéenne qui affrontera mercredi le Mozambique, en qualification à la Coupe du monde 2006. Son retour est prévu vendredi.  
 
Sorondo. Si le Standard accepte la proposition de transaction de deux matches de suspension, il loupera les rendez-vous de Heusden Zolder et du... FC Brugeois.  
 
Réserves. Malgré un but d'Aliyu, le Standard a été battu lundi soir 1-2 par Anderlecht, à qui Zane et Vanderhaeghe ont offert la victoire.  
 
Entraînement. Les Rouches étaient hier en congé. Cinq joueurs se sont toutefois présentés aux soins: Okpara (ischois), Mumlek (coup sur le genou), Sorondo (petite entorse du pied), Riise (adducteurs) et Mutavdzic (genou). Aujourd'hui, deux séances, à 10 et 15 heures.  
 
Stage. Trois lignes dans le journal du Sporting distribué dimanche lors du match Anderlecht- Standard, n'ont guère plus au clan liégeois. Il y était écrit que "dans le cadre de sa préparation, le Standard s'est contenté d'un stage à Spa". Contenté ? Comme si le fait de partir à l'étranger constituait une garantie de succès... (La GDS)  
 
La Dernière Heure: Savoureuse Biscotte 
 
Le médian liégeois a donné une nouvelle dimension au Standard ! 
 
SCLESSIN -
Le retour de Roberto Bisconti avait éveillé bon nombre de suspicions dans le chef des supporters liégeois. Ceux-ci n'hésitèrent pas à s'interroger sur les réelles motivations de la direction du club à ramener un enfant aussi terrible que Roberto Bisconti dans le chaudron de Sclessin. Et pourtant, au fil des semaines, le médian liégeois a confondu tous ses détracteurs. Impérial au poste de demi défensif, l'enfant du club a insufflé sa mentalité de gagneur et sa rage de vaincre à un groupe qui compte, enfin, plusieurs leaders dans son groupe. «Les gens m'ont mis tellement d'étiquettes sur le dos que tout le monde sauf moi s'est mis à douter de mes qualités, avoue-t-il d'emblée.  
 
J'ai la réputation d'être facilement blessé car j'ai traîné deux nettoyages de ma cheville, une fracture de la malléole et une opération au tendon rotulien. Selon d'autres, je suis aussi une grande gueule mais mon image a été tronquée par des esprits malveillants à qui certains entraîneurs ont préféré prêter une oreille plus attentive qu'à mes propres explications. J'ai, souvent, été victime des prostituées des vestiaires. Je ne citerai pas de noms car je ne suis pas comme cela. Je préfère laver mon linge sale en famille.» 
 
Car le franc-parler de Roberto Bisconti ne laisse personne indifférent. A tel point même que les dirigeants liégeois sollicitèrent certaines garanties lorsqu'il proposa ses services au Standard durant l'intersaison. «Cette saison encore, Dominique D'Onofrio n'a pas apprécié quand il a entendu dire que j'étais mécontent du statut de réserviste qu'il m'avait accordé avant notre déplacement au Cercle de Bruges, avoue le Liégeois. Nous nous sommes expliqués, et il m'a affirmé que les vingt-trois autres joueurs du noyau avaient eux aussi envie de jouer. Il avait entièrement raison même si, à la base, ma remarque découlait de ma réelle motivation.» 
 
Roberto Bisconti est direct. Tant verbalement que sur la pelouse où ses qualités de récupérateur et de distributeur ont rapidement fait oublier un certain Fredrik Söderström, dont on ne parle déjà plus à Sclessin, et permis à Almami Moreira d'exprimer pleinement son réel potentiel technique. «J'ai toujours pris la défense de notre Portugais, remarque Roberto Bisconti. Ce joueur m'a plu dès que je l'ai vu. Je me suis aperçu que si nous ne jouions pas avec ses qualités, il ne nous serait pas d'une grande utilité. Je m'efforce donc de le repositionner dans l'axe car c'est là qu'il est le plus fort. Mais il serait présomptueux de taire le rôle de mes partenaires. Sans eux, je ne serais rien. Grâce à Micky Mumlek, capable d'alterner jeu long et jeu court, et à Almami Moreira derrière les attaquants, nous parvenons à maintenir un bel équilibre au milieu du jeu. Et puis, sans la rigueur de Joseph Enakarhire et de Lalo Sorondo derrière moi, mon travail défensif serait plus lourd. Que dire aussi de Fabian Carini... On ne retient que ses erreurs mais il nous a gagné six points au moins cette saison. Ce groupe est bien équilibré et c'est un réel plaisir d'évoluer dans un tel dispositif. Car nous sommes solides dans tous les compartiments.» 
 
Même les décisions de l'arbitre Allaerts ne seront pas parvenues à déstabiliser la déferlante liégeoise qui s'est abattue sur la capitale dimanche soir. «J'ai déjà pu constater, à maintes reprises, que le Standard dérangeait, poursuit Roberto Bisconti. Je n'ai d'ailleurs toujours pas compris comment l'arbitre a pu accorder le but anderlechtois alors que la faute préalablement commise sur Walasiak s'était déroulée sous ses yeux.» 
 
De toute manière, il en fallait beaucoup plus pour bousculer ce Standard-là. Les Anderlechtois ont pu s'en apercevoir. 
 
Le Chardon... ardent 
 
C'est en Ecosse que Roberto Bisconti a véritablement relancé sa carrière...  
 
BONCELLES -
Même s'il a posé son sac à Monza, en Italie, à Bucarest, en Roumanie, c'est en Ecosse que Roberto Bisconti s'est véritablement affirmé. «Je n'oublierai jamais mon arrivée à Aberdeen, confirme le médian liégeois. Je m'entraînais avec le groupe depuis deux jours et nous nous apprêtions à disputer un match amical contre une D 4 écossaise. Quelques secondes avant le match, les joueurs se sont encouragés... comme s'il s'agissait d'une finale de Coupe d'Europe. Ils se frappaient dans les mains et se tapaient dans le dos pour se motiver. Je me suis demandé où j'étais tombé. Une fois sur le terrain, j'avais compris...»  
 
Le médian liégeois n'oubliera pas de sitôt l'accueil qui lui fut réservé par les supporters écossais mais aussi par ses partenaires. «Là-bas, les joueurs jouissent d'une liberté exceptionnelle, avoue-t-il. Une heure avant le match, ils débarquent dans les vestiaires avec leur chaîne hi-fi. Ils écoutent tous de la musique! Chacun est libre de se concentrer comme il l'entend. A côté de cela, les joueurs ne ménagent pas leurs efforts. Que ce soit le jour des matches ou pendant les entraînements. Après chaque rencontre, ils se retrouvaient au pub pour y déguster plusieurs dizaines de décilitres de bière. Je me demandais même comment il était possible d'en ingurgiter autant. Le lendemain, les joueurs réalisaient plusieurs tours de terrain en sprintant. Il s'agissait, en fait, du décrassage. Je n'avais encore jamais connu cela auparavant.»  
 
Désigné à plusieurs reprises meilleur joueur du club par les supporters d'Aberdeen, Roberto Bisconti fut véritablement adulé en Ecosse. «Les supporters écossais étaient même prêts à se cotiser pour payer l'inscription scolaire de mes enfants dans une école privée française pour obtenir la garantie que je reste dans leur équipe une saison de plus, avoue Roberto Bisconti. Que vous fassiez un bon ou un mauvais match, vous êtes toujours respecté par des supporters qui ne ménagent pas leurs encouragements. A l'issue de chaque rencontre, une horde de jeunes supporters faisait le pied de grue devant mon domicile pour m'arracher un autographe...»  
 
Mais c'est aussi en Ecosse que Roberto Bisconti a pu mesurer combien l'équilibre familial pouvait être important dans une carrière. «Mes problèmes ont effectivement commencé lorsque Joëlle, mon épouse, est revenue en Belgique, poursuit-il. Elle et mes trois enfants me manquaient terriblement. Ils m'ont toujours soutenu même dans les moments les plus difficiles. Sans eux, je ne serais probablement pas où j'en suis aujourd'hui. J'en ai réellement pris conscience depuis cette période...» 
 
«Les Diables ? Une frustration» 
 
BONCELLES -
Dès son arrivée dans les équipes de jeunes du Standard dans la catégorie des scolaires 1re année, Roberto Bisconti devint rapidement une figure incontournable du football national. Remarqué sous le maillot des Rouches, le médian liégeois devint ensuite un des piliers de l'équipe nationale Espoirs.  
 
«Mais je n'ai malheureusement jamais franchi le palier supérieur, regrette-t-il. J'ai pourtant grandi aux côtés de nombreux internationaux à qui l'on accordait plus de crédit qu'à moi. Je me souviens, cependant, des déclarations de Paul Van Himst qui m'avait affirmé, après un match qualificatif face à l'Espagne, qu'il compterait sur moi si je réalisais une bonne deuxième moitié de saison avec le Standard. Malheureusement, Robert Waseige m'écarta de son équipe. Celui qui allait devenir le sélectionneur fédéral m'ignora aussi complètement lors de mon séjour en Ecosse. A tel point même que les journalistes écossais s'interrogèrent régulièrement sur les raisons de cette ignorance à mon égard. Ce jugement était d'autant plus pertinent qu'à cette époque, les Ecossais suivaient attentivement l'évolution du football belge puisque leur équipe nationale avait hérité des... Diables Rouges dans son groupe pour les éliminatoires de la Coupe du Monde au Japon. Il s'agit, à ce jour, de la plus grande frustration de ma carrière.»  
 
Cette frustration sera-t-elle bientôt effacée? A l'issue du match face à Anderlecht auquel il a assisté, Aimé Anthuenis s'est d'ailleurs dit positivement surpris par la prestation du médian liégeois. «Je sais que les places sont chères en équipe nationale, remarque-t-il. Mais si je ne croyais plus en moi, j'arrêterais de jouer. Walter Baseggio est un excellent joueur. Je suis d'ailleurs persuadé que nous pourrions former un duo très complémentaire. Mais avant de songer à cela, je me concentre sur le Standard avec lequel j'aimerais tant remporter un titre...»  
 
Frédéric de Biolley 
 
 
Lundi 10 novembre 03

 
"L'intégrale" du résumé du match ANDERLECHT - STANDARD (Merci à Rhumantic! - Equipe forum RSCL.be)  
 
Le STANDARD écrase Anderlecht ! 
 
Anderlecht a subi sa première défaite de la saison. Les Bruxellois se sont lourdement inclinés face au Standard. Au classement, les Rouches reviennent à six points des hommes de Broos. (Résultats, commentaires et classement sur www.sport.be
 
La Dernière Heure: Championnat: les Liégeois prennent la forteresse bruxelloise ! 
 
Le classique Anderlecht-Standard de ce dimanche a tenu toutes ses promesses avec un Standard qui humilie le Sporting sur sa propre pelouse (1-4) 
 
BRUXELLES -
Quelle gifle! Cette large victoire, dont on ne mesure sans doute pas encore l'effet psychologique positif sur le groupe de D'Onofrio, est tout simplement méritée. Elle fut rondement menée par une attaque liégeoise qui commence à tourner à plein régime avec deux roses pour Kaklamanos et une pour Mpenza dont les senstations retrouvées font plaisir à voir. Sans oublier le vieux briscard de Bisconti qui chaperonne un Walasiak prometteur avec un Moreira décisif comme à St Trond.  
 
Un malaise au Sporting? Seuls les Bruxellois sont en mesure de répondre à cette question tant ils furent collégialement empruntés et sans la moindre imagination sauf quelques minutes en première période. A part Walter Bassegio, dont les nerfs craquèrent trop vite en seconde période, aucun mauve ne mérite de mention spéciale. Le Standard avait prévenu tout au long de la semaine: la défense bruxelloise est trop lente. Ce fut, en effet, démontré à quatre reprises! C'est bon pour notre championnat, pour le Standard et sans doute aussi pour les Mauves eux-mêmes. Les Rouches reviennent à six points du Sporting!. 
 
 
Ils ont tenu leur promesse ! 
 
Un festival offensif du Standard face à un Anderlecht médusé relance le championnat... 
 
ANDERLECHT -
Le dire, c'est bien, le faire, c'est mieux. Beaucoup mieux. Le Standard s'était montré présomptueux aux yeux de certains, tout la semaine, en clamant sur tous les toits qu'il venait à Anderlecht pour s'imposer et relancer l'intérêt de la course au titre. Hier soir, vers vingt heures, les Liégeois pouvaient quitter le Parc Astrid la tête haute et le sourire aux lèvres. Non seulement ils ont tenu leur promesse, mais de quelle manière! 
 
En infligeant au Sporting bruxellois sa première défaite à domicile depuis le 19 janvier (c'était face à Westerlo), les Liégeois ont prouvé que pour une fois, leur regain de forme n'était pas un feu de paille. 
 
Détermination, organisation, puissance offensive, les hommes de Dominique D'Onofrio ont joué le match parfait hier. Certes, leur tâche a été facilitée par les lacunes criantes d'une arrière-garde mauve aux abonnés absents, mais les erreurs monumentales devant Daniel Zitka, ce sont aussi les attaquants liégeois qui les ont provoquées. 
 
Ce qu'on retiendra d'abord du match d'hier soir, au-delà du résultat explosif, c'est qu'on a assisté à une belle rencontre, jouée vite, avec beaucoup d'engagement, d'occasions et avec l'ambition de part et d'autre d'aller de l'avant. Bref, un vrai sommet qui tient ses promesses. De mémoire de suiveur, il y a très longtemps que le championnat de Belgique ne nous avait plus servi un mets de cette saveur et une prestation de cet acabit. Tous les ingrédients étaient réunis, c'est vrai, mais pour une fois, l'enjeu n'a pas pris le pas sur le jeu. 
 
En tout cas pendant une heure de jeu, puisque le quatrième but du Standard, le second de Kaklamanos, a définitivement provoqué le K.-O. des Bruxellois et de leurs supporters, alors que chez les partisans des Rouches des années de frustrations pouvaient enfin trouver un exutoire. 
 
Pour Anderlecht, en tout cas, il s'agit de la deuxième baffe de dimension en cinq jours. Après la déferlante de Glasgow, ce fut le festival d'Emile Mpenza. Sept buts en deux rencontres, c'est plus que le total encaissé jusqu'ici par Anderlecht en onze rencontres de championnat! 
 
Et si le monde ne s'abat pas - encore - sur le stade Constant Vanden Stock, puisque les hommes de Broos conservent six points d'avance sur leur plus proche poursuivant, désormais liégeois, cette semaine infernale aura sans aucun doute l'effet d'une douche froide et augmentera la pression de quelques crans sur Hugo Broos. 
 
C'est désormais les capacités de réaction d'un groupe touché qu'on analysera dans les prochaines semaines. 
 
Alors que du côté liégeois, le plus dur reste peut-être... à venir: gérer l'euphorie qui va s'emparer des bords de Meuse... 
 
Christophe Berti 
 
Lire aussi ==> Le Standard relance le championnat ! (Le Soir - Sporever.be) 
 
 
Dimanche 9 novembre 03
 
Des Liégeois sans pression ! 
 
Tous les joueurs du Standard comptent mouiller leur maillot pour leurs supporters... 
 
SCLESSIN -
La pression inhérente à un tel sommet n'était guère palpable à l'issue de la dernière séance à huis clos, hier matin. Le sourire était sur toutes les lèvres, le grand patron des Rouches veillant même à ce que personne ne relâche son attention. Si au niveau des joueurs, chacun tentait de faire croire qu'il s'agissait d'un match comme les autres, personne n'est dupe. Le déplacement dans la capitale demeure une occasion (peut-être la dernière) de relancer l'intérêt de la compétition. 
 
«Le groupe a enfin repris le dessus. Ils affichent un autre visage. Le fighting-spirit est, à nouveau, là. Ils montent sur le terrain, en respectant l'adversaire, mais plus en étant intimidés. On sent qu'ils veulent arracher les trois points à chaque rencontre. Ils forment un groupe soudé. Il n'y en a pas un qui ne se sent pas impliqué dans l'équipe.» 
 
Nanouk. Le sympathique représentant du Nanouk Side y croit dur comme fer. Ce n'est pas Pirou, l'un des membres les plus actifs des Ultras Inferno qui le contredira. 
 
«C'est vrai que notre groupe a retrouvé une véritable solidarité. Cette rage de vaincre est d'ailleurs parfaitement symbolisée par Roberto Bisconti. Celui-là, qu'est-ce qu'il se bat. C'est un vrai liégeois qui sait ce que c'est de défendre nos couleurs. Le staff est pur souche aussi et des gars comme Christian Piot et Michel Preud'homme savent mieux que quiconque ce que représente, pour nous supporters, cette rencontre.» 
 
Le déplacement dans la capitale demeure bel et bien un rendez-vous incontournable pour les supporters Rouches. Le nombre de places limité par la direction mauve a induit à une répartition scrupuleuse par club de supporters. «Les dirigeants bruxellois ont peur que nous mettions trop d'ambiance, sourit encore Pirou. Pas question d'organiser le moindre Tifo. Tout nous est vraiment refusé pour l'entrée au Parc Astrid. Même pas des confettis.» 
 
Au parc Astérix 
 
Pour tous ces supporters, le choc aura démarré bien avant 18 heures. Il suffit de se promener sur le forum des sites Internet des deux clubs pour s'en rendre compte. «Cette semaine a été pour moi très longue, beaucoup trop longue, avoue Nanouk. Je ne dois pas avoir été très productif au boulot. J'étais comme un gosse qui attend St-Nicolas... qui connaît le jour, mais qui doit bien attendre jusque-là. Chaque championnat, on attend par conséquent qu'une chose: allez au parc Astérix.» 
 
Roberto Bisconti n'est certainement pas insensible à toutes ses marques de sympathie à son égard. Il peut se rendre compte, match après match, entraînement après entraînement, combien le public liégeois apprécie le retour de ce guerrier: «C'est vrai, je suis ravi de ce retour à la maison. Mais je tiens directement à rassurer tous ces supporters qui nous soutiennent avec une telle ferveur. Tous mes partenaires sont motivés par ce rendez-vous. Il n'y a pas besoin d'être liégeois pour comprendre combien ce rendez-vous tient à coeur à nos supporters. Le groupe s'est bien entraîné, mais pas avec une pression excessive.» 
 
Le public de Sclessin reste le plus fidèle et d'une seule voix, ils proclament: «D'Ono, messieurs les joueurs, soyez à la hauteur de notre engouement. Allez au parc Astrid avec une mentalité de gagneur. Allez-y pour battre le Sporting. Si nous voyons un état d'esprit combatif, nous serons contents. Si vous gagnez, nous serons aux anges. Quoi qu'il arrive dimanche, soyons fiers de notre équipe, car il n'y a qu'un seul Standard!» (Lire la suite sur www.dhnet.be
 
Christophe Lonnoy  
 
 
Samedi 8 novembre 03

 
12ème journée de championnat: Le Lierse battu en 5 minutes...  
 
Il n'a fallu que quelques minutes aux Trudonnaires pour battre le Lierse. De son côté, Mouscron a partagé l'enjeu sur la pelouse de Westerlo.(Programme, résultats et classement sur www.sport.be
 
ANDERLECHT - STANDARD (ce dimanche à 18h00 – Direct sur Canal plus) 
 
Arbitre: M. Allaerts 
 
Composition probable des équipes:  
 
Anderlecht: Zitka; Zewlakow, De Boek, Company, Deschacht; Wilhelmsson, Hasi, Baseggio, Kolar; Aruna, Mornar. 
 
Réserves: Peersman, Tihinen, Vanderhaeghe, Junior, Hendrikx, Zetterberg, Mac Donald 
 
STANDARD: Carini; Turaci, Enakarhire, Sorondo, Drago; Walasiak, Bisconti, Moreira, Mumlek; Emile Mpenza et Kaklamanos.  
 
Réserves: Habran, Okpara, Kimoto, Vandooren, Bangoura, Aliyu, Riise.  
 
La DH: Observations: Walasiak rétabli ? 
 
Dominique D’Onofrio
devrait compter sur un noyau au complet...si Walasiak se remet du coup direct qu’il s’est occasionné jeudi à l’entraînement lors d’un contact fortuit avec El Yamani. Le médian montois est resté au soins hier et ne s’est pas entraîné avec le groupe mais le staff du Standard se montrait très optimiste à son sujet. Vandooren, rétabli mais sur le banc, et Cavens ont réincorporé le groupe. Les Rouches s’entraîneront à huis clos ce matin et rallieront Kraainem dimanche dès 9h. F.de B. 
 
 
Lire sur Dhnet.be: ANDERLECHT - STANDARD: comme au bon vieux temps! 
 
Mais aussi: ANDERLECHT - STANDARD: «La différence viendra du banc!» (Papy Kimoto) 
 
La Dernière Heure: Interview exclusive de Michel Preud'homme, en fin de contrat au Standard... 
 
Michel Preud'homme est en fin de contrat à Sclessin mais a encore plein de projets d'avenir à réaliser pour son club... 
 
SCLESSIN -
Selon sa propre volonté, Michel Preud'homme a donc remisé les crampons au placard voici deux ans et demi déjà pour l'échanger contre le costume trois pièces du directeur sportif. Quelques heures avant de se rendre au Parc Astrid, dans le stade qui l'a... révélé, Michel Preud'homme s'est confié sans retenue sur la situation actuelle et à venir du Standard. Un avenir encore très nébuleux en ce qui le concerne puisqu'il a entamé, cette saison, sa dernière année de contrat à Sclessin. 
 
Voilà vingt longues années que le Standard recherche à redorer son blason. Est-ce imaginable pour un club comme le vôtre? 
 
«Plusieurs facteurs ont joué un rôle prépondérant dans ce déclin. Il y a d'abord eu l'affaire Waterschei qui a provoqué tout cela. Par la suite, plusieurs personnes animées de très bonnes intentions ont beaucoup investi dans le club mais ils ont brûlé parfois les étapes car ils ne sont jamais parvenus à asseoir le club sur des bases solides. Le Standard manquait de stabilité et changeait de dirigeants chaque année. Il y a bien eu quelques tentatives de retours par le passé mais elles ne se sont jamais inscrites dans la durée car le club ne s'était pas doté des structures adéquates pour se maintenir à un haut niveau.» 
 
Les nombreux investissements réalisés par le passé n'ont guère été rentables jusqu'à ce jour... 
 
«Notre équipe actuelle n'est pas vieille de vingt ans. Il faut aussi voir les choses dans un contexte plus global. Il y a aussi eu le changement des structures du football belge avec l' Arrêt Bosman qui a bouleversé toutes les données. Ceux qui éprouvaient déjà certains problèmes les ont ainsi vu grandir encore un peu plus. Les clubs de football ont aussi été victimes d'une certaine récession économique. Et plus particulièrement à Liège où on est arrivé au point de se dire qu'il n'y avait plus qu'un seul club à Liège. Que le Standard ait réussi malgré tout à se maintenir et qu'il arrive maintenant, tout doucement, à se repositionner, ce n'est finalement pas si mal. Même si nous sommes de plus en plus avancés, nous sommes toujours en train de rebâtir ce club. Tout le monde tire désormais dans la même direction. Ça n'a pas toujours été le cas.»  
 
Votre courte expérience d'entraîneur vous a-t-elle tant marqué? 
 
«Effectivement. J'ai été tellement déçu de constater que certains préféraient privilégier leurs intérêts personnels plutôt que ceux du club. Ils ont cassé certaines choses. Même s'il y a des problèmes en coulisses, il faut pouvoir tout oublier quand on est sur le terrain. Moi, je prenais tout cela trop à coeur. Je me suis alors dit que je pourrais me rendre plus utile au club en tant que directeur sportif. Quand j'occupais le poste d'entraîneur, je travaillais aussi comme un directeur sportif. J'ai d'ailleurs dit à Luciano D'Onofrio que le club devait créer ce poste. J'ai donc proposé plusieurs noms mais aucun de ceux-ci ne faisait l'unanimité. A tel point qu'aux yeux de notre conseiller à la direction, j'étais la seule personne capable d'occuper ce poste. J'ai alors proposé que Dominique D'Onofrio reprenne le rôle d'entraîneur mais Luciano, son frère, y était fermement opposé. Nous avons donc opté pour un entraîneur de renom en la personne de Robert Waseige. Lorsque nous nous sommes séparés de lui, j'ai, à nouveau, suggéré le nom de Dominique D'Onofrio. Je suis persuadé que c'est la personne idéale pour occuper ce poste. C'est un homme de terrain qui parvient à transmettre son message et son tempérament.» 
 
Le Standard a-t-il, enfin, trouvé cette stabilité qui lui a tant fait défaut ces dernières années? 
 
«Depuis deux ans, les dirigeants n'ont pas réinjecté un franc dans le club grâce à la vente de certains joueurs. Le Standard doit arriver à se suffire à lui-même. Robert Louis-Dreyfus est arrivé au Standard grâce à Lucien D'Onofrio. Sans lui, le Standard n'existerait plus. Auparavant, le Standard était dirigé par les joueurs, par la presse ou par toute personne qui pouvait y retirer un certain profit de son unique présence au sein du club. Maintenant c'est une direction qui dirige. Depuis cinq ans déjà. Cela ne s'est pas fait sans problème car les gens à qui on a enlevé leurs prérogatives, ont tenté de semer le doute dans l'esprit des gens.» 
 
Votre contrat expire à la fin de la saison. Votre avenir est-il toujours au Standard? 
 
«Ce n'est pas le meilleur moment pour aborder ce sujet.» 
 
Il s'agit d'un constat... 
 
«Ecoutez, si vous voulez savoir, je suis très relax . Nous en discuterons en temps opportun.» 
 
Un candidat à la présidence de Benfica n'a-t-il pas affirmé qu'il comptait sur vous pour reprendre la direction sportive de votre ancien club au Portugal? 
 
«Et c'est son droit le plus strict. Il a besoin de noms pour mener sa campagne. Personnellement, je n'ai pas été consulté. Tous les trois ans, il y a des élections pour la présidence dans les clubs portugais.» 
 
Estimez-vous que votre mission est terminée ici? 
 
«Non. Je n'ai pas le sentiment d'avoir terminé mon travail au Standard. Il y a encore beaucoup de choses à faire dans ce club.» 
 
Ces derniers mois, vous avez multiplié vos présences sur les plateaux de télévision dans le Nord du pays. Pour quelles raisons? 
 
«Il ne faudrait pas perdre de vue que 30e nos supporters sont néerlandophones. En outre, la population flamande ne connaît le Standard qu'à travers quelques clichés. Si nous souhaitons étendre notre popularité à travers le pays, nous devons nous en rapprocher afin que les gens sachent ce qui se passe réellement dans le club.» 
 
Le Standard est aussi enfin représenté à l'Union belge... 
 
«Le Standard doit s'installer là où Anderlecht et Bruges ont assis leurs pouvoirs depuis longtemps. Nous devons les obliger à partager le pot avec nous car il est important pour le football belge qu'un club de la région soit aussi représenté. En outre, je peux mettre mon vécu de joueur professionnel au service d'une Union belge dirigée plutôt par des gens qui ne possèdent pas l'expérience du terrain.» 
 
Mais la course n'est-elle pas perdue d'avance? 
 
«Il faut résorber notre retard. Tant sur ce point-là que du point de vue sportif. Le Sporting possède une confortable avance de neuf points sur le Standard. Mais on ne peut pas affirmer qu'Anderlecht est déjà champion. Surtout pas après onze journées de championnat seulement. Tant de choses peuvent encore se produire...» 
 
Propos recueillis par Frédéric de Biolley 
 
 
Vendredi 7 novembre 03
 
 
La DH: STANDARD – Les brèves -  
 
Sans Cavens et Mutavdzic... 
 
Dominique D'Onofrio
a dispensé une séance à laquelle Cavens (grippé) et Mutavdzic (genou) n'ont pas participé. «Avec le premier, nous ferons le point vendredi. Le second cumulait obligations personnelles et problème au genou. Il a beaucoup donné afin de revenir de son opération. Il est confronté à un excès de fatigue. Encore trop frêle, ne l'attendez pas avant le 2e tour.» Gomez (parti en Angleterre avec les moins de 19 ans où il a joué 70 minutes) est rentré. Seul un contact El Yamani – Walasiak a vu ce dernier quitter la pelouse légèrement atteint. 
 
Les absents au CS Bruges... 
 
Le week-end du 15 et 16 novembre, consacré à la Coupe de Belgique, verra plusieurs titulaires Rouches s'envoler vers d'autres cieux. Sorondo (qui a écopé de deux matches de suspension suite à son exclusion de Gand) et Carini devraient rester au bercail. Aucune convocation (obligatoire 15 jours à l'avance) n'a été adressée à Michel Preud'Homme pour les matches face au Brésil et au Chili. Bangoura s'en ira au Mozambique pour le match retour (1-0 pour la Guinée à l'aller). Oussalah rejoindra l'équipe nationale olympique marocaine qui livre une joute amicale au Mali. Dragutinovic (ira-t-il?) et la Serbie-Monténégro défient amicalement le fer avec la Pologne. 
 
Carini à l'Atlético Madrid ? 
 
Le quotidien As révèle que l'Atlético Madrid négocierait le transfert de Fabian Carini pour la saison prochaine. "Je ne suis au courant de rien, avoue le portier. Mais je sais que de telles rumeurs avaient déjà circulé l'an dernier". F.de B. et E.T. 
 
Anderlecht- Standard: Emile Mpenza se souvient... 
 
«Mon plus beau but à Anderlecht» 
 
SCLESSIN -
Que ce soit sous la vareuse de Mouscron ou du Standard, les frères Mpenza ont régulièrement trouvé le chemin des filets au Parc Astrid. N'est-ce d'ailleurs pas Mbo qui offrit la dernière victoire aux Rouches en catapultant du front un centre de Gauthier Remacle? «Je me souviens particulièrement bien de cette rencontre, avoue son frère aîné. Tomislav Ivic, qui entraînait le Standard à l'époque, m'avait demandé de m'asseoir sur le banc car je revenais de blessure. Il n'y avait pas eu beaucoup d'occasions au cours de cette rencontre mais nous étions parvenus à émerger grâce à cette formidable action construite à partir de derrière. Il n'en ira probablement pas différemment ce dimanche dans une confrontation où il y aura très peu d'espace. Dans des matches aussi relevés, il convient de se montrer réaliste car les occasions de but sont plutôt rares.» 
 
Et Emile a d'ailleurs profité de la récente confrontation entre Mouscron et Anderlecht pour recueillir un maximum d'informations sur le comportement défensif des Bruxellois. «J'ai, effectivement, été tuyauté par mon frangin, avoue Emile. Et je dois bien avouer que ses conseils ont été riches d'enseignements. Il m'a dit où je devais me positionner. À moi, désormais, de me montrer le plus efficace possible en zone de finition.» 
 
Emile Mpenza sait très bien de quoi il parle puisqu'il avait, lui aussi, inscrit un but d'anthologie avec Mouscron au Parc Astrid. «À ce jour, il s'agit, sans aucun doute de mon plus beau but, avoue-t-il. J'en garde précieusement le souvenir. Ibrahim Bohari m'avait remisé un ballon que j'ai catapulté, d'un envoi des 30 mètres, dans la lucarne opposée du but bruxellois.» 
 
Emile Mpenza se sent d'attaque à rééditer pareil exploit ce dimanche soir au Parc Astrid. D'autant que l'attaquant liégeois a récupéré toutes ses facultés physiques. «Sincèrement, je ne suis pas obstiné par une réalisation personnelle, avoue Emile Mpenza. J'espère pouvoir apporter ma contribution au succès de l'équipe. C'est bien cela le plus important à mes yeux. J'ai fait l'impasse sur le match de Beveren car j'étais un peu victime d'une surcharge de fatigue suite aux efforts que j'ai consentis pour revenir dans le parcours. Actuellement, je me sens bien.» 
 
L'attaquant du Standard n'a d'ailleurs pas perdu une miette de la confrontation du Sporting face au Celtic. «Ce match nous a montré qu'Anderlecht avait aussi des points faibles, poursuit Emile Mpenza. Ce match a démontré qu'il y avait moyen de bousculer les Bruxellois...»
 
 
Quand Sclessin fait son cinéma... 
 
SCLESSIN -
De petits jeux placés sous le signe de la bonne humeur à de vraies simulations de matches, les joueurs du Standard ont offert une séance classique à des supporters venus déjà en nombre pour assister à l'unique entraînement programmé hier matin. L'un d'entre eux ne passe pas inaperçu puisqu'il est suivi comme son ombre par les caméras d'une chaîne cryptée. Namurois d'origine, révélé par La Promesse des frères Jean-Pierre et Luc Dardenne, prix d'interprétation masculine à Cannes pour Le Fils, Olivier Gourmet a transité par les bords de Meuse. Bien sûr, pour les besoins d'une présentation du duel au sommet de ce week-end. Mais aussi et surtout car le récent quadragénaire affiche clairement sa tendance, sa préférence pour le Standard. Combinant le professionnel à l'agréable, ce dernier s'est vu remettre des mains de Pierre François un maillot (celui de Roberto Bisconti) de son club favori. Le comédien, présent également au générique de Rosetta, se rendra à Anderlecht afin de supporter les Liégeois avec lesquels il s'est entretenu au terme de l'entraînement. Du très expressif Moreira d'ailleurs au plus réservé Turaci en passant bien sûr par l'énergique Dominique D'Onofrio. Football et comédie se retrouvent parfois étrangement côte à côte, non? 
 
Frédéric de Biolley 
 
STANDARD - Bisconti vote Vandereycken ! 
 
Le médian liégeois a été entraîné par quatre entraîneurs qui ont dirigé les deux clubs au cours de leur carrière... 
 
SCLESSIN -
De tous les joueurs qui seront sur la pelouse du Parc Astrid dimanche soir, Roberto Bisconti est le seul à pouvoir se targuer d'avoir milité sous les ordres de quatre des huit entraîneurs qui ont dirigé le Standard et Anderlecht au cours de leur carrière respective. Le médian rouche a conservé un souvenir très particulier de chacun d'eux. «Arie Haan était un très bon entraîneur, remarque-t-il. Le Hollandais prônait un football spectaculaire. C'est d'ailleurs lui qui a dirigé la dernière grande équipe du Standard. Il y a amené la rigueur tactique et la technique du football batave. Le seul regret que je puisse émettre à son sujet, c'est qu'il avait une équipe en tête et qu'il s'y tenait un peu trop. C'est assez regrettable dans le chef d'un entraîneur aussi clairvoyant que lui.» 
 
Roberto Bisconti conserve de son successeur de meilleurs souvenirs encore. «René Vandereycken a été un véritable père pour moi, remarque le médian liégeois. C'est lui qui m'a lancé au Standard. Il m'a accordé sa confiance. Un jour, j'ai été enguirlandé par Thierry Pister. Il m'avait aussitôt conseillé de ne pas me laisser faire si je voulais m'affirmer comme le patron. Sous ses ordres, j'ai grandi. Tous les joueurs qui ont travaillé sous ses ordres en diront le plus grand bien car, tactiquement, c'est le plus fort. Nos routes ont d'ailleurs failli se croiser à nouveau...» 
 
Le médian liégeois conserve, en revanche, un souvenir plus mitigé d'Aad de Mos. «Je me demande toujours ce qu'il est venu faire au Standard, s'interroge-t-il. Le Hollandais ne jurait que par ses Brésiliens et m'avait refusé un transfert vers Salamanque. Je me suis ensuite retrouvé en série B italienne. Quant à Tomislav Ivic, il a été critiqué mais son palmarès inspire le respect. Il a voulu changer trop de choses trop vite. Son expérience de haut niveau l'avait sans doute rendu trop exigeant vis-à-vis d'un club comme le Standard qui ne représentait pas grand-chose à côté des grandes équipes où il est passé. Je regrette simplement le fait qu'il n'ait pas accordé sa confiance aux joueurs. Il nous demandait de taper le ballon devant car il nous croyait incapable de construire le jeu...» 
 
Huit entraîneurs ! 
 
LIÈGE -
Huit entraîneurs ont dirigé, un jour dans leur carrière, le Sporting d'Anderlecht ou le Standard de Liège. Outre les quatre anciens mentors qui s'expriment ci-contre, il y a eu aussi George Kessler, Arie Haan, Aad de Mos et Luka Peruzovic. La plupart d'entre eux ont dirigé d'abord l'entité bruxelloise avant de s'exiler vers la Cité ardente. Seul René Vandereycken échappe à cette règle puisqu'il a milité au Sporting après sa courte expérience au Standard. Arie Haan et Raymond Goethals ont, quant à eux, entrecoupé leurs deux passages au Parc Astrid par un intermède à Sclessin. 
 
F. de B.  
 
STANDARD - Quand la jeunesse se retrouve sur le flanc... 
 
Cette fois-ci, Onder Turaci aspire à rester nonante minutes sur la pelouse des Mauves 
 
SCLESSIN -
Citez-lui le nom du stade Constant Vanden Stock et la surface de jeu anderlechtoise lui remémore immédiatement un bien mauvais souvenir. C'était en avril dernier. 
«Peu après la reprise (NdlR: 54e minute exactement), témoigne Onder Turaci, M. Allaerts m'a prématurément renvoyé aux vestiaires. Pas vraiment à juste titre. Après avoir remis le ballon en direction de Carini, j'essaye de le protéger. Aruna Dindane joue bien le coup et l'arbitre marche dans la combine.» 
 
Menés 1-0 à cet instant, les Liégeois s'inclineront finalement sur un écart similaire (2-1). 
Sept mois plus tard, si certaines données ont changé, le défenseur Rouche sera avide de revanche sur la pelouse Mauve. Avec le (pas si) secret espoir d'une issue favorable. «Ce sera ma troisième confrontation avec l'équipe d'Hugo Broos. Battu les deux premières fois, je pense sincèrement que nous pouvons y réussir quelque chose de positif. Si je dois vous confier un pronostic, je dirai n'importe quel résultat... pourvu qu'il nous rapporte les trois points.» 
 
Cette confiance et cette ambition suffiront-elles cependant? Toujours est-il que le back droit verra au fond de son couloir, un Olivier Deschacht qu'il fréquente en Espoirs. «Nous avons, aussi surprenant que cela puisse vous paraître, évolué une fois côte à côte dans l'axe de la défense de l'équipe nationale. Autrement, il occupe sa place habituelle sur le flanc gauche comme en équipe fanion. La façon dont je pourrais le déborder? Cela, je le garde pour moi (sourire) Il m'a aussi été loisible d'évoluer aux côtés de Vincent Kompany lors d'une rencontre amicale des Espoirs face au GBA.» 
 
Que de bien belles jeunes pousses arpenteront donc les quatre coins du rectangle vert bruxellois! Sauront-elles apporter toute leur fraîcheur et la plénitude de leurs aptitudes? «Il nous faudra d'abord veiller à préserver notre goal inviolé, reprend l'ancien louviérois. À mon égard, les consignes du coach seront similaires à celles ordonnées habituellement. La liberté d'apporter un soutien offensif est bien présente. À condition de le limiter et surtout de choisir le moment opportun et productif.» 
 
Le jeune défenseur a, par ailleurs, obtenu une nouvelle marque de sympathie. «Olivier Gourmet m'a témoigné qu'il évoluait jadis au back droit comme moi. C'était au moment où Eric Gerets était au Standard. Devenu supporter, il m'a avoué qu'il était particulièrement attentif à ma façon de jouer.» 
 
Ce sera aussi le cas dimanche. 
 
Emmanuel Thyssen 
 
 
Jeudi 6 novembre 03

 
Anderlecht - STANDARD (dimanche à 18h00 en direct sur CANAL PLUS) 
 
==> Présentation d'Anderlecht et du match (Zeb, Equipe RSCL.be) 
 
Mais aussi: ==> Présentation de la 12e journée de championnat... 
 
La DH: STANDARD - Sans Cavens mais avec Emile ! 
 
Les Rouches se sont entraînés hier matin. Ils ont effectué un travail maixte. Grippé, Cavens n'a pas participé à la séance collective. Dragutinovic et Okpara se sont entraînés mais se plaignaient de maux de gorge. Emile Mpenza et Vandooren ont repris avec le groupe.  
 
La GDS: STANDARD: 2 matches pour Lalo Sorondo...  
 
La nouvelle du jour, ce sont les 2 journées de suspension proposée par l'Union Belge au Standard pour l'exclusion de Lalo Sorondo contre Gand. La direction liégeoise réfléchit au bien fondé de se pourvoir en appel. Par ailleurs, les Rouches seront en stage au Portugal du 2 au 10 janvier. Ils y disputeront notamment une rencontre amicale le 9 contre Stuttgart.  
 
José RIGA (nouvel) entraîneur de l'équipe RESERVE ! 
 
De plus en plus de joueurs du noyau A jouent des matches avec l'équipe réserve puisque les matches sont, depuis le début de la saison, programmés le lundi soir. Pour cette raison il a été décidé que José Riga (adjoint de Dominique D'Onofrio) sera désormais le coach pour cette équipe. Daniel Boccar se concentra sur l'école des jeunes. 
 
Plusieurs internationaux ! 
 
Le Standard a reçu plusieurs convocations internationales pour ses joueurs. Ainsi, Oussalah est sélectionné par l'équipe olympique nationale marocaine pour disputer un match amical face au Mali à Bamoko. Dragutinovic, quant à lui, pourrait décliner la sélection dont il est l'objet pour affronter, avec son équipe nationale, la Pologne à Belgrade. Sorondo et Carini, pour leur part, devraient rejoindre l'équipe nationale d'Uruguay qui sera opposée au Chili et au Brésil les 15 et 19 novembre prochains dans le cadre des éliminatoires pour la Coupe du Monde 2004. 
 
Solidarité entre supporters.... 
 
Sous l'égide de Louis Smal, le club s'est attelé à répartir de manière la plus équitable possible, au sein des différents clubs de supporters, les quelques places que le club a pu vendre pour le déplacement de ce dimanche au Parc Astrid.  
 
F.de B. 
 
La merveilleuse journée de Michiel
 
 
Un énorme émotion règnait dans les coulisses du Standard hier. Le Standard acceuillait Michiel, 5 ans, originaire de Diepenbeek. Il souffre de progeria. Il veillit 10 ans en 12 mois. Ceci ne l'empeche évidemment pas à adorer le foot. Il rêvait de partager sa passion avec ses idoles. Et c'est désormais chose faite. Dimitri Habran lui a offert son bonnet, Gonzague a échangé quelques ballons avec lui, et Kaklamanos l'a pris dans ses bras. A son retour au stade, Michel Preud'homme lui a offert une vareuse dédicacée avec son prénom floqué dans le dos.  
 
La Dernière Heure: Les chantiers du Standard… 
 
Les Rouches s'attellent à combler le fossé qui les sépare d'Anderlecht. Y arriveront-ils un jour? 
 
SCLESSIN -
La confrontation entre le Sporting d'Anderlecht et le Standard a allègrement dépassé, depuis bien longtemps, le cadre restreint d'un terrain de football. Depuis des lustres, les deux clubs se vouent une grande rivalité. «C'est une histoire de prestige, analyse Pierre François. Autrefois, le titre ne se disputait qu'entre Anderlecht et le Standard. De nombreux supporters ont vécu cette période. Visiblement, ils ont cédé le relais aux plus jeunes. A tel point que ceux-ci considèrent aussi cette rencontre d'une manière très particulière. On sent un engouement supplémentaire autour de ce match aussi bien auprès des supporters que des joueurs. Au terme du match face à Beveren, l'esprit de ceux-ci se trouvait déjà sur la pelouse du Parc Astrid. Ils ne se produiront pas dans la capitale en se disant qu'ils n'y ont rien à perdre. Ils veulent plus que cela. Je suis même convaincu qu'ils signeraient des deux mains pour obtenir un match nul.» 
 
L'effervescence est d'ailleurs tout aussi perceptible dans les bureaux liégeois où l'on trépigne d'impatience à l'idée de se déplacer au Parc Astrid. «Certains de nos employés ont d'ailleurs décidé de se déplacer avec nos clubs de supporters, poursuit Pierre François. Robert Louis-Dreyfus et Reto Stiffler se déplaceront, eux aussi, dans la capitale.» 
 
Depuis plus de vingt ans, les Liégeois aspirent, en effet, secrètement à résorber le sérieux retard qu'ils accusent sur l'entité bruxelloise. «Durant cette période, Anderlecht s'est forgé un beau palmarès, avoue Pierre François. Le RSCA est abonné aux joutes européennes et, plus particulièrement, à la Ligue des Champions. Celle-ci est très rémunératrice et dote les Bruxellois de moyens financiers de plus en plus élevés. Hormis une finale à Barcelone, le Standard ne peut guère rivaliser sur ce plan-là. Néanmoins, le club dispose d'un formidable public malgré le maigre palmarès du club. Face à Beveren, il y avait plus de 15.000 supporters. Je n'ose pas émettre de pronostics quant aux nombres de fans bruxellois qui suivraient un Sporting d'Anderlecht qui présenterait le même palmarès que le nôtre. Dans l'autre sens, je n'ose imaginer quelle ferveur populaire nous pourrions soulever si nous possédions le palmarès des Bruxellois?» 
 
Depuis son arrivée à la tête du Standard, Pierre François a eu le temps de cerner les problèmes récurrents qui ont empêché le club de progresser et de se remettre d'un passé douloureux. «Comme le RSCA, nous devons miser sur la longévité, remarque le directeur liégeois. La présence et l'abnégation des actionnaires et des dirigeants ces cinq dernières années démontrent leur détermination à ne pas faire du Standard leur jouet. Nos dirigeants ont démontré qu'ils étaient ici pour un certain temps...» 
 
Cette stabilité se marque à tous les étages du club... «Combien d'entraîneurs n'ont pas déjà valsé cette saison, interroge Pierre François. Chez nous, il n'a jamais été question du départ de Dominique D'Onofrio. Sa présence et son travail s'inscrivent aussi dans le souci d'une plus grande stabilité. Le Standard trouve, petit à petit, ses marques au sein de l'Union belge et à la Ligue Pro, soit précisément là où les Bruxellois ont déjà assis leurs pouvoirs.»  
 
Frédéric de Biolley 
 
 
A quand l'académie du foot ?  
 
Des problèmes d'aménagement laissent le dossier en suspens... 
 
SCLESSIN -
Comme nous l'évoquions récemment, le Standard ne construira pas son centre de formation sur les terrains d'Ans et d'Awans comme cela était initialement prévu. «Nous avons été avertis que les démarches administratives seraient longues et fastidieuses avant de pouvoir bâtir sur ces terrains, avoue le directeur du Standard. Nous avons donc étudié d'autres éventualités. Nous venons d'apprendre que la Communauté Française ne souhaitait pas vendre le Bois Saint-Jean. Nous n'avions pas l'intention de le racheter. Les espaces ne manquent pas.» 
 
Le site de Seraing semble être, actuellement, le site le plus adéquat pour accueillir le Milanello liégeois même, si à l'heure actuelle, aucun autre emplacement n'a été arrêté par la direction du Standard... «Nous avons déjà contacté un ingénieur afin qu'il prépare, de manière précise, le cahier qui reprendrait toutes les charges qu'une telle opération nécessite, poursuit Pierre François. L'idée est que ce centre soit géographiquement arrêté ici ou ailleurs assez rapidement. Les aspects juridiques et financiers de ce dossier doivent être ficelés pour le 30 juin 2004. Nous attendons aussi que les annonces d'aides publiques se concrétisent de sorte à fixer dans des délais raisonnables, la date des débuts des travaux.» 
 
Mais même si l' Académie Robert Louis-Dreyfus n'a pas encore vu le jour, Pierre François en dessine les contours. «L'intention du club est de recentrer les espaces nécessaires pour que l'équipe première et le centre de formation puissent y cohabiter distinctement. Dans ce contexte, il est donc aussi logique que le bureau du directeur technique y soit installé. Le chaudron de Sclessin ne bouillonnerait donc plus que le jour des rencontres officielles.» 
 
D'autant que le service de billetterie du club devrait, lui aussi, être décentralisé, voire amélioré. «Il faut trouver d'autres solutions pour faciliter l'accès à tous les stades du pays tout en respectant la loi football, poursuit le directeur du Standard. Beaucoup de spectateurs ne se déplacent plus à cause de la fan card. Nous envisageons de vendre des tickets via Internet ou un call center.»  
 
F. de B. 
 
 
Le Standard ira-t-il en Bourse ? 
 
Pierre François défend encore le projet mais... 
 
SCLESSIN -
Les actionnaires du Standard ont toujours émis l'intention de voir leur club être coté en Bourse. Mais ce projet finira-t-il par aboutir un jour? Les dirigeants liégeois seraient divisés sur la question. Pierre François, pour sa part, reste convaincu de l'utilité du projet. Après avoir envisagé une entrée sur le marché libre de Paris, les Rouches se sont pourtant ravisés. «Il aurait été illogique d'effectuer un appel public à l'épargne uniquement sur le marché français, remarque Pierre François. Vu la localisation de notre stade, du siège social du club et du lieu de résidence de nos supporters, il était donc préférable d'envisager cette entrée sur le marché belge. Depuis que nous avons envisagé cette éventualité, le marché libre de Bruxelles a vu le jour. J'ai d'ailleurs rencontré monsieur Lefebvre, responsable d' Euronext, qui ne m'a pas caché qu'il était préférable d'arriver au moment ou quatre ou cinq sociétés différentes auront, elles aussi, introduit leur dossier pour y entrer. L'actionnariat actuel du club ne voit, en tout cas, aucune obstruction à ce que le capital puisse être ouvert et à ce que l'Assemblée Générale soit composée de différents porteurs qui seront présents lors des Assemblées. C'est dire si le club évolue favorablement dans son souci de transparence. Je crois d'ailleurs que nous sommes, sur ce plan-là, plus loin qu'Anderlecht qui ne s'est pas constitué en SA. Toute personne qui le souhaite peut effectivement prendre connaissance de nos comptes auprès de la BNB.» 
 
L'affirmation du choix du marché libre de Bruxelles implique en tout cas le report, voire l'abandon du projet boursier. «Nos dossiers sont ficelés, avoue Pierre François. Il faut d'abord que le marché libre se développe. Nous devrions y voir un peu plus clair durant le premier semestre 2004. Comme les comptes doivent être publiés pour le 30 juin, le moment sera peut-être plus opportun.» 
 
Le projet n'est, en tout cas, plus à l'ordre du jour... 
 
F. de B. 
 
 
Mercredi 5 novembre 03
 
 
La DH: STANDARD - Emile au repos !  
 
Un jour après avoie repris les entraînements, Mpenza a été ménagé suite à un coup direct au mollet. Malade, Okpara ne s'est pas entraîné. Auteur de l'unique but liégeois lors de la défaite des réserves à Beveren (2-1), Riise se plaignait des adducteurs. Vu le nombre élevé des joueurs du noyau A en équipe réserves (9 ou 10), José Riga, l'adjoint de Dominique D'Onofrio, dirigera désormais l'équipe avec Daniel Boccar dont le passage à l'Union belge serait imminent. F.de B.  
 
RTL-TVI. Dominique D'Onofrio sera l'un des deux invités de Georges Grün ce soir sur le plateau d'RTL -TVI. Il donnera son avis à propos de la rencontre Celtic - Anderlecht.  
 
Programme: Un entraînement en matinée jusque samedi y compris. Samedi, à huis clos. Dimanche, départ pour Bruxelles le matin avec un repas et une sieste prévu dans un hôtel de la capitale.  
 
La DH: D'Onofrio: «Réduire l'écart qui sépare les jeunes de l'équipe A»  
 
Dominique D'Onofrio a toujours attaché beaucoup d'importance à la formation des jeunes  
 
SCLESSIN -
N'avait-il d'ailleurs pas dirigé les juniors du Club Liégeois avec des joueurs comme Eric Deflandre, Gaëtan Englebert ou Christophe Kinet sous ses ordres? «La saison dernière, la situation se prêtait mieux à l'intégration de jeunes éléments dans un noyau quantitativement plus restreint que celui que nous disposons actuellement, avoue l'entraîneur du Standard. Certains ont pu se montrer et le club a pu découvrir un certain talent. Néanmoins, un club comme le Standard ne peut pas jouer qu'avec de jeunes joueurs dans son effectif. Beaucoup parlent de l'éclosion de Jonathan Walasiak et d'Onder Turaci mais on oublie que Joseph Enakarhire n'est âgé que de 21 ans. Il est arrivé ici à 17 ans...» Lire la suite sur Dhnet.be 
 
De même: Standard - Le défi de la jeunesse...  
 
CARINI à l'Athlético Madrid ??  
 
L'Athletico Madrid a jeté son dévolu sur le gardien Fabian Carini. Le club madrilène se fait fort de transférer le portier des Rouches dès la saison prochaine, voire même dès le mois de janvier. L'Uruguayen est toujours propriété de la Juventus, mais verrait un déménagement en Espagne d'un bon oeil. (Source: Sport.be
 
 
Mardi 4 novembre 03  
 
La DH: Le Stage d'hiver à Portimao (Portugal)...  
 
Les Liégeois s'en iront bien durant la trêve à Portimao en Algarve (du 2 au 10 janvier 2004). Michel Preud'homme connaît l'endroit pour y avoir séjourné naguère avec Benfica.  
 
Emile Mpenza s'est entraîné....  
 
Ménagé contre Beveren, Emile Mpenza s'est astreint à un entraînement individuel tandis que ses partenaires ont suivi une séance de musculation, bains et massages. Vandooren a poursuivi sa rééducation. Le poignet de Werner a été déplâtré. Gomez est retenu par l'équipe nationale des moins de 20 ans. F.de B.  
 
La Meuse: Programme de la semaine...  
 
Dans la salle de presse du Standard, le programme d'une semaine, pas comme les autres s'affiche au grand jour aux valves. Dans la colonne de gauche, à côté de la journée de dimanche, trois petits mots flanqués de trois points d'exclamation : "Tenue de parade". Ce jour-là, le Standard aura rendez-vous à Sclessin à 9h15 avant de mettre le cap sur Bruxelles et le Sôdehotel à Woluwe. Au menu, repas commun (11h), sieste (11h45), collation (14h), briefing (15h), départ de l'hôtel (15h30) et arrivée au stade. Pour le reste c'est un programme tout à fait classique qui sera à l'ordre du jour cette semaine avec 5 sessions d'entraînement d'ici dimanche: deux ce mardi, et un de mercredi à samedi inclus. La séance de la veille du match, sur le terrain du "Femina", se déroulera à huis clos.  
 
Lire l'article de la DH: STANDARD - Comme au bon vieux temps ?  
 
==> Christian Piot est convaincu que le Standard peut gagner à Anderlecht ! 
 
 
Dimanche 2 novembre 03
 
Victoire du STANDARD 4 - 0 face à Beveren!! 
 
La Dernière Heure: Forts de leurs trois sorties victorieuses consécutives, les Standardmen ont abordé ce duel face aux virtuoses flandriens de manière optimale. Dès leur première offensive, Mumlek centrait en direction de Bangoura. La remise de la tête du Guinéen aboutissait pile poil dans la foulée de Kaklamanos. Le Grec, tout heureux de se retrouver dans une position si favorable, expédiait un envoi croisé pied gauche qui terminait sa course dans le petit filet de Copa (1-0). Le temps pour les Waeslandiens, via un envoi timide de Yapi-Yapo, de montrer qu'ils étaient bien arrivés à Sclessin, que tombait déjà le but du break.  
 
Moreira, en forme exceptionnelle ces dernières semaines, exerçait son art sur la gauche du rectangle. Sa vision du jeu lui permettait d'apercevoir Walasiak de l'autre côté. Un contrôle et une frappe pleine lucarne opposée plus loin, le marquoir de Sclessin affichait le 2-0. Pour autant, les Rouches ne voulaient se contenter de ce résultat. D'autant que les virevoltants joueurs ivoiriens de Beveren son toujours capables d'un exploit individuel. Le beau geste suivant venait pourtant une nouvelle fois de Moreira. Son aile de pigeon profitait à Mumlek. Le crochet du n°21 local le plaçait en situation idéale. Et si le poteau gauche de Copa ne lui était pas venu en aide, c'était le troisième goal réclamé à coups de chants par les supporters liégeois. Pourtant, la vigilance de l'arrière-garde visitée allait être mise à contribution sur un premier essai de Kipre... à côté du but de Carini. On jouait depuis une demie-heure déjà. La phase suivante semait, elle, une réelle panique. Yapi-Yapi, suite à un appui avec Eboué, filait seul à la rencontre du gardien uruguayen. Son hésitation et sa passe approximative en direction de Kipre permettaient à Turaci de venir sauver les meubles in-extremis.  
 
Le même latéral droit dégageait une situation confuse peu après la reprise. Carini s'interposait devant Kipre. Le cuir, après avoir transité par le dos de Bisconti semait une panique qu'éclaircissait le défenseur rouche. Puis survint à l'heure de jeu le changement que tout un stade attendait: l'entrée d'Aliyu. Dès sa première touche de balle, il expédiait un missile trop enlevé. Bangoura puis Moreira créaient encore un danger devenu permanent. Cependant, c'est au joker de luxe des joueurs de bord de Meuse que revenait l'honneur d'alourdir la marque d'une tête ajustée (3-0). Ce match, emballant, rapide, vif et plaisant s'achevait sur une dernière réalisation signée Bangoura. A la réception d'un centre de Cavens, le Guinéen ponctuait une bien belle prestation offensive de ses couleurs. Quatre buts inscrits, quatrième succès de rang. Puis, surtout, les Liégeois ont été convaincants dans leur manière d'évoluer. Assurément, les voilà fins prêts à s'en aller croiser le fer avec les autoritaires leaders anderlechtois  
 
La différence, nette, entrevue entre les deux formations sur le terrain a trouvé son prolongement lors de la conférence de presse. Bière pour le vainqueur, eau pétillante pour le vaincu. Honneur cependant au fair-play d'Herman Helleputte: «De la défaite, je ne suis pas déçu outre mesure. De la manière, beaucoup plus. Force est d'admettre que l'on a vu un Standard extraordinaire, dominateur dans tous les secteurs du jeu. Aussi bien physiquement que tactiquement et, aussi surprenant que cela puisse paraître, techniquement. Le Standard est une équipe costaude et nous éprouvons toujours les pires difficultés face à de telles entités.»  
 
Loin d'afficher une tête déconfite, le coach waeslandien ne pouvait néanmoins pas rivaliser avec le large sourire qu'arborait Dominique D'Onofrio: «Cette grande victoire nous fait évidemment énormément plaisir mais pensons surtout à relativiser. Nous sortons maintenant de quatre succès de rang et tout à fait logiquement, une certaine euphorie nous accompagne. Ce serait oublier un petit peu vite les moments difficiles que nous avons dû traverser il n'y a pas si longtemps. Dans ce match, notre chance a été de marquer très rapidement face à de tels joueurs que l'on savait dotés d'une redoutable technique. La confiance a dès lors naturellement gagné nos rangs. Que seul un but adverse aurait pu amoindrir. Il n'en fut rien et, sur la deuxième mi-temps, il n'y a pas photo. Pressing haut, occasions à notre crédit, peu de possibilités offertes à nos opposants, quatre buteurs différents... Que demander de plus? Cette victoire collective se double de surcroît de nonante minutes sans carte jaune.»  
 
Un coach qui peut compter sur son régulateur Bisconti: «Cela fait longtemps que nous n'avons plus eu en nos rangs un pare-choc défensif de cette valeur. Quand il presse haut, huit fois sur dix il récupère, touche le ballon ou commet la petite faute qui s'impose. Il a le bon timing et tire toute l'équipe vers le haut.» Un succès essentiel à huit jours du duel chez les Mauves.«Cette victoire prouve qu'on a des qualités et que l'on est reparti, témoigne Bisconti. Nous pouvons aller à Anderlecht le coeur léger.» 
 
Vendredi 31 octobre 03
 
STANDARD - Beveren (ce samedi soir à 20h) 
 
Arbitre: M.Bultynck 
 
Composition probable des équipes:  
 
STANDARD: Carini; Turaci, Enakarhire, Sorondo, Dragutinovic; Walasiak, Bisconti, Moreira, Mumlek; Kaklamanos et Bangoura. 
 
Réserves: Habran, Kimoto, Okpara, Oussalah, Cavens, Aliyu, Emile Mpenza. 
 
Observations: Des hésitations... 
 
Dominique D'Onofrio
hésitait encore, hier après-midi, entre Walasiak et Kimoto pour occuper son flanc droit. Il prendra une décision ce vendredi. Le mentor des Rouches souhaite ne pas perturber l'axe central défensif qui lui a donné entière satisfaction à Saint-Trond et a donc demandé à Dragutinovic de remplacer Vandooren, blessé, au poste d'arrière gauche. En attaque, l'état de santé d'Emile Mpenza, victime d'une surcharge de travail, guidera son dernier choix. F.de B. 
 
BEVEREN
: Copa Boubacar; Eboue, Stepanovs, Arsene Ne, Boca; Yapi Yapo, Yaya Toure, Lebra, Marco Ne; Sanogo et Kipre Kaiper. 
 
Réserves: Meul, Demets, Joss Pehe, Ivens, Diallo, Vleminck. 
 
La DH: STANDARD - Sans EMILE ? 
 
SCLESSIN - Emile Mpenza
a écourté la séance d'entraînement hier matin au Bois Saint-Jean. "Il s'est plaint d'une petite contracture à la cuisse, remarqua Dominique D'Onofrio. Je ne prendrai aucun risque. Le médecin m'a rassuré quant à la gravité de la blessure mais la saison est encore longue. Il passera une échographie ce vendredi". D'autant que l'entraîneur liégeois se méfie de Beveren. "Le noyau waeslandien est composé d'artistes, remarque-t-il. Ce sont des joueurs très techniques qui expriment leur joie de jouer en ne se posant pas de questions. N'oublions pas que cette équipe a inscrit sept buts au Lierse en début de saison. Dès lors, il conviendra de ne pas prendre ce match à la légère". F.de B.  
 
La Dernière Heure: STANDARD - Dragutinovic: «Il faut changer les mentalités!» 
 
Ivica Dragutinovic devrait retrouver sa place sur le flanc gauche... 
 
SCLESSIN -
Pointé du doigt lors de la baisse de régime de son équipe au mois de septembre, Ivica Dragutinovic profite de son retour pour mettre les choses au point. 
 
Ivica Dragutinovic, après votre suspension, vous devriez suppléer Gonzague Vandooren à gauche... 
 
«Nous avons effectivement abordé cette éventualité avec l'entraîneur. Cette décision n'a pas encore été arrêtée mais c'est très probable. De toute manière, c'est au coach de décider.» 
 
Par le passé, vous revendiquiez pourtant ouvertement ce poste... 
 
«Car j'occupais ce rôle en équipe nationale. Contre le pays de Galles, la Serbie-Montenegro a évolué avec trois défenseurs et j'ai éprouvé plus de difficultés que dans une défense à quatre. J'ai besoin de donner libre cours à mon tempérament offensif. A gauche, je jouis de plus de liberté.» 
 
Mais la transition risque d'être délicate face aux rapides joueurs africains de Beveren... 
 
«En football, il ne faut jamais avoir peur. Si nous évoluons en bloc comme nous l'avons fait face à Saint-Trond, nous devrions nous en sortir. Nous devrons être solidaires.» 
 
A cette occasion, le Standard a démontré beaucoup de caractère... 
 
«Effectivement. Cela faisait dix mois que nous n'avions plus gagné un seul match alors que nous étions menés au score. Au Staaienveld, chacun a donné le maximum de lui-même et nous sommes parvenus à renverser la situation. Mes partenaires m'ont impressionné. Nous possédons un noyau suffisamment étoffé pour parer à toute éventualité. C'est très positif pour le club. L'an dernier, la moindre défection nous posait un problème. Ce n'est plus le cas et je m'en réjouis.» 
 
Des doigts accusateurs vous ont pointé lors de la baisse de régime de l'équipe. En avez-vous souffert? 
 
«Non car j'ai tenu mon rôle comme je le devais. J'étais à 100errière mon groupe. Je savais ce qu'il fallait faire sur le terrain. Dans de telles circonstances, il vaut mieux positiver et remettre l'ouvrage sur le métier. Je peux comprendre que les supporters soient impatients car on leur a fait beaucoup de promesses qui n'ont pas été respectées. Mais, sincèrement, je n'ai pas douté un seul instant du potentiel de cette équipe. Il y a des choses que je sais (NdlR: long moment de silence) ... mais je préfère ne rien dire. Nous en apporterons la preuve sur le terrain...»  
 
On vous reproche d'être trop gentil avec vos partenaires et de ne pas réagir sévèrement quand il le faut. 
 
«Est-ce réellement le rôle d'un capitaine d'enguirlander ses partenaires sur la pelouse. Lorsque j'ai quelque chose à dire, je le fais entre quatre yeux. Je préfère laver mon linge sale en famille. Pas en public. A quoi cela servirait-il de casser un joueur devant 15.000 personnes? Il faut le faire au bon moment. Ici, il y a toujours eu un gros problème relationnel entre les joueurs, les dirigeants et les supporters. A un moment donné, tout le monde critiquait les autres. Ça faisait un peu désordre, non? Il fallait changer les mentalités et resserrer les liens. C'est précisément ce qui est en train de se produire. Dès lors, il faut toujours positiver. A Saint-Trond, nous sommes parvenus à redresser une situation compromise. Et ça, c'est un signe qui ne trompe pas...» 
 
Propos recueillis par Frédéric de Biolley 
 
Lire aussi: STANDARD - Un coin d'Afrique samedi à Sclessin... 
 
 
Jeudi 30 octobre 03
 
STANDARD - Beveren (samedi 1er novembre à 20h): Présentation du match et de Beveren (Zeb, Equipe RSCL.be) 
 
STANDARD: Sorondo au repos ! 
 
SCLESSIN -
Les Rouches se sont entraînés à deux reprises hier. Après une séance physique, les Liégeois ont suivi un entraînement technico-tactique. Hormis Vandooren, tous étaient présent. Bisconti et Sorondo ont été ménagés l'après-midi. L'Uruguayen ressentait une douleur au pubis et observera le repos aujourd'hui encore. A l'instar de Bisconti, il devrait pouvoir tenir sa place samedi. L'entrée des femmes et des enfants (moins de 18 ans) sera offerte, uniquement en prévente, su présentation de la FAN CARD au secrétariat du club pendant les heures d'ouverture jusque vendredi.  
 
F.de B. 
 
La Dernière Heure: STANDARD - Gilbert Bodart parle de ses deux anciens clubs...  
 
L'entraîneur d'Ostende surfe sur la vague du succès chez les Côtiers 
 
OSTENDE -
Lorsqu'on évoque la confrontation entre le Standard et Beveren, le nom de Gilbert Bodart revient inlassablement. Non pas que les Yves Soudan, Philippe Garot ou Paul Lambrichts, qui ont aussi évolué dans les deux clubs, entre autres, soient oubliés mais l'ancien portier occupera toujours une place de choix dans le coeur des supporters rouches. «Si j'ai bel et bien porté le maillot de ces deux clubs, il n'y a, cependant, aucune comparaison à faire entre eux, avoue Bodart. Le Standard, c'est toute ma vie et, à côté de cela, Beveren ne représente rien. Ceci dit, j'ai conservé d'excellents souvenirs de mon passage dans le Pays de Waes. Je n'oublie pas que ce club m'a permis de disputer mes derniers matches en D 1.» 
 
La confrontation qui opposera donc le club où il a débuté sa carrière professionnelle à celui où il l'a bouclée ne laisse évidemment pas l'entraîneur en herbe indifférent: «Le Standard que j'ai vu à Saint-Trond m'a beaucoup plu. Surtout en seconde période. La différence entre les deux mi-temps se situe au niveau des flancs. Ceux du Standard ont pressé beaucoup plus haut à l'image d'Onder Turaci. À partir de cet instant-là, les Rouches ont récupéré plus de ballons et Saint-Trond n'eut plus voix au chapitre. Les Liégeois devront agir de la même manière s'ils veulent venir à bout de Beveren. Face aux Ivoiriens, il ne faut pas rivaliser sur la technique mais plutôt sur l'aspect physique. Mais s'il est appliqué, le Standard ne devrait pas connaître de problèmes. Son premier adversaire, ce sera lui-même.» 
 
L'avis de Gilbert Bodart est celui d'un entraîneur avisé. Après une expérience à... Visé qui tourna court à cause d'autres facteurs que le sportif, l'ancien portier international a repris les commandes d'Ostende. Et cela fonctionne plutôt bien puisque les néo-promus en D 2 occupent une très belle 4e place à une seule petite unité du Brussels (2e). «Depuis la reprise des entraînements, nous ne nous sommes inclinés qu'à deux reprises lors des 21 rencontres que nous avons disputées toutes compétitions confondues, avance fièrement l'entraîneur. En match amical, nous avons battu Lokeren et Charleroi. Ce n'est pas facile pour un Wallon de s'imposer en Flandre mais quand j'entends les supporters clamer mon nom, je me pique au jeu.» 
 
«Je ne jouerai qu'au cas où...»
 
 
Gilbert Bodart
a d'autant plus de mérite qu'il n'a transféré aucun joueur venant de l'élite pour composer son noyau cette saison. «Je peux, néanmoins, compter sur l'expérience de joueurs comme Christophe Lauwers ou Mehdi Makhloufi qui ont déjà évolué en D 1 par le passé, avoue-t-il. Il y a aussi Lecomte, Cousin ou Van Rumst qui évoluait en D 2 hollandaise. Nous n'avons subi qu'une défaite en championnat. C'était à Dessel et nous avons terminé le match à 9.» 
 
Gilbert Bodart ne sait d'ailleurs pas quand cette belle aventure sera interrompue... «Je ne connais les limites de mon groupe, avoue-t-il. L'an dernier, mon équipe balançait régulièrement des longs ballons et éprouvait des difficultés en possession du ballon. Nous avons corrigé le tir et cela fonctionne plutôt bien. Ce football comporte des risques mais je les assume. À domicile, nous jouons en 3-5-2. Mais ce dispositif peut aussi se muer en 5-4-1...» 
 
Contrairement à ce qui a été dit, Gilbert Bodart n'a pas repris du service entre les perches: «Mes deux gardiens sont blessés. C'est donc le 3e qui joue actuellement. Il est âgé de 17 ans. Et comme Ostende ne peut plus transférer, je m'installerai entre les perches uniquement si je n'avais pas le choix. Il faut bien qu'il y ait un gardien dans le but! Mais, sincèrement, je n'ai jamais envisagé pareille situation. Je ne me suis d'ailleurs jamais inscrit comme joueur sur la feuille de match et j'ai toujours préféré reprendre quatre joueurs de champs sur le banc.»  
 
Frédéric de Biolley 
 
 
La Meuse: Sclessin va se mettre au synthétique! 
 
C'est un outil ultra-moderne, à la pointe de la technologie, qui ne pouvait que séduire le staff technique du Standard. Dominique D'Onofrio, José Riga, Guy Namurois et Christian Piot sont revenus enchantés de leur court déplacement à Seraing, mardi, où ils ont inspecté le terrain synthétique aménagé à grands frais (595.000 Euros au total, dont 60/100 de subvention de la Région wallonne) devant le stade du Pairay. Un terrain creusé dans un coffre de 40 cm d'épaisseur, composé de sable drainant, de lave, de quartz et de granulés de caoutchouc issus de pneus recyclés. Le tout recouvert d'un milliard et demi de brins d'herbe synthétiques. «C'est une aire de jeu d'une souplesse étonnante, qui permet de travailler, par tous les temps, la technique et la pliométrie (ndlr: des exercices techniques en mouvement)», signale Dominique D'Onofrio. Ce terrain synthétique de la dernière génération, identique à celui qui a été implanté à La Louvière (avec Seraing, ce sont les deux seuls exemples en Wallonie) sera tout à fait terminé dans 15 jours. 
 
Du pain bénit pour le Standard qui, dans le cadre du partenariat conclu avec le club de Seraing RUL et en échange des prêts d'Olondo et Vandesande (en attendant Dimvula…), pourra profiter l'hiver venu de cette surface de jeu. Mieux, un projet du même type sera réalisé à Sclessin, sur un espace triangulaire de 400 m2 situé en prolongement du terrain du Standard Femina. «Ce qui permettra, en cas de pluie ou de gel, de ne pas trop l'abîmer», conclut l'entraîneur liégeois. \D.S 
 
La Meuse: Kimoto refait surface... 
 
Le Congolais espère être titularisé sur le flanc droit ce samedi soir !  
 
Avez-vous le sentiment d'avoir marqué des points à Saint-Trond ?
 
Oui, c'est le cas. Je mentirais en disant le contraire. L'entraîneur m'avait demandé, avant mon entrée au jeu, de bien rester en place tout en apportant de la profondeur et de l'agressivité au jeu du Standard. Je crois avoir répondu à l'attente. 
 
Ce qui ne fut pas le cas de Jonathan Walasiak... 
Il ne m'appartient pas de juger sa prestation. Disons que depuis qu'il a été sifflé contre La Louvière, ce qui explique peut-être cela, Wali traverse une période un peu moins favorable, comme cela a été mon cas ces dernières semaines. Il saura réagir. 
 
Une non titularisation face à Beveren, vous décevrait-elle ? 
Sur le plan humain certainement. Mais pas sportivement : un professionnel est aussi payé pour accepter les choix de son entraîneur. Ce sera donc mon cas. 
 
Comment avez-vous vécu, depuis la défaite au Cercle de Bruges, votre mise à l'écart ? 
Difficilement. Après ce match maudit, je suis resté 270 minutes d'affilée sur le banc, sans avoir l'occasion de monter sur la pelouse. Qui accepterait ça de gaieté de cœur ? 
 
L'avez-vous comprise ? 
Oui. Au moment de la trêve imposée par le match Belgique-Estonie, j'ai sollicité une entrevue avec Dominique D'Onofrio, pour comprendre les raisons de mon éviction. Il m'a dit que je n'étais plus le vrai Kimoto, qu'il ne me reconnaissait plus. L'entraîneur n'avait pas tort : j'étais gêné par une douleur musculaire au genou, qui m'avait obligé à baisser de rythme. Je ne parvenais plus à enchaîner dribbles et accélérations. Et mes problèmes familiaux n'ont évidemment rien arrangé. 
 
Où en êtes-vous sur ce plan-là ? 
Mon épouse et mes enfants sont toujours au Congo, mais la situation devrait se débloquer rapidement. C'est en tout cas ce que m'a dit, il y a une semaine, Marc Wilmots, avec qui j'avais fait appel. Il m'a affirmé que le dossier était en bonne voie. Si j'ai réussi à tirer mon épingle du jeu à Saint-Trond, c'est aussi à lui, et à son coup de fil, que je le dois. 
 
Certains ont attribué votre baisse de régime à la différence qu'il y a entre Lokeren et le Standard, où les attentes et la pression sont plus importantes... 
Je ne partage pas du tout cette vision des choses. Lokeren était aussi un club professionnel où on s'entraînait durement et où la concurrence, si elle était certes moins exacerbée qu'à Sclessin, existait de la même façon. Les gens peuvent dire ce qu'ils veulent, c'est leur droit. Chaque joueur, à un moment ou un autre, connaît sur une saison, et c'est inévitable, un creux. Ma grande satisfaction, c'est de savoir que le mien est derrière moi. 
 
Ce qui veut dire qu'il ne se produira plus ? 
Exactement, même si je sais évidemment que rien ne sera jamais acquis. Les mises à l'écart dont ont été notamment victimes Turaci, Moreira, Bangoura et moi-même sont là pour prouver qu'avec un tel noyau, et une telle concurrence, il peut suffire d'une mauvaise demi-heure de jeu pour se retrouver le week-end suivant sur le banc. 
 
Vous n'êtes sous contrat que pour un an au Standard. Cela vous tracasse-t-il ? 
Pas le moins du monde. Y penser ne pourrait avoir que des effets néfastes sur mon jeu. Seules m'importent, dans l'immédiat, mes prestations. Pour le reste, advienne que pourra. Si le Standard ne souhaite pas me conserver, j'irai voir ailleurs, tout simplement. 
 
Et si le club vous proposait, demain, de resigner ? 
Si on me propose un bon contrat, sans problème. Rester à Sclessin ne serait pas fait pour me déplaire. Lorsque je suis arrivé ici, certaines connaissances m'avaient dépeint le Standard comme étant un club truffé de clans. J'ai découvert, à l'inverse, un noyau solidaire, mu par une formidable ambiance de travail. 
 
La CAN se profile à l'horizon. Disputerez-vous en décembre les matches amicaux du Congo ? 
S'ils n'ont pas lieu en même temps que ceux du Standard. Dans le cas contraire, c'est mon club qui aura la préséance, parce que c'est lui qui me paye. Notez que les déplacements seront réduits à leur plus simple expression, puisque la préparation aura lieu en Allemagne et en Belgique. Le président de la fédération congolaise doit arriver dans quelques jours afin de choisir les lieux de stage. 
 
Ne craignez-vous pas que votre absence, durant tout le mois de janvier au moins, vous soit préjudiciable ? 
Je ne me pose même pas la question. Comme c'est le cas pour n'importe quel joueur européen, je ne refuserai jamais une sélection en équipe nationale, quitte à le payer à mon retour. Si c'est le cas, je saurai mordre sur ma chique pour revenir, comme j'ai réussi à le faire à Saint-Trond et comme je le prouverai encore samedi contre Beveren. Là, si on me donne ma chance, je la saisirai à trois mains. 
 
Entretien: Didier SCHYNS 
 
 
 
Mercredi 29 octobre 03

 
STANDARD: El Yamani revient... 
 
Une séance de récupération active était programmée après le repas qui a réuni les joueurs hier. Ceux-ci ont suivi une séance de musculation, bains et massages. Dragutinovic, qui pourrait reprendre sa place à gauche samedi vu l'absence de Vandooren, a effectué un travail supplémentaire. El Yamani, revenu d'Egypte, a repris lui aussi. Cavens et Emile Mpenza se sont adonnés, quant à eux, à une séance de finition.  
 
 
La Dernière Heure: STANDARD: «Revenir le plus vite possible...»  
 
Gonzague Vandooren pourrait être indisponible deux ou trois semaines... 
 
SCLESSIN -
Alors que tous ses partenaires ont quitté Sclessin depuis plusieurs heures déjà, Gonzague Vandooren s'astreint à d'interminables séances de soins. Victime d'une entorse à la cheville droite, le défenseur hennuyer pourrait, selon les estimations des kinés, être indisponible pour deux ou trois semaines. «Je pense que ça devrait aller beaucoup mieux dans quelques jours, rétorque-t-il. Je vais probablement devoir me résoudre à déclarer forfait pour la venue de Beveren mais je préfère ne pas me risquer à formuler de pronostic. Je préfère attendre et mettre tout en oeuvre pour revenir le plus vite possible. On verra...» 
 
Car Gonzague Vandooren ne voudrait, en aucun cas, briser l'élan dans lequel son équipe se trouve actuellement. «J'ai réellement l'impression que nous avons franchi un cap important à Saint-Trond, poursuit Gonzague Vandooren. En nous imposant en terres limbourgeoises, nous sommes parvenus à réaliser une excellente opération. Mais, au-delà du fait que nous nous sommes relancés dans ce championnat, il y a aussi un autre constat à tirer: nous avons renversé une situation qui semblait être compromise. Nous en avons d'ailleurs beaucoup parlé entre nous après la rencontre. Ce constat reflète d'ailleurs beaucoup de choses. Il est l'image de la grande solidarité qui règne dans ce groupe. Il est aussi la prolongation de l'énorme confiance qui nous habite actuellement. Cela situe exactement l'état d'esprit qui habite chacun d'entre nous.» 
 
Une troisième saison en rouche 
 
Et Gonzague Vandooren espère pouvoir encore contribuer au redressement du Standard dans les semaines à venir. Car, mine de rien, le Hennuyer fait déjà figure d'ancien à Sclessin puisque cela fait trois saisons qu'il s'est installé dans le noyau liégeois. «C'est assez bizarre de constater qu'à 24 ans, je suis effectivement un des plus anciens du noyau, confirme-t-il. Il s'agit de ma troisième saison au Standard et je m'y sens toujours aussi bien. L'ambiance au sein du groupe est exceptionnelle et je suis persuadé que les repas organisés ces dernières semaines ont resserré les liens qui unissent les joueurs. Je me suis surpris à apprécier ces retrouvailles avec mes équipiers en dehors des terrains d'entraînement. Même si le football nous permet de nous réunir, nous abordons d'autres sujets de conversation qui nous permettent de connaître un peu mieux les gens que nous côtoyons tous les jours.» 
 
Car Gonzague Vandooren est convaincu des qualités du noyau liégeois: «Ce groupe peut aller loin. Le principal danger, ce sera nous-mêmes. La venue de Beveren est un piège qu'il faudra éviter. Avec les Waeslandiens, c'est souvent tout ou rien. Il serait ridicule de galvauder tout le bénéfice de notre victoire au Staaienveld.» 
 
Frédéric de Biolley 
 
 
Mardi 28 octobre 03

 
STANDARD: Vandooren blessé... 
 
Vandooren
a dû être porté pour regagner les vestiaires à l'issue de l'entraînement. Le gaucher du Standard s'est occasionné, seul, une sérieuse entorse à la cheville en essayant de tirer au but. Sérieusement touché, le défenseur hennuyer passera des tests médicaux supplémentaires mais devrait d'ores et déjà déclarer forfait pour la venue de Beveren samedi soir.  
 
Dix joueurs en réserves 
 
Une séance d'entraînement était au programme hier matin à Sclessin. Cavens et Mutavdzic étaient absents pour diverses raisons. Ces deux joueurs ont accompagné Habran, Gomez, Riise, Kimoto, Okpara, Bangoura, Oussalah et Aliyu hier soir avec l'équipe réserve qui s'est inclinée face à celle de Saint-Trond 0-1
 
F.de B. 
 
 
La Dernière Heure: STANDARD - Almami Moreira respire enfin !: «Je me sentais emprisonné...» 
 
Le Portugais se serait-il libéré dimanche en inscrivant deux buts? 
 
SCLESSIN -
Aligner un joueur de la trempe d'Almami Moreira dans une équipe n'est pas à la portée de n'importe quel entraîneur. Il est, en effet, difficile d'enfermer un élément aussi créatif que le Portugais du Standard dans un carcan tactique quelque peu rigoureux. Dominique D'Onofrio l'a d'ailleurs compris puisqu'il a toujours laissé son Portugais s'exprimer librement entre la ligne médiane et les deux attaquants. «J'ai retrouvé le plaisir du jeu», avoue-t-il humblement. «Auparavant, je m'étais emprisonné dans mon propre jeu. Je cherchais des solutions que je ne trouvais pas. Cela avait le don de m'énerver. Fort heureusement, beaucoup de choses ont changé ces dernières semaines.» 
 
Ecarté de l'équipe après une piètre prestation au Cercle de Bruges à l'occasion de la venue de La Louvière à Sclessin, le Portugais de Sclessin se posa de nombreuses questions. «Trois défaites consécutives pour un club comme le Standard, c'est impensable, avoue-t-il. Nous en avons parlé entre nous. Il fallait crever l'abcès. Personnellement, j'ai réalisé mon examen de conscience. Je me suis rendu compte qu'il était temps que je change mon jeu. J'ai été honnête envers moi-même mais j'ai été aidé par toute l'équipe et le staff technique qui n'ont cessé de m'encourager. J'ai été surpris par ma mise à l'écart au Cercle mais je l'ai acceptée. Cela fait partie de la vie d'un footballeur professionnel. Ce n'est pas parce que je suis sous contrat avec le Standard jusqu'en 2006 que j'ai la garantie de débuter chaque partie. Comme c'est le cas pour tous mes partenaires, je dois gagner ma place à l'entraînement. Maintenant, il serait présomptueux de ma part de croire que tout est parfait. Ce n'est pas parce que j'ai inscrit deux buts que je suis devenu bon et que plus rien ne peut m'arriver. Je dois me montrer plus régulier.» 
 
Et même s'il a raté la transformation d'un penalty face à La Gantoise la semaine dernière, Almami Moreira se sent beaucoup mieux dans sa tête. «L'entraîneur m'a dit que je ne devais plus les tirer et je le regrette, avoue-t-il. Face aux Buffalos, j'étais persuadé de le réussir mais j'ai été déconcentré quand l'arbitre me demanda de mieux placer le ballon.» 
 
«Drago est mon grand frère!» 
 
Almami Moreira
n'a d'ailleurs pas été épargné par les critiques. Des critiques parfois démesurées qui ont touché sa sensibilité. «Je suis le premier à reconnaître mes mauvaises prestations, poursuit-il. Mais je n'accepte pas que l'on vise l'homme. Fort heureusement, j'en ai rapidement fait abstraction car il règne une ambiance formidable ici. Nous avons partagé deux repas en soirée ces dernières semaines et cela nous a fait beaucoup de bien. Au Portugal, ces initiatives étaient très courantes...» 
 
Et c'est donc le plus naturellement du monde qu'à l'issue du succès face à Saint-Trond, Almami Moreira se dirigea vers les tribunes pour rendre le brassard de capitaine à Ivica Dragutinovic. «J'étais, à la fois, très heureux de le porter car c'est un honneur mais aussi mécontent car cela signifiait que Drago n'était pas avec nous sur le terrain. Or tout le monde peut évaluer l'importance de sa présence sur le terrain. Et puis, il s'est toujours comporté comme un grand frère avec moi...»  
 
 
Dix mois de disette! 
 
SCLESSIN -
Au-delà de la victoire obtenue au Staaienveld, les Liégeois ont aussi mis fin à une triste série. Avant leur succès dimanche, les Rouches ne s'étaient plus imposés quand ils étaient menés au score depuis le 14 décembre 2002, date de leur victoire face à La Gantoise (4-1) à Sclessin alors que la marque avait été ouverte par les Buffalos. Entre ces deux parties, les Rouches avaient, effectivement, été menés huit fois à la marque et s'étaient inclinés autant de fois... «C'est effectivement un gros motif de satisfaction, reconnaissait Dominique D'Onofrio. Nous sommes, enfin, parvenus à inverser la tendance. Cette fois, la chance nous a souri car nous sommes parvenus à égaliser quatre minutes seulement après le but d'ouverture de Vangeel. Nous n'avons donc probablement pas eu le temps de gamberger...»  
 
Frédéric de Biolley 
 
 
Lundi 27 octobre 03

 
Le 15 novembre, Gonzalo Sorondo évoluera avec son équipe nationale contre le Chili, puis le 19 du même mois au Brésil dans le cadre des éliminatoires pour la Coupe du Monde 2006. Entre-temps, le défenseur uruguayen aura pris connaissance de sa suspension après son exclusion face çà Gand.  
 
Marc WILMOTS, dont le nom est de plus en plus cité pour la saison prochaine du côté de Sclessin, était présent dans les nouvelles travées du Staaienveld hier soir. Quoi de plus logique dans la mesure où l'ancien international a porté, durant sa longue belle carrière, le maillot des deux clubs, notamment. F.de B. 
 
Quelques réactions d'après match:  
 
"Avec un telle force de caractère on peut aller loin", disait encore Walasiak hier après le match. "Pour le mental, cette victoire va nous faire un bien fou mais ce n'est pas une raison pour ne pas prendre Beveren au sérieux."  
 
"J'ai vu ce soir un Standard armé d'une mentalité qu'il n'avait pas nécessairement en début de saison. Nous nous sommes fait bousculer durant la première quart d'heure mais notre mérite à été de de laisser passer l'orage avec beaucoup de sang froid"
, concluait Emile M'penza.  
 
"On vient de prouver que nous pouvions être paré moralement et physiquement pour les futures batailles", selon Roberto Bisconti
 
"J'ai vu deux Standard ce soir analysait encore Domnique D'Onofrio. Celui de la première mi-temps timoré, n'osant pas prendre trop de risques et se faisant damer le pion dans les duels. Après le repos, j'ai enfin reconnu mon équipe, entreprenante et conquérante. Quand je fais le bilan des 90 minutes, notre victoire ne souffre aucune discussion." 
 
 
Dimanche 26 octobre 03
 
Le Standard 3ème au général! 
 
Victoire des ROUCHES à Saint-Trond grâce à deux but de MAGIC MOREIRA!!  
 
Tous les résultats, commentaires et classement sur www.sport.be 
 
Le résumé de la DH: 
 
ST TROND - STANDARD: 1-2  
 
Moreira force la loi des séries! 
 
Après trois défaites de rang, le Portugais offre une troisième victoire consécutive aux Liégeois 
 
SAINT-TROND -
Suite à la surprenante victoire d'Heusden face aux tombeurs du champion d'Europe, le Standard a réalisé une très belle opération en s'imposant au Staaienveld. Grâce aux deux buts de leur virevoltant Moreira, les Rouches se sont rapprochés à une unité de Genk, ont dépassé les Brugeois du Club pour rejoindre Mouscron à la troisième place du classement général. Après trois défaites de rang, les Standardmen ont donc entamé une nouvelle série en signant leur troisième succès consécutif après les victoires obtenues à l'Antwerp et face à Gand. Exclu à cette occasion, Sorondo profitait de la suspension de Dragutinovic pour être aligné à sa place de prédilection dans l'axe de la défense liégeoise. Walasiak, quant à lui, réintégrait le flanc droit. Du côté limbourgeois, Jacky Mathijssen avait réservé une surprise de taille en préférant Vangeel à Boffin sur le flanc. Ce choix étonnant porta d'ailleurs ses fruits en première période. Le médian limbourgeois fut, en effet, le bourreau des Liégeois durant les 45 minutes initiales où il régna en maître dans les duels aériens qu'il disputa à une défense liégeoise trop apathique. Carini aurait d'ail- leurs pu être le grand bonhomme de cette première mi-temps s'il avait pu maîtriser le heading de Vangeel qui rebondit juste devant lui avant de glisser sur son corps avant de terminer sa course au fond des filets (1-0). Une toile qui mit en berne les formidables arrêts réalisés par le gardien uruguayen. Le portier du Standard s'était, en effet, employé à intervenir avec beaucoup de brio devant Pereira (10e et 24e), puis sur un envoi de Buvens en fin de première période. C'est dire si le Standard pouvait s'estimer heureux de regagner les vestiaires en préservant une parité que Moreira, nommé capitaine en l'absence de Dragutinovic, avait forcée en profitant, lui aussi, d'une bévue du portier qui laissa filer l'envoi croisé du Portugais au fond de ses filets (1-1). L' assist était venu des pieds de Mumlek. Le médian croate fut, à n'en point douter, le Standardman le plus inspiré. Son audace aurait d'ailleurs pu être mieux récompensée si son coup franc, botté à l'entrée du grand rectangle, n'avait manqué l'objectif d'un fifrelin quelques minutes avant la pause. 
 
Mais l'avantage des Liégeois aurait été usurpé même si ceux-ci remontèrent sur la pelouse en deuxième période avec de bien meilleures intentions. Emile Mpenza, très discret jusque-là, faillit d'ailleurs faire basculer le match lorsque son envoi fut repoussé par un Belic nettement plus en verve. L'intervention du portier fut encore plus déterminante lorsque, replié sur sa ligne, il repoussa, au prix d'un superbe réflexe, le puissant heading de Kaklamanos. Les Rouches eurent le mérite de ne jamais relâcher leur étreinte. Celle-ci submergea complètement des Canaris acculés devant leur but. Mais un superbe exploit individuel de Moreira eut tout de même raison de Limbourgeois qui n'arrivaient plus à rivaliser avec leurs adversaires d'un soir... 
 
Frédéric de Biolley 
 
 
Samedi 25 octobre 03

 
Anderlecht, Club Brugeois, Standard: clap 1000e!  
 
Le trentième championnat professionnel de l'histoire va célébrer, ce week-end, un bel anniversaire...  
 
BRUXELLES -
dans la mesure où ils ont été officiellement amputés de deux matches - les deux contre Lommel - la saison dernière, Anderlecht, Bruges et Standard, qui n'ont jamais été relégués, vont disputer aujourd'hui ou demain leur millième match en D 1. (Suite de l'article sur www.dhnet.be)  
 
SAINT-TROND – STANDARD (ce dimanche à 20H00) 
 
Arbitre: M. Verbist. 
 
Composition probable des équipes:  
 
Saint-Trond: Bellic; Delorge, Dello, Hayen, Caers; Boffin, Vrancken, Verjans, Buvens; Pereira, Mbonabucya. 
 
Réserves: Castro, Vangeel, Van Imschoot, Vangeffelen, De Ceulaer, X. Baratto. 
 
Standard: Carini; Turaci, Enakarhire, Sorondo, Vandooren; Walasiak, Bisconti, Moreira, Mumlek; Kaklamanos et Emile Mpenza.  
 
Réserves: Habran, Okpara, Kimoto, Oussalah, Bangoura, Cavens, Aliyu Datti. 
 
Observations: Sans Dragutinovic... 
 
La suspension de Dragutinovic pour abus de cartons jaunes permet à Sorondo de retrouver sa place de prédilection dans l’axe de la défense. Bisconti évoluera donc comme unique demi-défensif spécifique. Walasiak peut ainsi réintégrer son poste de médian droit une semaine après s’être assis sur le banc. Les Rouches s’entraîneront encore à huis clos ce matin à 10h. Dimanche, rendez-vous à l’hôtel en fin de matinée avant le départ au Staaienveld.  
Par ailleurs, la rencontre Standard - FC Bruges a été avancée au vendredi 5 décembre à 20h30 (direct TV sur CANAL plus). Pour rappel, Anderlecht - Standard aura lieu le dimanche 9 novembre à 18h (direct TV également sur CANAL plus). 
 
La Dernière Heure: STANDARD - «Des choses qui ne se font pas» 
 
Gonzalo Sorondo revient sur les circonstances de son exclusion face à Gand 
 
LIÈGE - Gonzalo Sorondo
n'est pas un mauvais bougre. Que du contraire même. Le défenseur uruguayen apparaît même comme un homme timide et réservé. Pour peu, le longiligne défenseur uruguayen aurait peur de perturber la quiétude de ceux qui l'entourent. Il faut, visiblement, puiser dans les tréfonds de sa personnalité pour pouvoir extirper une once de mauvaises intentions. Pourtant, depuis son arrivée en Belgique, les images télévisées lui ont forgé une réputation dont il n'est plus maître. «Je peux difficilement me défendre contre cela, avoue-t-il. Je me sens d'ailleurs victime d'une propagande contre moi. Je n'essaye pas de minimiser la portée de mes gestes mais je tente toujours de comprendre pourquoi la télévision n'a jamais montré les mauvais gestes commis à mon égard. Et ceux- ci sont d'ailleurs beaucoup plus nombreux...» 
 
«Le Gantois a touché les parties les plus intimes de mon corps» 
 
Gonzalo Sorondo
revient alors posément sur les circonstances de son exclusion face à La Gantoise la semaine dernière. «Il s'agissait du 5e ou du 6 e coup de coin de la partie en notre faveur, se souvient l'Uruguayen. A chaque reprise, je fus ceinturé par un défenseur gantois pour m'empêcher d'aller au ballon. A chaque fois, je suis parvenu à m'en extirper. Mais lors de la dernière altercation, le joueur gantois (NdlR: Hamad Ndikumana) toucha les parties les plus intimes de mon anatomie. Ce sont des choses qui ne se font pas. Je n'avais encore jamais vécu ça. Que ce soit en Uruguay ou même en Italie avec l'Inter. J'ai alors réagi à chaud et j'ai tenté de repousser mon adversaire en bougeant le bras pour me dégager de son emprise. Jamais je n'ai eu l'intention de lui asséner un coup. Je n'aurais jamais dû agir de la sorte et je m'en suis voulu car mon exclusion aurait pu jouer un mauvais tour à mon équipe. Je ne tomberai plus aussi stupidement dans ce panneau.» 
 
Michel Preud'homme l'en a d'ailleurs dissuadé dans le courant de la semaine en le recevant personnellement dans son bureau. «Je ne suis pas un tueur, poursuit Gonzalo Sorondo. Je suis peut-être victime de la réputation des joueurs sud-américains. Or cette image est tronquée. On ne joue pas de façon aussi dure dans mon pays qu'en Belgique. Fabian Carini m'avait prévenu que le championnat belge était très physique. Il est compétitif et rapide.» 
 
Gonzalo réfute d'ailleurs complètement la critique qui l'accuse d'être un joueur trop lent. «Que l'on me mette aux prises avec le défenseur le plus rapide, et on verra bien qui de nous deux sera le dernier, affirme-t-il sur un ton ferme et décidé. Je manque de rythme car je n'ai joué qu'avec la sélection nationale l'an dernier. Mais je suis persuadé qu'au fil des matches, je recouvrirai rapidement la plénitude de mes moyens. Ça ne saurait tarder car je me sens bien.» 
 
A Saint-Trond, Gonzalo Sorondo abandonnera le poste de médian défensif pour retrouver sa place de prédilection dans l'axe de la défense. Un paramètre que certains ont sous-estimé... «Je n'avais plus joué au milieu depuis mon enfance, avoue-t-il. Mais lorsque l'entraîneur m'a posé la question de confiance, je lui ai dit qu'il pouvait compter sur moi à n'importe quelle place et que je donnerais le meilleur de moi-même. Je suis ici pour aider le Standard. Pas pour me faire une image.» 
 
D'autres s'en chargent pour lui... 
 
Frédéric de Biolley 
 
 
REACTION: Fabian Carini: «100/100 rouche!» 
 
SCLESSIN -
Depuis l’annonce de l’arrivée de Barthez à l’OM, les noms de Vedran RUNJE et de Geert DE VLIEGER sont sur de nombreuses lèvres à Sclessin d’autant que la rumeur colporte que Fabian Carini pourrait émigrer en Espagne durant l’hiver. «Comme tout le monde, j’en ai aussi entendu parler mais cela ne me pose aucun problème car je n’y prête aucune attention. Je suis employé par le Standard et je me sens 100 pourcent rouche. Mon manager ne m’a parlé de rien et Michel Preud’homme non plus. D’ailleurs, je ne suis pas demandeur. Je me sens bien ici et je ne vois pas pourquoi j’irais voir ailleurs. Je préfère me concentrer sur le Standard et uniquement sur le Standard».  
 
F.de B. 
 
 
STANDARD - Joseph Enakarhire l'assure: «Je suis toujours le même» 
 
Alors que le défenseur nigérian apparaît pour beaucoup comme une véritable révélation au Standard 
 
SCLESSIN - Joseph Enakarhire
n'a jamais été et ne sera probablement jamais un garçon expansif. Pourtant, lorsque Papy Kimoto l'engage à chanter africain, le défenseur nigérian, qui se croit à l'abri de tous les regards, s'exécute sans forfanterie. Pour ceux qui ne le connaissaient pas, Joseph Enakarhire apparaît sous un autre jour. «Je n'ai pourtant pas changé, assure-t-il d'une voix ferme et décidée. Je suis toujours resté le même joueur. Ceci dit, je peux enfin laisser exprimer mes réelles capacités dans un registre qui me sied. J'ai été l'objet de nombreuses critiques et je peux le comprendre car j'évoluais à plusieurs postes dont je ne connaissais pas les rouages essentiels. J'ai tantôt évolué sur le flanc droit ou gauche, tantôt au poste de demi défensif. J'ai toujours essayé de donner le meilleur de moi-même mais j'éprouvais d'évidentes difficultés. Je ressentais certaines appréhensions. Dans de telles conditions, je pouvais difficilement m'exprimer.» 
 
Défenseur central de formation, les qualités naturelles de Joseph Enakarhire n'échappèrent, en tout cas, jamais à Dominique D'Onofrio qui considère encore aujourd'hui, et à juste titre, le Nigérian comme un des joueurs les plus réguliers de son effectif. «J'ai décelé en lui une certaine polyvalence, avoue l'entraîneur liégeois. Je suis persuadé qu'il possède les qualités requises pour évoluer sur un flanc ou même au poste de demi défensif... s'il s'en persuade...» 
 
Car même s'il s'en défend ouvertement, Joseph Enakarhire n'apprécie pas trop ces transits sur l'échiquier liégeois... ou en équipe nationale où il est aussi régulièrement appelé à évoluer au poste d'arrière droit. «Lorsque je suis arrivé au Standard dans les équipes de jeunes, j'ai toujours milité dans l'axe de la défense, précise-t-il. A l'époque, il était difficile de revendiquer une place dans cette position car l'entraîneur espère y trouver une certaine stabilité. Il est toujours plus difficile pour un jeune de s'y imposer. Ceci dit, je me voyais mal manifester une certaine désapprobation dans la mesure où j'étais très heureux d'être aligné d'entrée de jeu. Le raisonnement est identique en ce qui concerne l'équipe nationale. J'y attache beaucoup d'importance car une sélection internationale vous permet de progresser au contact de partenaires et d'adversaires expérimentés. Et comme je pense que je peux encore progresser à tous les niveaux...» 
 
Joseph Enakarhire a donc su saisir, au bon moment, la chance qui se présentait à lui. Dimanche soir, il sera associé pour la première fois de la saison à Gonzalo Sorondo. «Je n'ai aucune préférence particulière en la matière même s'il faut bien avouer que j'ai trouvé le temps de peaufiner certains automatismes avec Ivica Dragutinovic, avoue-t-il. Je n'ai guère eu l'occasion d'être aligné dans cette position avec d'autres partenaires mais cela ne m'a jamais posé aucun problème. Pourvu que ça dure...»  
 
F. de B. 
 
Almami MOREIRA sera capitaine… 
 
SCLESSIN –
En l’absence d’Ivica Dragutinovic, suspendu ce dimanche à Saint-Trond, c’est Almami Moreira qui portera le brassard de capitaine. «C’est d’ailleurs lui qui en avait hérité lors du match amical que nous avions disputé à Seraing-RUL», se souvient Dominique D’Onofrio. Les Liégeois auront d’ailleurs bien besoin de toutes leurs forces vives pour ne pas revenir bredouilles de leur périples dans le Limbourg. «Jouer à Saint-Trond est toujours très difficile, poursuit l’entraîneur du Standard. Pour nous, il s’agit du plus court déplacement de la saison et cette rencontre s’apparente à un petit derby. Le public est très proche des joueurs et l’atmosphère y est très particulière. En outre, les Canaris évoluent sur un des plus petits terrains du pays. Une surface aussi restreinte accroît sensiblement le nombre de duels et diminue l’espace entre les lignes. Mais ne dit-on pas que la première qualité d’un joueur est de s’adapter aux circonstances de match ? Nous devrons donc rivaliser sue le plan de l’engagement avec nos adversaires afin que nous puissions nous exprimer, oser et ainsi développer un jeu basé sur nos qualités propres». F.de B.  
 
 
Vendredi 24 octobre 03
 
La 10ème journée de championnat... A suivre sur www.sport.be 
 
STANDARD: seul manque El Yamani... 
 
A deux jours de s'en aller rendre visite au Canaris, le Standard bénéficie de l'ensemble de son effectif de base. Seul El Yamani, appelé par les sirènes nationales égyptiennes, manque à l'appel. Ce vendredi, nouvel entraînement en matinée (10h à Sclessin) tandis que la séance de samedi se déroulera à 10h00 à huis clos. Les Rouches seront ensuite en mise au vert à l'Hôtel Mercure. Dimanche, dîner et sieste précèderont le départ pour Saint-Trond vers 17h15. Toujours contraint à supporter son attelle, Olivier Werner devait en être débarassé hier. Une convocation (préselection pour les moins de 19 ans) pour le Belgique - Pays-Bas du 19 novembre le concernant est parvenue au staff. Bangoura, qui devrait jouer la semaine prochaine avec la Guinée, n'a toujours pas reçu une invitation... 
En soirée, les Liégeois se réunissaient pour leur second souper. Avec la même réussite que le premier avant l'Antwerp ? 
 
Le onze pour Saint-Trond est connu... 
 
Il n'y a plus aucun doute sur la composition de l'équipe qui sera alignée ce dimanche soir à Saint-Trond.  
Comme prévu, Sorondo prendra la place de Dragutinovic, suspendu, en défense centrale, tandis que Bisconti évoluera à sa place de prédilection, en pare-choc défensif. Tout profit pour Walasiak, qui effectuera son retour sur le flanc droit. Ce seront les seuls changements par rapport au match de samedi dernier face à La Gantoise.  
 
Standard - Beveren: gratuit pour les femmes et enfants ! 
 
A l'occasion de la rencontre Standard-Beveren du samedi 1er novembre à 20h00, l'entrée des femmes et des enfants (moins de 18 ans), sera offerte, uniquement en prévente, sur présentation OBLIGATOIRE de la FAN CARD. Pour rappel, la fan card est gratuite pour les moins de 12 ans mais néanmoins nécessaire. Aucune place GRATUITE ne sera délivrée le jour de la rencontre. (Info: la Dernière Heure) 
 
Anderlecht - STANDARD: dimanche 9 novembre à 18H00 (direct TV sur CANAL plus)  
 
Le litige entre le Standard et les commerçants autour du stade a été remis à mardi. Le juge a estimé que Pierre François ne pouvait pas représenter le Standard. "Seul le conseil d'Administration ou un Administrateur peut représenter une société anonyme en Justice", disait Mr. Maréchal. "Ce qui n'est pas le cas de Mr. François." Donc ou le Standard se cherche un autre avocat ou on nomme Mr. François comme Administrateur au Standard. Quoi qu'il en soit, il est peu probable qu'une décision tombe déjà ce mardi. Et puis on joue à Sclessin contre Beveren... "S'il n'y a pas de décision avant le match contre Beveren, je suis prêt à réclamer des dommages et intérêts", disait encore Pierre François. (Info: www.standardliège.com
 
Extension des points de vente pour les tickets: Une décision sera prise lors dee la prochaine assemblée de la Ligue Pro. 
 
La Ligue professionnel, les décideurs et les techniciens ticketting des clubs ont rencontré un des deux consortiums candidats à la poursuite, dès la saison prochaine, du système de vente des tickets d'entrée au stade des clubs de D1 (le contrat actuellement en cours concernant la fan-card arrivant à expiration fin juin). Les clubs sont actuellement conscients qu'il faudrait étendre le réseau des points de vente à l'ensemble du pays, alors qu'actuellement on ne peut acquérir les billets pour les matches qu'au secrétariat des clubs et dans quelques points de vente comme les clubs de supporters. (Info: La Dernière Heure)  
 
D'Onofrio: «Un faible pour la Juventus»  
 
Malgré son origine plus sudiste, Dominique D'Onofrio éprouve un penchant pour les Turinois 
 
SCLESSIN -
Préoccupé par le futur proche (dimanche soir à Saint- Trond) de ses protégés, Dominique D'Onofrio accepte de regarder dans le rétroviseur européen. Une journée qui lui a apporté quelques enseignements. Comme, de surcroît, le Standard s'attaquera aux deux ogres de la compétition nationale dans les semaines à venir (à Anderlecht et contre Bruges), son intérêt s'en est vu accru: «En ayant vu les Brugeois lors du tour préliminaire à Dortmund (NdlR: comme consultant pour la RTBF), je sentais qu'ils pouvaient contrarier les plans des Milanais. Nantis de qualités individuelles et techniques, doublées du fait qu'ils savent former un bloc, les joueurs de Trond Sollied ont bien profité de cet amalgame. Cependant, un match de Ligue des Champions ne présente guère de similitude avec un duel de notre compétition. Face aux Flandriens, nous devrons les défier comme s'il s'agissait d'une joute internationale.» (Lire la suite sur www.dhnet.be
 
 
Jeudi 23 octobre 03
 
SAINT-TROND - STANDARD (dimanche 26/10 à 20h00 - direct TV sur CANAL plus) 
 
Présentation du match et de Saint-Trond (Zeb, Equipe RSCL.be) 
 
 
Pas de Standard-TV de suite... 
 
En corollaire aux droits TV évoqués ci-dessous, on aurait pu croire que le Standard étudierait la possibilité de créer sa propre chaîne de TV. Pierre François a écarté (temporairement ?) cette éventualité: "Ce n'est pas à l'ordre du jour d'autant que nous nous concentrons pour le moment sur d'autres moyens de diffusion"
 
Walasiak et Cavens en congé 
 
Dominique D'Onofrio
a travaillé avec un groupe restreint. Les Rouches ont disputé un match très animé entre eux. Les neufs joueurs retenus en réserves avaient le choix entre une séance de bains et de massages ou un jour de congé. Walasiak et Cavens ont opté pour la 2e possibilité. Moreira souffre un peu des ligaments cou-de-pied mais porte un tape qui le soulage de toute douleur. Comme prévu, Aliyu a repris les entraînements collectifs. Le poignet de Werner sera déplâtré jeudi. Les Liégeois se retrouveront, à nouveau, autour d'une bonne table demain soir dans le centre.  
 
F.de B. 
 
 
La Dernière Heure: STANDARD - Une poule aux oeufs d'or?  
 
Dimanche soir, le Standard passera pour la 6e fois sur Canal plus cette saison! 
 
SCLESSIN -
Même s'il éprouve encore des difficultés à retrouver son lustre d'antan, le Standard suscite toujours autant d'intérêt, de polémiques et de convoitises. Le premier club de la Cité ardente ne laisse personne indifférent dans la mesure où il peut compter sur un soutien populaire massif. «Au même titre qu'Anderlecht, le Standard est un club porteur, admet Pierre Vandersmissen, le rédacteur en chef du Service Sports de Canal plus. Et cela même si les résultats des Liégeois ces dernières années n'ont pas répondu à l'attente.» 
 
Dimanche soir, à l'occasion du déplacement que les Rouches effectueront à Saint-Trond, le Standard en sera à sa sixième retransmission en direct cette saison. Un chiffre étonnant quand on sait que l'on abordera, ce week-end, la dixième journée de championnat. «Beaucoup de paramètres entrent en ligne de compte, avoue le responsable de la chaîne cryptée. Il y a, tout d'abord, le hasard du calendrier. Cette année, le championnat s'est ouvert sur deux têtes d'affiche: Bruges-Genk et Mouscron-Standard. Et puis, le Standard a joué contre Lokeren qui était la dernière révélation du championnat. Personne n'aurait pu dire, à cette époque, que les Waeslandiens éprouveraient autant de difficultés en championnat. Il y a aussi eu le déplacement au Lierse, toujours très particulier pour les Liégeois, puis les venues, à Sclessin de La Louvière et de Genk. L'an dernier, nous avions retransmis 4 des 5 premières rencontres du Standard pour n'en diffuser, finalement, que dix durant toute la saison.» 
 
«Une perte financière!» 
 
Le Standard, pour sa part, s'estime quelque peu lésé. «La recherche du produit Standard pour valoriser le programme TV est évidente, constate Pierre François. C'est une bonne chose pour nos sponsors mais une retransmission à domicile provoque toujours une moins-value sensible en matière de ticketing dans la mesure où, à l'inverse d'autres clubs, nous ne comptons pas beaucoup d'abonnés (Ndlr: 9.000). Une retransmission en direct incite quelques spectateurs à ne pas se déplacer. La répartition des droits TV ne compense pas cette perte d'autant que les horaires imposés par la règle des 72h nous obligent parfois à jouer à 13h comme contre Genk. Ce qui a aussi provoqué une perte en matière de catering (Ndlr: restauration). Il serait donc plus logique de se ménager une plus juste rétribution. Au-delà de la règle de solidarité que nous respectons, il faudra tenir compte lors du prochain deal avec les émetteurs de la notion essentielle d'attractivité déterminée par les investissements consentis par le club pour entretenir l'intérêt dont il est l'objet.» 
 
Les négociations à la Ligue Pro pour les prochains droits TV seront animées. 
 
Frédéric de Biolley 
 
 
 
Mercredi 22 octobre 03

 
Aliyu reprend avec le groupe 
 
Aliyu Datti
se remet, petit à petit, du coup qu'il s'est occasionné au genou. Tous les pronostics quant à son éventuelle participation pour le déplacement à Saint-Trond sont donc favorables. Il reprend les entraînements collectifs ce matin. Dragutinovic a effectué un travail en piscine le matin et s'est entraîné avec le groupe l'après-midi. El Yamani est parti en Egypte pour les besoins de son équipe nationale. Gomez s'ent entraîné avec l'équipe nationale des - de 18.  
 
Walasiak marque aussi ! 
 
L'équipe réserve s'est imposée 1 - 3 à Gand. Les buts liégeois ont été inscrits par Bangoura (voir par ailleurs), Walasiak et Tchité. Les neuf joueurs du noyau A qui ont participé à ce match seront au repos aujourd'hui. 
 
 
La Dernière Heure: STANDARD: «Shabani Nonda m'a réconforté»  
 
Sambegu Bangoura a retrouvé le chemin des buts avec les réserves... 
 
SCLESSIN -
Les traits de son visage moins tirés qu'auparavant, Sambegu Bangoura semble avoir dissipé les doutes qui minaient son existence et son rendement. L'attaquant guinéen est de retour et cela se voit. Auteur d'un but très important face au Mozambique avec la Guinée, il y a une semaine, l'attaquant du Standard a remis le couvert lundi soir en ouvrant la marque avec les réserves. «Je me sens effectivement très bien pour le moment, avoue-t-il. Je me dois d'être prêt si l'entraîneur fait appel à moi. Ceci dit, il est vrai que mon retour en Guinée m'a fait le plus grand bien. J'ai eu l'occasion de revoir mes proches. Et puis, il y a eu le but victorieux que j'ai inscrit de la tête et qui nous permet de croire en notre qualification pour la Coupe du Monde. Nous saurons dans deux semaines, lors du retour, s'il aura été prépondérant. Avec les réserves, j'ai marqué à la suite d'une combinaison avec Jonathan Walasiak. Chaque joueur de l'équipe première doit se rendre à ces matches avec l'idée de s'y donner à fond et d'aider les jeunes à progresser. C'est important pour retrouver ses sensations.» 
 
Car, à l'instar de ses partenaires, Sambegu Bangoura n'a pas encore oublié les moments difficiles qu'il a traversés avec son équipe. «Comme mes coéquipiers, j'ai très mal vécu la crise de septembre, avoue le Guinéen. Personnellement, je me suis posé beaucoup de questions car je ne parvenais pas à trouver le chemin du but. Or tout le monde sait combien il est important de marquer pour un attaquant. J'étais présent dans le jeu mais je péchais par manque de réalisme. J'étais nanti par l'envie de trop vouloir bien faire les choses et cela m'a joué de vilains tours. Néanmoins, je ne me suis jamais mis à douter de mes qualités. Je savais que cela pouvait arriver même aux meilleurs attaquants du monde. Shabani Nonda, l'attaquant de Monaco à qui j'ai souhaité un prompt rétablissement, m'a interrogé sur le nombre de mes buts personnels avant le match au Lierse. Il m'a dit que je ne devais pas me tracasser et que je devais continuer à travailler. Ses mots m'ont réconforté.» 
 
Reste donc à Sambegu Bangoura de confirmer toutes ces bonnes dispositions sur la pelouse. Mais ce ne sera pas simple d'autant que le Guinéen est actuellement victime de la concurrence. «Ce n'est jamais agréable de devoir s'asseoir sur le banc, avoue-t-il. Mais il n'y a place que pour onze joueurs dans une équipe. Le plus important est de prendre le plus de points possibles. Même si j'y contribue de manière plus passive.» 
 
En attendant, Sambegu Bangoura a tuyauté son compatriote Bobo Balde qui évolue au Celtic. «Je n'ai pas eu grand-chose à lui apprendre d'Anderlecht car les Écossais ont décortiqué le jeu de tous leurs adversaires, avoue-t-il. Je lui ai précisé qu'Aruna était très rapide et qu'il devrait s'en méfier d'autant qu'il sera confiné à sa garde. Mais l'Ivoirien n'aura pas non plus la tâche aisée. Car Bobo, c'est du solide. Un beau match dans le match en perspective.» 
 
Qui aura livré son verdict hier. 
 
Frédéric de Biolley 
 
 
Mardi 21 octobre 03

 
La Dernière Heure: STANDARD - Comme un poisson dans l'eau !  
 
Miljenko Mumlek trouve, petit à petit, ses marques au Standard... 
 
SCLESSIN -
Même s'il manqua de réussite, d'adresse ou de chance à la finition, Miljenko Mumlek fut un des grands artisans du succès liégeois samedi soir puisqu'il fut impliqué dans les deux buts de son équipe. Mais, malgré ce constat, le médian croate préférait souligner l'esprit collectif retrouvé de son équipe. «Le groupe a démontré qu'il avait franchi la crise psychologique, avoue-t-il. Même s'il faut en relativiser la véritable portée. Lors de nos trois défaites de rang, nous n'avons jamais été réellement dominés par nos adversaires. Contre Genk notamment, nous avions passé 90 pourcent du temps de jeu devant le but limbourgeois sans parvenir à concrétiser notre domination. Ce fut finalement notre gros problème car, tant à l'Ant- werp que contre Gand, tout fut beaucoup plus simple après notre premier but. Samedi, l'équipe a montré beaucoup de caractère. Surtout en 2e période où même réduite à dix, elle est parvenue à dominer son adversaire. Nous avons aussi prouvé que nous étions prêts physiquement. C'est très important pour la confiance.» 
 
Car Miljenko Mumlek s'en veut encore d'avoir raté les trois belles occasions de but qu'il eut au bout des crampons. «J'aurais dû en convertir une, assure-t-il. Mais la réussite n'était pas avec moi. Je reste serein malgré tout car ça va revenir.» 
 
Miljenko Mumlek sait qu'il peut apporter beaucoup à cette équipe dans laquelle il s'est remarquablement fondu en très peu de temps. «Je pourrais apporter plus à l'équipe, révèle-t-il. Je suis globalement satisfait de mon rendement mais je sais que je peux mieux. Mon niveau de jeu s'améliorera au fil des jours. J'ai juste besoin d'un peu de temps.» 
 
Le médian croate se sent, en tout cas, déjà comme un poisson dans l'eau à Liège. «J'ai été agréablement surpris par la gentillesse des gens, poursuit-il. Ma famille m'a rejoint il y a 15 jours. Ariyan, mon fils de 6 ans, est inscrit en 1ère primaire à l'école St-Joseph à côté de chez moi. Tout se passe pour le mieux...» 
 
Miljenko Mumlek ne serait pas réfractaire à l'idée d'aider la Croatie à gagner son billet pour l' Euro 2004 au Portugal... «D'après les dernières nouvelles, Otto Baric rechercherait, effectivement, un médian supplémentaire, remarque-t-il. J'espère donc qu'il suit le championnat de Belgique. Sur le papier, la Croatie semble détenir les meilleures chances. Mes compatriotes devront, néanmoins, se méfier de la Slovénie.»  
 
Frédéric de Biolley 
 
 
Lundi 20 octobre 03
:  
 
La Meuse: Le STANDARD qu'on aime ! 
 
Aliyu et Bisconti légèrement touchés... 
 
Aujourd'hui, les dompteurs de Buffalos ont congé.
 
 
Le Standard s'est remis sur rails, offrant ce visage déterminé rebelle qu'on aime tant. C'est heureux car la lutte pour les places européennes risque d'être plus âpre que prévu. Derrière Anderlecht, il faudra également tenir à l'oeil les performances de Genk qui vient de sauter le FC Brugeois. Espérons qu'en mai 2004, on ne soit pas obligé de reparler des défaites encourues face au Cercle et à La Louvière. Celle contre Genk, précisément pouvant elle, être considérée comme acceptable.  
Après le match contre Gand, Aliyu Datti, le "Super Sub" de Sclessin déplorait une entorse au niveau du genou, avec un petit épanchement de sang. L'accident est survenu sur la phase qui valut un coup de réparation au Standard. Aliyu ne s'est pas entraîné hier. Un point sera fait aujourd'hui, lundi, sur l'évolution de sa blessure.  
Quant à Bisconti, il souffre d'un coup sur le genou et s'est contenté du décrassage. Dragutinovic (pubalgie) et Mumlek (coup sur la cheville) se sont quant à eux entraînés normalement.  
Dominque D'Onofrio a décidé de d'accorder une journée de congé, ce lundi, à ceux qui ont disputé le match face à La Gantoise. Seule une séance de soins est prévue à leur attention.  
Les Rouches s'entraîneront deux fois mardi et une fois de mercredi à samedi inclus, avant une séance à huis clos, désormais traditionnelle, la veille de Saint-Trond - STANDARD, qui rappelons-le se déroulera dimanche à 20h00 (direct CANAL plus).  
Habran, Bangoura, Riise, Gomez, El Yamani, Cavens, Mutavdzic, Walasiak et Oussalah joueront ce lundi soir avec l'équipe réserve.  
 
 
La Dernière Heure: STANDARD - Une volonté inébranlable... 
 
Réduits à dix après l'exclusion de Sorondo, les Liégeois n'ont jamais perdu le fil du match... 
 
SCLESSIN -
Au Standard, les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Alors que l'on a régulièrement stigmatisé le manque de confiance et un affaiblissement trop rapidement constaté à la moindre contrariété, les Liégeois sont apparus plus volontaires que jamais samedi soir face à Gand. 
 
Car, à défaut d'être réellement académique ou spectaculaire, la victoire du Standard, qui ne souffrait d'aucune contestation, fut le fruit d'une opiniâtreté remarquable. La tâche des attaquants liégeois ne fut cependant pas de tout repos tant Jan Olde Riekerink aligna un dispositif aussi frileux que le sommet du mont Blanc en plein hiver. Sept Buffalos avaient pour seule mission de défendre leur but. «Nous avons essayé de contrôler la partie mais les longs ballons adressés par les Liégeois nous ont considérablement gênés. Le Standard dispose, sans aucun doute, d'un des meilleurs potentiels offensifs du pays. Il était donc logique que nous prenions autant de précautions défensives. J'estime que ce sont les phases arrêtées qui ont fait la différence car il n'y a pas eu beaucoup d'occasions de part et d'autre.» 
 
Le jugement du sélectionneur hollandais des Buffalos apparaissait quelque peu erroné car Frédéric Herpoel s'employa nettement plus que Fabian Carini entre ses deux perches. Grâce à un travail sans relâche d'un excellent Bisconti, d'un virevoltant Moreira, les Liégeois s'approchèrent régulièrement du but gantois sans, il est vrai, mettre réellement en péril le domaine des Buffalos. Des gros problèmes de communication se firent jour sur le flanc gauche et Vandooren, qui se plaignait du repositionnement défensif de Mumlek devant lui, demanda plusieurs fois à Dragutinovic de jouer les traducteurs en plein match. Mais au-delà de ces petites contrariétés qui n'eurent aucun effet indésirable, les Rouches eurent le mérite de ne pas tomber dans la précipitation même si leurs actions furent parfois trop stéréotypées. Combien de fois n'ont-ils pas essayé de trouver l'ouverture sur un coup de coin tiré au premier poteau? C'est d'ailleurs en tirant, enfin, l'un d'entre eux au second poteau que Kaklamanos vit son envoi repoussé sur la ligne par Adjaoud dans les pieds d'Emile Mpenza qui, opportuniste en... Diable, ne laissa pas passer l'aubaine en ponctuant le beau travail du Grec. L'ancien attaquant de Gand eut d'ailleurs un pied dans les deux buts de son équipe puisque dix minutes après la reprise, c'est encore lui qui obligea Ndikumani, pressé par Turaci, à repousser dans ses propres filets son envoi qui avait préalablement heurté la barre transversale (2-0). Même réduits à dix suite à la stupide exclusion de Sorondo, auteur d'un très vilain geste sur Ndikumani, les Rouches ne relâchèrent pas leur étreinte et gérèrent parfaitement leur acquis même si Moreira eut l'occasion de tuer tout suspense s'il n'avait manqué la transformation d'un coup de réparation consécutif à une faute commise sur Aliyu. «Je me félicite de l'état d'esprit très conquérant de mes joueurs, remarquait Dominique D'Onofrio. C'est un peu la victoire du caractère car, même à dix, l'équipe ne s'est pas désorganisée.»  
 
Frédéric de Biolley 
 
 
La Dernière Heure: STANDARD - Dragutinovic: «Des qualités à exprimer» 
 
Selon Dragutinovic, le groupe liégeois a de vastes aptitudes qu'il doit étaler sur le terrain 
 
SCLESSIN -
Si le flanc gauche des Rouches (Vandooren/Mumlek) connaît quelques problèmes de communication nécessitant l'intervention de l'interprète Drago, la majorité des joueurs liégeois connaît un problème de rapidité afin de se rendre au point presse d'après- match. En bon capitaine, et même si là n'est pas son rôle premier, Dragutinovic s'est engagé à veiller à la non-reproduction de ce schéma: «Cette victoire appartient à la catégorie des grands matches... pour le moral. Il était important pour nous de poursuivre le redressement entrevu à l'Antwerp. L'accumulation de résultats positifs passe par un engagement total, au-delà des 100 pourcent. À chaque match. Des qualités, nous en regorgeons. Le tout réside dans le fait de les étaler sur le terrain. En compétition. La solution, la seule, est de travailler ensemble.» 
 
Contrarié par des soucis physiques, le dernier homme du Standard veut se faire violence et continuer à rester avec le groupe. 
 
Toute cette envie et cette détermination ne pourront cependant pas l'empêcher de louper le prochain déplacement dans l'antre trudonnaire. Trois bristols jaunes encaissés à domicile contre Lokeren, La Louvière et La Gantoise l'en priveront. 
 
Celui qui, selon les propos de Turaci, a dirigé avec maîtrise la remontée d'une défense plaçant ainsi les attaquants adverses en position de hors-jeu profitera de ce week-end de liberté afin de ne pas alourdir sa blessure. Qui, si elle perdurait, pourrait nécessiter une intervention durant la trêve hivernale. Quant au latéral droit (auteur la semaine dernière de deux buts avec la sélection nationale Espoirs), il a failli fêter à nouveau une réalisation. 
 
«Sous ma pression, Ndikumana a paniqué et poussé lui-même le cuir au fond de ses propres filets, constate Onder Turaci. Concernant la disposition flandrienne, force est de constater que Gand évoluait fort bas. Avec un double rideau défensif.» 
 
Une tactique qui autorisait les arrières latéraux à apporter leur écot offensif: «Avec Bisconti plus dans l'axe, je sais que lors de mes montées, je suis couvert.» 
 
Brillamment de surcroît, puisque le demi défensif des Rouches a assurément été l'un des artisans de la plus que pauvre et faible prestation offensive des protégés de Jan Olde Riekerink. 
 
Emmanuel Thyssen 
 
 
Dimanche 19 octobre 03

 
RESUME de la DH
 
STANDARD - LA GANTOISE: 2-0  
 
Quand Emile trouve la clé des champs... 
 
SCLESSIN -
Il aura donc fallu attendre la fin de la première mi-temps pour que le match sorte de la torpeur dans laquelle il s'était enlisé quarante-cinq minutes durant. 
 
La tactique employée par Ariël Jacobs qui avait permis aux Loups de s'imposer à Sclessin a visiblement fait des adeptes puisque Jan Olde Riekenink s'employa de la même manière pour construire un secteur défensif fort de... sept éléments. 
 
C'est dire si l'équipe victorieuse de l'Antwerp, qui ne saluait que le retour de Vandooren à gauche au détriment d'Oussalah, éprouva les pires difficultés à faire sauter le verrou. Des problèmes de communication minèrent le rendement du flanc gauche liégeois. A tel point d'ailleurs que Vandooren dût s'employer à utiliser Dragutinovic comme traducteur pour rappeler à Mumlek qu'il ne devait pas délaisser sa mission défensive. 
 
C'est pourtant principalement du pied du médian croate que le Standard se montra le plus dangereux même s'il galvauda deux belles opportunités d'ouvrir le score lorsque ses deux envois manquèrent complètement une cible pourtant complètement ouverte à lui. 
 
Au milieu du jeu, Moreira et Bisconti ne ménagèrent pas leurs efforts pour insuffler du rythme et de l'engagement à une partie qui ne semblait pas vouloir véritablement démarrer même si Herpoel fut à peine plus sollicité que son vis-à-vis lorsque Moreira, Mumlek ou Kaklamanos lui adressèrent leurs envois trop faibles pour véritablement mettre en péril le domaine gantois. 
 
Les Buffalos, quant à eux, ne développèrent aucun mouvement valable et Carini passa, sans aucun doute, la soirée la plus paisible de sa jeune carrière. Les Gantois veillèrent surtout à préserver leur but vierge. Les Rouches manquèrent parfois d'imagination et de variété dans leur jeu à l'image des nombreux coups de coin tous bottés au premier poteau. C'est d'ailleurs en tirant, pour la première fois au deuxième poteau dans les arrêts de jeu de la première mi-temps que les Liégeois surprirent les Gantois. Mumlek adressa son coup de coin vers Kaklamanos. Adjaoud, replié sur sa ligne de but, repoussait alors le ballon dans les pieds d'Emile Mpenza qui ne se fit pas prier pour ouvrir le score d'un envoi imparable (1-0). 
 
Ce but, inscrit à un moment psychologique, décoinçait enfin la partie. Dès le retour des vestiaires, les Rouches tentèrent d'assommer les Gantois mais, dans son élan, Sorondo se dégagea un peu brutalement de Ndikumana et se fit logiquement exclure pour coup volontaire par l'arbitre de la partie. 
 
Mais même réduits à dix, les Liégeois eurent le mérite de ne pas relâcher leur emprise sur la rencontre. Et dix minutes après leur premier but, les Standardmen répétèrent la même phase mais Kaklamanos vit, cette fois, la barre transversale repousser son envoi. Turaci, qui pressait Ndikumana, obligea le défenseur gantois à pousser le ballon dans son propre but (2-0). 
 
La bonne organisation liégeoise ne fut ensuite jamais prise en défaut. Dominique D'Onofrio remplaça alors ses deux attaquants pour insuffler un peu plus de vitesse afin d'exploiter les situations de contre-attaque qui allait se présenter. Ainsi, à un quart d'heure du terme, Aliyu aurait pu saouler le stade si De Brul n'avait pas accroché son pied d'appui dans le rectangle gantois. Moreira s'empara du ballon mais vit son coup de réparation habilement repoussé par un Herpoel en verve. 
 
La crise du mois de septembre semble déjà bien loin à Sclessin... 
 
Le Standard ira à Saint Trond dimanche prochain (20h00), sans Dragutinovic suspendu. Joseph Enakarhire sera le seul Standardman à avoir commencé tous les matches de championnat s'il commence la partie contre les Trudonnaires... 
 
 
STANDARD: Carini; Turaci, Enakarhire, Dragutinovic, Vandooren; Bisconti, Sorondo, Mumlek (84e Cavens), Moreira; Kaklamanos (65e Aliyu), E. Mpenza (79e Walasiak). 
 
LA GANTOISE: Herpoel; Peeters, De Brul, Van Hoyweghem, Ndikumana; Adjaoud (58e Dimbala), Mudingayi, Faye; Kraouche (81e Dever), Zezeto (81e Mumba). 
 
ARBITRE: M. Vermeirsch. 
 
AVERTISSEMENTS: Kraouche, Dragutinovic, Ndikumana, Faye. 
 
EXCLUSION: 49e Sorondo. 
 
LES BUTS: 45e 1 E. Mpenza (1-0), 55e Ndikumana csc (2-0). 
 
Frédéric de Biolley 
 
 
 
Samedi 18 octobre 03

 
Suite de la 9e journée de championnat (www.sport.be) 
 
STANDARD – La Gantoise: ce samedi soir à 20h00 
 
Arbitre: M. Vermeirsch 
 
Composition probable des équipes:  
 
STANDARD: Carini; Turaci, Enakarhire, Drago, Vandooren; Moreira, Bisconti, Sorondo, Mumlek; Kaklamanos et Emile Mpenza.  
 
Réserves: Habran, Oussalah, Walasiak, Bangoura, Aliyu, Cavens, Kimoto 
 
Observations: OKPARA blessé 
 
Selon toutes vraisemblance, Dominique D’Onofrio ne modifiera pas grand chose de l’équipe qui s’est imposée à l’Antwerp puisque seul Vandooren remplacera Oussalah sur le flanc gauche liégeois. Walasiak ne compte pas suffisamment de minutes de jeu ces dernières semaines pour pouvoir revendiquer une place de titulaire. L’entraîneur liégeois a préféré Kimoto à Riise car le Congolais offrait plus de facultés défensives que le Norvégien en cas de problème. Touché à la cheville, Okpara sera au repos ce week-end.  
 
Pour rappel, c’est ce samedi, au moment du coup d’envoi, que le vote effectué auprès des supporters pour désigner le «joueur de légende» du Standard sera rendu public. L’effigie de ce personnage hors normes ornera un des piliers centraux de la tribune 1.  
 
La Gantoise: Herpoel; Ndikumana, De Brul, Vanhoyweghen, Faye; Peeters, Mudingayi, Verschuere, Theunis; Ribus et Zezeto.  
 
Réserves: Vande Walle, Hempte, Adjaoud, Machethe, X.Mumba, Dimbala, Constancia. 
 
 
Dans la presse:  
 
La Dernière Heure: STANDARD - Le bonheur est sur la pelouse...  
 
Onder Turaci est parvenu à se remettre en question 
 
SCLESSIN -
Il n'aura, finalement, suffi que d'une victoire à l'Antwerp pour ramener la sérénité dans les travées de Sclessin. Mais cette tranquillité retrouvée en bord de Meuse n'est-elle, finalement, qu'un feu de paille ou bien le déclic d'un nouveau départ? Les Rouches détiennent une des clés de la réponse à cette question puisqu'ils devront aller en appel de leur belle prestation réalisée à l'Antwerp il y a quinze jours. A l'occasion de cette rencontre si particulière, l'arrière liégeois, écarté pour des raisons sportives une semaine auparavant contre La Louvière, signa un retour des plus convaincants. «Je n'ai pourtant jamais considéré cela comme une revanche, poursuit Onder Turaci. Je me mets la même pression avant chaque match. D'autant que je ne suis encore qu'au début de ma carrière. J'ai donc encore beaucoup de choses à apprendre. Tout joueur de football peut être l'objet d'une mise à l'écart. Il faut pouvoir l'accepter car cela fait partie du métier. J'étais très déçu de ne pas jouer contre mon ancien club mais je n'ai jamais baissé les bras. Ce n'est pas dans mon tempérament.» 
 
Onder Turaci n'est, visiblement, plus le garçon impétueux qui s'offusquait d'une telle situation en rejetant la faute sur un autre. Le défenseur a visiblement acquis beaucoup plus de maturité si l'on en croit la remise en question qu'il a prolongée avec les Espoirs de l'équipe nationale avec lesquels il inscrivit deux des quatre buts belges face à l'Estonie. «Cela ne m'était encore jamais arrivé d'inscrire deux buts de la tête au cours de la même partie, avoue-t-il. Un proverbe turc affirme qu'il faut casser le pied du diable pour le mettre à terre. J'avais déjà essayé à plusieurs reprises de trouver la faille dans la défense adverse avec le Standard mais, à chaque fois, le gardien ou la barre transversale s'était dressé sur ma route. Ce ne fut, heureusement, plus le cas avec les Espoirs la semaine dernière. Néanmoins, je ne dois surtout pas perdre de vue que ma première mission est de défendre et pas de marquer des buts. L'équipe possède suffisamment de joueurs plus aptes à remplir ce rôle que moi.» 
 
D'autant que la concurrence n'avait jamais été aussi rude à Sclessin par le passé. Et comme Dominique D'Onofrio dispose de nombreuses solutions pour composer son axe défensif, la candidature d'Onder Turaci est prioritairement prise en considération pour le poste d'arrière droit. «En équipe nationale, j'évolue dans l'axe aux côtés de Stef Wils (NdlR: Lierse). Avec le Standard, je suis plutôt considéré comme un arrière droit mais cela me plaît tout au- tant. Il est vrai que je me sens plus à l'aise au centre de la défense mais, à mes yeux, l'essentiel est de jouer. Et c'est à l'entraîneur, et à lui seul, de juger où je peux me rendre le plus utile pour l'équipe. Car ce groupe recèle suffisamment de qualités pour aller au bout de ses ambitions et pour venir à bout de La Gantoise ce samedi. Nous restons sur deux défaites à domicile. Nous devons donc une sérieuse revanche à nos supporters...» 
 
«Etre plus régulier à domicile»
 
 
SCLESSIN - Dominique D'Onofrio
peut, pour la première fois de la saison compter sur un effectif presque au grand complet puisque l'infirmerie s'est vidée de ses derniers pensionnaires si on excepte Ivica Dragutinovic qui se soigne un peu plus tous les jours et Godwin Okpara touché à la cheville. «Nous nous devons de confirmer la bonne prestation que nous avions signée à l'Antwerp il y a quinze jours, a déclaré l'entraîneur liégeois. Nous devons absolument nous montrer plus régulier à domicile. C'était déjà un de nos plus gros problèmes la saison dernière.» Par ailleurs, le Standard n'est, visiblement, pas à la traîne en matière de technologie puisque les Rouches ont conclu un accord de partenariat avec l'opérateur mobile Base permettant aux abonnés de ce même opérateur de bénéficier sur leur GSM de la plupart des informations disponibles sur le site officiel du Standard de Liège via la technologie I-Mode. Il s'agit d'une première en Belgique qui devrait rapidement faire d'autres adeptes dans le pays. 
 
Frédéric de Biolley 
 
La Dernière Heure: STANDARD - Un revigorant voyage africain ?  
 
De retour de Guinée, Bangoura espère retrouver ses sensations... 
 
SCLESSIN -
Associé à Kaklamanos, Sam Bangoura composait une ligne d'attaque de fière allure. Cette donnée, datée de la phase de préparation, a, depuis, subi quelques ajustements. Voire revirements depuis l'arrivée de Mpenza, la révélation d'Aliyu et le prochain retour de Cavens. Si cette concurrence est tout profit pour une formation du standing du Standard, elle contraint le Guinéen à redoubler d'ardeur au travail. Ce, afin de revivre le moins souvent possible la situation de l'Antwerp. «L'essentiel était de gagner en Métropole mais je reconnais volontiers que, s'il n'est pas agréable de prendre place sur le banc, cela m'a fait plus mal encore de ne pas être appelé à monter au jeu en cours de partie, avoue-t-il. Ce fait ne gâche néanmoins rien du savoureux goût de la victoire acquise par l'équipe.» 
 
Cette réconciliation avec le succès, l'avant liégeois l'a prolongée en semaine, inscrivant au passage le seul but de la victoire de la Guinée face au Mozambique (premier tour qualificatif pour la Coupe du Monde 2006). Un goal peut-être prépondérant en vue du retour fixé à la mi-novembre mais ô combien précieux pour son réalisateur. 
«Le moral a toujours été là, même si les résultats de mon club ne suivaient plus depuis trois semaines. Maintenant, je ne me suis pas rendu dans mon pays afin de faire le vide dans ma tête. Il s'agissait uniquement de répondre favorablement à l'invitation du sélectionneur national. J'ai aussi pu y revoir des amis et des gens qui m'étaient proches. Désormais, je suis de retour et je me consacre full time à mon employeur.» 
 
On avait cru que sa reprise de la tête victorieuse au Lierse l'avait lancé dans ce championnat. Le contraire se produisit. L'effet du goal guinéen va-t- il le booster? 
«Je ne peux vous répondre qu'une seule chose. Comme tout élément du groupe, je suis prêt à jouer. L'entraîneur a des choix à opérer, il ne peut aligner que onze joueurs!» 
 
«Je suis triste pour Paul Put» 
 
Las! pour le numéro 17 des Rouches qui a observé mercredi ses anciens collègues lokerenois face à Manchester City, sa place sera aux côtés de son coach ce soir. Si des différents subsistent entre lui et des membres waeslandiens, il conserve avec Paul Put un contact régulier: «Lokeren est ma première équipe en Europe. Georges Leekens m'y a lancé et Paul Put m'a beaucoup appris également. La situation actuelle de mon ancien coach me chagrine.» 
 
Tous deux jadis héros, les voilà lancés à la reconquête de leurs statuts respectifs. La roue tourne... 
 
Emmanuel Thyssen 
 
REACTION: Ivica Dragutinovic: Une opération en décembre ? 
 
SCLESSIN -
«Je n’ai pas pu jouer en équipe nationale car j’étais blessé aux adducteurs. A l’instar de la Belgique, mon pays a été éliminé. Nous n’avons qu’à nous en prendre à nous-mêmes vu que nous n’avons récolté qu’un seul point lors de nos deux confrontations face à l’Azerbaïdjan. J’ai ensuite été mis au repos pendant cinq jours car je souffrais d’une petite pubalgie aux adducteurs. Fort heureusement, je n’ai ressenti aucune douleurs jeudi et vendredi à l’entraînement. J’ai juste une petite appréhension quand je frappe le ballon du pied gauche ou quand je réalise l’un ou l’autre sprint. Si la douleur persistait, il n’est pas exclu que je subisse une petite intervention chirurgicale durant le mois de décembre».  
 
F.de B. 
 
 
Vendredi 17 octobre 03

 
Programme de la 9e journée de championnat (www.sport.be) 
 
TOUS FIT AND WELL ! 
 
A deux jours de retrouver des supporters à qui ils doit une sérieuse revanche au vu des deux dernières sorties de son équipe à domicile (Genk et La Louvière), Dominique D'Onofrio bénéficie d'un effectif au grand complet. Moreira (coup reçu sur le genou), qui avait encore quelques appréhensions à l'entame de l'entraînement de jeudi, est totalement rassuré. Seul un contact fortuit entre les chevilles d'Okpara et de Bisconti soulève une légère inquiétude. Pour le premier surtout qui est rentré au vestiaire en boitant bas. A l'exception de Vandooren, qui reprend la place dévolue à Oussalah à Deurne dans le onze de base, le coach liégeois reconduira la même formation. Les Standardmen s'entraînent encore ce vendredi à Sclessin à huis clos.  
 
Olivier Werner libéré lundi 
 
Le troisième gardien liégeois, le poignet droit toujours protégé par une attelle, suit actuellment des entraînements différenciés: football dans le jeu et course uniquement. Dès lundi, son poignet emprisonné devrait être libéré. Avec toute la rééducation que cela demande avant de reprendre entre les perches.  
 
E.T.  
 
La Dernière Heure: STANDARD - Alexandre Kaklamanos: «J'ai pris les bonnes décisions» 
 
Alexandre Kaklamanos est un footballeur timide mais très épanoui... 
 
SCLESSIN -
Sa longue chevelure qui dissimule habilement les traits de son visage masque aussi les expressions de son regard. Alexandros Kaklamanos est un homme mystérieux mais très attachant. Sa démarche nonchalante n'est pas la conséquence d'un état d'esprit hautain mais plutôt d'une maladroite timidité: «Je ne suis effectivement pas un joueur très expansif. Je me suis rendu vendredi dernier dans un club de supporters pour y faire des photos et y signer des autographes. Je dois bien avouer que je n'aime pas beaucoup tout cela. Je suis quelqu'un de discret qui préfère l'intimité du foyer ou d'un bon repas entre amis plutôt que les grandes réunions en public. Ceci dit, je m'accommode de ces contraintes. Cela fait partie de mon métier et je l'accepte sans problème.» 
 
Son instinct de buteur et son côté un peu rebelle sont des atouts indéniables pour enflammer le chaleureux public de Sclessin: «Je ne cultive pourtant pas mon image. Je fonctionne au naturel chaque jour même si je deviens quelqu'un d'autre sur le terrain. Dans ce métier, il faut savoir se faire respecter sinon...» À 29 ans, l'attaquant grec du Standard a, en effet, eu le temps de se forger une certaine expérience. Sa carrière suit d'ailleurs une courbe ascendante depuis son arrivée au Mambourg il y a un peu plus de quatre ans: «J'ai décroché mon premier contrat professionnel dans ma formation d'origine, AEP, sur l'île de Rhodes, qui militait en D 3 grecque. Il s'agissait, pour moi, d'un passage obligé si je souhaitais susciter l'intérêt d'un grand club. J'ai ensuite évolué en D 2, à Ialessos, avant de rejoindre l'Olympiakos. Mon passage y fut donc de courte durée. J'ai rapidement demandé à quitter le club car je sentais que je n'évoluais pas. Certains de mes partenaires sont restés plusieurs années sur le banc avant d'être complètement oubliés. Je ne souhaitais pas courir un tel risque. J'ai donc préféré rebondir dans des formations plus modestes avant de tenter l'aventure à l'étranger.» 
 
«À Charleroi, ce fut pire encore»
 
 
Et ce fut le Sporting de Charleroi qui se montra le premier intéressé par l'intermédiaire du milliardaire Milan Mandaric: «J'avais décidé de quitter la Grèce car les clubs ne parvenaient plus à payer leurs joueurs car ils étaient plongés dans d'inextricables problèmes financiers. En débarquant en Belgique, je pensais ne plus vivre de tels problèmes. Au Sporting hennuyer, ce fut pire encore (NdlR: il hausse les yeux au ciel). Je n'avais encore jamais vu ça. Catastrophique... Néanmoins, sans ce passage par Charleroi, je n'en serais sans doute pas là. Je suis donc convaincu d'avoir pris, à chaque reprise dans ma carrière, les bonnes décisions...» 
 
En optant ensuite pour La Gantoise, le Grec se refit effectivement une santé sportive: «Le système de jeu des Buffalos était très différent de celui que prône le Standard actuellement. À Gand, j'évoluais seul en pointe. Je devais beaucoup courir avant d'obtenir le ballon. Dans un tel contexte, je perdais beaucoup d'énergie et de lucidité devant le but. Une équipe comme le Standard dispose de plus de variétés offensives avec des joueurs de la trempe de Moreira et de Mumlek qui peuvent surgir de la seconde ligne. Certes, un tel dispositif résolument tourné vers l'offensive s'expose à plus de risques défensifs mais si toute l'équipe presse l'adversaire assez haut, le ballon arrive plus rapidement dans nos rangs.» À l'Antwerp, Alexandros Kaklamanos est apparu beaucoup plus serein qu'auparavant. Préféré à Sambegu Bangoura, il forma avec Emile Mpenza un duo particulièrement complémentaire puisqu'il offrit le premier but à l'international belge avant d'inscrire sa propre réalisation: «Le secteur offensif de notre équipe a subi de nombreux changements ces dernières semaines. Je ne parle pas uniquement de la ligne d'attaque mais aussi de la ligne médiane. Nous avons donc éprouvé certaines difficultés avant de peaufiner certains automatismes. Il est vrai que cela a plutôt bien fonctionné avec Emile à l'Antwerp. Il est rapide et demande souvent le ballon en profondeur. Nous permutons d'ailleurs régulièrement de position pour déstabiliser la défense adverse.» 
 
Plus fort en deuxième saison 
 
En signant au Standard, Alexandros Kaklamanos espère encore étoffer un peu plus son registre: «A 29 ans, il est difficile de tout changer. Il n'empêche que chaque jour, j'acquiers un peu plus d'expérience. Partout où je suis passé, j'ai toujours eu besoin d'un certain temps d'adaptation. J'ai toujours été plus fort lors de ma deuxième saison dans le même club. Je suis persuadé qu'il en ira de même au Standard où je me sens bien. Tout footballeur aspire à travailler dans d'aussi bonnes conditions. Ici, on pense au moindre détail. J'ai passé trois bonnes saisons à Gand mais je ne regrette pas mon choix. Le Standard, c'est une autre dimension. Il suffit de comparer les deux publics pour s'en convaincre. À Sclessin, les supporters sont plus agressifs, plus chauds. Et j'aime ça...» 
 
Quoi de plus normal dans le chef d'un Méditerranéen... 
 
Avec la Grèce à l'Euro 2004? 
 
Le Standardman rêve d'une première sélection... 
 
SCLESSIN -
L'équipe nationale grecque et Alexandros Kaklamanos n'ont jamais convolé en justes noces. Que ce soit dans l'équipe A ou même dans les équipes d'âge: «Je n'ai effectivement jamais été repris en équipe nationale. Et je ne crois pas que ma situation risque de changer de sitôt. Je préfère me concentrer sur ma mission liégeoise.» 
 
La qualification des Grecs pour l' Euro 2004 au Portugal ne laisse pourtant pas le Standardman de marbre. En s'imposant par le plus petit écart face à l'Irlande du Nord le week-end dernier, les Grecs ont terminé en tête de leur groupe devant l'Espagne et l'Ukraine notamment: «C'est une excellente chose pour le foot grec. Après deux revers face à l'Espagne et en Ukraine lors des deux premiers matches, plus personne ne donnait cher des chances de la Grèce. Fort heureusement, elle est parvenue à corriger le tir en remportant les six rencontres suivantes par un ou deux buts d'écart. La Grèce a obtenu sa qualification en ne jouant pas bien mais en faisant preuve de réalisme. Il s'agit, néanmoins, d'un excellent résultat dont je me réjouis mais je reste très dubitatif sur les chances de la Grèce au Portugal. Si tout le monde salue la performance réalisée par l'équipe nationale, la presse s'interroge sur l'avenir car l'équipe est composée, en majorité, de joueurs qui évoluent dans les championnats allemands ou espagnols mais qui ne jouent pas dans leur club et qui doivent régulièrement se contenter d'un statut de réserviste. Dans quel état physique se présenteront-ils au Portugal s'ils n'ont pas un minimum de matches dans les jambes? La Grèce s'était aussi qualifiée pour la Coupe du Monde aux Etats-Unis en 1994 mais elle y avait été ridicule. Elle avait encaissé dix buts sans en inscrire un seul et avait terminé bonne dernière de son groupe.» 
 
«Peut-être m'appellera-t-on si j'inscris 40 buts?» 
 
Mais si l'entraîneur national pourrait se tourner vers d'autres alternatives pour l'épreuve au Portugal, Kaklamanos ne se berce, quant à lui, guère d'illusions, même si de nombreux journalistes prennent régulièrement de ses nouvelles: «Que faut- il que je fasse pour attirer l'attention d'un sélectionneur qui n'a guère modifié son équipe durant les éliminatoires. Peut-être m'appellera-t-il si j'inscris 40 buts avec le Standard (NdlR: rires). Cela fait deux ans que mon nom circule dans le giron de l'équipe nationale sans le moindre contact. Je préfère donc ne pas y penser même si je serais évidemment très heureux de pouvoir disputer une compétition d'un tel niveau. Néanmoins, ce n'est certainement pas une obsession. J'ai beaucoup d'autres défis à relever avec le Standard...» 
 
Même si, à la fin de son contrat, en 2006, il retournera certainement au pays: «La Grèce me manque, et puis, je n'aime pas rester trop longtemps dans un club.» 
 
Frédéric de Biolley 
 
A lire aussi: Frédéric Herpoel: "Le départ de Kaklamanos a laissé un vide à La Gantoise" 
 
 
Jeudi 16 octobre 03
 
STANDARD - La GANTOISE (ce samedi à 20h00): Présentation de La Gantoise et du match (Zeb, Equipe RSCL.be) 
 
Noyau au grand complet! 
 
Victime d'un coup direct sur le genou lundi à l'entraînement, Moreira a participé normalement à la séance d'hier matin, tout comme Dragutinovic et El Yamani. Il n'y a plus que Werner qui reste sur le flanc. Comme prévu, Bangoura est revenu hier matin et s'est soumis à un programme individualisé. Au Standard on espère que son but face à la Mozambique lui ait rendu la confiance qui lui faisait cruellement défaut ces derniers temps.  
 
Les pavés dans le stade 
 
SCLESSIN -
Ce n'est pas un pavé dans la mare mais plusieurs dans le stade que le Standard espère apposer sur les 8 grandes colonnes qui soutiennent son stade. Initié par l'artiste liégeois Vincent Solheid, ce projet de décoration s'adressera aux supporters à qui l'on proposera d'acheter un pavé de 20 cm2 pour la modique somme de 20 € et sur lequel ils pourront apposer leur signature. Sur une des 8 colonnes, l'effigie du Standardman le plus plébiscité par les supporters liégeois sera dessiné. Le vainqueur se trouve parmi Roger Claessen, Eric Gerets et Michel Preud'homme. Roger-La-Honte, qui avait déjà été élu joueur du siècle par les supporters rouches lors des festivités du Centenaire, part avec le statut de grandissime favori. Le nom du vainqueur sera dévoilé ce samedi. 
 
Frédéric de Biolley 
 
 
La Dernière Heure: STANDARD: un week-end complètement fou !  
 
Gonzague Vandooren devrait récupérer sa place avant d'assister au concert de Ben Harper à Forest... 
 
SCLESSIN -
Pour la première fois de la saison, Dominique D'Onofrio devrait pouvoir compter sur un noyau au grand complet. Gonzague Vandooren a repris les entraînements collectifs cette semaine et devrait récupérer son poste d'arrière gauche pour la venue de La Gantoise à sclessin samedi soir. «Je suis prêt, clame le défenseur hennuyer. Face à La Louvière, j'avais subi un coup direct. Les ligaments latéraux de mon genou ont été touchés. Cette blessure m'a d'ailleurs obligé à observer le repos pendant une semaine. La trêve imposée par l'équipe nationale est donc tombée à point nommé pour moi puisque j'en ai profité pour me soigner.» 
 
Il devrait d'ailleurs s'agir du seul changement opéré dans l'équipe par Dominique D'Onofrio par rapport à la formation qui s'était largement imposée à Deurne il y a quinze jours. Voilà en tout cas une preuve supplémentaire de la confiance que l'entraîneur liégeois accorde à son joueur. «Il est évidemment agréable de pouvoir en jouir mais il faut, d'abord, la mériter et la justifier.» 
 
Et même si son genou arbore actuellement un gros pansement, Gonzague Vandooren n'a pas ménagé ses efforts cette semaine pour pouvoir tenir sa place samedi soir afin d'aider son club à confirmer la belle prestation signée à Deurne. «Ce bandage permet de soutenir mon genou, confirme-t-il. Mais je ne ressens plus aucune douleur. Car même si nous nous sommes imposés à l'Antwerp, la pression est toujours aussi présente. Il s'agit d'un match très important qu'il faut absolument remporter si nous ne voulons pas creuser un peu plus l'écart qui nous sépare déjà des équipes de tête.» 
 
Ben Harper, l'artiste accompli... 
 
Gonzague Vandooren
s'apprête donc à vivre un week-end complètement fou d'autant que dans la foulée du match contre Gand, il assistera, le lendemain, au concert de Ben Harper à Forest National. Un moment particulier que le joueur hennuyer attend depuis plus de six ans. «J'ai acheté les billets d'entrée il y a trois mois déjà, précise-t-il. Jusqu'au dernier moment, j'ai espéré que le match ne soit pas postposé. J'aurais râlé si ça avait été le cas d'autant que j'avais déjà dû renoncer à un de ses concerts à Lille à l'époque où j'évoluais encore au Canonnier. Je n'ai donc encore jamais eu l'occasion de le voir sur scène. C'est dire si je me réjouis d'autant que j'ai toujours suivi cet artiste avec beaucoup d'intérêt depuis ses débuts. Je possède d'ailleurs tous ses albums.»  
 
 
Mercredi 15 octobre 03
 
Ca y est: Okpara est enfin rentré. No comment! 
 
Dragutinovic
. Il n'a pas participé par mesure de prudence, à la batterie de tests programmée en matinée, mais s'est entraîné normalement avec le groupe lors de la séance de l'après-midi.  
Moreira. Victime d'un coup direct sur le genou lundi, le Portugais a été maintenu hier au repos.  
 
El Yamani. Il est rentré à Sclessin avec quelques jours d'avance... 
 
Okpara. Rentré tardivement de Paris, le Nigérian a été convoqué par Michel Preud'homme. Sanction ? Amende ? Le directeur sportif de Sclessin a souhaité ne faire aucun commentaire sur le sujet.  
 
 
La Dernière Heure: STANDARD - Jonathan Walasiak doit faire face à la concurrence... 
 
Tant au Standard qu'en équipe nationale, la bataille s'annonce rude 
 
SCLESSIN -
La poisse n'a pas épargné Jonathan Walasiak ces deux dernières semaines puisque, après avoir contracté une gastro-entérite, le Montois a été victime d'une angine tenace. Alité, le médian du Standard aura donc été contraint au repos forcé ces deux dernières semaines: «Fort heureusement, tout cela appartient au passé. J'ai retrouvé la plénitude de mes moyens et je m'entraîne avec le groupe depuis la semaine passée.» 
 
Aimé Anthuenis n'a, en tout cas, pas joué les ingrats en sélectionnant malgré tout le jeune médian du Standard dans la sélection appelée à affronter l'Estonie samedi dernier à Sclessin: «N'ayant pas joué tant au Cercle Bruges qu'à l'Antwerp, je me suis effectivement demandé si j'allais être retenu en équipe nationale. J'aurais été très déçu de passer à côté de ce match à Sclessin. Fort heureusement, il n'en a rien été. Même si l'élimination a causé une vive déception dans le chef de chacun d'entre nous, tous les Diables se sont félicités de l'engouement du public liégeois. Le stade était quasiment comble et l'ambiance fut excellente. Dommage que la qualification n'était pas au bout de cette victoire...» À ce titre, Jonathan Walasiak aura apprécié la prestation de notre équipe nationale et, plus particulièrement, celle de Mbo Mpenza, éblouissant, au poste de médian droit que convoite également le jeune Montois: «Dans la mesure où Mbo était opérationnel, il était logique qu'il reprenne sa place. Il ne faut pas oublier qu'il s'agit de ma première année parmi les Diables. J'ai donc encore beaucoup de choses à apprendre au contact de joueurs aussi expérimentés. Et m'asseoir sur le banc de l'équipe nationale m'offre beaucoup d'enseignements dont je me délecte.» 
 
Jonathan Walasiak aimerait profiter de son éclosion puisqu'il a sollicité une révision de son contrat auprès de la direction liégeoise. De toute manière, son retour posera, en tout cas, un sérieux cas de conscience à Dominique D'Onofrio. Après l'excellente prestation de ses ouailles à Deurne, l'entraîneur liégeois se trouve actuellement dans une situation délicate. Doit-il reconduire l'équipe victorieuse de l'Antwerp ou doit-il tenir compte du retour en forme de quelques-uns de ses joueurs et modifier, à nouveau, son équipe? Voilà une question à laquelle tous les entraîneurs du monde aimeraient être confrontés mais qui risque, comme c'est toujours le cas en pareilles circonstances, de faire grincer des dents. «C'est évidemment à l'entraîneur que revient le privilège de prendre une telle décision, remarque Walasiak. Quant à moi, je ne dois pas me poser trop de questions et faire de mon mieux pour gagner la confiance du coach. La concurrence fait partie intégrante du football. C'est une excellente chose et il faut pouvoir l'assumer. Comme tout joueur, je serais, bien évidemment, déçu si l'entraîneur décidait de me mettre sur le banc. Néanmoins, j'accepterais sa décision. Je préfère ne pas trop y penser et me concentrer sur mon travail.» 
 
Car le Standard se doit de confirmer face à La Gantoise le regain de forme manifesté à l'Antwerp il y a quinze jours: «Après avoir douté, le groupe a repris confiance. En cas de victoire, ce match face aux Buffalos pourrait donc nous servir de tremplin. À nous de faire en sorte qu'il en soit ainsi...»  
 
Frédéric de Biolley 
 
 
La Meuse: Roberto Bisconti, dont c'est le troisième retour, décortique les différentes équipes du Standard qu'il a connues...  
 
«On ne pointe plus !» 
 
Roberto Bisconti, vous en êtes à votre troisième retour à Sclessin. Quelles sont, à vos yeux, les qualités de cette équipe ?
 
 
Elle dispose d'un potentiel très intéressant, qui devrait lui permettre de briguer la deuxième place du classement. Ce qui me frappe, c'est l'ambiance qui l'anime. C'est l'une des meilleures que j'ai connu à Sclessin. Ce groupe est soudé, solidaire. Même au plus fort de la tempête, après trois défaites consécutives, il a conservé sa cohésion alors que le même contexte, autrefois, aurait suffi à le diviser. Combien de fois les uns n'auraient-ils pas rejeté la faute sur les autres ? Mais il n'y a pas eu, ici, la moindre lézarde. C'est ce qui m'incite à être optimiste pour l'avenir. 
 
Ce Standard 2003-2004 est-il plus fort, ou non, que ceux que vous avez connu dans le passé ? 
 
Il est, disons, différent. De toutes, l'équipe confiée à Arie Haan était sans doute la plus impressionnante, avec Bodart, Cruz, Demol, Van Rooy, Hellers, Pister, Wilmots, Vos. Des durs, des patrons qui avaient tous une terrible personnalité, n'avaient peur de rien et n'hésitaient pas à prendre leurs responsabilités. C'était alors vraiment du costaud. 
 
Des personnalités, c'est précisément ce qui manque à l'équipe actuelle ? 
 
Oui, c'est très clair par moments, mais il faut laisser le temps faire son œuvre. Papy Kimoto a de la personnalité, et d'autres ont un rôle intéressant à jouer sur ce plan-là. Je pense notamment à Lallo Sorondo et à Mpenza. Avec son passé, son statut, Émile doit pouvoir porter cette équipe, malgré sa timidité. Il commence d'ailleurs à sortir de sa coquille. C'est bon signe. Mais Rome ne s'est pas fait en un jour. Il faut laisser à ces joueurs-là, qui viennent de débarquer à Sclessin, l'occasion de trouver pleinement leurs marques et de faire leur trou. 
 
Vous avez aussi connu l'ère Tomislav Ivic... 
 
Et ce n'était pas mal non plus, avec les frères Mpenza, Runje, Van Buyten, Mornar, Folha, Lukunku, qui était un brave type et non un fouteur de m… comme on l'a trop souvent dit de lui. Le problème avec Ivic, c'est qu'il avait décidé d'importer un système qui avait fait ses preuves en Italie, mais auquel personne, au Standard, n'a jamais pu s'habituer. 
 
Que voulez-vous dire exactement ? 
 
Il y avait, dans le chef d'Ivic, un manque évident de confiance en les joueurs qui avaient des ennuis physiques et qu'il faisait jouer malgré tout. C'est bien simple, il est arrivé, sous sa conduite, qu'il y ait plus de blessés que de joueurs valides, parce que les premiers devaient forcer pour suivre ses entraînements, très exigeants sur le plan physique, beaucoup plus qu'ils ne l'avaient jamais été. Il faut admettre que c'était un système idéal pour ceux qui étaient à 100 e leurs capacités, mais les autres allaient droit au casse-pipe. 
 
Entre Ivic et vous, le courant n'est jamais réellement passé... 
 
Je me le suis mis à dos contre mon gré, parce qu'Ivic croyait tout ce que l'on lui disait. J'ai appris que certains de mes équipiers allaient régulièrement le trouver pour l'avertir que je manigançais dans son dos et que j'étais responsable, avec Lukunku, de la mauvaise ambiance qui régnait dans le groupe. Rien n'était plus faux. Et il en avait déjà été de même, avant cela, à l'époque de Robert Waseige. Lorsque je suis arrivé la saison dernière au Rapid Bucarest, lors du deuxième tour de championnat, Mircea Rednic, avec qui j'avais joué, m'a dit : « Qu'est-ce qu'on pouvait te tuer dans ton dos ! ». C'est suffisamment clair. 
 
Vous vous estimez donc, en quelque sorte, victime de votre réputation ? 
 
Exactement. Je ne me débarrasserai jamais des étiquettes qu'on m'a collées. Comme c'est le cas de celle qui veut que je sois un joueur continuellement blessé. Que ceux qui répandent de telles âneries aient consulté les archives. Si je n'ai joué que neuf matches à Bucarest, c'est parce que ce club devait me verser la moitié de mon salaire à la… dixième rencontre jouée. Mais avant cela, j'avais disputé 60 matches en un an et demi pour le compte d'Aberdeen, dans un championnat physiquement bien plus exigeant que la compétition belge. Que puis-je dire de plus ? 
 
Quel Standard avez-vous retrouvé depuis trois mois ? 
 
Un club qui dispose de superbes installations, d'un staff technique à la hauteur et d'un groupe qui sait s'amuser. Lorsque j'ai signé ici, j'ai reçu plusieurs coups de fil d'anciens qui ne comprenaient pas ma décision. Parce que, pour eux, je revenais dans une usine où on pointe et où on vient travailler sans aucun amusement.  
 
Ce n'est pas ce que j'ai découvert. De deux choses l'une: où ils m'ont raconté n'importe quoi, où la situation a fameusement évolué en quelques mois. 
 
Quoi qu'il en soit, moi je ne vais pas m'en plaindre. 
 
Didier SCHYNS 
 
 
Mardi 14 octobre 03

 
La Dernière Heure: STANDARD: Godwin Okpara sur le départ? 
 
Godwin Okpara
n'est pas encore revenu de Paris où il a été retenu par des problèmes administratifs. 
Par ailleurs, il se chuchote que le médian nigérian n'aurait pas supporté sa mise à l'écart et envisagerait sérieusement un départ vers l'étranger dès cet hiver.  
 
"Allez les Diables !" 
 
Le staff technique du Standard avait adressé de prompts encouragements aux Diables sur le tableau dans les vestiaires. Aimé, Eddy et Jacky ont, visiblement, apprécié puisqu'ils ont remercié le soutien des Liégeois de la même manière.  
 
Bangoura joue et marque! 
 
Les Rouches se sont entraînés à deux reprises hier et en feront de même aujourd'hui. Dragutinovic a réalisé un travail différencié le matin mais a travaillé avec le groupe l'après-midi. Aliyu a repris les entraînements collectifs. Bangoura est attendu demain. L'attaquant guinéen a joué avec la Guinée contre le Mozambique dans le cadre des éliminatoires pour la Coupe du Monde 2006 et a d'ailleurs inscrit pour le compte de son équipe nationale l'unique but de la partie.  
El Yamani ne reviendra d'Egypte que le 16 ou le 17.  
 
F.de B.  
 
 
Pierre François
était tout content hier. Il venait de recevoir les félécitations officielles de l'Union Belge pour l'organisation générale de la rencontre des Diables à Sclessin. "Tout a parfaitement fonctionné. A un point tel que dès à présent je vais poser la candidature de Sclessin pour acceuillir un match de qualification pour le Mondial 2006. Si je devais donner une note au personnel, j'accorderais sans hésiter la grande distinction." 
 
 
La Dernière Heure: Emile Mpenza: «La Belgique n'a rien à envier à l'Allemagne»  
 
Deux mois auront suffi pour propulser Emile Mpenza sous les feux de l'actualité sportive... 
 
SCLESSIN -
Même s'il s'en défend ouvertement, Emile Mpenza est en train de savourer une douce revanche. Transféré de Schalke 04 alors qu'il se remettait d'une énième blessure aux ischios, Emile Mpenza aura réussi la gageure en l'espace de deux mois seulement de gagner sa place de titulaire au Standard, avec lequel il a déjà inscrit un but, mais, surtout, de réintégrer le noyau des Diables Rouges avec lesquels il est apparu une quinzaine de minutes face à l'Estonie... «Sincèrement, je ne m'attendais à des délais aussi brefs, avoue-t-il. Maintenant, je dois encore retrouver un peu de constance dans mes prestations. J'ai bénéficié d'un travail individualisé qui a porté ses fruits. J'ai suivi plusieurs séances d'isocinétisme afin de résorber le déséquilibre qui subsistait entre la masse musculaire de mes ischios et de mes quadriceps. Cette technique spécifique est très répandue. Les joueurs de Lyon en fin de rééducation viennent d'ailleurs jusqu'à Liège pour consulter le docteur Jean-Luc Croisier. Mais je ne dois pas en rester là com- me je le faisais naguère lorsque je revenais de blessure. Je dois poursuivre ces séances individualisées à raison de deux chaque semaine. Je me suis fait une raison. Il s'agit d'un véritable combat que je devrai mener tout au long de ma carrière.» 
 
Pour rien au monde, Emile Mpenza ne souhaiterait revivre la douloureuse expérience de Schalke 04. «L'Allemagne est à la traîne en matière d'entraînement individualisé, remarque l'attaquant du Standard. Là- bas, les joueurs montent ensemble sur le terrain, et puis Arbeit! (sic). Or j'ai toujours eu besoin d'un travail spécifique mais à Schalke 04 on décidait à ma place ce dont j'avais besoin. Seul Marc Wilmots travaillait avec moi après les entraînements. Il ne faut pas chercher plus loin les raisons de mes blessures à répétition. Il n'y a pas photo avec ce qui se fait en Belgique. A l'entraînement, je dois répéter inlassablement certains mouvements. A la fin de chaque séance, je n'hésite d'ailleurs pas à réaliser les mêmes gestes en compagnie de Miljenko Mumlek et d'Almami Moreira. Pour un attaquant, il est très important d'être le plus vif sur les trois premiers mètres. Je réalise aussi une séance intensive de sprints pour habituer ma musculature à ce genre d'efforts soutenus. J'ai trouvé en Guy Namurois le meilleur préparateur physique avec lequel il m'ait été donné de travailler depuis le début de ma carrière. Sa méthode me rappelle celle que prônait Gil Vandenbrouck lorsque je militais au Canonnier. Ce n'est pas un hasard si je n'ai jamais été blessé à Mouscron.» 
 
Et la progression d'Emile Mpenza s'est concrétisée sous la forme d'un but avec le Standard à l'Antwerp et... une sélection parmi les Diables Rouges où il retrouva son frère Mbo. «Je suis très impressionné par son évolution, remarque Emile. Il n'a jamais été aussi fort sur le flanc droit. Je ne m'attendais pas à le retrouver chez les Diables aussi rapidement. Je m'en réjouis car j'aime m'imprégner de ces atmosphères si particulières. Quant à mon but à l'Antwerp, il résulte d'une belle combinaison avec Alex Kaklamanos. J'essaye d'être plus serein dans le dernier geste devant le but.» 
 
Emile Mpenza est, assurément, sur la bonne voie... 
 
Frédéric de Biolley 
 
 
 
Lundi 13 octobre 03

 
On reprend: Deux séances ce lundi pour les "Rouches"... 
 
Les Rouches auront bien fait de profiter d'un dimanche de congé pour se reposer car le début de semaine sera infernal : deux séances d'entraînement aujourd'hui et demain (10h et 15h), suivi par une séance mercredi, jeudi et vendredi. Dominique D'Onofrio devrait récuperer tous ses internationaux à l'exception d'El Yamani (retenu encore cette semaine avec l'équipe olympique égyptienne) et Bangoura (qui affrontait le Mozambique hier - et qui, par ailleurs, a marqué l'unique but du match -, revient mercredi).  
 
Mohammed Aliyu (adducteurs) reprend progressivement à partir d'aujourd'hui. Dragutinovic (hernie inguinale) n'a pas joué avec son équipe nationale contre le Pays de Galles. 
 
 
Samedi 11 octobre 03
 
La Meuse: STANDARD: vers un week-end de congé!... 
 
La chose est suffisamment rare que pour être mentionnée et surtout appréciée à sa juste valeur. Les joueurs du Standard bénificieront de leur week-end entier. Ils sont en congé.  
 
A deux exceptions près cependant. A savoir Riise, qui a été exempté afin de reconduire des membres de sa famille à Zaventem et Okpara qui a effectué un saut à Paris pour y régler des "problèmes d'ordre familiaux et administratifs".  
 
Aliyu Datti a suivi un programme différencié. Il se plaint des adducteurs, mais un examen approfondi n'a révélé aucun traumatisme.  
 
Finalement, Dragutinovic ne prendra aucun risque. Il ne disputera pas Pays de Galles-Yougoslavie. Le capitaine assistera cependant au match. Son retour est prévu pour lundi.  
 
Lundi précisément, les Rouches seront soumis à deux séances, tout comme mardi d'aileurs.  
 
Par ailleurs, les supporters du Standard, qui désiraient mettre une ambiance "made in Sclessin" lors de la rencontre contre l'Estonie sont terriblement déçus. En cause, l'interdiction venue de l'Union Belge d'organiser un TIFO. Les membres du Kop ainsi que ceux de la tribune 3 avaient pensé à une animation basée sur des ballonnets à gonfler. Noirs, jaunes et rouges évidemment. Jeudi, ils furent avertis qu'il était hors de question de pouvoir offrir ce spectacle des tribunes. Etonnant, Christian Hanon, chargé de la sécurité ne participait à la réunion alors qu'il a pourtant en charge la surveillance des tribunes ce samedi. Il n'a donc pu défendre le dossier des supporters. Une telle attitude émanant de la "Maison de verre" est vraiment surprenante. En tout cas, on la regrettera vivement quand on sait de quelle manière les sympathisants s'y entendent pour colorer leur stade et lui donner un air festif de nature à combattre la violence sur les gradins.  
En la matière, l'Union Belge n'a pas toujours adopté la bonne attitude. Suite à une méconnaissance du milieu ? Cela semble probable... D.R.  
 
 
Vendredi 10 octobre 03

 
STANDARD: Sorondo ménagé... 
 
Sclessin monopolisé par les Diables depuis ce jeudi, Dominique D'Onofrio et ses troupes ont déménagé au Sart-Tilman. Le domaine du Bois Saint-Jean, seconde résidence des Standardmen en temps normal, les hébergera encore pour les entraînements de ces vendredi et samedi. Victime d'une douleur aux adducteurs - à cause surtout de la fatigue -, Sorondo s'est contenté de trottiner hier. Vandooren et Mutavdzic ont pleinement participé à la séance: "Gonzague n'est qu'à 70 pourcent pour l'instant mais l'essentiel est de le retaper pour dans dix jours, date de notre prochain match, précise Dominique D'Onofrio. Quant au second, qui a pris un coup sur la jambe à Seraing mercredi, il a senti bouger son genou. Encore quelques appéhensions le tracassent". Depuis plusieurs jours, le coach liégeois a axé ses séances sur le jeu en un temps et la finition: "Ayez confiance, adaptez le bon geste, mettez-la au fond!", sont les termes les plus souvent exprimés par Dominique D'Onofrio. Qui, vu les absences multiples (Turaci, Walasiak, Mpenza, El Yamani, Dragutinovic, Aliyu et Bangoura), ne peut guère travailler sur le collectif.  
 
E.T. 
 
 
La Meuse: Il pourrait y revenir en janvier...  
 
De Vlieger à Sclessin: en reconnaissance ?  
 
On a tellement parlé de Geert De Vlieger au Standard que sa simple venue pour un match des Diables soulève pas mal de commentaires... Dépassés ?  
 
Pas sûr du tout! Peut-être même plus que jamais d'actualité.  
Car le Standard, parfois en délicatesse avec son gardien, cherche en effet un numéro 1 pour le deuxième tour. L'idéal étant, bien entendu, de pouvoir revendre Carini pendant le mercato d'hiver.  
Hier, De Vlieger n'a même pas chercher à démentir: "Des contacts ? Euh... Je ne sais pas", dit-il avec un sourire. "Vous savez: je suis en fin de contrat . Cela veut dire que, pour la première fois depuis des années, je vais pouvoir choisir librement ma destination. Et le Standard est évidemment toujours un des trois plus clubs de Belgique, surtout au niveau de la tradition".  
Mais la Belgique est-elle une priorité pour lui ? "Pas nécessairement. J'accorderai beaucoup d'importances aux conditions de l'offre. Financière, bien sûr, mais aussi sportive car un gardien n'est pas fini à plus de trente ans. Et il est vrai qu'à Willem II, je me suis parfois senti un peu à l'étroit ces dernières saisons..."
 
 
La Meuse: entretien -DIDIER SCHYNS 
 
Joker de luxe, le Nigérian de 21 ans est aujourd'hui le meilleur buteur des Rouches  
 
«Dites Aliyu, plus Datti» 
 
Vous voilà, avec quatre réalisations, meilleur buteur du Standard. Qu'est-ce que cela vous inspire?
 
Ces quatre buts, c'est à d'abord à Dieu que je les dois. J'essaye, pour ma part, de donner le maximum, et Dieu m'apporte le reste dès que je fais appel à lui. Il est clair qu'il ne le ferait pas si je me contentais de marcher sur le terrain. C'est à lui que je dois ma réussite actuelle.  
 
Est-ce une obsession, chez vous, de vouloir inscrire des buts?  
Quelque part, oui. Lorsque je monte sur un terrain, c'est pour me battre et marquer. Parce que je me considère d'abord comme un attaquant. Si, à Milan et à Monza (D2), je jouais davantage en soutien, j'ai évolué, à Sienne (D2), dans un système à trois avants, légèrement déporté sur la gauche. C'est en zone offensive que je me sens le plus à l'aise.  
Il n'y a pas un attaquant au monde pour qui inscrire des buts n'est pas une fin en soi. Je n'échappe donc pas à la règle.  
 
Tous vos buts ont été inscrits alors que dans les rencontres concernées vous n'étiez pas titulaire. Ne craignez-vous pas d'être considéré comme un joker de luxe?  
Je ne me pose pas la question. C'est vrai que j'avais été aligné dès le départ face à La Louvière et que je n'avais pas, ce jour-là, trouvé l'ouverture. C'est vrai aussi que je préférerais débuter dans le onze de base, parce que c'est plus facile que de monter au jeu, mais c'est ainsi.  
Dans mon esprit, mieux vaut être un bon joker que de ne pas jouer du tout. Je prends ce que l'on me donne.  
 
A l'Antwerp, vous avez barré au feutre, dans le vestiaire, le nom de Datti inscrit sur votre maillot. Pour quelle raison?  
Parce que Datti n'est qu'un nom supplémentaire qu'on m'a donné au Nigéria et qui ne revêt aucune signification particulière. Ma véritable identité, c'est Mohammed Aliyu, Aliyu étant considéré, dans la religion musulmane que je pratique, comme le bras droit de Mahomet, celui qui est le plus proche du prophète. C'est bien plus important que vous ne pouvez l'imaginer.  
 
Vous tenez entre vos mains la « Gazzetta dello Sport » italienne. Pour vous tenir au courant de ce qui se passe au Milan AC, à qui vous appartenez?  
A Milan, mais aussi dans tout le Calcio. Je n'ai disputé que trois matches avec l'équipe première de l'AC, mais ce furent des moments inoubliables que je veux revivre un jour. Ce sera le cas si je parviens à m'illustrer avec le Standard.  
 
Comment s'est passée votre adaptation à Sclessin?  
Sans le moindre problème, ni avec mes équipiers ni avec mon environnement. Le club m'a trouvé un appartement de l'autre côté de la Passerelle, à Liège, dans un quartier où les Africains sont nombreux.  
Des Ghanéens et des Ivoiriens principalement. Et il y a aussi, non loin de là, deux ou trois mosquées. J'ai réellement tout pour être heureux.  
D'ailleurs, s'il m'arrive de porter régulièrement la djellaba, que possède tout Nigérian, c'est parce que je me sens parfaitement bien ici.  
 
D'autant que votre épouse devrait bientôt arriver en Belgique...  
C'est vrai. Je me suis marié en juin 2002 et j'aspire à ce qu'elle puisse quitter le Nigéria pour me rejoindre. Le dossier a été envoyé à l'ambassade afin qu'elle puisse bénéficier d'un visa touristique de trois mois, en attendant mieux.  
Dans l'intervalle, je téléphone tous les jours au pays. A mon épouse, mais aussi à mes parents. Mon père, qui travaille dans un tribunal à Zaria City, voulait au départ que je mène à bien mes études, à l'inverse de ma mère qui n'avait pas formulé d'objection majeure à ce que je tente ma chance dans le football, mais je sais qu'il est aujourd'hui très fier de moi.  
 
Songez-vous à la Coupe d'Afrique des Nations, dont la phase finale débutera le 24 janvier prochain en Tunisie?  
Vous savez, je suis souvent, dans la vie, quelqu'un d'exigeant et d'impatient, mais je préfère ne pas penser aujourd'hui à l'équipe nationale. Ma priorité actuelle, c'est le Standard. Mais si on me propose une sélection, je me ferai bien entendu une joie de l'honorer.  
Mais ce n'est pas à l'ordre du jour. 
 
 
Diables Rouges: Daniel VAN BUYTEN: «Sclessin? C'est vraiment le plus beau stade du pays!»  
 
Daniel Van Buyten s'exprimera bientôt chez les Diables comme il le fait à Marseille... 
 
SCLESSIN -
Il est arrivé seul, en traînant un peu les pieds, le nez au vent, comme s'il voulait capter des effluves d'autrefois. 
 
«C'était bien le cas, avoue Daniel Van Buyten. Parce que l'occasion ne s'en était jamais présentée, qu'une visite n'avait jamais pu s'insérer dans mon emploi du temps, je n'étais pas encore revenu à Sclessin depuis mon départ du Standard. Un départ, il y a un peu plus de deux ans, que je n'ai évidemment jamais assimilé à une fuite. Pendant un bref instant, très intense, j'ai retrouvé une foule de sensations, d'odeurs, un accent, même, que je n'oublierai jamais. J'ai toujours beaucoup aimé Sclessin. Je considère ce stade comme un des plus beaux si pas le plus beau du pays. J'ai également encore dans l'oreille les clameurs du public. J'ai vraiment vécu de grands moments dans ce stade et dans ce club. J'y compte, toujours, de nombreux supporters. Vous l'avouerai-je? J'ai battu le rappel des copains. J'escompte qu'une petite centaine d'entre eux me fera le plaisir d'assister à notre match.» 
 
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Jeudi 9 octobre 03
 
Aliyu. Le Nigérian, qui se plaint des adducteurs, et a passé une échographie (les résultats seront connus ce jeudi), a été laissé hier au repos. Et ce sera encore le cas aujourd'hui. 
 
Vandooren. Il n'a pas participé , comme prévu, au match amical face à Seraing-RUL, mais s'est soumis avant la rencontre, sur la pelouse du Pairay, à un travail différencié en compagnie de Guy Namurois.  
 
Jeunes. S'ils ont débuté sur le banc, Baijot (1984), Mack (84), Ucar (85) et Bozac (86) ont été invités à en disputer un autre ce jeudi face aux Espoirs de Duisbourg.  
 
Capitaine. En l'absence de Dragutinovic, c'est Moreira qui s'est vu confier le brassard de capitaine, avant qu'il ne soit porté par Bisconti en deuxième mi-temps.  
 
Waseige. 200 jeunes ont participé hier à huit ateliers, dans le cadre des premières actions développées par l'ASBL "Coup d'Envoi". Sous la conduite de Robert Waseige, submergé par les demandes d'autographes.  
 
Déménagement. Les Liégeois, qui ont vidé leurs casiers, s'entraîneront d'aujourd'hui à samedi au Domaine du Bois Saint-Jean, où le service kiné a également été transféré. C'est que Sclessin sera mis à la disposition des Diables Rouges (pour la préparation du match de ce samedi contre l'Estonie). 
 
 
La Dernière Heure: STANDARD - Des kilomètres au compteur pour les Liégeois...  
 
Seraing Rul 1 Standard 1 
 
SERAING -
Pour combler les nombreuses absences dans son onze de base, Dominique D'Onofrio avait choisi de confier son flanc droit à Kimoto et le gauche à Oussalah. Laurent Gomez occupait quant à lui le poste laissé vacant par Dragutinovic au centre de la défense. Cavens accompagnait Kaklamanos aux avant-postes et l'entraîneur poursuivait son expérience anversoise du duo Bisconti - Sorondo en pare-chocs défensif. La première période verra des Standardmen assez imprécis dans les courses d'appel. La dernière passe manquait, elle aussi, de créativité. Cavens et Kaklamanos négligeront de belles occasions. 
 
Après le café, la rencontre s'animera quelque peu. Un centre de Kimoto trouve la tête de Cavens qui, cette fois, ne manque pas la cible. Dans la foulée, une phase construite de l'arrière parvient à Galan qui file sur la gauche. Son centre surprend toute la défense pour atteindre un Verlaine qui avait flairé le bon coup (1-1). Un rêve pour ce jeune Dinantais formé chez les Rouches. Une frappe sèche de Gomez sera encore déviée sur la barre par l'excellent Gallée, mais ce sont les Sérésiens, vifs et incisifs en contre, qui se montreront les mieux inspirés. Une belle occasion également de saluer le travail en profondeur de l'école des jeunes du Standard puisqu'on pouvait lire sur la feuille de match les noms d'une quinzaine de joueurs répartis dans les deux camps. Chez les Rouches, on se satisfera du comportement des jeunes et des kilomètres emmagasinés par Bisconti, Sorondo, Cavens et Mutavdzic. 
 
 
SERAING RUL: Gallée; Baré, Cools (46e Galan), Joly (64e Degrave); Wuidar (46e Sougnez), Michel (46e Lefevre), Campolini (46e Nelles), Philippens; Verlaine (70e Benatti); Olondo (61e Laayoune), Yilmaz (46e Lo Bello). 
 
STANDARD: Carini (46e Habran); Kimoto (73e Mack), Enakarhire (46e Baijot), Gomez, Oussalah (46e Okpara); Bisconti, Sorondo (80e Ucar), Mumlek (46e Mutavdzic); Moreira (46e Riise); Kaklamanos (60e Bozak), Cavens. 
 
ARBITRE: M. Decoq. 
 
AVERTISSEMENTS: Okpara. 
 
LES BUTS: 52e Cavens (0-1); 58e Verlaine (1-1). 
 
Ch. Lonnoy 
 
 
Eric DEFLANDRE et son avenir...
 
 
Extrait d'une interview à la Dh de ce jeudi:  
 
À quelques heures d'un match des Diables à Sclessin, avoir une discussion avec Eric Deflandresans évoquer le Standard serait commettre un crime de lèse-majesté. Et, à l'énoncé de la première syllabe du club liégeois, Deflandre laisse déjà parler son coeur.  
 
«Liège est ma ville et le restera toujours. Le stade de Sclessin demeure l'un des endroits les plus sympathiques qu'il m'ait été donné de fréquenter en tant que footballeur même si ce fut à chaque fois en tant qu'adversaire des Rouches. Je serai content d'enfin fouler cette pelouse avec le soutien des supporters parmi lesquels figureront, évidemment, la famille et les amis. J'ai déjà réussi à leur refiler dix places mais la demande est loin d'être satisfaite. Pour l'anecdote, le lendemain, c'est moi qui irai encourager mon frère, actif à Melen-Micheroux, à Hannut.»  
 
Tout naturellement, le sujet glisse sur son avenir. En fin de contrat à Lyon, Eric Deflandre rencontrera ses dirigeants dans quelques jours, juste avant le duel face au Bayern, afin de parapher un nouveau bail de deux ans. Et puis, qui sait... «L'aventure Standard me tente, je ne le nie pas. Pour un Liégeois de pure souche, cela constitue même un rêve de gosse.» 
 
Régis Genaux, consultant pour la "Gazette des Sports", parle ouvertement avec Philippe Léonard. Et bien sûr il évoque le sujet "Standard". A la question de savoir s'il avait des propositions après son passage à Monaco, Léonard répond : "J'étais pour dans l'absolu. Tu sais que je dois quasiment tout à Lucien D'Onofrio. Il a guidé ma carrière est s'est battu pour moi et s'est toujours tenu à mon écoute. J'étais prêt à effectuer des sacrifices pour lui rendre services et faire plaisir au Standard. Lors de nos premiers entretiens je me suis rendu compte que financièrement, nous ne pourrions pas combler l'écart séparant sa proposition et mes exigences. Malgré tout le respect que j'ai vis à vis de lui et le Standard, je ne tenais pas à me brader. J'ai également entendu que pas tout le monde était en faveur de mon retour. Un sondage effectué par les supporters m'était défavorable".  
Et si Anderlecht t'avait demandé ? "Je serais tenté. Car le Sporting joue la Champion's League et ça reste un plus dans une carrière"
 
 
Mercredi 8 octobre 03
 
Match nul 
 
Info Standardliege.com: Le Standard vient de faire match nul avec Seraing RUL. Dominique D'Onofrio a joué avec l'équipe suivante : Carini (Habran 46') - Kimoto (Mack 75'), Gomez, Enakarhire (Okpara 45'), Oussalah (?) - Bisconti, Moreira (Riise 45'), Sorono (Ucar 75'), Mumlek (Mutavdzic 45') - Kaklamanos (Bozac 60') - Cavens. On notera une bonne prestation de Cavens et Bisconti (capitaine deuxième mi-temps). 
 
 
Match amical ce soir à Seraing-RUL... 
 
Le Standard joue ce soir (20h), à Seraing, un match amical contre Seraing RUL, l'équipe de Cédric Olondo et Stéphane Vandesande. Dragutinovic, victime d'une hernie, est parti en Yougoslavie pour être ausculté par les médecins de sa fédération. Moreira (maux au cou) s'est entraîné en salle. Auteur du premier but, Aliyu s'est blessé, hier avec les réserves. Il passera une écho. Riise et Cavens ont inscrits les deux autres buts liégeois (victoire 3-1 contre l'Antwerp). Kimoto a réintégré le groupe qui se déplacera donc ce soir à Seraing à 20h pour une joute amicale à laquelle Vandooren et les internationaux ne participeront pas. Quatre espoirs (Bosak, Mack, Ucar et Baijot) complèteront l'effectif. 
 
 
La Dernière Heure: STANDARD: un but lors de chaque mi-temps!  
 
C'est la superbe moyenne du Standardman Datti 
 
SCLESSIN - Mohamed Aliyu Datti
est un personnage hors du commun. Avec 4 buts à son actif inscrits en l'espace de 166 minutes seulement, l'attaquant nigérian tourne à une incroyable moyenne d'un but toutes les 41 minutes et 30 secondes! À titre indicatif, des joueurs comme Andrès Mendoza (Club Brugeois), l'actuel meilleur buteur du championnat, tourne à raison d'un but toutes les 76 minutes 8 secondes. Même Pär Zetterberg, le joueur bruxellois le plus rentable, ne parvient pas à soutenir la comparaison avec l'attaquant nigérian. «Dieu a tenu un rôle prépondérant dans tout ce qui m'arrive, avoue Mohamed Aliyu. Si je fais de mon mieux, je sais que je peux faire appel à lui et il me donnera le coup de pouce nécessaire. Mais je dois donner le meilleur de moi-même car si nous marchons sur la pelouse, comme ce fut le cas face à La Louvière, il ne nous viendra pas en aide.» 
 
La remarque n'est pas innocente puisqu'il s'agissait de la première et unique titularisation à ce jour de Mohamed Aliyu
 
«Comme tout joueur qui se respecte, je préférerais débuter la rencontre, avoue-t-il d'emblée. Mais j'ai toujours marqué lorsque je rentrais en cours de jeu. J'accepte donc les choix de l'entraîneur même si je trouve qu'il est beaucoup plus difficile de s'immerger complètement dans une rencontre lorsqu'on se retrouve sur le banc de touche.» 
 
Encore que pour l'attaquant nigérian, cette affirmation n'est pas tout à fait plausible puisqu'après trois minutes de jeu à l'Antwerp, Mohamed crut au premier but du Standard et sauta de joie. Dans son vif élan, sa tête heurta alors de plein fouet la barre du dug out à tel point que l'attaquant fut assommé par la violence du choc et resta étendu sur le sol pendant quelques minutes avant de retrouver ses esprits. 
 
«My name is Mohamed Aliyu» 
 
Les anecdotes ne manquent d'ailleurs pas en ce qui le concerne. À l'Antwerp encore, le Nigérian demanda à Frédéric Leidgens, le team manager du Standard, un marqueur indélébile avant d'effacer les lettres du nom Datti qui avaient été floquées sur le maillot du Nigérian. 
 
«Mon nom est Mohamed Aliyu, précise-t-il. Datti est un des compléments de mon nom comme il en existe pour les Brésiliens ou les Portugais. Mohamed est mon prénom. Aliyu est mon nom car, dans ma religion, il est encore plus proche de Mahomet, notre prophète.» 
 
Même s'il est assez discret dans les vestiaires, Mohamed Aliyu a déjà conquis une grande partie du public liégeois. «Mais mon rêve serait de rejoindre l'AC Milan pour y jouer, avoue-t-il. Que pourrait-on rêver de mieux? Je me sens bien à Liège où je vis auprès de nombreux africains et d'une mosquée où je peux aller prier. Mais le Nigéria me manque ainsi que ma famille. Je téléphone tous les jours au pays pour prendre des nouvelles de mes proches. C'est très important pour moi d'autant que mon épouse ne peut pas encore me rejoindre. Il est, effectivement, très difficile d'obtenir un visa touristique en Belgique. Les administrations sont beaucoup plus exigeantes qu'en Italie où tout était réglé plus rapidement.»  
 
Frédéric de Biolley 
 
 
Seul De Wilde! 
 
SCLESSIN -
Sauf cas exceptionnel, Aliyu n’est devancé que par Bjorn De Wilde au classement des joueurs les plus prolifiques. Le Lierrois, exclu à deux reprises cette saison, a inscrit deux buts en l’espace de 57 minutes seulement. Soit un but toutes les 26 minutes 30 secondes. Zetterberg est le meilleur anderlechtois avec 1 but toutes les 65 minutes 36 secondes. Il est suivi par Mendoza (toutes les 76 minutes 8 secondes), Paas (Westerlo, toutes les 93 minutes), Dindane (toutes les 105 minutes) et Mornar (1 but toutes les 128 minutes 15 secondes). 
 
Cl. H. 
 
 
Mardi 7 octobre 03

 
 
La Dernière Heure: STANDARD - Les bruits de vestiaire...  
 
Dragutinovic au repos
 
 
Ivica Dragutinovic n'affrontera pas le pays de Galles avec la Serbie-Monténégro à Cardiff mais il se rendra auprès des responsables médicaux de sa fédération pour montrer sa blessure aux adducteurs. 
 
Sans les internationaux 
 
Bangoura a quitté Liège pour retrouver l'équipe nationale de Guinée qui sera opposée au Mozambique. Walasiak et Emile Mpenza ont retrouvé les Diables à La Panne tandis que Turaci est retenu avec les Espoirs. El Yamani est déjà en Egypte. 
 
Vandooren avec le ballon 
 
Vandooren a repris les entraînements avec ballon. Kimoto s'est présenté mais est reparti chez lui car il était victime d'une indigestion. Bisconti s'est plaint des adducteurs et Moreira souffrait du cou suite à une chute impressionnante. 
 
Sept joueurs en réserves 
 
Habran, Cavens, Mutavdzic, qui a disputé son premier match complet, Okpara, Riise, Datti et Gomez ont joué avec les réserves hier au Bois Saint-Jean contre l'Antwerp. 
 
F. de B. 
 
 
Match amical...
 
 
Le Standard jouera - sans les internationaux - ce mercredi, à 20h, contre Seraing RUL. Aleksander Mutavdzic, quant à lui, devrait être présent.  
 
Calendrier... 
 
Les matches à Saint Trond (26/10/03) et à Anderlecht (09/11/03) se joueront le dimanche à 20h, Canal plus oblige... 
 
 
La Dernière Heure: Dominique D'Onofrio: soulagé mais pas rassuré... 
 
L'entraîneur liégeois se remet en question même quand il gagne... 
 
SCLESSIN -
Même s'il ne fut guère épargné par les critiques ces dernières semaines, Dominique D'Onofrio n'a jamais dérogé à ses principes. L'entraîneur liégeois a toujours soutenu que le travail était un gage de réussite. Même s'il s'en défend par pudicité, le Liégeois a, une fois de plus, joint le geste à la parole avec son staff technique en organisant une semaine articulée sur la remise en confiance de ses joueurs. Une mission qu'il a menée avec brio et qu'il compte bien poursuivre avec la même détermination. «Dimanche après notre victoire, j'étais soulagé, avoue-t-il. J'étais très satisfait de la manière avec laquelle les joueurs ont abordé ce match. Leur réaction m'a fait plaisir. Des joueurs comme Sorondo, Mpenza, Kaklamanos et Bisconti m'ont vite montré que nous étions dans le coup.» 
 
L'hameçon est lancé. L'entraîneur liégeois n'a pas accepté que l'on considère l'arrivée des transfuges comme un prétexte de déstabilisation. «Cette fois, on ne parlera plus des nouveaux, lance-t-il. N'ont-ils pas joué un rôle prépondérant dans notre succès? Comment peut-on s'indigner du retour d'Emile Mpenza au Standard? Il s'agit d'un joueur international de 25 ans qui est appelé à porter, un jour, l'équipe nationale. Lorsqu'il joue avec ses qualités, Emile est le meilleur attaquant belge. Dimanche, il a massacré la défense anversoise. Sa qualité essentielle, c'est son explosivité. Il doit rechercher les espaces dans le dos des défenseurs et effectuer ses appels en rupture. Tout cela se construit autour d'une position d'attente qui est prépondérante. Il doit se trouver face au but. Ce n'était pas le cas à Schalke où il décrochait sur les flancs pour demander le ballon. Je suis convaincu qu'Emile peut devenir un bon buteur...» 
 
En l'espace d'une seule semaine, l'entraîneur liégeois a complètement inversé une tendance... «Je crois qu'il y a eu une prise de conscience dans le chef des joueurs, poursuit Dominique D'Onofrio. La discussion et le repas du jeudi ont eu l'effet que j'escomptais.» 
 
Car Dominique D'Onofrio s'est, lui aussi, posé de nombreuses questions. A tel point même que l'entraîneur liégeois avait imaginé le pire. Quoi de plus normal quand on connaît la propension du Standard à consommer les entraîneurs ces dix dernières années. Un passé dont est toujours victime un club de Sclessin qui traîne son histoire comme un véritable boulet de canon. «La crainte du licenciement m'a effleuré l'esprit, avoue-t-il. J'en ai d'ailleurs parlé au staff alors qu'aucun signal n'avait été donné par la direction. Celle-ci m'a d'ailleurs laissé travailler en paix mais je me suis, moi-même, mis cette pression. Ce sont des choses auxquelles un entraîneur ne peut échapper. Et plus particulièrement au Standard où la pression est très forte vu l'attente des résultats après tant de promesses. Je n'ai jamais songé à démissionner. Ce n'est pas dans mon tempérament. Jamais je n'abdiquerai. Le doute s'est rapidement dissipé quand j'ai vu la réaction des gens qui m'entourent. Mais ce n'est pas facile de guérir des joueurs qui ne sont pas bien dans la tête. Ce n'est pas pour cela que nous avons tout gagné. Nous avons mis un terme à cette spirale négative. Et c'est cela le plus important...» 
 
Car Dominique D'Onofrio sait que le monde du football est ingrat et que ceux qui l'ont porté aux nues seront, sans doute, ceux qui lui planteront un couteau dans le dos... «En Italie, des entraîneurs comme Sacchi, Zacceroni (Ndlr: ex-Milan), Malesani, Cosmi ont gagné le respect en provenant de formations de D 3. En Belgique, c'est plus difficile à accepter. Les gens ont besoin de noms. Et dès qu'il y a un grain de sable, on remet inévitablement cela sur le tapis...» 
 
 
Itinéraire d'un enfant pas gâté... 
 
Diplômé à l'école d'entraîneurs depuis 1982, Dominique D'Onofrio vient d'obtenir sa Licence Pro Uefa...  
 
SCLESSIN -
Né en Italie dans la Province Latina, située entre Rome et Naples, Dominique D'Onofrio a émigré en Belgique à l'âge de 4 ans. «Mon père vivait seul en Belgique depuis 8 ans déjà, avoue l'entraîneur du Standard. Il travaillait dans les mines et ne revenait en Italie que durant les vacances. Je ne le voyais jamais. Je me souviens très bien de cette période. J'ai été frappé par la découverte de la neige que je n'avais encore jamais vue avant mon arrivée sur le sol belge. J'ai grandi à Ans. Mon sang est italien mais je me sens tout autant belge qu'italien. Je suis régulièrement retourné dans mon village natal pendant les vacances scolaires. Il s'agissait d'un véritable périple à l'époque car nous effectuions 1.700 kilomètres de voyage en deux jours. Je me suis d'ailleurs marié avec une fille de mon village.»  
 
Dominique D'Onofrio est très attaché à ses racines. Comme tout italien qui se respecte, l'entraîneur du Standard vit sa passion sans ménagement. «Je suis un véritable passionné du football, avoue-t-il. Dès ma plus tendre enfance, je jouais au foot avec les copains dans les prairies de Ans. Maintenant, ce n'est plus possible car plusieurs habitations ont été construites sur ces terrains. Dès que nous en avions l'occasion, nous tapions dans le ballon après l'école pendant des heures. Je me suis d'ailleurs inscrit à Ans FC à 8 ans. J'y ai fait toutes mes classes avant d'intégrer l'équipe première huit ans plus tard. J'étais un véritable attaquant de pointe. Mon explosivité m'a d'ailleurs valu certains pépins physiques puisque dès ma première année en équipe fanion, j'étais opéré du ménisque...»  
 
Voilà sans doute pourquoi Dominique D'Onofrio peut mieux que quiconque cerner ce dont un joueur comme Emile Mpenza a besoin comme entraînement spécifique... De toute manière, l'entraîneur liégeois ne s'inspire de personne pour construire sa personnalité. «J'ai évolué en D 3 avec Bas-Oha, se souvient-il. Henri Depireux était mon entraîneur à l'époque. Malheureusement, je n'ai joué qu'une dizaine de rencontres là-bas. Je me suis alors retrouvé en promotion à Montegnée avant de revenir à Ans. Mes ennuis physiques ont eu raison de moi. Je me suis alors dirigé vers les cours d'entraîneur. J'ai obtenu mon diplôme en 1982. Le football est une véritable passion. J'ai été à bonne école puisqu'après des débuts comme entraîneur des jeunes à Seraing, j'ai rejoint le Club Liégeois où j'ai dirigé les juniors Uefa pendant trois ans. J'y ai travaillé sous l'égide de Robert Waseige puis d'Eric Gerets. J'avais tissé des relations très étroites avec ces deux entraîneurs pour lesquels j'ai toujours eu beaucoup de considération. Je me souviens d'ailleurs avoir invité Eric Gerets à un debriefing d'après-match. Il avait été très étonné de voir la manière avec laquelle cela se passait dans les vestiaires. J'ai d'ailleurs appris qu'il agissait, lui aussi, de la sorte. A l'époque, nous nous entraînions déjà à raison de quatre ou cinq séances chaque semaine. Je n'ai donc éprouvé aucune difficulté à effectuer la transition avec les adultes que j'ai entraînés à Tilleur en D 3, à La Calamine, à Montegnée ou à Seraing en D 3. Toutes ces expériences m'ont enrichi avant que je ne débarque au Standard, il y a cinq ans, pour m'occuper de la revalidation des joueurs...»  
 
Que de chemin parcouru depuis lors puisque le Liégeois est devenu l'entraîneur principal du Standard. Mais entre-temps, il a aussi obtenu sa Licence Pro Uefa qui lui permet d'entraîner en D 1 dans toute l'Europe. Excusez du peu... 
 
L'équipe type ? 
 
SCLESSIN -
En intronisant Gonzalo Sorondo et Roberto Bisconti aux postes de demi-défensifs, Dominique D'Onofrio a peut-être trouvé l'équilibre qu'il recherchait. «L'Uruguayen s'est laissé convaincre par ce projet, avoue l'entraîneur liégeois. Il n'y avait jamais joué auparavant. Mais, à l'Antwerp, il y a rayonné avec Roberto Bisconti à ses côtés. Il a toutes les qualités pour évoluer à ce poste. Son intelligence et sa lecture du jeu sont très intéressantes. Son jeu de tête est efficace. Il est calme mais ne manque pas d'agressivité. En outre, il possède une très bonne relance. C'est un garçon très discipliné. La présence de Roberto Bisconti sur la droite a permis à Onder Turaci d'évoluer de manière plus libérée. L'idée de départ était de retrouver un équilibre. Je leur en avais parlé durant la semaine et ils m'ont donné satisfaction. Le retour de Walasiak? Chaque joueur a ses qualités. Et puis la concurrence n'a jamais fait de tort à personne.»  
 
Frédéric de Biolley  
 
 
Lundi 6 octobre 03

 
Match amical... 
 
Le Standard jouera se mercredi 8 octobre un match amical contre Seraing RUL à 20H00 au Pairay (Seraing) 
 
 
Bravo à l'équipe!! 
 
Grâce à des innovations tactiques porteuses... 
 
Les Rouches ont-ils trouvé leur bonne équipe?  
 
DANIEL RENARD ANVERS
 
 
René Desaeyere planqué dans son vestiaire au point de pas participer à la conférence de presse d'après-match. Des supporters anversois qui bloquent la sortie de leurs joueurs. Un quartier en état de siège, quadrillé par les forces de l'ordre en tenue de Robocop. Un hélicoptère qui survole le champs de bataille... 
 
Et pendant ce temps-là, «Standard de Liège Olé Olé». Les Rouches, en relevant la tête ont enfoncé un peu plus l'Antwerp dans son malaise. Sa crise. Sa déprime. Il ne fait aucun doute qu'un changement de personne pour entraîner interviendra sous peu à Deurne. 
 
À l'autre extrémité d'un couloir vétuste, sorte de site préhistorique du football, Dominique D'Onofrio savoure une bière bien blonde. Bien fraîche. 
 
Il a réussi son coup de poker, prouvant ainsi qu'il fait bien partie des bons tacticiens de l'élite. 
 
Le travail psychologique opéré durant la semaine vient de porter ses fruits. Tout comme le plan tactique novateur et drôlement porteur. Devant une défense qui retrouve Onder Turaci, D'Ono dispose un entre-jeu complémentaire, équilibré avec Moreira l'artiste, Mumlek le distributeur, Bisconti le ratisseur et Sorondo le penseur magnifique au physique de bodyguard. 
 
La mise sur orbite ne tarde pas. En cinq minutes, Micky Mumlek délivre deux caviars à Turaci et Mpenza. Aïe ! Impossible de ne pas songer au scénario vécu au CS Bruges. Heureusement, Mpenza puis Kaklamanos font sauter le marquoir. Logique : on vient quasiment de jouer la première période dans un camp. 
 
Pivaljevic et Goots s'étant littéralement fait bouffer par la défense adverse, Desaeyere invite Mussa et Gomez à rejoindre le théâtre des débats à l'entame de la seconde armure. L'occasion pour Fabian Carini de participer pleinement au succès en sortant un ballon brûlant distillé par Gomez, précisément. 
 
Pour la fine bouche, Alliyu Datti offre en fin de partie un nouvel étalage de son impressionnante efficacité. Quatre buts en 168 minutes de jeu, cela donne l'affolante moyenne d'une réalisation victorieuse toutes les 42 minutes. Pas de quoi lui donner des idées ? «C'est sûr que chaque joueur espère devenir titulaire», dit-il un large sourire aux lèvres. «Pour ma part, je ne me pose pas la question. Je travaille et tant mieux si l'entraîneur fait appel à moi. En Italie, j'ai plus souvent joué en milieu de terrain qu'en attaque. Or, je me définis comme un vrai avant-centre».  
 
Bisconti et Sorondo ont largement dominé les échanges en milieu de terrain hier après-midi. 
 
 
Quelques réactions
 
"Je suis content pour Dominique car il méritait de renouer avec la victoire. En témoignant d'une telle volonté, nous allons revenir. On a le droit d'être battu, car c'est le foot, mais il faut toujours se battre." (Reto Stiffler)  
 
"Un attaquant attend toujours avec impatience de trouver la faille. C'est fait et ce premier but me procure un réel plaisir." (Emile M'penza)  
 
"Je n'avais plus joué dans l'entrejeu depuis les équipes d'ages. Si j'ai accepté, c'est parce que je sentais que l'équipe en avait besoin. Nous avons trouvé un bon équilibre entre les lignes, la victoire en atteste." (Lalo Sorondo)  
 
"On a vu à Anvers le résultat d'une semaine de travail. Pour ma part, j'aspire toujours à offrir le meilleur dès mon entrée en match. Du coup, me voilà meilleur buteur du club. C'est chouette." (Aliyu Datti)  
 
"Le duo Sorondo-Bisconti m'a donné totale satisfaction. Si Sorondo étale tout son talent, Bisconti nous a apporté énormement au niveau de la gagne. Son engagement dans les duels est précieux." (Dominique D'Onofrio
 
 
La Meuse: ENTRETIEN avec Dominique D'Onofrio 
 
«Très content de mon nouveau duo» 
 
Quand avez-vous définitivement opté pour l'équipe présentée dimanche ? 
 
J'ai longtemps réfléchi. J'avais une idée, mais je souhaitais l'affiner. Puis samedi, je me suis lancé à l'eau. J'ai appelé Lalo Sorondo pour lui dire ce que j'attendais de lui. Il a grimacé. J'ai alors effectué la démonstration qu'il avait tout pour réussir en médian défensif. Ensuite, j'ai rencontré Bisconti pour bien lui expliquer ce que j'attendais de lui, légèrement excentré sur la droite. 
 
Le résultat fut réellement concluant. 
 
Oui. Ce duo m'a donné totale satisfaction. Si Sorondo étale tout son talent, Bisconti nous a apporté énormément au niveau de « la gagne ». Son engagement dans les duels est précieux. 
 
Allez-vous enfin passer une bonne nuit ? 
 
Je crois ! D'autant que la mini trêve que voilà va nous permettre d'intensifier l'intégration des nouveaux. Il n'y a rien à faire, les automatismes représentent une des clefs qui mènent au succès. 
 
Avez-vous eu peur ? 
 
Un peu à la reprise. Car Mussa nous donnait du fil à retordre.  
 
 
LIRE AUSSI: Article du "Soir": Le Standard respire grâce à ses attaquants!... 
 
 
Dimanche 5 octobre 03 (soir)
 
Victoire du STANDARD à l'Antwerp: 0 - 4!! (Emile Mpenza, Kaklamanos, Datti (2X)) 
Le compte-rendu du match dispo dans le courant de la soirée... 
 
ANTWERP - STANDARD: 0-4  
 
La Dernière Heure - Un Standard adroit à Anvers...  
 
Quatre buts, trois points et un moral à nouveau au zénith pour des Liégeois métamorphosés! 
 
DEURNE -
Monté à un quart d'heure de la fin de la rencontre, Mohammed Aliyu Datti a touché trois ballons et inscrit... deux buts durant ce laps de temps réduit. A l'image du jeune Nigérian, le Standard a connu un grandiose après-midi dans la banlieue anversoise. Mais comment donc expliquer la totale mutation opérée par cette équipe aisément croquée par La Louvière huit jours plus tôt et jouant au rouleau compresseur face au détenteur du matricule 1? 
 
Le message de Dominique D'Onofrio, qui a alterné cette semaine la carotte et le bâton, n'y est certainement pas étranger. Et puis, comme souvent lorsqu'un groupe de joueurs doute, le coup de pouce du destin facilite grandement la guérison. 
 
Après un quart d'heure de totale domination avec notamment une reprise de la tête de Turaci sur la transversale et un essai de Mpenza non cadré, les Rouches ont vu le ballon rouler en leur faveur sur un contre dont Mpenza se délecte. Tir croisé au ras du motant gauche de Tumelovich, et les Liégeois voyaient déjà se profiler l'heure du rachat. 
 
Une fois passé devant au marquoir, le Standard a même cherché par tous les moyens à porter le coup décisif à un adversaire aux abois. Ni un tir de Turaci (dévié par Tumelovich) ni un puissant envoi de Kaklamanos (dans le filet latéral) n'ont apporté aux Liégeois cette deuxième réalisation nécessaire à évacuer les résidus de frustration causés par trois semaines infernales. C'est finalement l'attaquant grec, sur service de Bisconti, qui mettra à plat les faibles batteries de l'Antwerp. 
 
La seconde période voyait un Standard rigoureux avec notamment un duo Bisconti-Sorondo très réaliste en milieu de terrain. Certes, Mussa et Gomes tentèrent bien de légitimer le choix de leur coach qui se priva, pendant le break, des fantômes de Goots et de Pivaljevic. Mais l'espoir d'inverser une tendance irrémédiablement favorable aux Liégeois ne dura que l'espace de quelques minutes. Car via notamment cinq cents dernières secondes tonitruantes, le Standard se créa encore trois grosses opportunités dont deux finalement concrétisées par un Datti dont le costume de joker lui va à ravir . 
 
Voilà donc l'équipe de Dominique D'Onofrio remise sur les bons rails dans une configuration bien plus équilibrée que par le passé. Car si le quatre arrière fonctionne de la même manière depuis le début du championnat, le seul Okpara en qualité de médian défensif ne pouvait indéfiniment tenir la maison rouche. Avec deux éléments - Bisconti et Sorondo - qui n'hésitent pas à aller au charbon, pour reprendre une expression chère à l'entraîneur liégeois, le Standard s'est construit une muraille que les tendres Anversois n'ont pratiquement jamais pu contourner. Confirmation de toutes ces (bonnes) dispositions demandée face à La Gantoise, dans deux semaines. 
 
Angelo Volpe 
 
 
«Repartis sur de bonnes bases»  
 
Mpenza, Bisconti et Turaci tiennent le même discours...  
 
DEURNE - Emile Mpenza
a donc retrouvé le chemin des filets avant une minitrêve qui se résumera - pour lui - à un autre retour: celui que les Diables lui ont fixé.  
 
«Avant d'aborder cette rencontre à l'Antwerp, notre entraîneur avait tout fait pour que le doute ne s'installe pas dans le groupe. Et je suis content d'avoir pu lui renvoyer l'ascenseur en marquant un goal. C'est un but qui me procure évidemment un grand bonheur. C'est mon premier depuis mon retour au Standard mais, surtout, il a complètement libéré l'équipe. À partir du 0-1, tout s'est enclenché magnifiquement avec le 2e but signé par Kaklamanos juste avant la pause. À partir de cet instant, plus rien ne pouvait nous arriver. Nous sommes tous convaincus que le Standard est bel et bien reparti sur de bonnes bases.»  
 
Roberto Bisconti n'a pas loupé son come-back. Le Liégeois fut, en effet, l'un des meilleurs éléments à Deurne dans un rôle qui lui sied à merveille: celui de récupérateur en milieu de terrain. «Il était avant tout important d'avoir une réaction collective. À titre personnel, je crois avoir prouvé que je pouvais apporter un plus à cette équipe. Mon entente avec Sorondo? Nous parlons tous deux l'italien et n'oublions pas que ce garçon vient d'un des plus grands clubs d'Europe. Il connaît donc parfaitement son boulot.»  
 
Très fatigué en fin de partie - on l'a ainsi vu effectuer des étirements à la moindre occasion -, Bis a serré les dents pour arriver jusqu'à la 90e minute: «Je ne me suis pratiquement pas entraîné ces deux semaines. Les derniers jours, je pensais même devoir encore déclarer forfait.»  
 
Onder Turaci, aussi, jubilait dans son coin. Complètement réhabilité après sa mise à l'écart de la semaine passée, l'ancien Loup n'éprouvait que des sensations positives: «Chaque membre de l'équipe a correctement effectué son travail. Nous nous sommes créé de nombreuses occasions, nous en avons concrétisé quatre sans concéder le moindre but. Que demander de plus?» 
 
 
Dimanche 5 octobre 03
 
 
La DH: STANDARD - "Que Fabian offre la victoire"  
 
Christian Piot a déjà choisi son cadeau d'anniversaire... 
 
SCLESSIN -
Trois grandes légendes de gardien de but du Standard occupent toujours des postes clés au sein du club de leur coeur. Jean Nicolay coordonne la formation et la détection de leurs successeurs potentiels issus de l'école des jeunes. Michel Preud'homme est, comme chacun sait, le directeur technique du club mosan, alors que Christian Piot veille au quotidien sur les trois portiers de l'équipe fanion. Fabian Carini, Dimitri Habran et Olivier Werner ainsi classés dans la hiérarchie. 
 
«Ce sont des collègues qui s'adressent une concurrence saine, indique Christian Piot. En ces moments plus difficiles, j'admire la correction de Dimitri Habran qui assume parfaitement son rôle de n°2. Il ne se pose pas comme un rival, malgré le statut qu'il avait ramené de Malines, mais plutôt comme un stimulant pour Fabian. Il le pousse à travailler et l'aide à passer ce cap difficile.» 
 
Il est vrai que certains eurent tôt fait de charger l'international uruguayen à l'issue de ces dernières défaites. Christian Piot tempère: «Nous ne pouvons décemment pas ignorer les erreurs techniques qu'il a commises face à Genk et au Cercle, mais n'effaçons pas trop vite ses prestations au Lierse et face à Lokeren. Là, il a gagné des points pour son équipe. Extérieurement, il ne montre aucun signe d'affaiblissement.» 
 
Pas question donc, pour l'instant, de retirer la confiance à ce jeune portier toujours promis à un team de grande envergure. Un succès au Bosuil de Deurne gommerait une bonne partie des frustrations des dernières semaines. «Jusqu'à mercredi, je ne le sentais pas trop bien, confie l'ancien Soulier d'Or. Mais depuis la discussion en interne tenue en milieu de semaine, chacun a récupéré une bonne dose d'enthousiasme et les séances d'entraînement sont redevenues intenses et constructives. Ce qui est râlant, c'est que chacun était bien d'accord pour signaler qu'il ne nous manque pas grand-chose. Dominique D'Onofrio a, bien sûr, insisté sur une plus grande rigueur. Tout le club, des supporters aux dirigeants, attend des gars qui se battent et ne laissent jamais tomber les bras. Les entraînements ont été basés là-dessus et sur le jeu de position déficient ces dernières semaines.» 
 
Hier après midi, la dernière séance à huis clos a défini le onze pour l'Antwerp. Vingt et un joueurs pouvaient encore prétendre à une place de titulaire avant que ne soient levées les incertitudes nommées Dragutinovic, Van Dooren et Walasiak. Comme l'an passé, Christian Piot ne soufflera pas ses bougies en famille, mais dans sa retraite anversoise de veille de match. «C'est le métier qui veut cela. Si je peux choisir mon cadeau? Une victoire bien sûr... avec Fabian qui nous offre les trois points. Là, mes 56 bougies seront encore plus faciles à être soufflées.» 
 
Christophe Lonnoy 
 
 
 
Samedi 4 octobre 03

 
La 8e journée de championnat: présentation, commentaires et analyses des matches... 
 
 
ANTWERP – STANDARD (ce dimanche à 15h00) 
 
Arbitre: M.Vervecken 
 
Composition probable des équipes:  
 
Antwerp: Tumilovic; Ouon, Leleu, Pinxten, Evens (?); Bukan, Imagbudu, Sishuba, Hussain; Gomez et Goots (?). 
 
Réserves: Boyen, Souleymane, Cissé (?), Pivaljevic (?), Mussah, Bernath, Yi, Ribus.  
 
STANDARD: Carini; Turaci, Sorondo, Dragu, Oussalah; Riise, Bisconti, Moreira, Mumlek; Emile Mpenza et Kaklamanos. 
 
Réserves: Habran, Enakarhire, Kimoto, Datti, Bangoura, Okpara, Cavens. 
 
Observations: Sans Walasiak... 
 
Les Rouches s’entraîneront encore cet après-midi avant leur mise au vert à Grobbendonk , dans la banlieue anversoise. Walasiak ne s’est pas entraîné cette semaine. Le jeune Riise devrait le remplacer. Dragutinovic a été ménagé mais il devrait tenir sa place. Okpara souffre de la cuisse tandis que Vandooren ne s’est pas encore remis du coup direct au genou. Kaklamanos est, cette fois, préféré à Bangoura tandis que Moreira est relancé par son entraîneur à la place de Datti
 
 
Dans la presse:  
 
La Meuse: Walasiak sera absent pour le déplacement à Anvers. Il souffre roujours de sa grippe intestinale. Il sera remplacé par Bjorne Riise. Vandooren, qui a toujours des problèmes au genou, devra déclarer forfait. Il ne s'est pas entraîné pendant toute la semaine. Ce sera à Oussalah de lui remplacer au back gauche. Tout comme il l'a fait contre l'Antwerp la saison passée. Okpara a des problèmes à la cuisse et est douteux. Il sera normallement doublé par Robert Bisconti. Dragutinovic ne s'est pas entraîné jeudi en vendredi mais sera de la partie.  
 
Toujours dans "La Meuse" Bangoura et Emile parlent ouvertement de leur soi diant bagarre au Cercle. "Emile m'en a parlé", raconte Bangoura. Je me demande bien de qui ça pourra venir. Quel intérêt y a-t-il également à colporter de tels bruits. C'est fait pour nuire et amplifier nos soucis. Je n'admets vraiment pas. Emile est un de mes bons amis!" Le fait est qu'à l'entraînement les deux se comportent à la manière des frangins. Ils se tapent dans les mains au moindre beau geste. Ils plaisantent ensemble et arrivent à Bois Saint Jean au bord de la même voiture. "Par rapport à la rumeur, il n'y a malheureusement rien à faire", remarque à juste titre Bangoura... 
 
 
La DH: STANDARD - Juste pour retrouver une âme... 
 
Roberto Bisconti effectue sa rentrée dans une équipe en plein doute... 
 
SCLESSIN -
On a beau dire que tous les clichés sont éculés, il y en a tout de même certains qui font la réputation d'un club et d'une région. A Liège, mieux qu'ailleurs, on sait ce que signifie le mot ardeur. Là où la cité a toujours été ardente, il y a certaines valeurs que l'on ne peut transgresser et qui ont pourtant été bafouées. Dominique D'Onofrio epère que la rentrée de Roberto Bisconti pourra inculquer ces principes à une équipe qui doit effacer le doute de son esprit au prix de la sueur. Après trois défaites de rang, le doute s'est bel et bien emparé des Rouches. Et ce n'est pas un hasard si les Liégeois se sont retrouvés autour d'une bonne table jeudi soir afin de d'exorciser les derniers soupirs d'une situation difficile à vivre. «C'est, en effet, moi qui ai suggéré cette initiative, avoue Roberto Bisconti. Nous avions besoin de parler, de nous retrouver. Jeudi, à l'entraînement, certains d'entre nous ont pris la parole et ont dit ce qu'ils avaient sur le coeur. Ils se sont libérés. Mais maintenant, nous avons assez parlé. Il faut passer aux actes.» 
 
Roberto Bisconti est le Standardman le mieux placé pour parler de l' âme Standard, celle-là même avec laquelle il avait remporté la Coupe de Belgique, le dernier trophée que son club ait gagné, en 1993... «Face à La Louvière, j'ai vu onze agneaux sur le terrain, remarque-t-il. Je suis très mal placé pour parler de tout cela car je ne me trouvais pas sur la pelouse mais tout le monde a pu constater qu'il n'y avait pas de combativité sur le terrain. Nous devons nous rendre à l'Antwerp comme des guerriers et monter sur le terrain avec la rage de vaincre. Il n'y a jamais eu le moindre problème entre nous. Mais j'ai l'impression que nous étions beaucoup trop gentils. Nous perdions trop souvent le ballon et nous ne remportions pas le moindre duel. Or la combativité est bien la première chose à montrer sur un terrain. Le reste suit toujours. C'est d'ailleurs ce que réclament nos supporters. Je comprends leur frustration. Comme eux, j'aurais, moi aussi, aimé remporter un titre ces dix dernières années. Il s'agit d'ailleurs du plus grand regret de ma carrière.» 
 
Car, depuis dix ans, Roberto Bisconti en a traversé des crises avec le Standard... «Il y en a toujours eu ici, lance-t-il. Ce club possède un passé et une histoire qui engendrent une certaine pression à laquelle il faut s'habituer. Je l'ai rappelé à mes partenaires. Nous ne sommes pas le Real Madrid. Au Standard, il faut toujours se remettre en question. Je peux en témoigner même si, auparavant, ce club éprouvait plus de difficultés à cause de l'étroitesse de son noyau. Cette année, on ne peut pas dire que c'est le cas...» 
 
C'est dire si Roberto Bisconti compte bien saisir sa chance dans un rôle de pare-chocs défensifs qu'il affectionne tout particulièrement... 
«La communication sera la clé de voûte de notre bonne entente au milieu du jeu, analyse-t-il. Avec Drago (Ndlr: Ivica Dragutinovic), nous devrons beaucoup nous parler et remettre de l'ordre sur le terrain. Il faut que nous formions un bloc très compact et que nous pressions l'adversaire tous ensemble. Je m'attellerai à ma mission défensive en essayant de récupérer un maximum de ballons avant de relancer le mieux possible.» 
 
Car personne à Sclessin n'ose imaginer ce qu'il adviendrait en cas d'une 4e défaite de rang... «Que celui qui ose y songer ne serait ce qu'une seule seconde, reste chez lui, avertit encore Roberto Bisconti
 
Frédéric de Biolley 
 
 
 
Vendredi 3 octobre 03

 
Permetttez-moi tout d'abord de vous présenter toutes mes excuses pour les quelques (petits) problèmes (indépendants de ma volonté) de connexions sur le site ce jeudi et vendredi. 
 
 
La DH: STANDARD: discussion productive?  
 
Dominique D'Onofrio et son groupe ont eu, hier, un échange de vues improvisé... que le coach espère salutaire 
 
SCLESSIN -
Jeudi, quinze heures, le moment pour les joueurs du Standard de pénétrer sur le terrain du Fémina, a sonné. Les sympathisants guettent leur arrivée. De la patience sera bien indispensable car les premiers à sortir du vestiaire s'exécutent aux alentours de seize heures. Que s'est-il donc bien produit à l'abri des regards indiscrets? 
 
Au lendemain d'une plantureuse victoire (11-0 face à la P 2 de Loncin) qui avait pour but avoué de rendre confiance et efficacité à un groupe en crise de ces deux facteurs depuis trois semaines, les Standardmen avaient-ils besoin d'un debriefing? Effectivement, une conversation ou plutôt un échange de vues avait eu lieu durant ce temps. «À la base, explique Dominique D'Onofrio, il s'agissait simplement de transmettre au groupe quelques petites réflexions sur le match de la veille. De cela a découlé une discussion constructive. Un dialogue où bon nombre de joueurs ont offert une réplique verbale. Je vous assure qu'une telle situation vaut le meilleur entraînement du monde.» 
 
Enfin, serait-on tenté d'écrire, le groupe de Sclessin a une réaction: «C'est vrai qu'il est dommage que cet événement ne se soit pas produit plutôt. Cependant, il a été profitable à tous et marque, peut-être le début d'une vraie prise de conscience.» 
 
Une belle journée et trois réconforts!... 
 
Dont on n'aura une idée de son ébauche de concrétisation dimanche lors du déplacement à Deurne. Mais de quoi a-t-on donc bien parlé? «On a insisté sur le général, sur tout. Il fallait absolument que chacun prenne conscience de la situation et donne tout afin de sortir la tête hors de l'eau. Une très grosse réaction est attendue à l'Antwerp. En tout cas, sur base de mes propos au sujet de Loncin, je ne pensais vraiment pas que nous allions aboutir à une discussion de presque une heure!» 
 
Voilà une après-midi au déroulement jovial. Au-delà de ce premier élément positif, le groupe a bénéficié d'un radieux soleil afin de peaufiner certains automatismes. Débordements, centres et finition étaient au programme. Dans ce dernier registre, les carences sont encore criantes chez les avants. Mais le coach du Standard va encore et encore oeuvrer sur ses bases d'ici samedi. Enfin, le groupe se retrouvait le soir pour un souper commun. Le premier de la saison. 
 
Bref, une bien agréable après-midi pour un homme de dialogue. 
 
«J'ai maintenant plus la conviction que cela va aller à l'Antwerp, avoue l'entraîneur liégeois. Je suis un mec de dialogue et je fais passer les messages comme je le peux. Que ce soit sur le terrain ou en dehors. Mais je me montre toujours constructif même si je me fâche».  
 
Se fâcher, se révolter, des attitudes que l'on est en droit d'attendre d'un groupe de qualité dont on guette le rapide réveil. Avec de nouveau, par rapport à La Louvière, des changements à attendre. 
 
Emmanuel Thyssen 
 
 
 
Mercredi 1er octobre 03

 
STANDARD: Match amical ce soir ? 
 
Diminué par une angine, Jonathan Walasiak ne s’est, comme prévu, pas entraîné hier. Victime d’un gros hématome sur le genou, Gonzague Vandooren s’est contenté de faire du vélo le matin et s’est soumis, dans l’après-midi, à un travail différencié. Tout comme Bisconti, qui avait toutefois participé, en matinée, à l’entraînement, mais à 50 pourcent. En phase de guérison, Cavens a effectué une grande partie de l’entraînement du matin avec le groupe.  
El Yamani a quitté Sclessin en début d’après-midi pour rejoindre l’Egypte et sa sélection olympique. Son retour est attendu le 17 octobre.  
Le Standard étudiait toujours, hier soir, la possibilité de conclure un match amical face à un club de 2e provinciale liégeoise, pour ce mercredi à 18h30. Auquel cas il n’y aurait pas de séance d’entraînement aujourd’hui. (voir NEWS site Officiel
C’est d’abord un geste e la direction: jeudi , après l’entraînement programmé dans l’après-midi, les joueurs liégeois et leur staff technique mettront le cap sur un restaurant du centre de Liège pour un souper en commun. Histoire de resserrer les liens... D.S. 
 
 
La DH: STANDARD: la solution dans ses pieds? 
 
Miljenko Mumlek a démontré qu'il possédait une touche de créativité 
 
SCLESSIN -
Ceux qui affirment que l'arrivée des nouveaux transferts a perturbé l'évolution du Standard se trompent lourdement. La meilleure des preuves se nomme Miljenko Mumlek, un des seuls Standardmen à pouvoir échapper à la critique depuis son arrivée en bords de Meuse. «Ça me fait une belle jambe, rétorque-t-il. Puisque je n'ai connu que la défaite depuis que je suis ici. Je serais d'ailleurs prêt à céder ma place si j'étais persuadé que cela permettrait à l'équipe de gagner. Mais chaque joueur a sa part de responsabilité dans cet échec.» 
 
Si le Standard manqua du plus élémentaire réalisme devant le but adverse ces dernières semaines, la créativité lui fit aussi trop souvent défaut. «Nous abusons trop souvent de longs ballons, affirme le médian croate. C'est une réaction naturelle chez certains joueurs car l'entraîneur ne nous le demande pas. Chacun d'entre nous a son propre style de jeu. Cela ne poserait pas problème si toute l'équipe pressait en même temps sur le porteur du ballon pour récupérer le cuir. Or les joueurs le font mais chacun de leur côté. Sur ce coup-là, nous devrions être plus collectifs. Personnellement, je suis un adepte du jeu court. Il est toujours plus difficile de prendre le ballon à une équipe qui joue dans les pieds. Nous l'avons d'ailleurs constaté à nos dépens face à des adversaires qui pratiquaient de la sorte.» 
 
Mais pour pouvoir varier son jeu, le Standard se doit de posséder un véritable chef d'orchestre. Et Miljenko Mumlek semble être taillé sur mesure pour tenir ce rôle, lui qui avait évolué juste derrière les attaquants au Varteks en Croatie. «Avant de débuter l'interview, j'étais persuadé que vous me feriez cette réflexion, affirme-t-il. Au Varteks, j'ai débuté sur le flanc gauche avant de glisser dans l'axe où j'ai joué toute la saison dernière. C'est l'entraîneur qui décide. Je n'ai aucune préférence.» 
 
Miljenko Mumlek n'est pas du style à fuir ses responsabilités. Il s'en est d'ailleurs fallu de peu pour que l'une de ses phases arrêtées termine sa course au fond des filets. «Mais ce ne fut pas le cas, regrette-t-il. Comme les autres n'arrivaient pas à marquer, il fallait aussi que j'essaye (Rires). En vain... Nous manquons de réussite pour le moment mais certainement pas de qualités. Nous le prouverons à l'Antwerp dès dimanche.»  
 
Frédéric de Biolley 
 
 
Mardi 30 septembre 03

 
STANDARD: Et une angine pour Walasiak... 
 
Après une gastro-entérite qui l’avait cloué au lit, Walasiak s’est présenté au stade avec une belle angine qui devrait l’obliger à observer le repos jusqu’à mercredi.  
 
Quatre échographies ! 
 
Bisconti, Cavens, Vandooren
et Enakarhire ont passé une échographie hier au CHU. Celle de Bisconti n’a rien révélé. Cavens est, quant à lui, proche de la guérison complète. Vandooren, pour sa part, souffre d’une grosse contusion. Il se contentera de trottiner lors des deux séances programmées aujourd’hui mais devrait être opérationnel dimanche.  
 
Six joueurs en réserves
 
Habran, Riise, Oussalah, Gomez, Mutavdzic et El Yamani ont joué en rserve à La Louvière hier soir.  
 
A Seraing-Rul le 08/10 
 
L’asbl Coup d’envoi organise le 8 octobre 2003 la fête du foot au Pairay à Seraing. A partir de 14h30, une initiation au football aura lieu sous le parrainage de Robert Waseige. A 20h, le Standard, au grand complet, sera opposé à Seraing-Rul (D3) 
 
 
La DH: STANDARD - «Les risques du métier»  
 
Dominique D'Onofrio sait qu'il n'échappera pas au couperet si son équipe ne se redresse pas... 
 
SCLESSIN -
Conscient de la situation de crise qui règne actuellement à Sclessin, Dominique D'Onofrio n'a pas dérogé à ses habitudes. Hier matin, il s'est rendu au stade afin d'analyser le malaise profond qui sévit à Sclessin depuis trop longtemps déjà. «L'atmosphère qui règne à Sclessin est très particulière, remarque l'entraîneur liégeois. Quand le Standard gagne, l'équipe est portée aux nues. Quand elle perd, elle se retrouve dans la cave. Un club comme le Standard se doit d'obtenir une constance dans ses prestations et une régularité dans ses victoires. Les joueurs sont animés d'excellentes intentions mais ne possèdent visiblement pas les ressources morales nécessaires pour affronter la moindre contrariété. Ils gambergent alors et le plaisir de jouer devient une corvée.» 
 
Samedi, les Standardmen manquèrent non seulement d'imagination mais aussi de constance pour inverser une tendance qui s'est infléchie depuis le revers subi face à Genk il y a trois semaines. A tel point que les choix tactiques de Dominique D'Onofrio sont remis en cause par une partie du public. A sa décharge, l'entraîneur liégeois a tout essayé en maintenant la même équipe au Cercle après le revers subi face à Genk, puis en changeant son fusil d'épaule lors de la venue de La Louvière ce samedi. «Quand les joueurs sont en proie au doute, les meilleures animations de jeu ne peuvent se dessiner sur la pelouse, avoue-t-il. Les joueurs sont envahis par la peur de mal faire et exécutent des gestes inutiles. On critique la tactique. Pourquoi était-elle bonne depuis le début de la saison et ne le serait- elle soudainement plus maintenant? Moi aussi je dois me remettre en question. Mais le plus important à mes yeux, c'est de continuer à travailler pour ne rien avoir à me reprocher. Je sais que l'entraîneur est la première personne visée dans de telles circonstances. Cela fait partie du jeu et je l'assume. Un entraîneur est jugé sur les résultats. Quand j'ai accepté, je connaissais les règles. Ceci dit, je ne me sens pas en danger même si je suis conscient d'exercer un métier à risques. Je sais que je suis menacé comme n'importe quel entraîneur.» 
 
Des joueurs comme Eric Gerets 
 
Depuis qu'il a clamé qu'il souhaiterait un jour entraîner le Standard, Eric Gerets hante l'esprit des supporters liégeois. Au moindre dérapage, tout le travail réalisé est ainsi injustement remis en cause. De toute manière, ce n'est pas d'un nouvel entraîneur dont les Liégeois ont besoin pour le moment. Les Rouches en ont consommé un nombre incroyable sans que la situation ne change... Les Liégeois ont surtout besoin de joueurs qui possèdent l'aura, i>la hargne
et la mentalité qu'un certain Eric Gerets possédait lorsqu'il était... joueur. A l'époque, le Lion de Rekem n'hésitait pas à empoigner ses partenaires qui ne répondaient pas à l'attente. Le Standard possède-t-il un leader capable de booster une équipe à la dérive ou ne compte-t-il dans ses rangs que des larves incapables de se révolter? La réaction des joueurs liégeois à l'Antwerp dimanche prochain sera riche d'enseignements... 
 
"Un contexte totalement différent" 
 
SCLESSIN - Dominique D'Onofrio
refuse de comparer la crise actuelle à celle qui sévissait l'année dernière à Sclessin au début de la saison. «Même si certains ingrédients sont identiques, le contexte est complètement différent, remarque l'entraîneur liégeois. L'an dernier, lorsque j'avais repris les commandes de l'équipe, nous ne possédions qu'une seule unité et occupions la lanterne rouge. Cette fois, nous comptons quatre points de retard sur le 2e . Nous ne pouvons pas nous contenter de ce statut mais nous allons tout faire pour redresser une situation qui est loin d'être désespérée. Je ne chamboulerai pas mon équipe toutes les semaines mais je veillerai à trouver le meilleur équilibre. Nous possédons malheureusement une des équipes les plus gentilles du championnat. Un match s'apparente à un combat. Je vais donc m'inspirer des ingrédients qui nous avaient permis de relever la tête l'an dernier. La base de notre réussite reste l'unité. Nous sommes tous, joueurs, dirigeants, supporters et entraîneurs dans le même bateau.» 
 
Pierre François: «Confiance!»  
 
SCLESSIN -
«Tout a été mis en oeuvre pour que le club puisse nourrir de légitimes espérances sportives. Ceux qui nous reprochent de ne pas avoir songé à préserver l'équilibre dans notre noyau n'ont pas sérieusement étudié la question. Je regrette aussi l'idée selon laquelle nos trois nouveaux joueurs auraient pu déstabiliser le groupe. On ne construit pas une grande équipe sans songer à la complémentarité, à la concurrence ou même sans penser aux diverses possibilités de rechange en vue des blessures ou suspensions. Au début de la saison, tous étaient d'accord pour affirmer que notre noyau serait trop court. Des joueurs de la trempe de Mpenza, de Sorondo ou de Mumlek renforcent évidemment l'équipe. Mais pour certains, les joueurs constituent un problème et pour les autres, c'est l'entraîneur. C'est la particularité du monde du foot. Or le problème, et nous l'avons cerné, est d'ordre mental. C'est ce qui se corrige le plus difficilement. Mais comme l'ambiance dans le groupe est bonne, nous passerons outre. Notre chance dans ce malheur est qu'il n'est pas encore trop tard. Loin de là même...»  
 
Frédéric de Biolley 
 
 
 
Lundi 29 septembre 03

 
 
BRUITS DE VESTIAIRES
 
Malgré les nombreuses tentatives de réanimation du Smur, un supporter liégeois de 51 ans est décédé des suites d'une crise cardiaque samedi soir dans les tribunes de Sclessin au terme de la rencontre. (P.S.: Le webmaster de ce site présente à sa famille ainsi qu'à ses proches ses plus sincères condoléances)  
 
Les Standardmen se sont entraînés hier matin à Sclessin. Leur entraîneur a décidé de leur donner congé aujourd'hui.  
 
Le Standard a ouvert une enquête interne afin de savoir qui aurait pu griffer la voiture de Gonzalo Sorondo alors que les grilles étaient fermées. B.Vt. et F.de B. 
 
 
La DH : STANDARD: c'est la crise! 
 
En s'imposant à Sclessin, les Loups déclenchent un nouvel état de crise au Standard... 
 
SCLESSIN -
Même en football, l'Histoire ne serait-elle finalement qu'un éternel recommencement? La question était, bien évidemment, à nouveau sur toutes les lèvres à Sclessin, samedi soir et hier matin. Pour la troisième fois de suite, le Standard a subi une défaite par deux buts d'écart sans avoir inscrit le moindre but. Pire, la façon dont les Rouches ont encaissé le premier but résulte, à nouveau, d'une complète mésentente entre un défenseur, Vandooren en l'occurrence, et son gardien de but, Carini... En football, cela s'appelle un cadeau 
Mais il serait présomptueux et complètement erroné de mettre uniquement ce résultat sur le compte d'un mauvais Standard. Les Loups ont leur part de mérite dans ce résultat. Idéalement positionnées sur le terrain, les ouailles d'Ariel Jacobs ont tiré profit de leur bonne organisation et de leur excellente circulation du ballon. Le contraste saisissant entre une équipe qui doute, le Standard, et une autre en pleine confiance, La Louvière, ne tarda d'ailleurs pas à illuminer Sclessin. Ainsi, la défense liégeoise commit deux grosses approximations avant une troisième fatale à Carini. L'avance des Loups n'était donc certainement pas usurpée avant que les échanges ne s'équilibrent même si les Hennuyers se montrèrent beaucoup plus concrets que les Liégeois en zone de finition avec un tir sur la barre transversale de Murcy (54e), un envoi d'Ishiaku que Carini capta difficilement et un but en fin de partie contre trois occasions liégeoises manquées par Datti, qui ne put éviter le retour d'Onyewu, Emile, qui manqua la cible face au but et Kaklamanos qui buta sur Proto avant que Van Den Bossche ne scelle le sort des Liégeois. A nouveau, une histoire de confiance. 
Ariel Jacobs réalise de bien belles prouesses. Car il ne faudrait pas oublier que cette victoire acquise au Standard fait suite à une remarquable prestation en Coupe de l'Uefa face à Benfica. 
Depuis quelques temps, les Louviérois ont, en tout cas, pris un malin plaisir à bousculer les Liégeois. N'était-ce pas ces mêmes Loups qui boutèrent les Rouches hors de la Coupe de Belgique en quarts de finale l'an dernier? 
Mais, visiblement, à Sclessin, on n'a pas retenu les leçons d'un passé qui se répète inlassablement malgré les gros efforts consentis pour renforcer l'équipe... 
La crise de confiance est profonde et il faudra du temps avant de l'éradiquer dans la tête de chaque joueur. Et ce n'est pas les actes de vandalisme commis par les supporters (comme l'an dernier lors du retour du Lierse!), qui arrangeront les choses. Certes, les supporters rouches connaissent par coeur l'air de C'est la même chanson de Claude François. Reste à savoir Combien de temps encore ils le chanteront. Car, à Sclessin, plus personne n'a envie d'entendre qu'il est question d'une nouvelle saison de transition. 
 
 
Nouvelle réunion entre joueurs et supporters 
 
Comme l'an dernier, ils se sont rassemblés pour essayer de comprendre... 
 
SCLESSIN -
Le stade Maurice Dufrasme de Sclessin a, à nouveau, été le théâtre de violence samedi soir. Une cinquantaine de supporters mécontents empêchèrent les véhicules des joueurs de quitter le stade. Ivica Dragutinovic a d'ailleurs été empoigné par l'un d'entre eux. Au bord des larmes, le capitaine du Standard a essayé de ramener le calme alors que la voiture de Gonzalo Sorondo avait été griffée sur toute la longueur par un objet contondant. Dimanche matin, les supporters liégeois ont rallié le stade de Sclessin, hier matin, où ils ont été reçus par les joueurs et le staff technique. Car il n'est, en effet, plus question de malaise au Standard mais bel et bien de crise. À l'abri des micros et des stylos, les supporters se sont plaints du fond de jeu de l'équipe et du manque de hargne et d'agressivité des joueurs sur le terrain. José Riga, l'adjoint de Dominique D'Onofrio a alors révélé que les joueurs étaient sous pression et qu'ils avaient peur. Roberto Bisconti a affirmé qu'il comprenait les supporters et que lui aussi, rêvait depuis plus de dix ans de devenir champion avec le Standard. Ivica Dragutinovic a alors pris la parole: «La seule manière de s'en sortir, c'est de faire bloc autour de nous.» 
 
La veille, au coup de sifflet final, le capitaine du Standard avait d'ailleurs rappelé ses joueurs au centre du terrain alors que les huées grondaient dans les tribunes. «Même quand on perd, on se doit de rester sur le terrain, affirma-t-il. Il ne faut pas fuir ses responsabilités. Nous traversons actuellement une période très difficile. Nous manquons d'agressivité et nous laissons trop jouer notre adversaire. Tout le monde doit se remettre en question. Nous nous devons de réagir au plus vite. Personne n'ose prendre la parole dans les vestiaires. Alors devant 15.000 personnes... Pour quelles raisons? Personne ne peut le dire. Ce n'est, en tout cas, pas à moi de me prononcer sur l'aspect tactique et technique de nos prestations. Ce n'est pas mon rôle. Je peux parler de la mentalité, de notre manque d'agressivité et de l'amitié qui règne entre les joueurs. Nous devons continuer à travailler afin de changer l'état d'esprit. Car, quand on voit les éléments qui figurent dans notre noyau, personne ne peut dire qu'il nous manque quelque chose. Il suffirait d'un petit déclic...»  
 
Frédéric de Biolley  
 
 
 
Dimanche 28 septembre 03

 
 
RESUME de la DH 
 
STANDARD - LA LOUVIERE: 0-2  
 
Est-ce vraiment un exploit? 
 
SCLESSIN -
Pour éradiquer le malaise naissant, Dominique D'Onofrio a effectué hier soir les changements qu'il avait envisagés dès samedi soir et la défaite face au Cercle. Kaklamanos sur le banc, Bangoura devait remplir un rôle de pivot, à charge pour lui d'alimenter Datti et Mpenza titularisés pour la première fois de la saison. Exit, donc, également Moreira. Derrière, la présence de Sorondo faisait glisser Enakarhire au back droit, Turaci pouvant dès lors suivre la rencontre aux côtés de son entraîneur. Okpara, lui, commençait la rencontre, non à cause de la confiance de son entraîneur mais suite aux douleurs à l'aine de Bisconti. 
 
Du côté de La Louvière, par rapport au match de mercredi comptant pour le premier tour de la Coupe de l'Uefa, un seul changement: Klukowski relayait Djamba-Shango, éprouvé par la joute européenne. 
 
Des changements face à la continuité? Ou plutôt et de la continuité puisque le Standard est retombé dans ses travers en rentrant à mi-temps mené à la marque. Après un revers à Sclessin contre Genk et un autre, donc, au Cercle, les Liégeois ont été incapables d'emballer la rencontre malgré un triangle offensif qui avait de la gueule. Les Loups n'en demandaient pas tant, eux qui trouvaient certainement un adjuvant moral au but rapide d'Odenwingie, effaçant partiellement la fatigue de leur partage face à Benfica. Ont-ils dû pour autant puiser dans les tréfonds de leurs capacités physiques pour contrer les Liégeois? Non. Ils n'ont guère dû s'arracher en première période malgré quelques timides essais locaux. 
 
Ainsi, Proto devait repousser d'une claquette une reprise la tête de Mpenza (23e), laissait Bangoura croquer tristement son envoi sur une remise de Mpenza (25e) et récupérait sur une passe d'Onyewu une tête peu appuyée de Datti (33e). 
 
Courir après le score... 
 
Les Rouches devaient courir après le score car ils n'ont pas tenu compte de deux avertissements qui leur furent adressés à la 3e et à la 12e minute. Sur le premier, Ishiaku trouvait Murcy sur la gauche mais son tir était dévié par Sorondo sur Carini. Sur le deuxième, la tête en retrait de Dragutinovic vers Carini était interceptée par Murcy mais le Français contrôlait trop imparfaitement le ballon pour en faire un bon usage. Vervalle pouvait ainsi adresser à la 21e minute, un long ballon au second poteau où se trouvaient Carini, Van Dooren et Odenwingie. Une incompréhension entre les deux Standardmen permettait à leur seul opposant de glisser tranquillement le ballon au fond des filets (0-1). 
 
En deuxième période, Dominique D'Onofrio changeait de pivot, Kaklamanos mettant d'emblée plus de pression que l'inexistant Bangoura. Pourtant, la première véritable occasion fut l'oeuvre de Murcy avec un tir de l'intérieur du pied qui frappait le sommet de la barre transversale. 
 
Au fur et à mesure que les minutes s'égrenaient, le jeu du Standard se délitait, le manque d'automatismes entre les éléments offensifs devenant de plus en plus flagrant, se passant le ballon à gauche alors que l'appel était effectué à droite et vice-versa. Seul un tir d'Emile, idéalement placé à la 63e minute aurait pu inverser la tendance mais son essai était trop enlevé. Tout comme le coup franc de Mumlek qui, lui, n'était pas cadré (76e). Kaklamanos héritait encore d'une occasion en or à l'approche des arrêts de jeu mais Proto s'interposait. Van Den Bossche, lui, dans une position plus malaisée se jouait de toute la défense et trompait calmement Carini (0-2). Quel camouflet! Et quelle bronca... 
 
La semaine passée, on parlait de malaise à Sclessin, maintenant la crise est évoquée avec une formation liégeoise qui compte moins de la moitié des points du leader anderlechtois après seulement sept journées. La Louvière, elle, se réconforte encore un peu plus avec son premier succès en déplacement de la saison. 
 
 
STANDARD: Carini, Enakarhire, Sorondo, Dragutinovic, Vandooren, Okpara, Walasiak (61e Riise), Mumlek, Datti, Mpenza (71e Moreira), Bangoura (46e Kaklamanos). 
 
LA LOUVIERE: Proto, Siquet, Kuklowski, Blay, Onyewu, Mamouni, Arts, Vervalle (67e Djamba-Shango), Murcy (84e Van Den Bossche), Odenwingie, Ishiaku (90e 2 Tilmant). 
 
ARBITRE: M. De Bleeckere. 
 
AVERTISSEMENTS: Mumlek, Dragutinovic, Ishiaku. 
 
LES BUTS: 21e Odenwingie (0-1), 90e 1 Van Den Bossche (0-2). 
 
 
Basile Vellut 
 
 
 
Samedi 27 septembre 03

 
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STANDARD - LA LOUVIERE: (samedi 18h00 – direct CANAL plus) 
 
Arbitre: M. De Bleeckere 
 
Composition probable des équipes:  
 
STANDARD: Carini; Enakarhire, Dragutinovic, Sorondo, Vandooren; Walasiak, Okpara, Datti, Mumlek; Emile et Sami Bangoura 
 
Réserves: Habran, Turaci, Moreira, Riise, Kimoto, Oussalah, Kaklamanos. 
 
Observations: Moreira réserviste... 
 
Comme il fallait s’y attendre, Dominique D’Onofrio a procédé à trois changements importants dans son équipe puisque Sorondo, Datti et Emile Mpenza remplacent Turaci, Moreira et Kaklamanos. Il aurait pu y en avoir un 4e si Bisconti ne s’était pas blessé (contracture à la cuisse). Guéri, Walasiak reprend sa place sur le flanc droit. Les joueurs se retrouvent à 10h15 avant de se rendre dans un hôtel du centre-ville pour déjeuner ensemble et effectuer une sieste. L’arrivée au stade est programmée à 16h. F.de B. 
 
La Louvière: Proto; Blay, Onyewu, Siquet, Vervalle; Odemwingie, Mamouni, Klukovski, Djamba-Shango; Ishiaku et Murcy. 
 
Réserves: Susnjara, Guilmot, Arts, Van den Bossche, De Oliveira, Tilmant, Vanhandenhoven.  
 
 
La DH: STANDARD - Un parfum européen... 
 
Gonzalo Sorondo est un des trois changements opérés par Dominique D'Onofrio chez les Rouches 
 
SCLESSIN - Au lendemain de la deuxième défaite de rang subie face au Cercle de Bruges samedi dernier, Dominique D'Onofrio affirma sans détour qu'il allait opérer plusieurs changements dans son équipe. «Il y en aura trois, avertit-il. Nous devons trouver un meilleur équilibre et nous avons besoin d'une certaine fraîcheur psychique et mentale. La vitesse en zone offensive nous a aussi fait défaut. Walasiak, Emile Mpenza et Datti sont des infiltreurs qui jouent en profondeur. Depuis trois jours, les grandes lignes de mon équipe étaient déjà tracées. Je n'ai pas à me plaindre de Joseph Enakarhire qui est peut-être le joueur le plus régulier de mon effectif. Mais je suis convaincu qu'il possède autant de qualités dans l'axe que sur les côtés où il évolue d'ailleurs en équipe nationale. Je sais qu'il n'apprécie pas beaucoup les flancs mais la qualité d'un défenseur n'est-elle pas, avant tout, de défendre?» 
 
La question, aussi évidente soit-elle, n'est certainement pas dénuée d'intérêt dans la mesure où l'entraîneur liégeois compte introduire Gonzalo Sorondo dans l'axe d'une défense où Fabian Carini, l'autre Uruguayen du Standard, a régulièrement été mis en difficulté. Et comme les deux Sud-Américains se connaissent depuis très longtemps, la communication et la bonne compréhension entre les deux hommes devraient rejaillir sur le comportement défensif de toute l'équipe. «Je connais effectivement Fabian Carini depuis très longtemps, avoue-t-il. Je sais qu'il traverse actuellement des moments plus difficiles. Mais je sais qu'il possède les qualités nécessaires pour se sortir de cette situation.» 
 
Car, comme le disait judicieusement Christian Piot, les défenseurs liégeois ont eu tendance à abuser des qualités de Fabian Carini pour se débarrasser d'un ballon trop dérangeant. A charge au portier uruguayen de se débrouiller avec le ballon. Avec un joueur comme Gonzalo Sorondo devant lui, Fabian Carini pourrait retrouver toute l'assurance qui avait fait de lui un des gardiens les plus prometteurs lorsqu'il se lia à la Juventus Turin... alors que Gonzalo Sorondo, lui, signait à l'Inter Milan. «Pour certains, j'effectue un pas en arrière, remarque l'ancien Interiste. Il n'y a rien de plus faux. Certes, le jeu est plus rapide et la pression est plus terrible en Italie. Mais l'encadrement mis en place pour ceux qui doivent s'améliorer dans le Calcio est complètement déficient. Il n'est pas évident d'y progresser sans une solide expérience. Le Standard m'offre l'opportunité de jouer. Une opportunité que l'Inter ne m'offrait plus puisque je n'ai jamais été aligné la saison dernière dans l'équipe de base.» 
 
Les rares apparitions de Gonzalo Sorondo l'an dernier se limitèrent donc à ses prestations avec la sélection uruguayenne... «Celle-ci voit d'ailleurs d'un très bon oeil mon arrivée au Standard, avoue Gonzalo Sorondo. Pour conserver ma place en équipe nationale, je me devais de jouer. Dans ce contexte, j'ai rapidement été séduit par le discours de la direction liégeoise. La présence de Fabian Carini n'a pas guidé mon choix. J'aurais de toute manière choisi le Standard. Attention, je n'ai reçu aucune garantie. On ne m'a rien promis et je dois gagner ma place comme tous mes autres partenaires. De toute manière, même si ça avait été le cas, il ne faut jamais croire tout ce qu'on promet. Et plus particulièrement dans le monde du football.» 
 
A bientôt 24 ans - il les célébrera le 9 octobre -, le défenseur uruguayen démontre une certaine maturité...  
 
Frédéric de Biolley 
 
 
STANDARD - Emile Mpenza sera aligné derrière Sambegu Bangoura! 
 
Il n'avait plus occupé cette place depuis son passageà Courtrai entre 1989 et 1996... 
 
SCLESSIN - Emile Mpenza
attendait ce moment depuis le 24 mai 2003. En raison de diverses blessures, le cadet des frères Mpenza n'avait, en effet, plus débuté une partie depuis la victoire de Schalke 04 entraîné par Marc Wilmots sur le Bayern de Munich à l'occasion de la dernière journée de la Bundesliga. C'est dire s'il trépigne d'impatience à l'idée d'être aligné ce soir face à La Louvière. Et cela, même s'il devra évoluer dans un rôle inhabituel. «A l'instar d'Aliyuh Datti, l'entraîneur m'a demandé de jouer autour de Sambegu Bangoura qui sera, lui, aligné en pointe, avoue-t-il. J'aurai pour mission de créer des brèches dans la défense adverse et de m'appuyer sur mon explosivité pour créer des espaces. Je n'avais plus occupé cette position depuis mon passage à Courtrai (NdlR: entre 1989 et 1996). Je devrai donc assumer de nouvelles responsabilités. Je devrai plus jouer sur mon placement que sur la vivacité. Mais je ne considère pas cette titularisation comme une victoire ou un aboutissement. Il s'agit juste d'une porte qui s'ouvre. C'est plutôt le succès de ma patience.» 
 
Emile Mpenza n'a, en effet, pas brûler les étapes pour apporter tout ce qu'un attaquant de sa trempe peut donner de mieux à son équipe. «Ces dernières semaines, nous avons joué de manière trop précipitée, remarque-t-il. A l'entraînement, tout le monde demande le ballon et ose. Mais, à l'heure du match, tout s'écroule. J'ai l'impression que l'on ne s'amuse plus. Nous n'attendons pas les bons moments et nous nous brûlons les ailes. A l'inverse de l'Allemagne, on ne sait pas qu'un match dure 90 minutes en Belgique. Il faut savoir doser ses efforts et se faire plaisir. Je compte apporter cette expérience à mes partenaires. Peu d'entre nous ont eu la chance d'évoluer au plus haut niveau. Je vais prendre mes responsabilités et les aider à avoir de la personnalité sur le terrain.» 
 
Car Emile a appris à dominer la pression lors de son séjour en Bundesliga. Et même si celle-ci a fait sa réapparition à Sclessin, l'attaquant international ne s'en formalise pas outre mesure même si l'attente du public liégeois est énorme vis-à-vis de lui. «Personnellement, je ne ressens aucune pression, poursuit-il. Celle-ci aurait été beaucoup plus élevée si nous restions sur deux victoires de rang. Maintenant, je suis dans une position idéale. Je ne saurais, en effet, pas faire plus mal. Cependant, nous devrons nous méfier de La Louvière. J'ai vu à la télé une équipe très compacte. Il faudra faire preuve de patience. Les occasions se présenteront et nous les mettrons au fond. Il faut surtout éviter d'encaisser le premier but. Tout le monde a vu où cela pouvait nous mener.» 
 
Et Dominique D'Onofrio en a d'ailleurs tiré certaines conclusions puisqu'il a décidé de modifier son équipe de base pour la venue de La Louvière à Sclessin. «L'entraîneur a pris ses responsabilités, remarque Emile Mpenza. Il a montré qu'il possédait du caractère d'autant que ces décisions n'étaient pas si évidentes à prendre. Elles montrent, en tout cas, que personne n'est indispensable. Le noyau compte 24 joueurs qui peuvent tous revendiquer une place. Cela va en réveiller certains...» 
 
Car la concurrence bat à nouveau son plein à Sclessin. A tel point même que certains s'interrogèrent sur l'a bonne intégration des nouveaux joueurs... «Je n'ai pas ressenti le moindre problème à ce sujet, avoue Emile Mpenza. Je m'entends bien avec Papy Kimoto et Godwin Okpara. Le médian nigérian est un garçon très jovial et plus extraverti que l'image qu'il donne de lui. Je n'éprouve aucun regret d'être revenu. Le championnat allemand m'a ouvert les yeux. J'ai compris que l'argent n'était pas tout. La qualité de vie, je l'ai trouvée au Standard dans la mesure où tous les entraînements y sont bien dosés. Quand je me lève le matin avant de me rendre au stade, je ressens un bonheur intérieur que je n'avais jamais connu à Schalke 04...»  
 
F. de B. 
 
 
 
Vendredi 26 septembre 03

 
Bientôt le cap des 10.000 visites sur ce site sera franchi!! BRAVO et MERCI à vous toutes et tous de votre visite!!  
 
Programme de la 7e journée de championnat... 
 
 
STANDARD - La Louvière: (ce samedi soir à 18h00) 
 
Présentation des Loups et du match... (Zeb-Equipe RSCL.be) 
 
 
STANDARD: Bisconti touché... 
 
Walasiak
et Moreira ont repris avec le noyau. Werner, chez qui on soupçonne une fracture (poignet), n'a toujours pas eu les résultats de ses examens. Bisconti a abrégé la séance en raison d'une douleur à hauteur du quadriceps.  
 
D'Onofrio: ne plus gâcher... 
 
Dominique D'Onofrio
n'a pas hésiter à donner son avis sur la situatin actuelle de son équipe: "Une remise en question a été effectuée et le travail à l'entraînement est satisfaisant. Maintenant, entre une séance entre nous et un match, il y a un monde de différence. Rien à l'entraînement ne laissait transparaître une tele prestation au Cercle de Bruges. Où nous avions l'occasion de nous ménager une marge d'erreur vis-à-vis de Genk ou de Bruges. Quel gâchis! La seule vérité, c'est le terrain." Lieu où quelques retouches seront apportées. E.T
 
 
La DH: STANDARD: - Moreira a eu un petit pincement... 
 
Almani Moreira aurait aimé affronter Benfica mercredi 
 
SCLESSIN -
Pour l'instant, le climat n'est pas encore à la morosité du côté de Sclessin. Malgré les deux revers consécutifs, positiver sert de leitmotiv. Pourtant, si l'on ajoute à ces contretemps que septembre sonne la véritable entrée en matière de nos clubs sous les drapeaux européens, le fossé du regret s'en trouve élargi et approfondi. 
Est-il besoin de se souvenir que l'an dernier les troupes de Dominique D'Onofrio avaient laissé, lors d'un duel en Coupe de Belgique (en matches aller- retour), leurs derniers espoirs de qualification européenne du côté du Hainaut. D'où l'évidente envie qu'ont dû nourrir les Standardmen en observant, à la télévision, la rencontre entre leurs tombeurs de l'an dernier et les Portugais du Benfica. 
Parmi le contingent des Rouches, Almani Moreira (remis d'une grippe) était intéressé à double titre. D'abord, l'occasion de voir des compatriotes. D'autre part, un certain Standard-La Louvière est au programme de ce week-end. «Les Loups m'ont bien plu avant la pause. Comment ne pas être motivé quand on se mesure à une formation du standing de Benfica. Les Lisboètes peuvent montrer d'autres aptitudes, beaucoup plus valorisantes. Même si en deuxième période, ils ont tout de même montré un autre visage.» 
 
Juste de quoi maintenir tout suspense en vue d'un retour où ils émergeraient. «Benfica est et reste Benfica. Attendez-vous à les voir proposer un football beaucoup plus orienté vers l'offensive. Mais si vous me demandez si leur qualification est déjà acquise, alors là honnêtement je ne sais pas du tout.» 
 
Une mentalité de vainqueur 
 
Si le meneur liégeois affiche une méfiance de Sioux à l'égard des protégés d'Ariel Jacobs, c'est aussi et surtout en vue du duel de demain. Mieux vaut être prudent... «Nous n'avons aucune marge d'erreur. Nous imposer est un besoin, une nécessité. Nous devrons monter sur le terrain avec une mentalité de gagneur et surtout rentrer dans le match directement. » 
 
Pour ce faire, perforer le mur louviérois passera par une ligne d'attaque plus productive (aucune faille trouvée lors des deux dernières sorties), un entrejeu apte à délivrer des ballons décisifs et une ligne arrière moins perméable et affichant une sérénité supérieure. 
De quoi apporter un travail suffisant à Dominique D'Onofrio qui juge cette entité louviéroise à sa juste valeur, ne voulant prendre aucun adversaire de haut. Puis, surtout, si l'on ne peut décemment parler de mea culpa collectif, une indispensable remise en question a été effectuée. Une prise de conscience qui devra être salutaire pour le noyau. Pas pour l'un ou l'autre à titre individuel. Non, le collectif d'abord. 
En attendant, peut-être que la Coupe d'Europe, ce crève-coeur, amènera l'une ou l'autre diminution physique dans le clan adverse. Il faudra savoir en profiter! 
 
Emmanuel Thyssen  
 
 
STANDARD - Okpara: «Personne n'est parfait» 
 
Godwin Okpara prône la tolérance et l'unité. La priorité doit rester l'équipe pour le Nigérian 
 
SCLESSIN -
Remontons le temps de quinze jours. Tout le monde il était beau, tout le monde il était gentil... et tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes en bord de Meuse. 
Deux toutes petites semaines et deux échecs plus loin, le discours de gens extérieurs au club a totalement changé. Revirement total de pensée. Si le revers face à Genk a été vécu comme une petite pilule à ingurgiter et à digérer, le couac encouru dans la Venise du Nord a pris les traits d'un gros et désagréable médicament à tenter d'avaler. Sans qu'il reste trop longtemps en travers de la gorge. 
D'aucuns se doivent d'exercer une analyse poussée de leurs erreurs. Sont-ils pour autant seuls responsables? Seuls coupables? 
«Il faut arrêter d'incriminer personnellement l'un ou l'autre élément, demande Godwin Okpara, le médian défensif du Standard. Tout le monde commet des erreurs. Nous gagnons et nous perdons ensemble. Si nous parvenons à inscrire un but, le bénéfice en revient au groupe dans son entièreté. Pas au seul réalisateur. Idem quand nous encaissons un but. La faute n'est pas à mettre sur le dos d'un seul joueur. Nous y avons tous nos responsabilités. Aucune attaque personnelle ne doit être formulée à l'égard de quiconque. Qu'elle vienne du club ou de l'extérieur (NdlR: supporters, journalistes,...), nous devons former un bloc.» 
 
Solidarité totale requise donc par l'ancien sociétaire du Paris-St-Germain qui, dans son anglais, lance un: «Nobody is perfect.» 
 
Regarder vers l'avant 
 
Toutes proportions gardées, le club parisien présente certaines similitudes avec le matricule 16. Dernières saisons en date perturbées, fans inconditionnels dans le stade, équipe compétitive sur papier... 
«Dans toute formation destinée à jouer le top, s'installe une naturelle pression. À degrés divers cependant. En France, elle se situait un cran au- dessus d'ici.» 
 
Interdiction de perdre, obligation de gagner 
 
Le meilleur moyen d'évacuer toute espèce d'oppression extérieure passe par une réponse sur le terrain et... des résultats. 
«Nous n'avons en ce moment qu'une seule chose à faire, c'est oublier ce qui vient de se produire ces quinze derniers jours et ne plus regarder que de l'avant. Chacun évolue en dessous de ses capacités depuis la rencontre face au Racing Genk. Il n'est néanmoins pas trop tard. Le championnat n'en est qu'à ses balbutiements et le chemin reste grand ouvert devant nous en vue d'atteindre nos objectifs de la saison. Tout le monde se tient pour la deuxième place et accumuler deux ou trois succès nous remettrait en excellente posture.» 
 
Avec comme premier écueil une formation louviéroise ne se déplaçant pas à Sclessin en victime consentante. 
«Nous avons l'interdiction de perdre à nouveau des rencontres. Désormais, il faut monter sur la pelouse comme si nous nous attaquions un match de Coupe à chaque fois. Face aux Loups et à leur arrière-garde souvent renforcée, il nous sera délicat de trouver la faille. Nous le savons très bien. Même si nous manquons la transformation de plusieurs chances comme au Cercle, il nous faudra continuer et, cette fois-ci, maintenir notre concentration. Nous devrons être forts dans la tête et remettre le travail sur le métier. Persévérer, continuer à se battre et surtout rester patients. Cela ne sert à rien de s'énerver pour l'instant.» 
 
La meilleure manière de se ménager nerveusement passe donc uniquement par une performance de choix demain soir (18h). Avec alors des supporters qui seront ravis. 
 
Emmanuel Thyssen 
 
 
La Meuse: Standard TV: quand? 
 
Voici cinq ans exactement, Manchester United lançait la première chaîne TV entièrement dédiée à un seul club de football. MU TV était née, proposant à ses candidats abonnés les matches des équipes réserve et jeunes en direct, les conférences de presse d'avant-match d'Alex Ferguson et diverses autres choses tels téléachat de produits dérivés ou interviews de joueurs. Le tout pour 300 FB par mois à l'époque. Quelques mois plus tard, le 16 janvier 99 pour être précis, l'Olympique de Marseille imitait les Anglais avec OM TV. Plus ou moins le même concept, une association avec le bouquet numérique de Canal et, aujourd'hui, quelque 30.000 abonnés. Ci et là, surtout du côté des grandes nations du foot, d'autres exemples ont suivi ces dernières années. Le Real de Madrid, Liverpool, Fulham… ont osé franchir le pas de la diversification. La Belgique ? Rien de bien concret. Il existe tout de même un projet initié par un ancien cadre supérieur de LTA (ancienne chaîne de téléachat tombée en faillite), aujourd'hui free-lance pour RTL-group.  
 
D'abord présenté au Standard, puis à Charleroi, il pourrait l'être bientôt à d'autres clubs belges, voire étrangers. «Je suis Liégeois, j'aime le foot et je suis un professionnel de l'audiovisuel, précise Marco Pezzin (40). Partant de là et de divers avis positifs de personnes à qui j'en avais parlé, j'ai planché sur un projet de « TV club de foot ». Le présenter tout d'abord au Standard me semblait naturel. C'est mon club de cœur. C'est aussi un club qui sait générer un mouvement de foule. Le seul chez nous avec Anderlecht, Charleroi, Genk et Bruges ». Différentes choses figuraient sur le projet. Du sportif ( images d'entraînements, de mises au vert et d'archives), du social (vie du club et des clubs de supporters), de l'éducatif (formations des jeunes, conseils de joueurs...) et, évidemment, du commercial (vente de produits dérivés). Le tout diffusé sur le câble ( Teledisnet n'est-il pas sponsor du club liégeois), voire lors des plages libres restant sur RTC (TV régionale liégeoise). Réaction au Standard? « Oui, mais c'est trop tôt... » (voir les propos de Pierre François ci-contre). Sans doute (cela étant, lorsque l'on voit que Manchester et Marseille sont sur la balle depuis 5 ans...). Mais même si chaque chose doit arriver en son heure, une « prime position » dans ce créneau à potentiel commercial ne serait pas à négliger... Au Standard, on veut d'abord donner la priorité au magazine et à d'éventuelles émissions-radios avant de se lancer dans la TV. NEWS (EL) 
 
 
 
Jeudi 25 septembre 03
 
Les réservistes ménagés…. 
 
Les huit joueurs qui ont disputé le match des réserves lundi soir ont été dispensés de l’entraînement matinal. Présents toutefois à Sclessin, ils ont suivi une séance de bains et massages pendant que les autres travaillaient la musculation et transformation avec Guy Namurois avant de se rendre sur le terrain. 
 
Sans Walasiak et Moreira... 
 
Dominique D’Onofrio
a travaillé avec 20 joueurs. Walasiak (gastro-entérite) Moreira (grippe), Cavens qui poursuivait sa revalidation et Werner dont on attendait encore les résultats de la radio du scaphoïde ne se sont pas entraînés. Walasiak et Moreira reprennent avec l e groupe aujourd’hui.  
 
Le match de Coupe de Belgique contre le CS Bruges se déroulera le dimanche 16 novembre 2003 à 14 heures. 
 
Equipe au GRAND COMPLET... 
 
"Je prendrai mes résponsabilités", avait décrété lundi Dominique D'Onofrio, au surlendemain de la dramatique éfaite concédée au CS Bruges. L'entraîneur pourra trancher dans le vif d'autant plus aisément que sauf cas de force majeure, il pourra disposer, ce dimanche, contre La Louvière d'un effectif au grand complet. Habran, Bisconti, El Yamani, Gomez, Riise, Sorondo, Mutavdzic, qui lundi soir avaient été alignés en réserves, se sont soumis en matinée à un travail de récupération avant de rejoindre en milieu d'après-midi leurs équipiers pour une deuxième séance axée sur le téchnico- tactique.  
 
Irréprochable depuis le début de saison sur le plan sportif, Enakarhire en est revenu à de meilleurs sentiments: il s'est rangé à la décision de la direction qui lui avait formellement interdit d'accompagner la séléction olympique du Nigéria lors d'un stage et d'une tournée censée se prolonger jusqu'au... 18 octobre 
 
 
La DH: STANDARD - «Que les meilleurs jouent...» 
 
La place d'Onder Turaci est menacée avant la venue de son ancien club à Sclessin samedi soir 
 
SCLESSIN -
Si les postes de gardien de but et des attaquants ont été montrés du doigt pour tenter d'expliquer la déroute du Standard, d'autres secteurs sont tout autant concernés. Le discours de Dominique D'Onofrio n'a pas varié d'une virgule. L'entraîneur liégeois reproche, notamment, à ses flancs de manquer de force de pénétration pour écarteler des défenses regroupées massivement devant leur but. Et la patience du mentor des Rouches a certaines limites. Il ne s'en est d'ailleurs pas caché en avouant qu'il y aurait quelques changements dans son équipe. «Je ne me sens pas particulièrement menacé, avoue Onder Turaci. De toute manière, je me remets quotidiennement en question. J'aborde toujours les séances d'entraînement avec la même détermination. Comme tout le monde, j'ai effectivement entendu qu'il y aurait des changements dans l'équipe. Je ne m'y suis pas préparé. Car si j'agissais de la sorte, je pourrais baisser les bras et ce n'est pas dans mon tempérament. J'ai essayé de faire de mon mieux en tentant d'amener le plus souvent le ballon sur le côté droit mais ce n'est pas toujours évident. Il faut qu'il y ait une ouverture et que je puisse être couvert...» 
 
Tout porte pourtant à croire que Gonzalo Sorondo, s'il est complètement rétabli, fasse son entrée dans l'équipe ce samedi à l'occasion de la venue de La Louvière. Auquel cas, Joseph Enakarhire, irréprochable depuis le début de la saison, pourrait alors glisser au poste d'arrière droit occupé par Onder Turaci. «Je serais, évidemment, déçu si un tel cas de figure se présentait samedi soir à l'occasion de la venue de mes anciens partenaires, avoue-t-il. Mais cela fait partie du jeu. L'entraîneur doit faire des choix et, quoiqu'il arrive, je m'y soumettrai sans sourciller. Il y a beaucoup plus de concurrence que les autres années. Cela crée une saine émulation dans le groupe car deux, voire trois joueurs peuvent évoluer au même poste. Ce n'est pas une mauvaise chose dans la mesure où le club a certaines ambitions. Dans ce contexte, que les meilleurs jouent...» 
 
Car les Rouches ne peuvent plus musarder en chemin s'ils ne veulent plus marcher à reculons... «Au Cercle, nous avons manqué de réalisme à la concrétisation, remarque Onder Turaci. Nous avons ensuite perdu notre football et le Cercle a procédé en contres. Il faut faire abstraction de cette défaite au plus vite. Ce match face aux Loups est extrêmement important pour nous. Il y aura de la pression et j'espère pouvoir en être car je n'ai pas oublié que c'est La Louvière qui m'a permis de débuter ma carrière professionnelle en première division. Je suis d'ailleurs assez impatient de suivre son évolution en Coupe d'Europe face au Benfica Lisbonne.» 
 
Et à l'heure où vous lirez ces lignes, des verdicts seront tombés... 
 
Frédéric de Biolley 
 
 
 
Mercredi 24 septembre 03

 
La Dernière Heure: STANDARD: «ils ne se doutaient pas de la pression» 
 
Dominique D'Onofrio s'inquiète, lui aussi, du rendement de ses avants... 
 
SCLESSIN -
Le capital buts inscrits par le Standard démontre que la moitié des réalisations liégeoises seulement (4) a été inscrite par des attaquants spécifiques. «Ce n'est pas un véritable problème quand l'équipe gagne car la pression est moindre, remarque Dominique D'Onofrio. Mais dès que les résultats sont négatifs, celle-ci est énorme. Certes, nos attaquants n'ont pas toujours été servis idéalement mais un véritable buteur n'a-t-il pas le don de concrétiser une demi-occasion? Il est important d'être au bon endroit au bon moment mais il faut aussi les mettre au fond des filets.» 
 
L'entraîneur liégeois n'a pourtant pas ménagé sa confiance vis-à-vis de ses joueurs puisqu'il a maintenu la même équipe semaine après semaine... «Je reste convaincu qu'il suffirait de très peu de chose pour qu'ils puissent se libérer. Il est difficile de se mettre dans leur peau mais un but leur servirait de déclic.» 
 
Mais, au Standard, la patience est une vertu que l'on a trop souvent requise par le passé. Il est donc logique que les joueurs justifient rapidement tous les espoirs et les investissements placés en eux. «Au fur et à mesure que le championnat a avancé, la pression sur leurs épaules est devenue de plus en plus lourde, avoue Dominique D'Onofrio. Ils ne se doutaient pas qu'elle pouvait être aussi forte. Certains ont sans doute cru que tout irait tout seul. Ils se sont rapidement aperçus qu'il en allait différemment. Au Standard, la pression est toujours beaucoup plus forte qu'ailleurs. Ils l'ont découvert.» 
 
Sorondo a écourté l'entraînement 
 
L'attente du public est devenue, en effet, encore plus grande avec l'arrivée à Sclessin de noms confirmés dans le championnat belge. «Il est normal que les gens attendent beaucoup de joueurs comme Alexandros Kaklamanos ou Sambegu Bangoura qui ont déjà fait beaucoup parler d'eux à travers le pays, poursuit Dominique D'Onofrio. J'espère qu'ils retrouveront leur efficacité. Car je sais qu'ils n'ont rien perdu de leurs qualités.» 
 
Les Liégeois se sont entraînés à deux reprises hier. Jürgen Cavens a effectué un travail différencié. Gonzalo Sorondo a écourté la séance d'entraînement l'après-midi car il se plaignait du tendon d'Achille. Walasiak n'est toujours pas rétabli de sa gastro-entérite. Il a dû s'aliter hier. Olivier Werner a, lui aussi, passé des tests. A première vue, il serait victime d'une petite fracture du scaphoïde. Il passera des examens plus approfondis dès aujourd'hui. Emile Mpenza et Aleksandar Mutavdzic ont suivi une séance d'isocinétisme. L'international belge a reçu des résultats plutôt probants puisqu'il aurait, désormais, récupéré toutes ses facultés musculaires. Voilà qui est de bon augure pour la suite des événements. D'autant que la rééducation d'Aliyuh Datti est en voie de complète guérison... 
 
«Rien à dire»  
 
Sambegu Bangoura traverse actuellement une crise de confiance...  
 
SCLESSIN -
Les traits tirés, le visage de Sambegu Bangoura traduit une certaine inquiétude perceptible dans le regard, visiblement, inquiet de l'attaquant guinéen. Auteur du but victorieux au Lierse, l'ancien meilleur réalisateur du Daknam se pose beaucoup de questions pour le moment. «Je n'ai pas grand-chose à dire sur le rendement des attaquants, avoue-t-il. Tout ce que j'ai de mieux à faire, c'est travailler. Je me dois d'être plus présent en zone de finition et je vais tout mettre en oeuvre pour pouvoir apporter à l'équipe ce qu'elle est en droit d'attendre de moi. Il est logique que la pression soit beaucoup plus élevée à Sclessin qu'au Daknam car ces deux clubs n'ont pas les mêmes ambitions. Le Standard est un club du top qui doit gagner chaque semaine. J'ai remarqué que les défenses étaient beaucoup plus renforcées contre le Standard que contre Lokeren. Mais cela fait partie du jeu et il faut pouvoir l'admettre. Je me retrouve régulièrement entre deux ou trois défenseurs. Ce sont des éléments neufs pour moi. Je les ai découverts depuis que je suis ici. C'est donc à moi d'être plus présent et de trouver la solution qui me permettra d'être plus concret devant le but adverse. J'ai, en tout cas, toujours eu l'envie de faire du mieux que je pouvais car j'aime beaucoup mon nouveau club. La défaite subie au Cercle de Bruges samedi dernier a été très difficile à digérer. Il faut revenir vite à de meilleures dispositions afin que nous puissions retrouver ce que nous avons perdu ces dernières semaines...»  
 
Solidarité!  
 
Alexandros Kaklamanos espère rapidement ôter toute la pression qui pèse sur ses épaules 
 
SCLESSIN -
Très en vue lors de la préparation d'avant-saison, Alexandros Kaklamanos a connu nettement mois de réussite depuis le début du championnat. «Il ne faut, cependant, pas dramatiser la situation. Il reste encore 28 matches à jouer. Si nous restons solidaires jusqu'au bout, nous atteindrons nos objectifs. Les attaquants n'ont pas beaucoup marqué mais ont-ils eu de nombreuses occasions franches devant le but? Une équipe doit rester organisée pendant nonante minutes et pas seulement pendant les vingt premières comme ce fut le cas au Cercle. Il ne sert à rien de désigner l'un ou l'autre coupable. Il faut trouver des solutions. Chacun d'entre nous a besoin du soutien des autres. Nous devons nous serrer les coudes. Personnellement, j'ai connu la pression à l'Olympiakos en Grèce. Quand une équipe doute, sa situation peut rapidement s'empirer et il devient, de plus en plus difficile pour elle de s'en sortir. Le Standard n'a pas besoin de cela. Tous les joueurs ont besoin de confiance. Je sais que je suis critiqué pour le moment mais je ne prête aucune attention à ce qui peut se dire ou s'écrire à mon sujet. Je donne le meilleur de moi-même. On fera les comptes à la fin du championnat. Pas après six rencontres...» 
 
«Patience!»
 
 
Les tests physiques d'Emile Mpenza sont, enfin, positifs ! 
 
SCLESSIN -
Depuis son arrivée à Sclessin, Emile Mpenza suit des séances d'isocinétisme pour rééquilibrer la masse musculaire de ses deux jambes. Hier après-midi, l'attaquant liégeois a appris à son entraîneur que ses tests étaient parfaits et qu'il avait récupéré toutes ses facultés musculaires. «Je comprends l'impatience d'Emile, avoue Dominique D'Onofrio. Il est revenu au Standard avec un statut extraordinaire et se sent ici chez lui. C'est un garçon de la maison. Mais un championnat, ce n'est pas cinq ou six matches. Il faut donc gérer les qualités d'Emile Mpenza au mieux afin d'éviter les blessures. Pour le moment, il n'est pas capable de tenir 90 minutes. Est-ce qu'il serait préférable de l'aligner d'emblée ou en cours de jeu? Ce sont les circonstances de match qui peuvent le déterminer. Personnellement, je souhaiterais qu'il fasse taire tous ses détracteurs. Il s'agit d'un fameux challenge pour lui mais pour moi aussi. Quand on voit tout ce qu'on a dit à son sujet. En outre, il ne faut pas oublier qu'il est arrivé ici alors qu'il débutait sa phase de revalidation. Il a fallu être très prudent avec lui. C'est la raison pour laquelle nous l'avons soumis à toutes sortes de tests physiques. Ici, Emile est pris en charge. Il a besoin d'être conseillé. En Allemagne, il a perdu un peu de crédit. Pourtant, je reste convaincu qu'un Emile Mpenza en possession de tous ses moyens est le meilleur attaquant belge.» 
 
Prolifique...  
 
En l'espace de 60 minutes, Datti est devenu le meilleur buteur du Standard (deux buts) !  
 
SCLESSIN - Aliyuh Datti
a rapidement fait apprécier son sens du but au public de Sclessin puisque lors de ses trois entrées au jeu, l'attaquant nigérian a trouvé le chemin des filets à deux reprises. «Au prorata des minutes jouées (NdlR: 60), Aliyuh Datti possède le meilleur rendement, affirme Dominique D'Onofrio. C'est un garçon qui ne se pose aucune question et qui est heureux de pouvoir jouer au football. Malheureusement pour lui, il a subi un coup d'arrêt lorsqu'il s'est blessé au coude. C'est une des meilleures surprises de notre début de saison. Chaque fois qu'il est rentré au jeu, il a apporté quelque chose à l'équipe. En Italie, il s'est admirablement fondu dans une culture footballistique rigoureuse où il a été obligé de faire face aux défenseurs. Il dribble toujours vers le but adverse. Son accélération est phénoménale. Il possède le geste naturel du sprinter. C'est un garçon racé qui peut évoluer comme attaquant de pointe mais aussi en soutien. Son coude récemment fracturé en est à sa 5e semaine de consolidation. Il peut donc désormais entrer en ligne de compte pour une sélection.» 
Un signe?  
 
 
Une aussi belle attaque sans buteur… 
 
Si avec d'aussi beaux fleurons que Nenad Jestrovic, Aruna Dindane, Ivica Mornar, Ki-Hyeon Seol, le Sporting d'Anderlecht peut se targuer de posséder la plus belle division offensive du pays, le Standard peut lui soutenir la comparaison. En s'attachant les services d'Alexandros Kaklamanos, de Sambegu Bangoura, d'Aliyuh Datti et, surtout, d'Emile Mpenza, le Standard n'aurait pas eu grand-chose à envier à son ennemi juré avec lequel il aurait d'ailleurs voulu lutter en tête le plus longtemps possible cette saison.  
Même si le championnat est encore long et réserve encore bien des surprises pour les vingt-huit journées à venir, les huit unités qui séparent les deux équipes représentent déjà un énorme gouffre qu'il sera difficile de résorber si le Sporting bruxellois poursuit sa marche vers l'avant à ce rythme de croisière et si... le Standard ne trouve pas rapidement le chemin des filets. Avec huit réalisations à leur actif depuis le début du championnat soit moins de la moitié d'Anderlecht qui culmine déjà à 21 buts, les Liégeois possèdent la... dizième attaque de D1.  
Un constat implacable qui ne colle pas à la réalité des efforts consentis par la direction liégeoise pour s'armer valablement. L'ancien attaquant de Gand (8) et celui de Lokeren (17) valaient, en effet, à eux deux 25 buts la saison dernière. Mais chaque médaille a aussi son revers. Les Liégeois ont d'ailleurs pu le constater puisque la plupart de ses adversaires ne lésinent pas sur les moyens pour construire un dispositif défensif particulièrement renforcé. Et une équipe qui pousse sans parvenir à marquer s'expose inévitablement aux contres adverses.  
Tant à Mouscron lors de la première journée, que contre Genk ou au Cercle de Bruges, le Standard n'a-t-il pas encaissé au plus fort de sa pression? Mais il serait beaucoup trop facile de désigner un seul secteur coupable des deux dernières défaites du Standard. Tous les autres joueurs ont, eux aussi, leur part de responsabilité. Mais comme l'effectif du Standard compte pas moins de six attaquants spécifiques (E. Mpenza, Datti, Kaklamanos, Bangoura, Cavens, El Yamani), il est logique de s'interroger sur son véritable rendement lorsque celui-ci ne correspond en rien à sa valeur intrinsèque.  
Certes, la revalidation d'Emile Mpenza, les blessures d'Aliyuh Datti et de Jurgen Cavens n'ont guère facilité les tâches de Dominique D'Onofrio ainsi que celles de Sambegu Bangoura et Alexandros Kaklamanos qui acceptèrent d'ailleurs d'être alignés au Lierse notamment alors qu'ils étaient diminués, eux aussi, par certaines blessures.  
Mais maintenant, la concurrence devrait à nouveau battre son plein du côté de Sclessin. Qui a donc dit qu'abondance de biens pouvait nuire? 
 
 
 
Mardi 23 septembre 03
 
 
STANDARD: Huit Rouches en réserves... 
 
Habran, Gomez, Oussalah, Bisconti, Mutavdzic
(45 minutes), El Yamani, Riise et Sorondo ont joué en réserves. Datti est préservé...Pour samedi ? 
 
Walasiak toujours ménagé... 
 
Une séance de massages était programmée sauf pour Werner, Cavens, Mpenza et Datti qui ont suivi une séance de musculation et une autre de phases offensives en plus. Grippé, Walasiak a fait du vélo. F.de B. 
 
Entraînements
.  
 
Deux entraînements figurent au menu de ce mardi, comme ce sera à nouveau le cas mercredi. La séance de vendredi sera a huis clos.  
 
 
REACTION: Christian Piot: «Pas que Carini !» 
 
«Carini est excellent balle au pied. Samedi, il a commis une faute technique. Quand il reçoit le ballon, il veut construire. Nos défenseurs abusent de lui. A 25 mètres du but, ils ne veulent plus prendre de risques et
tapent tous les ballons à Carini. Sa faute est impardonnable mais elle a été commise dans le but de vouloir trop bien faire. Dorénavant, il dégagera en l’air tous les ballons qui lui seront adressés. F.de B.  
 
 
STANDARD: «en tirer les conséquences»  
 
Certains Standardmen ont perdu du crédit auprès de leur entraîneur... 
 
SCLESSIN -
L'histoire n'est-elle, finalement, qu'un éternel recommencement? La défaite du Standard au Cercle a, en effet, des relents de déjà-vu même si le bon début de saison des Liégeois laissait augurer le meilleur. Dominique D'Onofrio est sorti de ses derniers retranchements. Ses constats ne sont pas inintéressants. 
 
Comme ce fut régulièrement le cas par le passé, le Standard a démontré certaines déficiences morales dès qu'il fut mené au score samedi. 
«Ce sont peut-être les vieux démons qui reviennent. J'ai, en tout, cas constaté que mes joueurs voulaient marquer rapidement afin de s'ôter toute pression mais un match dure nonante minutes et il faut savoir gérer ce laps de temps. Au lieu de cela, nous nous énervons, nous perdons notre lucidité et nous oublions le collectif. Au Cercle, nous aurions pu mener par deux buts d'écart après vingt minutes. Au lieu de cela, nous encaissons un but, et tout s'écroule. On ne se bat plus dans les duels...» 
 
Votre groupe ne manque-t-il pas de personnalités capables de secouer les états d'âme de certains joueurs? 
«Je frappe sur ce clou depuis longtemps déjà. J'ai discuté avec Ivica Dragutinovic, dimanche, après l'entraînement. Nous avons mis certaines choses au point. Je lui ai dit qu'il devait se montrer beaucoup plus méchant dans les vestiaires et sur le terrain. J'ai longuement discuté avec les joueurs dimanche. J'ai sollicité une réaction de leur part. Seul Ivica Dragutinovic m'a dit qu'il ne comprenait pas. Ce match au Cercle aurait dû nous relancer. Au lieu de cela, tout est remis en question. Ce match va laisser plus de traces que le précédent.» 
 
Entendez-vous par là qu'il y aura de nombreux changements? 
«Je prendrai mes responsabilités. Il faut que je prenne certaines dispositions après deux défaites sinon je ne le ferai jamais. J'en tirerai les conclusions qui s'imposent. Eux en tireront les conséquences. Je ne peux malheureusement pas remplacer sept jou- eurs d'autant que je suis tributaire de l'état de santé de certains d'entre eux comme Sorondo, Walasiak, Datti ou Mpenza.» 
 
C'est en attaque, où vous vous êtes le plus renforcé, que le bât blesse... 
«Nous avons encaissé quatre buts sans un marquer un lors des deux derniers matches. Seul ce constat me préoccupe. Notre ligne médiane a, elle aussi, sombré après trente minutes à Bruges. Il faut mettre cela sur le compte de la collectivité. On doit s'en sortir tous ensemble...» 
 
L'arrivée des derniers renforts n'a-t-elle pas jeté le trouble dans un groupe qui était en confiance? 
«Cette explication est trop simple et n'apporte rien. Les joueurs qui ont été transférés ne sont pas des me... (sic) . Celui qui ne supporte pas cette concurrence n'a pas sa place au Standard. Quand les premiers transferts sont arrivés au début de la préparation, les autres ont continué à jouer. Celui qui a peur de jouer au Standard doit l'avouer ouvertement. Que doivent dire les joueurs d'Anderlecht ou de Bruges? A l'inverse, on nous aurait peut-être reproché de n'avoir rien acheté si nous avions laissé les joueurs s'installer dans un certain confort. La concurrence fait partie du quotidien des footballeurs. Et le Standard a besoin de compétiteurs. Chaque semaine, les adversaires que nous rencontrons disputent le match de l'année. Nous devons donc en tenir compte...»  
 
S'agit-il d'un nouvel état de crise? 
«Il n'est pas question de crise mais plutôt de malaise. Il doit y avoir une prise de conscience individuelle. Les joueurs se sont mis eux-mêmes sous pression. Ils doivent absolument gagner contre La Louvière sinon...» 
 
Propos recueillis par Frédéric de Biolley 
 
 
Lire aussi: Il y a du changement dans l'air de Sclessin... (article du Soir)  
 
 
Lundi 22 septembre 03
 
 
BRUITS DE VESTIAIRES:  
 
Ivica Dragutinovic a fait attendre ses équipiers, samedi soir. Invité, comme ses équipiers Moreira, Kaklamanos, Kimoto et Carini, à se satisfaire au contrôle antidopage, le capitaine du Standard a eu besoin d’ingurgiter de nombreuses boissons pour se…soulager.  
 
Harold Meyssen était l’un des Brugeois tirés au sort. Milosevic, Begeyn, Viane et Svetlicic l’ont accompagné au contrôle.  
 
Jonathan Walasiak a dû renoncer à une nouvelle titularisation pour cause d’indisposition. Le jeune international de Sclessin, présent à Bruges, était très affaibli par une gastro-entérite.  
 
REACTION: Dominique D'Onofrio
 
Dominique D'Onofrio était abattu hier. Pourtant l'équipe mis en place dès le coup d'envoi était la meilleure possible. Les changements qu'il effectua s'imposaient. Physiquement, l'ensemble tient la route. Donc ? 
"Je crois que certains ont pris le Cercle par-dessus la jambe. Nos vingt premières minutes ont sans doute conforté des gars dans cette impression qu'il n'y aurait qu'à paraître pour convaincre. Le Cercle nous a administré une belle leçon de courage. D'un autre côté je constate que certains ont attrapé le gros coup après notre 9 sur 12", remarquait tristement le coach. Il semble que plusieurs éléments aient épuisé le crédit dont ils bénéficiaient depuis très, trop, longtemps. Et pour une fois, le club a le loisir de changer les joueurs au lieu d'effectuer ce constat d'impuissance qui consiste à virer l'entraîneur.  
 
 
La Dernière Heure: STANDARD - Le retour des vieux démons… 
 
Le Cercle a affiché toutes les qualités qui ont manqué au Standard 
 
BRUGES -
Le Standard s'est oublié, samedi soir au Jan Breydel Stadion. Il a réveillé ses funestes démons et réendossé sa vieille défroque, tellement mitée qu'on la croyait jetée définitivement au rebut. Il n'a, partiellement, justifié son nouveau statut, poli par son tout début de saison, qu'au cours d'une brève première demi-heure. À défaut, déjà, de faire circuler le ballon avec une réelle inspiration, en insufflant le mouvement dans ses offensives - son possesseur marquait trop souvent un temps d'arrêt, faute d'appels, à l'instant de la dernière passe -, il avait hissé le rythme de sa progression à un niveau presque insoutenable pour le Cercle. Il s'était, aussi, créé de franches occasions. Kaklamanos et Bangoura, à trois reprises, les avaient manquées de peu. Ce Standard-là n'impressionnait pas vraiment mais il donnait l'impression de pouvoir s'imposer avec promptitude, autorité et une certaine maîtrise. 
 
Jbari dans les coups décisifs 
 
Il a suffi d'une erreur individuelle fatale -celle de Carini - pour que l'équipe locale démontre que cet édifice n'était qu'un leurre. 
Le Cercle qui, jusque-là, avait dû se contenter de s'accrocher avec énergie a alors administré une leçon magistrale à thèmes multiples à un agglomérat d'individualités. Les chapitres abordés avaient trait à la volonté, à la solidarité, à la saine agressivité, à l'état d'esprit, au gain des duels, au courage, à l'abnégation, au respect des consignes et à l'esprit d'entreprise. Là où les joueurs locaux, appuyés sur une défense impeccable protégeant un Begeyn intransigeant, repoussaient les assauts adverses avec sang-froid, là où la ligne médiane, articulée autour de Meyssen et de Borkelmans, amorçait la réplique avec clairvoyance, aidée par un solide Camara, là où les deux avants de pointe s'appliquaient à exploiter la moindre occasion, les Standardmen ne donnaient même plus l'impression de se chercher tant ils s'étaient abîmés dans une imprécision généralisée. Leur jeu s'était totalement délité. On ne comptait même plus le nombre de fois où, à la relance, deux équipiers se télescopaient, l'un parce qu'il se plaçait mal, l'autre parce qu'il avait manqué d'inspiration au moment de relancer le jeu vers l'avant. Souvent, dans cette rencontre navrante dans le chef du Standard, le fantôme de Söderström a plané sur la pelouse du Jan Breydel Stadion. 
Et dire que le Standard avait bien commencé! À la 8e minute, un coup de tête de Kaklamanos avait propulsé de peu à côté un bon ballon servi par Mumlek, sur coup franc. À la 13e, sur une déviation de la tête de Kaklamanos, Bangoura s'était heurté à Begeyn, dans l'axe. À la 18e, Kimoto s'était engouffré dans le rectangle par la droite. Dévié par De Wulf, son centre avait longé la ligne de but. À la 30e, un coup de tête du même Bangoura avait frôlé le bas du montant. À la 38e, un autre essai du même joueur avait connu une destination identique. 
Ce fut tout, ou presque. A la 34e, Enakahrire remisa vers la poitrine de Carini un long centre de Svetlicic. Le gardien s'accorda beaucoup trop de temps pour ramener le ballon à ses pieds. Il repoussa un premier tir de Meyssen avant que Jbari, plus prompt que Dragutinovic, ne ponctue l'action (1-0). À la 85e, Jbari prolongea de la tête, vers Arys, un dégagement de Begeyn. Vandooren et Carini s'étaient laissé surprendre (2-0). Comme, auparavant, Begeyn avait tout sauvé, le match était joué. 
 
Michel Dubois  
 
 
STANDARD - «Que de pertes de balle dans notre moitié de terrain!» 
 
Quand Emile Mpenza dresse le réquisitoire... 
 
BRUGES-
Il y avait ceux qui, comme Ivica Dragutinovic, n'avaient pas envie de s'épancher. Pour éviter, peut-être, d'en dire trop. 
Il y avait ceux qui, comme Onder Turaci ou Gonzague Vandooren, ne se dérobaient pas mais dodelinaient de la tête, interdits, incapables d'expliquer l'incompréhensible. «Vous avez vu mieux que moi, bafouillait l'arrière droit. Franchement, j'en reste sans voix. Rien n'a fonctionné. Chacun d'entre nous doit, déjà, se remettre en question. Sans complaisance.» 
 
Son alter ego de l'autre flanc, plus direct, ne l'envoyait pas dire: «Cela me rend malade! Avant le premier but, jamais le Cercle ne nous avait menacés. Que s'est-il passé ensuite? On a donné l'impression de céder un peu à la panique. Tout, alors, a commencé à foirer. Ce qu'il nous a manqué? Plein de choses! Le mouvement, essentiellement. Je m'explique d'autant moins ce non-match que, tout au long de la semaine, les entraînements avaient été stimulants, prometteurs, bons en un mot.» 
 
Il y avait, enfin, ceux qui ont fait front, avec lucidité. Ceux qui, avec une belle objectivité, ont égrené la somme - exhaustive - des carences de ce Standard-là
Emile Mpenza décline le réquisitoire: «On s'est révélés trop sûrs de nous au point de ne pas être capables de rester concentrés pendant nonante minutes. On a laissé les joueurs du Cercle Bruges prendre confiance en leurs moyens. On a manqué de maturité et de caractère. Que de pertes de balle inutiles dans notre moitié de terrain! C'est un petit problème de communication. On doit pourtant s'attendre à de telles oppositions, cette saison! Nous venons de livrer deux prestations indignes de notre potentiel.» 
 
Il y a du travail... 
 
M. D. 
 
 
 
Dimanche 21 septembre

 
 
CERCLE - STANDARD: 2 - 0  
 
RESUME de la DH: Ce Standard-là ne peut pas revendiquer davantage... 
 
BRUGES -
Le Standard n'a jamais vraiment rivalisé face à un Cercle de Bruges beaucoup plus combatif et volontaire (2-0). Les joueurs de Dominique D'Onofrio devront afficher une tout autre mentalité pour espérer se reprendre face à La Louvière. Le Cercle, lui, obtient sa deuxième victoire de la saison et... triple son capital but! 
 
Au coup d'envoi, Kimoto prenait place sur le flanc droit suite au forfait de Walasiak et Vandooren, de retour de suspension, reléguait Oussalah sur le banc pour épauler Mumlek, aligné pour la première fois depuis son arrivée en bord de Meuse. Côté brugeois, Tipuric pouvait, comme prévu, compter sur Begeyn, Milosevic et Meyssen, tout heureux d'être rétabli pour affronter ses anciennes couleurs. 
 
La première mi-temps fut d'une assez piètre qualité. Les joueurs de Dominique D'Onofrio n'utilisant sans doute pas assez les flancs. Si Turaci et Vandooren multipliaient les appels, ils étaient bien les seuls et, souvent, se démenaient pour rien. Le milieu de terrain rouche préférant buter sur la défense brugeoise, avec notamment un intraitable Camara, à force de tenter les incursions dans l'axe ou les longues passes imprécises. 
 
Au bout du compte, on n'eut que les reprises de la tête un rien trop croisées de Kaklamanos (8e) et de Bangoura (13e et 30e). Pour le reste, ce ne fut pas le centre dévié de Kimoto (17e) ou le tir lointain de Mumlek (41e) qui allaient permettre à un Standard en panne de créativité de mener à la marque. Que du contraire, c'est le Cercle de Bruges qui trouvait l'ouverture suite à une nouvelle erreur de Carini. Le portier urugayen manquait son contrôle sur une passe en retrait d'Enakarhire. Tout profit pour Arys dont le tir était repoussé par Carini dans les pieds de Jbari, seul au petit rectangle (1-0). Score, il est vrai, un peu flatté pour les joueurs de Tipuric à la mi-temps. 
 
A la reprise, D'Onofrio alignait une défense à trois, sacrifiant Turaci au profit de Mpenza. Mais durant toute la deuxième période, les Liégeois allaient montrer toute leur incapacité à égaliser. Battus dans tous les duels, confondant vitesse avec précipitation. Et ce n'est pas les montées d'Oussalah et de Bisconti qui changèrent la donne. Le Cercle se créait même les premières occasions franches lorsque, partis à trois contre trois, Jbari butait sur Carini (55e). L'attaquant brugeois qui se présentait à nouveau face au but mais Carini repoussait bien des poings (60e). Et il fallait attendre la 70e minute pour assister à l'une des rares occasions dangereuses pour le Standard. Vandooren remisait un centre de Dragutinovic vers Mpenza mais la tête plongeante de ce dernier était sortie par un bel arrêt réflexe de Begeyn. De l'autre côté, Arys se montra plus habile, profitant des espaces désertés par la défense visiteuse, trop occupée à pousser. Lancé en profondeur, l'attaquant brugeois trompait Carini à bout portant (2-0). La partie était terminée pour les Liégeois même si Begeyn pouvait compter sur Van Robays pour repousser une tête de Mpenza à même la ligne. Les supporters liégeois se lancèrent alors dans un «Merci Standard, merci Standard» qui en disait suffisamment long... 
 
 
CS BRUGES: Begeyn; Svetlicic, Milosevic, De Wulf, Van Robays; Camara (87e Boi), Viane, Meyssen (84e Stassin), Borkelmans; Arys, Jbari (89e Vandenbussche). 
 
STANDARD: Carini; Turaci (46e Mpenza), Enakarhire, Dragutinovic, Vandooren; Kimoto, Okpara, Moreira (75e Bisconti), Mumlek; Kaklamanos (63e Oussalah), Bangoura. 
 
ARBITRE: M. Van de Velde. 
 
AVERTISSEMENTS: Moreira, Bisconti. 
 
LES BUTS: 35e Jbari (1-0), 84 e Arys (2-0). 
 
 
David De Myttenaere 
 
 
 
Samedi 20 septembre 03:  
 
 
CERCLE de BRUGES – STANDARD: (ce samedi soir à 20h)  
 
Le LIVE avec analyse et compte-rendu de la rencontre... 
 
Arbitre: M. Van de Velde 
 
Cercle de Bruges: Begeyn; Svetlicic, Milosevic, De Wulf, Van Robays; Camara, Viane, Meyssen, Borkelmans; Jbari et Arys. 
 
Réserves: Mollez, Stassin, Kanu, Vandenbussche, Boï, Notte, Vlachos. 
 
STANDARD: Carini; Vandooren, Drago, Enakarhire, Turaci; Mumlek, Okpara, Moreira, Walasiak (ou Kimoto); Bangoura et Kaklamanos. 
 
Réserves: Habran, Sorondo, Oussalah, Bisconti, Riise, E.Mpenza, Kimoto ou Gomez ou El Yamani. 
 
Observations: Walasiak incertains... 
 
De retour de suspension, Vandooren retrouve sa place au détriment d’Oussalah. Victime d’un coup direct au mollet, Walasiak s’est contenter de trottiner. Son cas constitue un point d’interrogation. S’il ne peut jouer, Kimoto le remplacera. Sorondo, qui se remet de son arrivée, et Mpenza, qui passera des tests d’isocinétisme lundi, devraient s’asseoir sur le banc. Lundi, Mutavdzic jouera 45 minutes en réserves avec ceux qui n’auront pas joué samedi. F.deB. 
 
 
La Dernière Heure: STANDARD - Le nouveau flanc gauche rouche  
 
Pour la première fois de la saison, Gonzague Vandooren sera associé à Miljenko Mumlek... 
 
SCLESSIN -
Tout problème a une solution. Durant toute cette semaine, Dominique D'Onofrio a longuement gambergé pour corriger les nombreuses erreurs constatées lors de la première défaite des Rouches cette saison. Le premier constat tiré par le mentor liégeois et son staff concerne la performance des flancs. Et comme tous les observateurs, ils ont d'ailleurs pu s'apercevoir que le jeu liégeois passa beaucoup plus par la droite que par la gauche, créant ainsi un certain déséquilibre. C'est la raison pour laquelle l'entraîneur liégeois devrait modifier son flanc gauche en intronisant Gonzague Vandooren, de retour de suspension, et Miljenko Mumlek
«J'espère que ma rentrée soulagera l'équipe affirme Gonzague Vandooren. Nous avons effectivement manqué de pénétration sur les flancs. Le manque d'automatismes entre des joueurs qui n'avaient jamais encore évolué ensemble est peut-être une des causes de notre défaite face aux Limbourgeois...» 
 
L'association entre Gonzague Vandooren et Miljenko Mumlek sera, elle aussi, inédite mais, en agissant de la sorte, Dominique D'Onofrio espère créer un nouvel équilibre qui permettrait de mieux partager la force de pénétration de son équipe dans la défense adverse. Gonzague Vandooren a, en tout cas, appris à cerner son nouveau partenaire. «Miljenko Mumlek est un garçon très calme, avoue-t-il. Il ne parle pas beaucoup mais nous essayons de nous comprendre en anglais même si ce n'est pas encore parfait. Techniquement, il possède une bonne touche de balle. Tout le monde le découvrira ce samedi à Bruges.» 
 
Reste donc à savoir si la communication, facteur devenu très important dans une équipe de football, sera efficiente et efficace entre les deux hommes. «Il ne parle pas beaucoup et nous devrons, évidemment, beaucoup plus communiquer entre nous sur le terrain, poursuit le défenseur hennuyer. Ce sera primordial d'autant que je n'ai encore jamais joué avec lui puisque, tant à l'entraînement que durant la campagne de préparation, j'étais régulièrement associé à Papy Kimoto. Pour moi aussi, Miljenko Mumlek constituera une découverte.» 
 
«Deschacht est à ma hauteur...»
 
 
Mais il n'est jamais trop tard pour apprendre, et Gonzague Vandooren le sait mieux que quiconque, lui qui a été mis à bien des sauces depuis son arrivée à Sclessin. «Fort heureusement, il ne monte pas sans discernement, se réjouit Gonzague Vandooren. Maintenant, j'espère qu'il me prêtera main-forte en défense. Mumlek dispose, en tout cas, d'évidentes qualités.» 
 
S'ils devront apprendre à mieux se connaître en situation de match, Gonzague Vandooren et ses partenaires devront aussi s'accommoder du climat très particulier qui règne au Cercle où l'assistance devrait, à nouveau, être confidentielle... «Ça va être bizarre, lance-t-il. Personnellement, je préfère jouer devant un public nombreux. Je sais que d'autres parviennent à se relâcher et à se libérer de la pression devant des travées vides mais ce n'est pas mon cas.» 
 
Car Gonzague Vandooren est ambitieux. Le Hennuyer a d'ailleurs songé à l'équipe nationale quand Aimé Anthuenis cherchait des solutions sur son flanc gauche avant de faire appel à Jelle Van Damme. «J'y ai effectivement pensé d'autant que j'avais joué à ce poste avec les aspirants, lâche-t-il. J'ai cru que j'allais avoir ma chance. Olivier Deschacht est largement à ma hauteur. Mais l'entraîneur fédéral ne devrait plus chambouler son équipe même s'il se dit mécontent de son flanc gauche. Et puis, je préfère me concentrer sur ma mission en club et ne pas faire une fixation des Diables.» 
 
 
Miljenko Mumlek: «Pas de problème» 
 
Le médian croate se sent d'attaque à corriger le... tir face au Cercle de Bruges 
 
LIÈGE -
A l'instar de Gonzague Vandooren, le public va découvrir Miljenko Mumlek. «Je me sens prêt à justifier la confiance que les dirigeants, l'entraîneur et mes partenaires m'ont témoignées depuis mon arrivée en bord de Meuse, avoue Miljenko Mumlek. Je ne me suis jamais senti aussi bien que maintenant. J'espère répondre à l'attente générale d'autant que, logiquement, je devrais évoluer sur le flanc gauche, dans mon rôle de prédilection.» 
 
Le médian croate aura donc pour mission d'épauler Gonzague Vandooren sur le flanc gauche. «Cela ne me posera pas le moindre problème, avoue-t-il. Même si nous ne parlons pas la même langue, nous nous comprenons en anglais. J'ai réalisé de tels progrès dans la langue de Shakespeare ces quinze derniers jours que j'ai déjà l'impression de mieux la pratiquer que la plupart de mes partenaires» (rires).  
 
«J'espère que le ballon sera assez gonflé cette fois!»
 
 
Conscient des criantes lacunes constatées dimanche dernier dans l'exécution parfois farfelue des phases arrêtées, Dominique D'Onofrio a peut- être trouvé en Miljenko Mumlek la solution à ces problèmes. Tout au long de la semaine, le médian croate fut désigné pour botter les coups francs. «Je suis roué à ce genre d'exercice, poursuit Miljenko Mumlek. Puisqu'en Croatie, lorsque je militais encore au Varteks Varazdin, j'étais aussi le spécialiste des phases arrêtées. Dimanche dernier, face à Genk, j'ai complètement loupé la transformation de mon coup franc. Le ballon est retombé juste derrière le mur formé par les défenseurs limbourgeois car le ballon n'était pas assez gonflé. J'espère que, cette fois, ce ne sera plus le cas...»  
 
 
Louis Smal est de retour... 
 
SCLESSIN -
La prochaine entrée en Bourse du Standard avait obligé la direction du Standard à se séparer de ses administrateurs liégeois. Mais même s'il fut prié de prendre congé du conseil d'administration, le cœur de Louis Smal a continué à battre au rythme des Rouches. L'ancien syndicaliste liégeois n'a jamais réellement quitté ses fonctions à Sclessin. Membre de la Famille des Rouches qu'il a toujours dirigée avec beaucoup d'aplomb, Louis Smal gagna une certaine notoriété auprès des supporters liégeois grâce à ses altercations avec Alphonse Costantin, ancien directeur du Standard. Petit à petit, il s'installa comme l'interlocuteur privilégié entre les supporters liégeois et la direction du club. L'an dernier, il joua d'ailleurs un rôle primordial dans le dialogue instauré entre les fans rouches et les joueurs après l'attaque du car qui ramenait le groupe à Sclessin après une défaite au Lierse. Il était donc logique qu'il retrouve une place dans un club pour lequel il n'a jamais cessé de s'investir. C'est la raison pour laquelle Reto Stiffler, le président suisse du Standard de Liège, l'a nommé lundi dernier au poste de conseiller du président au même titre que le professeur Roginster grâce à qui le Standard a pu travailler en étroite collaboration avec les services spécialisés du CHU
 
Frédéric de Biolley 
 
 
 
Vendredi 19 septembre 03
:  
 
Consultez le programme de la 6eme journée de championnat... 
 
 
STANDARD: Drago a repris... 
 
Dragutinovic
a repris hier matin, comme prévu, les entraînements collectifs. Datti a passé une visite de contrôle pour son coude. L’examen a montré que l’évolution était positive. Walasiak a été ménagé, comme il le sera à nouveau ce vendredi. Il s’est soumis, en compagnie de Cavens, à une séance d’aquagym. Vandooren a reçu un coup sur la cheville qui l’a obligé a écourté la séance. Mais rien de grave.  
Aujourd’hui, l’entraînement sera dispensé à Sclessin (10h00), mais sera à huis clos
 
 
La Dernière Heure: STANDARD - Oussalah: «Si on me tend la main...» 
 
Le retour de Vandooren va propulser Mustapha Oussalah vers le banc de touche au Cercle... 
 
SCLESSIN -
Il est une évidence que les semaines se suivent et... ne se ressemblent pas. Certaines peuvent même carrément passer du noir au blanc. Ou parfois du blanc au noir. Il y a huit jours, Mustapha Oussalah étrennait une nouvelle vareuse de l'équipe nationale marocaine. Quelques paires d'heures plus loin, il enfilait la tunique du Standard en lieu et place de Gonzague Vandooren. Un maillot que, malgré le revers concédé, il montra sous son meilleur jour. Pas suffisant pour s'inscrire en bonne posture pour une place de titulaire demain soir en Venise du Nord. 
«Gonzague est un très bon élément, estime celui qui a joué contre Genk. Mais ne vous tracassez pas outre mesure pour moi, je serai toujours là quand on me tendra la main. J'ai démontré ce que j'étais en mesure de réaliser sur le terrain. Je vais m'atteler à progresser encore.» 
 
Au niveau surtout de la sérénité mentale. Une imperfection qu'il tente de résorber au jour le jour. «Le calme, je vais l'acquérir à l'écoute de mes coéquipiers et de ma famille qui répond toujours présente pour m'encourager», renchérit celui qui a rejoint Sclessin en scolaires première année. «Quand vous affichez calme et sérénité, que personne ne vous ennuie, votre concentration et votre relâchement s'en trouvent naturellement accrus. Tout cela viendra avec le temps.» 
 
«Je veux découvrir le Maroc»
 
 
Né sous nos latitudes, Mustapha Oussalah n'en demeure pas moins viscéralement attaché à ses origines du nord de l'Afrique. «Je veux voir, découvrir le Maroc. Le seul endroit que je connais est Remisset, près de Rabat, où réside encore une partie de ma famille. Avec l'équipe nationale, l'occasion d'apercevoir Casablanca et Marrakech m'a été offerte. C'est magnifique.» 
 
Un amour des racines qui risque de le contraindre à choisir. «A partir du moment où mon club m'autorise à répondre favorablement aux appels nationaux, j'irai. L'essentiel est pour moi de jouer. On verra en fonction des circonstances. Je veux me battre pour mon Maroc autant que je me battrai pour mon club.» 
 
Cette rage lui permettra-t-elle de lever les deux obstacles principaux à la conquête d'un fauteuil de titulaire? A savoir surpasser Gonzague Vandooren et convaincre de manière définitive Dominique D'Onofrio, décideur principal. 
C'est un secret de polichinelle, l'un ou l'autre changement interviendra ce week-end. Certaines prestations n'ont été que modérément appréciées par le staff technique. Vandooren (malgré un coup sur la cheville et une légère torsion du genou) récupérera ses galons de titulaire. Accompagné de Dragutinovic, Walasiak et Sorondo (fatigue due à une surcharge et à son périple sud-américain) se rendaient aux soins hier après-midi. Tous seront opérationnels. Sur le terrain? Avec Mumlek en lieu et place de Moreira ou de Kimoto? On ne change (presque) jamais une équipe qui gagne. Par contre, une qui perd... 
 
Emmanuel Thyssen 
 
 
 
Jeudi 18 septembre 03

 
 
Cercle de Bruges - STANDARD (samedi 20/09 à 20h) 
 
Présentation de l'adversaire et du match (Zeb - Equipe RSCL.be) 
 
 
Drago et Wali ménagés... 
 
Ivica Dragutinovic
ne s’est pas entraîné, hier, avec le groupe. Il a effectué un travail différencié mais devrait pouvoir tenir sa place sans problème samedi. Jonathan Walasiak, quant à lui, a écourté la séance d’entraînement afin de soigner un mollet douloureux. Il a directement passer une échographie qui n’a révélé qu’un hématome de cinq millimètres. Le jeune Diable Rouge sera donc ménagé lors des entraînements de cette fin de semaine, mais pourra tenir sa place contre le Cercle de Bruges, samedi. Papy Kimoto, pour sa part, ressentait une petite gêne au niveau du genou. Il a travaillé individuellement l’après-midi. Bisconti a aussi été ménagé mais reprendra aujourd’hui avec le groupe. F.de B. 
 
 
La Dernière Heure: CERCLE BRUGES: «je veux aider le Cercle à se maintenir en D1»  
 
Agé de 32 ans, Harold Meyssen, qui a porté le maillot rouche pendant trois saisons, est un des plus expérimentés 
 
BRUGES -
Depuis le début de l'été, Harold Meyssen a délaissé son Limbourg natal pour la Flandre Occidentale. Libéré de toute obligation contractuelle au Standard où son contrat de trois ans expirait au mois de juin dernier, Harold Meyssen a décidé de lier sa destinée à celle de la seconde formation de la Venise du Nord. «Les contacts entre le Cercle et moi ont été noués grâce à Vital Borkelmans, précise le Limbourgeois. L'ancien défenseur du Club et de La Gantoise est un ami de longue date et il a donc servi d'intermédiaire. J'avais plusieurs propositions en Angleterre, en Allemagne et à Heusden-Zolder notamment. Mais pour chacun de ces clubs, je devais m'armer de patience. Quand Vital m'a téléphoné pendant mes vacances, je me suis vite montré intéressé d'autant que le Cercle m'offrait un contrat de trois ans. Soit suffisamment de temps pour démontrer que j'ai toujours ma place en première division.» 
 
Agé de 32 ans depuis le 24 juillet dernier, Harold Meyssen est un des joueurs les plus expérimentés du noyau brugeois. «Notre effectif est jeune mais ne manque pas de talent, poursuit l'ancien Standardman. Néanmoins, ces mêmes jeunes joueurs pèchent parfois par manque d'expérience. En D 1, la moindre erreur se paye cash. Ils en font la lourde expérience actuellement. Vital Borkelmans, Djordje Svetlicic, Nordin Jbari, Johnny Nierynck, Mohamed Kanu et moi-même sommes les seuls joueurs qui possèdent un certain vécu en D 1. C'est dire si notre rôle est important.» 
 
Et la sortie d'Harold Meyssen face à Mouscron la semaine dernière après 34 minutes de jeu n'arrangea d'ailleurs pas la situation des citoyens de la Venise du Nord qui encaissèrent, dans la foulée, le 2e des quatre buts encaissés par le Cercle au Canonnier. «Je suis victime d'une grosse contusion à l'arrière de la cuisse, avoue Harold Meyssen. J'espère pouvoir être de la partie ce samedi face à mon ancien club. J'ai vécu trois très bonnes années là-bas. Enfin non, deux. Car ma dernière saison à Sclessin où je fus écarté sans aucune explication, fut très difficile à vivre d'autant que j'avais disputé la plupart des matches les deux saisons auparavant. Cette dernière campagne à Sclessin sera, finalement, le seul regret que je nourris encore vis-à-vis d'un club qui m'aura donné l'occasion de côtoyer de très bons joueurs et de réaliser la meilleure saison de ma carrière lorsque je suis arrivé au pied du Vieux Terril. Au Standard, on ne parle que d'Europe ou du titre. Et cette année plus encore vu les individualités qui y sont. Il faut parfois du temps avant que la sauce ne prenne. Le Standard est, malgré tout appelé à jouer les premiers rôles cette année. Mais il faudra peut-être une saison pour que cette équipe arrive à pleine maturité. Au Cercle, seul le maintien nous préoccupe. C'est différent même si l'ambiance reste très bonne.» 
 
Harold Meyssen n'entretient d'ailleurs aucune rancœur vis-à-vis du Standard. «C'est toujours particulier de disputer un match contre son ancienne équipe, poursuit-il. Je mettrai tout en oeuvre pour être de la partie. Si je n'y arrive pas, ce n'est pas trop grave car les occasions ne manqueront pas cette année puisque nous serons, à nouveau, opposés en Coupe de Belgique...»  
 
Frédéric de Biolley 
 
 
REACTION: Gonzalo Sorondo: «Je suis prêt!»
 
 
«J’ai effectivement souffert d’un coup direct sur les ligaments du cou-de-pied ainsi que d’une légère contracture à la cuisse après la rude partie que j’ai disputée avec l’Uruguay contre le Paraguay. Ce fut une joute très engagée. J’ai d’ailleurs eu du mal à me remettre de mon long retour en Belgique qui a duré pas moins de 29 heures puisque j’ai quitté l’Uruguay jeudi à 18h et que je suis arrivé en Belgique le vendredi à 23h. J’ai aussi contracté de la fièvre dans la foulée mais je me sens déjà beaucoup mieux. Je sera i prêt samedi si l’entraîneur fait appel à moi. J’ai été très impressionné par l’attitude chaleureuse du public liégeois. J’ai aussi été séduit par Liège que j’ai visité en compagnie de Fabian Carini que je connais depuis mon adolescence et chez qui j’habite pour le moment. Mon épouse et ma fille arrive ce soir en Belgique et nous logerons à l’hôtel avant de nous mettre à la recherche d’un appartement».  
 
F.de B. 
 
 
La Meuse: Louis SMAL, le président de «La Famille des Rouches», évoque sa passion pour le club et le public de Sclessin... 
 
«C’est mon bonheur ! » 
 
Il y a peu, vous étiez administrateur du Standard, quel est votre rôle à présent ?
 
Je viens d’être nommé conseiller du Standard auprès des supporters. Un rôle que j’apprécie énormément. 
 
Un peu logique, dans la mesure où vous êtes aussi le président de l’ASBL «La famille des Rouches»
Voilà. Il s’agit d’une association que nous avons mis sur pied en avril 2001. Les présidents de nos clubs se plaignaient de la Fédération des supporters. Le but visait à unifier les bonnes énergies en intégrant la fameuse Fédération au sein d’une structure juridique. Malheureusement, elle n’a pas joué le jeu, nous avons donc avancé seuls. La «Famille des Rouches» se compose de 5 représentants du Standard et de 5 représentants des groupes des supporters.  
 
Quel est le lien entre l’ASBL et la COSA ? 
Nous aidons les jeunes à financer les TIFOS. Par exemple, je suis le seul à pouvoir signer un bon de commande relatif au matériel. Or, ça coûte. Celui de dimanche dernier, à titre d’exemple, a nécessité l’investissement de 2.000 €uros. Pour le reste, personne n’intervient dans leurs affaires. Evidemment, la présence de Michel Juvigné à mes côtés favorise les rapports. Sans lui, je ne serais rien aux yeux des fans. Lors de chaque manifestation, il abat un travail considérable. C’est quelqu’un de remarquable, réellement. 
 
Et le supporter basique que vous êtes, comment vit-il le début de saison ? 
Bien, parce que je n’ai jamais senti une aussi grande ferveur. Malgré la défaite, les gens demeurent positifs. Il existe un nouvel état d’esprit.  
 
Pourtant, au Cercle de Bruges les joueurs vont déjà abattre une carte importante. 
Et comment ! Je ne vais pas tourner autour du pot, une défaite signifierait purement et simplement que nous retombons dans nos travers. Nous devons respecter le Cercle, car par le passé, d’autres clubs sans grand prestige nous ont posé des problèmes douloureux. Je pense notamment à Lommel, à Westerlo. Cela dit, je veux y croire parce que, précisément, quelque chose a changé. 
 
Grâce notamment à Dominique D’Onofrio ? 
Tout à fait. Voilà un homme qui sait ce que le travail veut dire. On a parfois rigolé du fait qu’il ait été carrossier. Scandaleux ! Il s’agit d’un atout au contraire. Lui, avec ses mains, transformait un morceau de métal en pare choc ou en capot, ou en aile. Dominique est un bâtisseur qui sait ce que bosser veut dire. Il n’a rien d’un planqué ou d’un gars favorisé par les circonstances de la vie. En plus, il bénéficie du soutien prodigué par un bon staff. Avec Christian Piot, José Riga et Guy Namurois, ils ne forment qu’un. Important. 
 
Comment le syndicaliste que vous étiez et que vous êtes toujours dans l’âme vit-il le monde du foot ? L’exploitation de l’homme par l’homme ne vous gêne pas dans ce cas précis ? 
Je ne vois pas le foot sous cet angle. A mes yeux, il s’agit d’un plaisir, d’une passion. Je sais que l’argent y règne en maître, ne laissant que peut de place aux sentiments. Heureusement, auprès des supporters, je puise la convivialité et la ferveur dont j’ai besoin.  
 
D’accord, mais ne me dites pas que vous êtes d’accord avec le fait que le petit Dimvula soit versé dans le noyau B parce qu’il la refusé de rejoindre Eupen...  
Je ne connais pas le dossier. Je pense juste que les gamins se prennent parfois trop vite pour des vedettes et que les exemples fournis par Guy Vandersmissen ou Onder Turaci auraient dû l’inspirer. Toutefois, pour répondre à votre question, syndicalment, je n’aurais jamais accepté qu’on le déplace de cette manière. A-t-il fait appel à son organisation syndicale ? 
 
Dans un autre registre, votre mandat de député vous permet-il de lutter contre la répression policière qui a sévi dans la Tribune 3 ? 
Là, je ne me suis jamais caché pour dire qu’il y avait des abus. J’assume. Heureusement, en compagnie de Willy Demeyer, le bourgmestre de Liège, nous avons mis les choses à plat. Je n’ai pas manqué de lui exposer mon avis par rapport à la police. Depuis, je note une amélioration notable, même si nous restons tributaires d’éventuels incidents.  
 
De toute manière, la contrainte musclée n’amène à rien. Il vaudra toujours mieux organiser un TIFO qu’une charge des forces de l’ordre. 
Voilà l’évidence même. Le spectacle des tribunes représente la meilleure arme pour lutter efficacement contre le hooliganisme. Les garçons de la T3 méritent d’être respectés, responsabilisés et aidés dans leurs initiatives positives.  
 
Vous êtes là pour ça non ? 
Les marginaliser conduit immanquablement à l’affrontement. J’assure entre eux et la «Famille des Rouches» la garantie d’un véritable partenariat. 
 
Daniel Renard. 
 
 
Un homme qui accepte les différences...
 
 
Analyse: Daniel Renard 
 
Appréhender le public de Sclessin dans sa globalité n’est pas chose simple. Avant, il y avait le Kop et les autres spectateurs. Maintenant, le cœur du stade s’est déplacé, allant de centre de l’ancienne tribune latérale au virage côté terril. Hell Side et Ultras Infernos ont réalisé l’union sacrée pour former une entité forte, digne des meilleures curvas italiennes. Au sein de ce mega groupe règne une mentalité particulière. N’essayez jamais de faire prendre des vessies pour des lanternes aux gars de la COSA. Ceux-ci n’entrent pas dans les combines. Personne ne les récupérera jamais, car ils se veulent libres, indépendants. D’où la prolifération d’effigies représentant Ernesto «Che» Guevara. Le club est important à leurs yeux, mais moins que le «Move» auxquels ils appartiennent. Louis Smal est le seul, nous disons bien le seul dirigeant, qui prend la peine d’aller boire un pot dans l’antre des HS81 et des UI96 avant les matches. Il y est chez lui parce qu’il respecte ces gars en acceptant leurs différences. Voilà aussi pourquoi la direction du club a bien fait de le nommer officiellement depuis dimanche conseiller concernant les relations avec les supporters. Louis Smal est un fédérateur habitué à gérer les situations de crises, voire insurrectionnelles. Assurément, le genre d’homme dont le football a besoin. 
 
 
 
Mercredi 17 septembre 03
 
 
Sorondo s’est entraîné... 
 
Gonzalo Sorondo
a, enfin, suivi son premier entraînement avec quelques-uns de ses nouveaux partenaires. Le grand défenseur uruguayen a travaillé avec une certaine retenue mais il devrait être rétabli pour le déplacement au Cercle samedi prochain. «Nous allons voir comment son état va évoluer au long de cette semaine», a indiqué Dominique D’Onofrio. Il est arrivé très fatigué de son voyage en Amérique du Sud». Les autres Standardmen ont suivi la séance de bains et massages et/ou ont réalisé quelques phases offensives avec débordements sur les ailes.  
 
F.de B. 
 
 
Le Standard signe et persiste... 
 
Dans l’affaire des dégâts occasionnés par ses supporters en déplacement à Anderlecht le 13 avril dernier, le Standard a obtenu gain de cause. Le comité d’appel de l’Union Belge a, en effet, réformé la décision prise par le comité sportif. La 3e chambre de celui-ci avait condamné le club de Sclessin à une amende suite à l’attitude de ses supporters le 13 avril. Le comité d’appel a estimé que le comité sportif était bien compétent pour sanctionner l’attitude des supporters du Standard et d’infliger une amende, à condition que la responsabilité desdits supporters soit prouvée. Hors ce n’est pas le cas s’y on s’en réfère au rapport d’arbitre. Le comité d’appel estime donc qu’il subsiste un doute concernant l’identité des supporters. Il réforme donc la décision de première instance et déclare qu’il n’y a rien a retenir contre le Standard. F. de B. 
 
 
La Dernière Heure: Standard - Jurgen Cavens doit encore patienter...  
 
La blessure à la cuisse de l'attaquant anversois du Standard n'est pas totalement résorbée... 
 
SCLESSIN -
Les arrivées d'Emile Mpenza, de Sambegou Bangoura ou d'Alexandros Kaklamanos auraient pu le perturber mais il n'en fut rien. Jurgen Cavens aurait d'ailleurs pu trouver refuge dans un club où il aurait, sans doute, pu s'illustrer plus fréquemment. Mais l'Anversois a préféré relever un solide défi en refusant d'être prêté à un autre club pour s'imposer en bord de Meuse. «Pourquoi devrais-je avoir peur, lance-t-il sur un ton décidé. J'ai confiance en moi et je sais que je possède suffisamment de qualités pour convaincre le coach. Il est facile de tenir de tels propos mais je suis bien déterminé à les exécuter sur le terrain. L'arrivée d'un joueur de la trempe d'Emile est un atout pour une équipe comme la nôtre. Et c'est dans l'intérêt de l'équipe qu'il faut songer, pas dans celui des individualités. Le football est un sport collectif.» 
 
L'aisance avec laquelle Jurgen Cavens s'exprime contraste singulièrement avec la relative discrétion dont il avait toujours fait preuve jusqu'alors. «J'ai pris conscience de certaines choses, assure-t-il. L'an dernier, j'étais encore trop timide et j'avais une fâcheuse tendance à laisser trop vite tomber les bras. Maintenant, je suis persuadé de pouvoir apporter quelque chose à cette équipe.» 
 
Mais l'attaquant anversois devra, à nouveau, s'armer de patience car sa déchirure à la cuisse n'est pas guérie. «Les examens que j'ai subis à l'hôpital lundi ont révélé que deux des trois centimètres de ma déchirure avaient été résorbés, poursuit-il. Je devrai donc être un peu plus ménagé ces prochains jours afin que la blessure disparaisse complètement. C'est, à nouveau, un petit coup d'arrêt mais je ne peux rien y faire. J'espère pouvoir reprendre les entraînements collectifs dans deux semaines...» 
 
Jurgen Cavens se refuse, en tout cas, de dramatiser la première défaite de son équipe cette saison. «Après un tel début de saison, il fallait s'attendre à ce genre de situation, remarque-t-il. De plus en plus d'équipes agiront comme Genk à l'avenir. C'est de bonne guerre. Nous devrons en tirer les leçons. Nous aurions dû varier un peu plus notre jeu car celui-ci était trop stéréotypé. Genk connaissait notre système et en a profité.»  
 
Frédéric de Biolley 
 
 
Les Rouches à l’école...
 
 
A l’initiative du club, des cours de français seront désormais dispensés au stade de Sclessin pour les joueurs qui ne parviennent pas encore à pratiquer la langue de Voltaire. Un professeur de l’Ecole Sainte-Veronique viendra à deux reprises aux pieds du Vieux Terril pour donner ses cours à deux groupes différents. Le premier sera composé d’Almani Moreira, d’Ivica Dragutinovic et d’Alexandre Kaklamanos, soit des joueurs qui possèdent quelques notions de Français. Le second groupe, quant à lui, s’adressera aux joueurs qui découvrent la langue. On y retrouvera Miljenko Mumlek, Alexandar Mutavdzic, Aliyu Datti, Fabian Carini et Gonzalo Sorondo. Voilà donc une heureuse initiative prise par la direction liégeoise pour favoriser la communication entre les différents joueurs sur le terrain. Preuve que plus rien n’est laissé au hasard à Sclessin. Et gare à ceux qui tenteraient de faire l’école buissonnière...  
 
F. de B. 
 
 
 
Mardi 16 septembre 03
 
 
Sans Sorondo... 
 
Les Rouches se sont entraînés hier matin. Déjà tracassé par des douleurs au coup-de-pied et à la cuisse, Sorondo ne s'est, à nouveau, pas entraîné et a, cette fois, soigné une grippe à l'infirmerie. Il devrait suivre la séance de bains, massages aujourd'hui. Touché aux adducteurs, Dragutinovic ne s'est pas entraîné non plus. Par contre, Cavens a repris un travail individuel avec ballon tandis que Mutavdzic, Datti, Vandooren et Mpenza ont efectué un travail supplémentaire. Habran, Gomez, Riise, Bisconti, Mumlek et El Yamani jouaient hier avec les réserves. Le Standard a battu le Racing Genk 0 - 1 (but d'El Yamani) 
 
 
La Dernière Heure: STANDARD: «la forme reviendra avec les matches...»  
 
Emile Mpenza prône la patience: pour lui, rien ne sert de brusquer les événements 
 
SCLESSIN -
Nombreux étaient les sympathisants qui, même si le matricule 16 arborait un comportement appréciable depuis les trois coups, l'attendaient comme le Messie. Et finalement, la physionomie du match qui opposait les Rouches aux hommes de Sef Vergoossen se prêtait à merveille pour une intronisation en grande pompe. Imaginez à 0-1 que l'entrée d'Emile Mpenza (71e) ait ramené au club de Sclessin non seulement des couleurs mais aussi un petit point. Tous les supporters liégeois, remarquables dans leur manière d'accueillir et de plébisciter l'ancien joueur de Schalke à son entrée au jeu, auraient déjà vu en lui le sauveur dominical. Voire un titulaire à part entière. Ce qui à ce jour relève, comme le rêve précité, du domaine de l'utopie. «Je ne me suis fixé aucun objectif précis quant au moment où, en pleine possession de mes moyens, je pourrai revendiquer une place dans le onze de base. M'entraîner, jouer au sens premier du terme sont pour l'instant mes principales préoccupations. L'entraîneur est là pour choisir le bon moment de me lancer d'emblée. Cela peut se produire bientôt ou seulement dans deux ou trois mois. La forme reviendra avec l'accumulation de matches.» 
 
Ces dix-neuf minutes passées dimanche sur la pelouse de Sclessin, il n'est pas prêt d'oublier de sitôt l'engouement qui les a accompagnées. «C'est la toute première fois qu'un public m'accueille de cette façon. Jamais je n'avais été honoré de la sorte. C'est pourquoi me donner à fond, me sacrifier sur le terrain revêt un caractère logique au sein de mon nouveau club. Tout ce que je vais réaliser sur le terrain, je le ferai pour le public. Cette sensation de retâter du ballon me fait un bien fou. J'ai faim de foot. Cela fait plus d'un mois que je n'avais pas évolué en compétition, seul endroit où l'on peut juger de la capacité de concentration et où la pression est la plus difficile à gérer.» 
 
«J'entendrai toujours des choses négatives sur moi»
 
 
La présence sur le petit banc de touche de l'international a-t-elle indirectement eu une quelconque incidence négative sur le comportement improductif d'un duo offensif qui a jusqu'alors montré d'évidentes qualités. Pas sûr que le bât blesse seulement au niveau de la concrétisation. Car quand l'entrejeu affiche son incapacité à délivrer des assists, l'attaquant seul ne peut rien. C'est pourtant quelque part ce qu'attendait Dominique D'OnofrioEmile Mpenza. «Le coach m'a simplement demandé d'exploiter mon jeu en déviation et mes qualités. Que ce soit aux côtés de Kaklamanos ou de Bangoura, nous nous aiderons afin d'obtenir le meilleur résultat. Ça n'a pas marché dimanche même si nous avons hérité d'occasions pour changer le cours des événements. Tant pis. Ce n'est pas une raison pour tout remettre en question. Maintenant, il apparaît clairement que travailler plus spécifiquement la finition interviendra dans les jours à venir.» 
 
Depuis son arrivée en bord de Meuse en compagnie de Mumlek et de Sorondo, aucune conversation footballistique n'omet de parler du cadet des Mpenza. Une (sur)médiatisation pas toujours gentille à laquelle il est désormais habitué. «Dans ma carrière, j'entendrai toujours des choses négatives sur mon compte. Ce qui me préoccupe prioritairement, ce sont mes proches et ma santé.» 
 
Emmanuel Thyssen 
 
 
Koen DAERDEN: «Mon père est devenu ma première idole»
 
 
Lorsqu'on lui parle des deux buts inscrits par son père de la tête face au Dinamo Tbilissi lors des deux demi-finales de la Coupe des Coupes en 1982, les yeux de Koen Daerden s'illuminent. i>«Vous vous souvenez de cela, interroge-t-il étonné. Mon père a toujours été un exemple pour moi. Lorsque j'étais encore à l'école, mes camarades de classe affichaient des posters de chanteurs et de stars de cinéma au-dessus de leur lit. Moi, c'était le poster de mon père sous le maillot du Standard. J'ai assisté à plusieurs de ses prestations mais je me souviens surtout de lui lorsqu'il est devenu l'entraîneur principal du Standard en 1996. Il réalisa de l'excellent travail durant les six premiers mois puisque le Standard occupait la tête du championnat. Puis, un à un, ses meilleurs éléments (NdlR: Goossens, Genaux, Krupnikovic...) quittèrent le club pour des cieux plus rémunérateurs. A partir de là, sa mission devenait difficile. Tout le monde connaît la suite...»  
 
Koen Daerden sait que son père a inscrit les plus belles pages de sa carrière au pied du Vieux Terril. «Mon père a joué quatre ans à Sclessin (NdlR: de 1980 à 1984), et ce furent ses plus belles années. Il m'en a souvent parlé mais je me souviens surtout de son second passage. Je me rendais régulièrement au stade de Sclessin à cette époque-là et je m'y suis toujours beaucoup amusé. Mon parrain et mon cousin sont des supporters acharnés des Rouches. Ils sont abonnés au Standard depuis plusieurs années. Les réunions de famille donnent lieu à de chaudes discussions.»  
 
Et, pour peu, Koen Daerden aurait peut-être pu revêtir le maillot rouche cette saison puisque Michel Preud'homme suggéra aux Limbourgeois un échange avec Onder Turaci, courtisé par le Racing Genk... «Mais ce sujet n'est plus d'actualité, glisse-t-il. Nous avons trouvé en notre Danois Brian Priske un arrière droit de qualité. Le Standard, quant à lui, a acquis Miljenko Mumlek. Et puis, je suis sous contrat avec Genk jusqu'en 2006. A ce moment-là, je serai âgé de 24 ans. Ce sera peut-être le moment idéal pour donner un nouvel élan à ma carrière ici ou à l'étranger. On verra...» 
 
F.de B. 
 
 
Lundi 15 septembre 03

 
 
United colors of RSCL... 
 
Chapeau aux gars de la T3 qui ont réalisé un TIFO extraordinaire sur le thème "SAGA AFRICA". A souligner que cette animation haut de gamme a été possible grâce aux fonds récoltés par "La Famille des Rouches". C'est ça un beau travail collectif!. 
 
Entraînement. Ce lundi, il est prévu à 10h00 à Sclessin. 
 
Sorondo. C'est du solide, l'international uruguayen. Finalement, il n'a plus rien à la cheville et sera au travail en compagnie de ses nouveaux équipiers dès aujourd'hui. Après le match, il a tenu a saluer la ferveur du public liégeois. 
 
REACTIONS
 
Emile Mpenza: "Je n'ai jamais reçu un tel accueil!" 
 
Sa montée au jeu était évidemment attendue. Ce qui l'était un peu moins, c'est l'ampleur de la clameur qui accompagna son grand retour sur la pelouse de Sclessin: "Jamais encore, dans ma carrière, je n'avais reçu pareil accueil", lâcha après coup Emile Mpenza. "Cela fait quinze jours que j'ai repris les entraînements, mais il me manquait les sensations que l'on peut éprouver durant un match, avec ce que cela sous-entend comme ambiance et comme pression. C'est donc chose faites et j'en suis heureux"
 
Cédric ROUSSEL: "Le Standard a plongé dans notre piège" 
 
"Le travail tactique effectué à l'entraînement a porté ses fruits. En obligeant le Standard à balancer de longues balles, nOUs lui tendions un piège dans lequel il est tombé. Nous remportons une grande victoire"

 
Lalo SORONDO: "C'est vraiment du solide, ce Genk-là!" 
 
"Je découvrais le football belge et j'ai été impressionné par l'engagement. Cette équipe e Genk est vraiment très solide. Quant à moi, j'espère apporter du répondant physique au Standard"
.  
 
Onder TURACI: "Je suis triste, mais ce n'est pas la fin du monde" 
 
"Nous avons parfois oublier de jouer au football en perdant trop de ballons. Même si je suis touché moralement, je me dis que ce n'est pas la fin du monde. Nous devons nous ressaisir au plus vite"

 
Papy KIMOTO: "Nous avons laisser Genk s'installer" 
 
"Nous nous sommes laisser prendre à froid et ce but a changé les données du problème. Genk était bien installé dans son rôle. Objectivement, nous sommes pas arrivés, par la suite, à trouver les solutions"

 
Jonathan WALASIAK: "Ils ont multiplié les fautes utiles et intelligentes" 
 
"Genk a multiplié les fautes utlies et intelligentes. Ce n'était pas l'équipe que je m'attendais à rencontrer. Celle-ci est bien plus défensive que sa devancière. Ce qui n'est cependant pas une excuse..."
 
 
 
 
La Dernière Heure: STANDARD - Une tactique bien préparée  
 
Les Liégeois ont abusé de longs ballons, la faute en revient à Genk 
 
SCLESSIN -
Buteur habituel de Genk mais muet hier, Cédric Roussel voit dans ce succès à Sclessin une approche finement préparée. «C'est la victoire du respect des consignes. Un pressing initié par les attaquants devait obliger les arrières du Standard à balancer de longs ballons vers nos défenseurs dont le jeu de tête est une des principales armes. Tout a fonctionné à merveille. Psychologiquement, ces trois points vont accroître la confiance du groupe et lui faire réellement prendre conscience de ses qualités.» 
 
Chez les Rouches, la déception régnait évidemment en maîtresse sur le coup de 14h45 lorsque M. Ver Eecke renvoyait les vingt-deux acteurs aux vestiaires. Bien sûr, ils avaient exercé une domination territoriale et obtenu une maîtrise supérieure du ballon. De là à inscrire un but, il y a un pas qu'aucun représentant de la maison liégeoise n'a su franchir. «On a beaucoup trop laissé jouer Genk, admettait Papy Kimoto. Leur deuxième ligne bénéficiait d'une trop grande liberté afin de s'infiltrer. De plus les Limbourgeois étaient bien postés. Nous avons dû patienter la fin de la première période avant de nous mettre en place. Hélas! leur but capital, puisqu'il nous obligeait à courir après le score, était tombé auparavant.» Et à titre personnel? «Je peux évoluer différemment mais je joue comme on me demande?» se contente de rajouter le Congolais pas toujours à son affaire en cette heure de match inhabituelle. 
Dans ce cas, il n'est pas le seul. Bien au contraire. S'ils se sont cassé les dents sur une défense de fer, jamais les sociétaires de Sclessin n'ont trouvé la clé leur permettant d'ouvrir le coffre limbourgeois. Parfois, ils ont découvert l'un ou l'autre chiffre de la combinaison. Sans en percer la totalité. Ni les titulaires ni leurs remplaçants n'ont réussi à prendre Jan Moons en défaut. Même si Emile Mpenza, peu après son introduction, a failli adresser la passe de l'égalisation à Bangoura. Ou encore lorsque Roberto Bisconti s'est illustré sur une reprise trop faible de la tête. «Nous avons eu des opportunités, raconte le médian liégeois. Sans parvenir à décontenancer un bon gardien visiteur. Cette défaite va situer précisément où se trouvent nos lacunes. Le manque de communication sur le terrain en est une. Mais ce couac ne doit pas être interprété comme un coup d'arrêt.» 
 
Une mise au point et des réajustements sont tout de même à attendre. A souhaiter même. 
 
Emmanuel Thyssen 
 
 
STANDARD - «Prudence avec Lalo Sorondo»  
 
SCLESSIN -
Arrivé samedi à 1h30 à Liège, Gonzalo Sorondo ne s'est pas entraîné samedi et n'était d'ailleurs pas repris dans l'effectif liégeois retenu pour accueillir Genk ce dimanche après midi. «Il est victime d'une petite entorse, a confirmé Dominique D'Onofrio. Ses ligaments du cou-de-pied sont touchés. Il souffre aussi d'une contracture à la cuisse consécutive à une certaine fatigue encourue lors du match qui a opposé l'Uruguay au Paraguay. Il est difficile d'estimer avec précision le degré de gravité de sa blessure. Nous verrons lundi à l'entraînement. Nous resterons, en tout cas, très prudents avec lui.»  
 
F. de B.  
 
 
Dimanche 14 septembre 03

 
STANDARD - GENK: Résumé: ==> ICI 
 
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La Dernière Heure: STANDARD - Le souci du détail...  
 
Riga: l'informatique au service du Standard 
 
SCLESSIN -
Au Standard, hormis un monument comme Christian Piot, les membres du staff ne peuvent s'appuyer sur un palmarès international des plus fournis. Pour Dominique D'Onofrio, José Riga et Guy Namurois, le respect, cela se gagne à la sueur de leur front. La quinzaine qui s'achève vient une nouvelle fois de confirmer combien le club rouche était aujourd'hui entre les mains de gars motivés, amoureux du travail bien fait. L'arrivée de José Riga s'inscrit donc dans une recherche d'une certaine complémentarité. «Mon travail de terrain consiste à soutenir au maximum le travail de Dominique, annonce- t-il humblement. Mon ancienne profession (NdlR: responsable de la section informatique du siège national d'un organisme bancaire) me permet également de prendre en charge une grande partie du support technique de notre préparation. Par exemple, je collecte un maximum d'images que j'assemble afin de réaliser un outil de travail le plus efficace possible. L'animation de notre équipe est davantage disséquée que les prestations des adversaires. Je reprends également des séquences de phases qui ont bien marché, ainsi que les erreurs à corriger. Les joueurs sont très curieux et réceptifs face à ce type d'analyse. Certains, en se voyant, ont déjà réalisé de fameux progrès. J'ai commencé par répertorier toutes les données enregistrées lors des tests physiques. Ainsi, on peut suivre chaque joueur pas à pas. Nous dressons leur carte d'identité sportive. Celle-ci reprend des données aussi pointues que le taux de graisse, la vitesse, la détente, etc. Le contenu de chaque entraînement est enregistré. Le but, ici aussi, est de réaliser un certain suivi. Tous les 15 jours, nous analysons en staff ces commentaires dans le but de planifier les objectifs des séances à venir. Enfin, nous utilisons également l'informatique pour le programme de cardio-fréquence. En guise d'exemple, les tests réalisés sur les nouveaux arrivés nous ont permis d'établir un programme d'entraînement individualisé. Ainsi, des graphiques montrent l'étendue de leur progression et l'on évite de courir à la catastrophe. Ce type de support est assez pointu et doit aider l'entraîneur à le conforter dans ses idées.» 
 
Ch. Lonnoy 
 
 
Samedi 13 septembre 03

 
STANDARD – GENK (ce dimanche à 13h00): 
 
Composition probable des équipes:  
 
STANDARD: Carini; Turaci, Enakarhire, Dragutinovic, Oussalah; Walasiak, Okpara, Moreira, Kimoto ou Mumlek; Bangoura, Kaklamanos.  
 
Réserves: Habran, Gomez, Mumlek ou Kimoto, Bisconti, E.Mpenza, Datti, Sorondo (?) ou Riise. 
 
Observations: Sans Vandooren… 
 
La suspension de Vandooren pour abus de cartes jaunes oblige l’entraîneur liégeois à modifier son flanc gauche. Oussalah devrait remplacer le Hennuyer mais Dominique D’Onofrio hésiterait encore entre Kimoto et Mumlek. Si Sorondo est apte (voir par ailleurs), il sera repris dans le groupe sinon Riise devrait le suppléer dans l’effectif liégeois. F.de B. 
 
GENK
: Moons; Priske, Mokoena, Zokora, Roumani; Beslija, Janssen, Thijs, Daerden (?); Roussel, Vandenbergh. 
 
Réserves: Schollen, Soley, Ingrao, Wamfor, Sigurdsson, Leenders, Chatelle. 
 
Arbitre: M. Ver Eecke. 
 
 
La Dernière Heure: Même à 75 pourcent de ses moyens, Emile Mpenza aidera les Rouches! 
 
De retour de blessure, l'attaquant devrait monter au jeu... 
 
SCLESSIN -
Le flot de commentaires qui a suivi l'arrivée d'Emile Mpenza au Standard démontre bien l'ampleur de l'événement. Le retour de l'attaquant dans la Cité ardente n'a laissé personne indifférent. A tel point que malgré sa présence sur le banc des réservistes, l'attaquant international constitue la principale attraction de ce Standard new-look
 
Emile Mpenza, où en êtes-vous à la veille d'accueillir Genk à Sclessin? 
«Je suis à 75e mes moyens. Il me reste donc encore une marge de progression très importante. Je me sens, en tout cas, de mieux en mieux.» 
 
Il est prévu que vous vous asseyiez sur le banc des réservistes... 
«C'est assez logique dans la mesure où je suis nouveau dans ce groupe et que, comme tous les autres, je dois d'abord gagner ma place à l'entraînement. L'équipe en place a réalisé de très bonnes choses et démontré qu'elle tenait la route. En outre, je n'ai pas encore recouvert la plénitude de mes moyens. Si l'entraîneur estime que je peux apporter quelque chose au groupe, tant mieux.» 
 
Certains affirment que même à 75vous restez l'attaquant le plus redoutable du pays. 
«J'en suis sincèrement flatté. Et si je peux tout de même rendre des services à l'équipe dans de telles conditions, je m'en réjouis. Mais je sais que je dois d'abord veiller à être au maximum de mes possibilités pour justifier ce statut et retrouver le niveau qui était le mien avant de rejoindre Schalke 04.» 
 
Cette affiche contre Genk arrive donc à point nommé. On annonce d'ailleurs un stade comble... 
«Je suis revenu au bon moment. La perspective de pouvoir fouler, à nouveau, la pelouse de Sclessin décuple encore plus ma motivation. Mais j'espère, avant tout, que l'équipe engrangera la victoire plutôt que de me focaliser sur un objectif personnel.» 
 
Vous n'avez guère été épargné par les critiques dès votre arrivée? 
«J'ai appris à connaître le milieu. Et la situation ne changera pas de sitôt. Je suis devenu l'objet de toutes les attentions et je m'y suis habitué. La seule réponse que je puisse donner à tout cela se situe sur le terrain. De toute manière, je ne regarde et je ne lis pas tout ce qui se dit à mon sujet. Je suis nettement plus préoccupé par la santé de mes proches. Le reste est superflu. Tout ce que je souhaite, c'est de m'amuser sur le terrain.» 
 
Que pensez-vous de la prestation des Diables face aux Croates? 
«La première demi-heure fut difficile mais la rencontre s'est emballée après le premier but de Wesley Sonck. J'espère que les Diables se qualifieront mais leurs chances sont minimes car leur sort est entre les mains de la Croatie et de la Bulgarie.» 
 
Il fut d'ailleurs question de votre participation à ce match... 
«On m'a effectivement interrogé à ce sujet mais je préfère m'imposer dans mon club avant d'envisager une sélection avec les Diables Rouges.» 
 
Mais le match des Diables contre l'Estonie aura lieu à Sclessin, devant votre public. Y avez-vous pensé? 
«Bien sûr. Mais il faut laisser le temps faire les choses. Je regrette juste que ce match se dispute dans de telles circonstances: les Diables ne sont plus maîtres de leur sort. L'ambiance pourrait être différente...» 
 
Ce dimanche, vous allez, en tout cas, découvrir le premier Tifo organisé par les supporters du Standard pour lutter contre le racisme... 
«Je me sens, bien évidemment, concerné. Le sang qui coule dans mes veines est africain. J'apprécie la culture africaine. Ce n'est pas parce que mon passeport est belge que j'ai oublié mes racines. Je me réjouis de voir cela d'autant qu'à Schalke, ce genre de manifestation n'existait pas...» 
 
 
D'Onofrio: «Pas de risques» 
 
SCLESSIN -
«Emile Mpenza monte en puissance au fil des jours. Jouera-t-il dimanche contre Genk? Il faudra voir les circonstances de ce match. J'ai toujours affirmé que je ne prendrai pas le moindre risque vis-à-vis de lui tant que je n'aurai pas la certitude que toute sa musculature a bien été rééquilibrée. Or, actuellement, il est à 75-80 e ses possibilités. Il ne faudrait pas oublier qu'il se remet d'une déchirure musculaire. Néanmoins, il est déjà très bien dans sa tête. A l'entraînement, il travaille beaucoup et fait preuve de beaucoup de générosité dans l'effort. Mais nous devons rester vigilants. Il faut mettre tous les atouts dans mon jeu et dans le sien aussi.»  
 
Propos recueillis par Frédéric de Biolley 
 
 
STANDARD - Gonzalo Sorondo est blessé!  
 
SCLESSIN -
Quand la poisse vous tient, elle ne vous lâche pas. Après avoir acté durant l'unique séance d'entraînement programmée hier à 13h au Bois Saint-Jean un contact fortuit entre Alexandros Kaklamanos et Fabian Carini qui provoqua la pose respective de trois et de quatre points de suture à l'arcade sourcilière du Grec et sur le crâne du portier uruguayen, Dominique D'Onofrio a accusé la réception d'un fax de la fédération uruguayenne demandant au Standard de la tenir informée de l'évolution de la blessure de Gonzalo Sorondo aux ligaments du cou-de-pied. Le défenseur sud-américain se serait, en effet, blessé à l'occasion de la rencontre disputée et perdue par la Céleste face au Paraguay (4-1). L'entraîneur liégeois, qui avait décidé d'intégrer sa nouvelle recrue dans son noyau dès ce dimanche à l'occasion de la venue de Genk à Sclessin à 13h, pourrait bien déchanter même si la blessure est nettement moins grave que si elle avait été contractée au genou. «Avant de s'alarmer inutilement, nous ausculterons notre défenseur, a affirmé l'entraîneur liégeois. Nous aviserons, avec lui, de la démarche à suivre. Mais il est encore prématuré de tirer la moindre conclusion à son sujet d'autant que les informations qui nous sont parvenues à son sujet sont encore très floues.» 
 
Le défenseur uruguayen débarquait, hier soir, vers 22h à l'aéroport de Zaventem où il était attendu par son compatriote Fabian Carini. Logiquement, le défenseur prêté par l'Inter Milan au Standard devait effectuer son premier entraînement avec ses nouveaux partenaires ce samedi à 17h à Sclessin avant une mise au vert qui se tiendra dans un hôtel du centre-ville de la Cité ardente. 
 
F. de B. 
 
 
STANDARD - Quand Oussalah remplace Roumani... 
 
Mercredi, le Marocain du Standard est entré à la place du défenseur de Genk... 
 
SCLESSIN -
Le hasard fait parfois bien les choses. A priori, le match amical qui opposait le Maroc au Trinidad Tobago ne revêtait aucun intérêt fondamental. Pourtant, à y regarder de plus près... «Il s'agissait, effectivement, de ma première sélection en équipe nationale A du Maroc, remarque Mustapha Oussalah. L'an dernier, j'avais déjà refusé deux précédentes sélections car je défendais ma place au Standard. Cette sélection, je la dois à Khalid Fouhami. L'ancien portier du Standard (NdlR: qui défend actuellement les buts d'Academica en D 1 portugaise) avait parlé de moi aux responsables de la fédération marocaine de football. Je lui en suis très reconnaissant. Je n'oublierai jamais cette première sélection. J'ai d'ailleurs conservé précieusement mon maillot que j'ai ramené à la maison. J'en suis particulièrement fier...» 
 
Et quand on sait que le Standardman entra au jeu à vingt minutes du terme pour remplacer un certain... Akran Roumani sur le flanc gauche... «Je ne connaissais pas encore le défenseur de Genk même si, comme la tradition l'oblige, je l'avais déjà salué auparavant, avoue Mustapha Oussalah. J'ai découvert un homme très sympathique. Je n'étais plus retourné au pays depuis deux ans. Ce fut donc une véritable bouffée d'oxygène pour moi.» 
 
D'autant que même s'il jouera dimanche, Mustapha Oussalah ne jouit plus du même statut cette saison. «Je suis, en effet, désormais tributaire des blessures ou suspensions des autres joueurs, avoue-t-il. J'ai parfois certaines craintes ou déceptions mais mon père est là pour me calmer. Je ne revendique rien. Car mon nom ne représente pas grand-chose à côté de ceux qui sont venus renforcer le club. J'ai encore beaucoup à prouver.»  
 
F. de B. 
 
 
 
Vendredi 12 septembre 03

 
STANDARD: presque tout le monde au bercail! 
 
Après Walasiak, Dragutinovic (touché au tendon d’Achille sans gravité après une heure de jeu en équipe nationale) et Oussalah sont rentrés à Sclessin hier après midi. Seul Sorondo était encore attendu au club.  
 
Un contrat pour Werner 
 
Le Standard et Olivier Werner, 18 ans, 3e gardien des Rouches, ont signé hier après midi un contrat les liant jusqu’au 30 juin 2007
 
La Meuse: Dimanche, malgré l’heure incongrue (13 heures) du coup d’envoi, on risque de pulvériser les records d’assistance à Sclessin!!... 
 
devant 28.000 fans ? 
 
Bien avant l’arrivée de Robert Louis-Dreyfus, bien avant aussi le jumelage entre la Cosa et les Fanatics phocéens, Sclessin était parfois appelé «Marseille-sur-Meuse». Sûrement parce qu’il existe à Liège une ferveur identique à celle qui fait bouillonner le Sud. Les fans, tant du Standard que de l’OM voyagent sans transit du pessimisme le plus noir à l’allégresse la plus folle. Et lorsque les performances sportives répondent à l’attente, ils n’ont pas leur pareil pour mettre le feu ! La preuve en sera administrée dimanche. Malgré l’heure inhabituelle du coup d’envoi, il n’est pas impossible que la rencontre se déroule à bureaux fermés. En tout cas, on risque de pulvériser les recors de recettes enregistrés depuis la modernisation de la vénérable enceinte à la faveur de l’Euro 2000. 
Pierre François apprend: «Tout laisse à supposer que la T1, la T2 et bien sûr la T3 afficheront complet. Ce qui représente environs 23.000 personnes. En conséquence, j’insiste pour qu’un maximum de candidats fassent l’acquisition de leur billet d’entrée avant dimanche. Sinon, nous rencontrerons de gros problèmes sans pouvoir anticiper.»  
Jusqu’ici, 1.300 places se sont écoulées à Genk. Le quota total réservé aux Limbourgeois concerne 2.500 sièges. Ils seront sans doute occupés sur deux niveaux du côté gauche de la tribune Vercour.  
«Il n’est pas impossible que nous décidions d’ouvrir l’autre partie de ce virage pour y accueillir des Standardmen», précise encore le Directeur Général. «La séparation se veut efficace. Il n’y aurait pas le moindre problème lié à la sécurité»
En acceptant l’imminence d’un tel scénario, plus de 28.000 âmes garniraient Sclessin, lui permettant d’atteindre sa capacité maximale actuelle et lui offrir des airs de chaudron infernal ! 
Standard – Genk
constitue donc bien un authentique événement. «Peut-être n’est-il pas inopportun de rappeler qu’il est encore possible de souscrire un abonnement», rappelle encore avec propos Pierre François. «Après, il sera trop tard»
 
Moreira: OK ! 
 
Les internationaux étaient de retour, jeudi. Il ne manquait que Sorondo, qui lui reviendra vendredi, avec une lourde défaite , 4-1 au Paraguay, dans son sac. Dragutinovic, qui a quitté ses équipiers avant la fin lors de la joute disputée en Italie ressent une petite taquinerie au tendon d’Achille. San gravité. Autre «Ouf» de soulagement au sujet de Moreira. Ses douleurs aux côtes sont juste la conséquence de légères contusions. 
Signalons encore que les joueurs partiront au vert aujourd‘hui, notamment dans le but de prendre collectivement un petit-déjeuner copieux dimanche matin soit quatre heures avant le coup d’envoi.  
Enfin, il est possible que les deux jeunes meilleurs joueurs de Guinée, d’où provient Sambegou Bangoura, à savoir un arrière droit et un arrière gauche soient acquis par les Liégeois. Il s’agirait d’investissements sur l’avenir, n’entrant pas dans le contexte d’un renforcement immédiat.  
 
Daniel Renard 
 
 
Contre Genk, un TIFO qui va plus loin que le foot... 
 
C’est un message FORT qu’offrira la T3 ! 
 
Le Tifo que se proposent de réaliser les gars de la T3 offrira une ampleur EXCEPTIONNELLE ! Non seulement au niveau de la chorégraphie, mais également en ce qui concerne le fond du message. Sans dévoiler le mécanisme de l’animation, le but sera de proposer un hommage aux footballeurs africains en général et plus particulièrement, naturellement, à la forte communauté présente à Sclessin. Hell-Side et Ultras Infernos vont colorer leur Cuva Atomica de rouge-jaune-vert, soit la référence du continent africain. Ils accompagneront cela d’un message fondamentalement ANTIRACISTE. Voilà qui nous propulse à des années lumière de l’attitude adoptée par quelques sympathisants anderlechtois qui avaient amenés des bananes au Parc Astrid lors de la visite de Beveren.  
Roby, des UI96 dit simplement: «Plutôt que de mettre un joueur plus particulièrement à l’honneur, nous avons tenu à manifester notre sympathie à l’égard d’un ensemble de personnes». De quoi réjouir notamment Shalom et Tonio, piliers de la Cosa et grand militants humanistes devant l’éternel.  
 
 
STANDARD: fatigué mais très heureux ! 
 
Sa première cape entérinée, Jonathan Walasiak se tourne résolument vers Genk 
 
SCLESSIN-
Bien sûr que le flanc droit de notre équipe nationale est ravi quelques heures à peine après avoir contribué, pour sa première titularisation, au succès des Diables Rouges face à la Croatie. «Heureux oui, mais très fatigué également!» Son timbre de voix trahit d'ailleurs ce sentiment. 
Sa sélection, il l'a sentie venir dès le moment où Mbo Mpenza ne serait pas en mesure de tenir son rang. Plus dans le style (vitesse et vivacité) du frère Mpenza que Sandy Martens, Jonathan Walasiak a tout de même dû s'accrocher lorsqu'Aimé Anthuenis lui a signifié mercredi matin sa présence sur la pelouse Roi Baudouin. 
«Sur le moment, c'est le contentement qui s'est installé en moi. Puis au fur et à mesure qu'avançaient les heures, la peur a fait son apparition.» 
 
Pensez donc, à moins de 21 ans, débuter au cours d'un duel d'une telle importance peut susciter stress et interrogations diverses: «C'est le destin qui voulait que je débute par un tel affrontement.» 
 
Qui a vu sa confiance aller crescendo, se montrant même largement à son avantage, sur le second but notamment. Dès lors, le voilà confronté à de nouvelles responsabilités et attentes au sein de son club: «C'est un peu dans la logique de ce qu'on attend de moi depuis le début de cette saison qui doit être synonyme de confirmation.» 
 
«Accepter la concurrence»
 
 
Fan de joueurs de la trempe d'Enzo Scifo ou Michel Preud'homme dans sa jeunesse, le voilà un peu l'image de marque du Standard en dehors de Sclessin. Continuer sur sa lancée passe par une place de titulaire sur le terrain. Ce qui, malgré les arrivées (destinées à se produire essentiellement à d'autres postes), semble appartenir au raisonnable. 
«De toute manière, ces renforts sont les bienvenus. Déjà rien qu'avec les Africains qui partiront disputer la Coupe d'Afrique des Nations en cours de championnat, on aura besoin de toutes nos forces vives. Puis, tous, nous devons accepter la concurrence et un éventuel système de tournante qui nous placerait sur le banc de touche. J'y suis préparé, il ne resterait dès lors qu'à se remettre au travail.» 
 
Du travail il en aura dès ce dimanche avec la visite de Genk: «Nous avons les cartes en main. Gagner la bataille de l'entrejeu et concrétiser rapidement nos occasions serait le scénario idéal.» 
 
Un peu comme l'an dernier lors de la visite des Rouches à Genk (victoire 1-4). 
Enfin, à la traditionnelle question du pronostic, le flanc droit présent à Sclessin depuis une douzaine d'années déjà répond d'un air malicieux: «Pourquoi pas le même que mercredi.» 
 
Emmanuel Thyssen 
 
 
ROUSSEL: «Le Standard va lutter avec les deux grands» 
 
Cédric Roussel garde un bon souvenir de ses deux ans passés en bord de Meuse 
 
GENK -
Attention messieurs les défenseurs liégeois, Cédric Roussel est un homme dangereux. Cela, vous le savez. Mais... «Il y a longtemps que je ne me suis plus senti aussi bien sur un terrain. J'y prends énormément de plaisir.» 
 
Le message de l'ancien Montois est clair. Et l'attaquant limbourgeois d'adoption d'ajouter à propos de son ancien club hennuyer: «Pour le bien de tout le monde, celui de Gomis et le mien notamment, cessons d'associer Mons à mon nom.» 
 
Seul compte désormais Genk pour ce buteur-né. Condition physique au programme, musculation, puis tactique dès hier, voilà le duel de dimanche lancé. 
«J'ai déjà eu l'opportunité de regarder le Standard, j'ai aussi eu des échos de mes anciens équipiers montois et croyez-moi, c'est du tout bon. Sans vouloir prendre des réserves avant notre visite d'après-demain à Sclessin, cette équipe ne va pas jouer pour une place sur la troisième marche du podium. Non, elle va rivaliser pour le titre avec les deux autres grands de notre pays que sont Bruges et Anderlecht. Ils disposent d'un noyau carrément apte à des luttes continentales avec deux, voire trois éléments par poste.» 
 
Déjà meilleur buteur! 
 
Sclessin, Cédric Roussel connaît. Pour y avoir fréquenté deux saisons durant les longs couloirs. 
«Mes deux années scolaires restent d'excellents souvenirs. Deux titres de champion de Belgique, deux fois meilleur buteur également. A cette période, m'accompagnaient des joueurs aujourd'hui confirmés comme mon équipier Bernd Thijs, Jean-François Gillet ou Laurent Fassotte. À cette époque déjà, nous étions encadrés comme des pros. J'aurais voulu rester mais La Louvière m'a rappelé.» 
 
Ce chapitre liégeois refermé depuis bien longtemps, le puissant avant-centre du Racing Genk serait désireux d'en rouvrir un autre. Celui de l'équipe nationale: «Force est de voir la réalité en face. L'entraîneur ne m'a pas dans ses plans. Comme je l'ai toujours clamé, la réponse vient du terrain.» 
 
Et pour lui, terrain rime avec prestations d'un haut niveau, avec l'envie de planter un maximum de roses afin que le bouquet final, outre son côté esthétique, soit le plus garni possible. 
 
E. T. 
 
 
 
Jeudi 11 septembre 03

 
STANDARD - Racing GENK: ce dimanche 14 septembre à 13h.: Présentation du match (Zeb - Equipe RSCL.be)  
 
 
La Dernière Heure: STANDARD: alerte pour Moreira 
 
A l'exception de Dragutinovic et de Walasiak, absents pour...une bonne cause, tous les Standardmen ont participé à la séance d'entraînement d'hier, programmée à 13heures. Même Turaci, rentré intact du match des Espoirs, s'est entrainé normalement. Moreira s'est toutefois ménagé: mal retombé mardi, le Portugais se plaint d'une côte. Il n'est qu'à 50 pourcent de ses possibilités.  
 
Mutavdzic bientôt en réserve!... 
 
Alexandar Mutavdzic
achève de se rétablir. Il a retruové le groupe même si, dans les contacts, ses opposants veillent à le ménager. Dominique D'Onofrio a prévu de le tester en réserve, pendant une mi-temps, contre le Cercle de Bruges dans une dizaine ce jours. Jurgen Cavens poursuit son travail différencié, basé sur la course et l'endurance. Quant à Emile Mpenza, il monte régulièrement en puissance au fil des jours. On l'estime aujourd'hui à 75 pourcent de ses possibilités.  
 
M.D. 
 
 
La Meuse: Un conseil aux supporters: venez prendre votre pétit déjeuner aux alentours de Sclessin dimanche. Car le match contre Genk débutant à 13 h, il y a interêt à arriver tôt, tant la probalité de remplir la grande cuvette est réelle. Cet engouement tient compte du contexte même du débat. Un choc. La confrontation entre les deux principaux outsiders désireux de jouer un tour pendable à Anderlecht et Bruges. Ensuite, bien évidemment, intervient la perspective de découvrir quelques nouveaux. Argument alléchant. Pourtant, les chances qu'ils débutent ensemble sont nulles. Ceci pour diverses raisons.  
 
Le premier argument est d'ordre moral. Totalement justifié. "Nous venons de prendre 10 sur 12, et restons sur trois victoires consécutives. Autrement dit, les titulaires m'ont donné totale satisfaction. Il serait injuste de les appeler sur le banc sans la moindre raison valable", explique D'Onofrio.  
"Le temps d'adaptation n'a pas encore fait son oeuvre également. Prenons le cas de Sorondo. Après avoir signé son contrat, il s'est envolé pour l'Uruguay et il ne revient que vendredi (ndlr.Sorondo a perdu son deuxième match contre le Paraguay (4-1). Il a joué les 90 minutes). Nous n'avons pas pu effectuer le moindre travail en sa compagnie. Il n'en demeure pas moins que 'Lalo', ainsi qu'Emile, seront présents sur le banc."  
 
Reste le cas de Micky Mumlek. Lui se situe très près d'une place. Lors des séances d'entraînement, chacun eut le loisir d'admirer une condition affûtée à accélerer les échanges, ainsi qu'une grande disponibilité, tant en possession qu'en perte de ballon. Etant donné que Moreira se plaint de fortes fouleurs aux côtes, au point de devoir passer un examen clinique aujourd'hui, le Croate pourrait débuter. Kimoto se postant alors dans le sillage de Kaklamanos et Bangoura. Oussalah remplacera Vandooren, suspendu.  
 
"Il faut se montrer patient et cohérent", insiste le coach. On peut supposer que si le Standard s'offre trois internationaux, ceux-ci répresentent des titulaires potentiels. Toutefois, ces galons, ils devront à l'image de tout et chacun, les conquérir en semaine. Je le répète, il n'existe aucun passe-droit. Ce qiu doit arriver se produira naturellement ... ou pas." 
 
Outre Sorondo, tous les internationaux sont de retour à Sclessin. Egalement notre Jonathan Walasiak après son très bon match contre la Croatie. Félicitations à lui!  
 
 
 
Mercredi 10 septembre 03
 
STANDARD: Emile sur le banc dimanche ? 
 
Les Standardmen se sont entraînés à deux reprises hier. Seul Cavens a été dispensé pour suivre une séance de soins. Mumleka, lui aussi, effectué un travail individuel afin de travailler sa résistance. Mpenza s’est entraîné normalement et pourrait déjà être sur le banc dimanche. Sorondo a participé à la victoire de l’Uruguay contre la Bolivie (5-0) et joue ce soir face au Paraguay. Il est attendu à Sclessin vendredi.  
 
F.de B. 
 
 
La Dernière Heure: Le nouveau joueur du Standard 
 
Même Dominique D'Onofrio ne reconnaît plus Joseph Enakarhire... 
 
SCLESSIN -
Combien de fois n'a-t-on pas entendu les spécialistes décréter que le Standard devait prioritairement se renforcer en défense cette saison pour présenter une équipe compétitive? Or, visiblement, c'est bel et bien à ce poste que les Rouches semblent les mieux parés puisqu'avant de transférer Gonzalo Sorondo, plutôt pressenti comme demi-défensif, Ivica Dragutinovic, Godwin Okpara, Onder Turaci et Joseph Enakarhire peuvent évoluer dans l'axe de la défense. 
Joseph Enakarhire semble d'ailleurs complètement s'y épanouir. Constamment critiqué pour ses prestations mitigées sur les flancs les années précédentes, le défenseur nigérian est, désormais, cité en exemple pour la qualité de ses matches. Dominique D'Onofrio ne tarit d'ailleurs pas d'éloges vis-à-vis de lui. «Cette saison, j'ai retrouvé un nouveau joueur, un autre homme, avoue le mentor liégeois. Il est plus réceptif et plus expansif que naguère. Il joue comme il s'entraîne avec le même enthousiasme. Il a démontré qu'il méritait sa place.» 
 
Depuis qu'il évolue dans l'axe, Joseph Enakarhire semble effectivement avoir trouvé chaussure à son pied. «Je suis un défenseur central de formation, confirme-t-il. C'est ma place de prédilection. J'ai effectivement retrouvé un certain plaisir lorsque j'ai quitté la position d'arrière droit ou gauche pour glisser dans l'axe. Je me sens bien dans ma tête. Les gens me jugent d'une autre manière. Je trouve cela un peu étrange dans la mesure où je n'ai pas trop l'impression d'avoir changé. J'ai toujours essayé de donner le meilleur de moi-même. Maintenant, le fait de retrouver une place dans l'axe de la défense m'a effectivement fait le plus grand bien.» 
 
Mais même s'il est toujours aussi peu démonstratif, Joseph Enakarhire semble plus serein. «Mais l'état d'esprit qui règne dans le groupe est complètement différent, avoue Joseph Enakarhire. À l'entraînement, tout le monde est appliqué et concentré. Je pense que nous possédons suffisamment de qualités pour qualifier le club pour une Coupe d'Europe. Laquelle? Seul l'avenir nous le dira. Le club vient, en tout cas, de s'attacher les services de trois excellents joueurs. Leur expérience pourrait nous rendre de précieux services. En outre, leur arrivée crée une saine émulation dans le groupe. Certains pensent que je pourrais être une des prochaines victimes. Mais je suis prêt à relever le défi. Cette concurrence ne m'effraye pas.» 
 
Joseph Enakarhire sera, en tout cas, au poste dimanche prochain pour la venue de Genk à Sclessin. D'autant que Gonzalo Sorondo n'aura rejoint ses nouveaux partenaires que vendredi et n'entrera donc pas en ligne de compte pour une sélection qui pourrait être prématurée. Et rien n'indique que ce sera le Nigérian qui devra céder sa place à l'international uruguayen. La solution est peut-être ailleurs... 
 
Frédéric de Biolley 
 
 
 
Mardi 9 septembre 03

 
Un nouveau partenaire... 
 
Le Standard a conclu un nouveau partenariat avec TNT, la société de transport aérien située à l'aéroport de Bierset. Logiquement, le logo de l'entreprise devrait apparaître dans le dos des maillots.  
 
Seul Jurgen Cavens... 
 
Hormis les internationaux, seul Cavens a effectué un travail individuel. Les Rouches suivront une séance de musculation à Sclessin ce matin (10h) avant de s'entraîner l'après-midi (15h) au Bois St-Jean.  
 
F.de B. 
 
 
La Dernière Heure: STANDARD - «Tous les atouts de notre côté» 
 
Dès mercredi, les Standardmen s'entraînent à 13h! 
 
SCLESSIN
Au Standard, on ne veut rien laisser au hasard. Ainsi, afin de préparer de manière optimale la rencontre face à Genk qui aura lieu dimanche à 13h, les Liégeois ont décidé de s'entraîner tous les jours, à partir de mercredi, à la même heure. «Autant mettre tous les atouts de notre côté, prévient Dominique D'Onofrio. Nous avons souhaité mettre les joueurs dans la situation réelle du match car celui-ci se disputera à une heure assez inhabituelle.» 
 
Caméras de Canal obligent, les joueurs devront briser leurs habitudes quotidiennes. «Logiquement, cette période de la journée est plutôt consacrée à la sieste et à la récupération, précise Guy Namurois, le préparateur physique. Le corps est, effectivement, dans une phase de repos. Et tout le monde sait qu'il est beaucoup plus propice pour le corps humain de fournir des efforts en fin d'après-midi plutôt qu'en matinée. Pour les athlètes, il est d'ailleurs plus facile de battre un record du monde en fin de journée plutôt que le matin où les muscles ont toujours plus de difficultés à être préparés pour fournir des efforts. Lorsque j'étais inscrit pour une compétition de décathlon qui débutait à 10h, j'essayais aussi de m'entraîner à la même heure les autres jours. Il faut que les joueurs soient dans la même dynamique que celle de la rencontre. Ils doivent s'habituer à manger de manière plus consistante lors du petit déjeuner afin de respecter leur horloge biologique jusqu'à l'heure du match. Ils devraient assimiler ce petit décalage horaire sans problème.»  
 
F. de B. 
 
 
 
Lundi 8 septembre 03
 
La Meuse: STANDARD: Trois séances à l’heure du match!... 
 
Deux heures d’un entraînement soutenu samedi matin, axé sur un travail technico-tactique (avec la présence de Kaklamanos, qui a repris avec le groupe), et repos complet dimanche : les joueurs du Standard auront donc profité, ce week-end, d’un jour et demi de liberté qui leurs aura permis de recharger les accus et de se changer les idées.  
«Le principe c’est un entraînement par jour, souligne Dominique D’Onofrio, qui n’entend pas déroger à la règle. Le pic de la fatigue se situe toujours deux jours après le match. C’est la raison pour laquelle sont systématiquement programmés, le lendemain de la rencontre, une séance de décrassage assortie d’un bain-massage, et le surlendemain, un entraînement plus normal, mais aussi plus court».  
Rien de tout cela cette semaine, bien évidemment, pour cause de Belgique-Croatie. Ce dont ont profité les Liégeois pour pleinement goûter aux joies d’une journée dominicale en famille.  
«Depuis la reprise des entraînements, à la fin du mois de juin , c’est le deuxième dimanche de congé seulement qui leur est accordé, après celui qui avait suivit la victoire au Lierse. Ce n’était donc pas un luxe».  
Car ce n’est pas le travail qui va manquer cette semaine à Sclessin. Si les séances prévues en matinées (10 heures), ces lundi et mardi, seront à nouveau musclées, Dominique D’Onofrio relâchera un peu la pression mercredi et jeudi, date du retour au bercail de ses internationaux, Walasiak, Turaci, Oussalah (parti hier rejoindre les espoirs marocains), Dragutinovic et Sorondo, avant de remettre les bouchées doubles. 
Détail intéressant: durant trois jours, de mercredi à vendredi inclus, les entraînements débuteront à 13 heures, soit à l’heure du coup d’envoi du match Standard – Genk de dimanche. «C’est une heure très inhabituelle, à laquelle il faudra s’habituer», précise l’entraîneur liégeois. Autant mettre tous les atouts dans son jeu en trouvant ses repères»
 
Didier Schyns 
 
 
 
Dimanche 7 septembre 03
 
Donnez votre PRONOSTIC pour le match contre Genk de dimanche prochain (14/09 à 13h00) (Forum RSCL.be) 
 
 
Samedi 06 septembre 03
 
La Dernière Heure: STANDARD: Datti a repris! 
 
Si Kaklamanos et Cavens ont poursuivi leur travail individuel jusqu'à hier, Datti, dont le bras a été déplâtré, a repris les entraînements collectifs. Mutavdzic l'a immité tandis que Dragutinovic s'est envolé pour Belgrade afin de rejoindre son équipe nationale qui affrontera mercredi l'Italie. F.de B. 
 
 
La FANCARD maintenue...: Les clubs de D1 sont unanimes 
 
Les membres de la Ligue Pro sont d'accord de maintenir la Fancard dont la prochaine génération devrait également faire office de ticket d'entrée au stade et de moyen de paiement à l'ntérieur de celui-ci, dans les buvettes par exemple.  
 
 
Vendredi 5 septembre 03
 
La Dernière Heure: STANDARD: «pas prêt à céder ma place!» 
 
La nouvelle concurrence décuple la motivation de Kimoto... 
 
SCLESSIN -
Le panier du Standard s'est bien rempli depuis l'officialisation, fin mars, du contrat de Papy Kimoto, son premier renfort. Une arrivée qui n'avait pas soulevé le retentissement qu'ont eu celles deMpenza, Mumlek ou Sorondo: «Je n'ai pas vraiment de nom, même si je suis connu en Belgique. Je ne suis pas une star comme l'est Emile et cette situation ne me dérange nullement. Cependant je vais travailler dur afin d'acquérir un statut similaire au sien. En attendant, le fait de parler beaucoup des autres m'oblige à bosser plus encore.» 
 
L'ex-joueur de Lokeren a pourtant déjà conquis les supporters de Sclessin: «Avoir été adopté de telle manière par le public est ma première victoire. La suivante? M'imposer comme titulaire. Que ce soit sur les flancs, au back droit ou en soutien d'attaque, toutes les places m'intéressent pour autant que je sois sur le terrain.» 
 
Travailleur, presqu'à l'excès, le Congolais ne voit donc pas la triple arrivée de renforts d'un mauvais oeil: «Ne croyez surtout pas que je vais délaisser ma place aussi aisément qu'on peut la céder dans une église. Cette place est mon beefsteak et je compte fermement le protéger. Comptez sur moi! Ce n'est pas avec un nom qu'on revendique automatiquement une place parmi un onze de départ. Les nouveaux vont devoir prouver leurs qualités...» 
 
Même si son contrat ne court que sur une saison (avec option pour les deux suivantes), le droitier rouche ne va pas pour autant en perdre son sourire et son franc parler: «Depuis mon arrivée au Standard, j'y ai déjà obtenu plus de respect qu'en trois ans à Lokeren. Malgré les probants résultats, vous ne savez pas ce qui se passait pour moi en coulisses. J'y ai vécu de multiples galères. La dernière en date étant bien sûr mon absence lors du deuxième tour du dernier championnat. Je ne voulais absolument pas resigner là-bas. Il était clair que, quelles que soient les propositions (NdlR: Turquie, D 2 française), je partais. C'est à ce moment qu'est intervenue la proposition du Standard. J'ai toujours mis de l'ambiance au sein du groupe waeslandien. Car je suis toujours le même malgré les problèmes. Mes coéquipiers de Lokeren disaient de moi: Kimoto toujours combatif, jamais abattu. Ces expériences m'ont au moins forgé un mental plus fort encore. Désormais, la page est tournée. Pour mieux préparer mon avenir.» 
 
Après avoir jonglé sur des montagnes russes du côté de Daknam, Kimoto n'a qu'une seule idée en tête: conquérir des victoires rouches
 
Seulement deux gardiens
 
Seuls Carini et Habran ont suivi la séance dirigée par Christian Piot hier. Olivier Werner, en raison du match des Espoirs que livrait le Standard face à Bochum, était dispensé d'entraînement. Vandooren, Bangoura et Kimoto ont suivi sans retenue l'entraînement. Le plâtre de Datti (fracture du coude) devait se transformer en attelle. Seuls Cavens (course dès ce vendredi) et Kaklamanos (reprise début de semaine prochaine) manquaient à l'appel. Après une séance au bois et un soupçon de musculation, les Standardmen ont eu droit à une séquence vidéo du match au Lierse. «Il s'agissait d'un travail de récupération basé sur l'endurance. Puis on est revenu sur les problèmes de concentration, de positionnement et de repositionnement du Lierse. Sans oublier les éléments positifs à retenir», explique Dominique D'Onofrio
 
Emmanuel Thyssen 
 
 
 
Jeudi 4 septembre 03
 
NEWS en bref
 
Dimvula. Le noyau ne compte plus, désormais, que 24 joueurs au lieu de 25. En cause, la décision prise par la direction du Standard de verser Jinks Dimvula dans le noyau B, suite à son refus d'être prêté à Eupen jusqu'en fin de saison.  
 
Entraînement. Au menu des Liégeois, hier matin, 45 minutes de musculation des jambes et des abdominaux et 50 minutes de travail sur le terrain. Vandooren (état de fatigue général), Bangoura (ischios), Kimoto (genou), Kaklamanos (mollet) et Cavens (adducteurs) se sont soumis à un travail de récupération en piscine. Soulagé de ses ennuis intestinaux, Moreira a repris l'entraînement normalement. Emile Mpenza a passé hier après-midi une séance d'isocénétisme au CHU. 
 
Départs. Dragutinovic, sélectionné pour le match Serbie-et-Monténégro - Italie du mercredi 10 septembre, rejoindra ses compatriotes ce vendredi. Oussalah quittera quand à lui Sclessin dimanche pour honorer une sélection avec les Espoirs marocains. Le retour des deux joueurs est prévu le 11 septembre.  
 
Bangoura. Il a envoyé une lettre à la fédération guinéenne pour signaler qu'il était blessé et qu'il ne pourrait donc participer, le 9 septembre à... Paris, à un match amical entre la Guinée et le Mali.  
 
 
STANDARD - «Ils veulent profiter d'Emile» 
 
Arsène et Rosalie Mpenza jugent la nouvelle recrue du Standard... 
 
MOUSCRON -
L'arrivée en bord de Meuse d'Emile Mpenza n'arrête pas de faire des vagues. Les espoirs que véhicule le cadet des frangins sont à la hauteur d'une certaine polémique que son retour a ravivée. Au nord comme au sud du pays, chacun exprime son opinion et, si les points de vue diffèrent, aucun clivage linguistique ou régional n'en est à la base. Si certains offrent une oreille complaisante à Nathalie Mpenza, la femme d'Emile, d'autres ont interrogé Rosalie et Arsène, les parents des deux internationaux. C'est le cas du Nieuwsblad qui s'est rendu rue Henri Duchâtel à Mouscron pour connaître leur sentiment. Morceaux choisis. 
 
«Je suis ravie du retour d'Emile en Belgique, indique la maman. Entre Mouscron et Gelsenkirchen, la distance était de 400 kilomètres. Elle s'est réduite de moitié.» 
 
Un retour que son mari n'envisage pas sous cet angle: «Je ne suis pas content. Sportivement et financièrement, c'est un pas en arrière. Depuis longtemps, Emile n'effectue pas les bons choix. Je n'ai pas compris pourquoi début 2000, il est parti à Schalke. Il aurait été mieux en Angleterre. Il nous avait parlé de cette destination. Pas de l'Allemagne. Il y a pourtant été. Maintenant, depuis qu'il est de retour au Standard, il est entouré par des gens qui veulent le pousser dans une direction bien déterminée.» 
 
Arsène ne veut pas donner de noms mais parle peu après de Luciano D'Onofrio: «C'était le témoin d'Emile à son mariage. Je n'y ai pas assisté car je ne voulais pas rencontrer certaines personnes.» «Ils veulent faire de l'argent sur son dos, reprend Rosalie. Cependant, c'est mon enfant qui joue, qui se bat sur un terrain et qui revient après chaque blessure. Ils considèrent Emile comme une marchandise. Ils veulent profiter de lui mais nous restons ses parents. Pourquoi ne prennent-ils jamais contact avec nous?» «Emile est trop naïf, enchaîne Arsène. Il croit tout ce qu'on lui dit. Je lui ai dit qu'il ne devait plus voir ces gens. J'ai déjà entendu un manager me dire textuellement: «Nous avons besoin d'Emile comme footballeur, ses parents, on n'en veut pas.» «Comme mère, je sens quand il a des problèmes. S'il est blessé, c'est qu'il y a une raison. Ils auraient dû lui laisser plus de temps pour se reposer. Quand il se sent bien dans sa tête, il ne souffre d'aucune blessure musculaire.» 
 
Quand leur journaliste leur fait remarquer que Rudi Assauer, le manager de Schalke, sarcastique, avait conseillé il y a deux ans à Emile une opération au cerveau, Arsène reprend de volée: «Comment est-il possible d'employer une telle expression pour mon fils? Comment a-t-il pu dire ça? Parce qu'il a investi des millions qu'il craignait perdre? Cela a fait un mal fou à Emile. A cette période, il était déprimé.» «Et quand il est dépressif, il est blessé, enchaîne Rosalie. La déclaration de M. Assauer était totalement inadaptée. On ne peut rien faire avec des gens comme ça. Des gens qui vous considèrent moins qu'un chien.» «Heureusement, cette affaire fut réglée plus tard grâce à Marc Wilmots, indique Arsène. A cette période, j'ai également essayé de joindre Luciano D'Onofrio. Je voulais lui parler en compagnie de mon fils. Malheureusement, c'est visiblement quelqu'un de très occupé. Maintenant, je vais téléphoner à Marc Wilmots pour connaître son sentiment sur cette affaire.» 
 
Rosalie et Arsène ne voient plus beaucoup leur enfant. «Il appelle de temps en temps, indique sa maman. La dernière fois, c'était vendredi pour nous dire qu'il allait au Standard. Depuis son mariage (NdlR: le 16 juin) avec Nathalie, je ne l'ai plus vu. Il a été fort occupé avec son transfert.» «Je l'ai entendu deux jours avant son mariage, se souvient Arsène. Il m'a dit qu'il viendrait me voir la veille de ce jour-là pour qu'on parle mais il ne l'a pas fait. Il doit comprendre que c'est quelque chose qui ne se fait pas. Je ne suis pas un copain mais je suis et reste son père.» «Heureusement, il a trouvé une bonne épouse, se réjouit la belle-mère. Nous aimons bien Nathalie. Une lourde tâche l'attend. Elle devra s'activer pour qu'il se calme. C'est en bonne voie car il a compris qu'une voiture, ce n'est pas fait pour rouler à 200km/h. Il peut acheter une Posrche ou une Ferrari. L'argent n'est pas un problème. Mais il doit comprendre qu'une voiture n'est pas un jouet. Qu'il ne doit pas jouer avec sa vie.» «C'est toujours resté un gamin, pense son paternel. Un jeune introverti qui garde tout pour lui. C'est sa nature. Nous le connaissons mieux que quiconque. Pourtant, j'espère qu'il sera irréprochable au Standard. Chacun a cet objectif. Le football, c'est sa vie. Pour ça, il ferait tout. J'ignore si ça va marcher mais maintenant, il lui sera difficile de trouver un grand club.» 
 
Des opinions tranchées... 
 
 
Emile Mpenza: «Je suis majeur...» 
 
SCLESSIN - Emile Mpenza
n'a pas cherché à fuir ses responsabilités lorsque nous lui avons demandé de réagir aux propos tenus par ses parents dans la presse néerlandophone. «Je me demande juste pour quelles raisons cette histoire sort juste maintenant, avoue-t-il. J'ai l'impression que l'on cherche à extrapoler. J'ai toujours fait confiance au même avocat (NdlR: Me Denis) depuis mon départ en Allemagne. J'ai toujours eu confiance en lui et en ma femme. Je ne comprends, dès lors, pas la réaction de mes parents. Peut-être regrettent-ils de n'avoir rien eu à dire dans mon transfert? Je ne suis plus le garçon introverti que j'étais lors de mon premier séjour au Standard. J'ai acquis une certaine expérience. J'imagine qu'il s'agit d'une maladresse de leur part. Je ne leur en veux en tout cas pas mais il aurait mieux valu qu'ils m'en parlent d'abord. C'est vrai que je ne les ai plus vus depuis longtemps mais j'ai mûri et je ne suis plus le même qu'à 16 ou 17 ans. J'ai épousé Nathalie et j'ai fondé un foyer sur lequel j'ai fondé beaucoup d'espoirs. Je suis revenu au Standard par pure coïncidence car on m'en a offert la possibilité à un moment opportun. Je ne le regrette pas. J'ai été étonné par le professionnalisme qui règne ici. Je sais que je n'ai rien à apprendre au groupe. J'ai pris conscience que j'étais en train de vivre les meilleurs moments de ma vie de footballeur. Et je ne veux plus les gâcher.»  
 
B. Vt 
 
 
La Dernière Heure: Coupe de Belgique: le tirage au sort... 
 
Le tirage au sort des 16es de finale de la Coupe de Belgique de football messieurs a donné lieu à deux derbys  
 
BRUXELLES -
Le premier derby sera bruxellois entre le FC Brussels (D2) et le Sporting d'Anderlecht et le second sera limbourgeois entre le Racing Genk et son club locataire Heusden-Zolder.  
 
Le tirage a cependant été effectué sous réserve de la décision du comité sportif suite à une plainte déposée part le FC Malinois contre Walhain. Seize clubs de division 1 avaient été "protégé" et versés dans une première urne. La seconde contenait les noms des deux clubs de D1 promu cette saison (Cercle de Bruges et Heusden-Zolder) ainsi que des quatorze rescapés des premiers tours. Les seizièmes de finale seront disputés le 16 novembre à 14h00.  
 
En cas d'égalité au terme des 90 minutes, deux prolongations seront disputées puis, éventuellmement, des tirs au but.  
 
Le tirage au sort:  
 
Tubize (D2) - Westerlo (D1)  
Hamme (D2) - Beveren (D1)  
Cercle de Bruges (D1) - Standard (D1)  
Verviers (D2) - La Louvière (D1)  
Deinze (D2) - Germinal Beerschot Anvers (D1)  
Antwerp (D1) - Roulers (D2)  
Ingelmunster-Harelbeke (D2) - FC Bruges (D1)  
Sporting Charleroi (D1) - Geel (D2)  
FC Brussels (D2) - Anderlecht (D1)  
Walhain (D3B) - Mouscron (D1)  
Denderhoutem (Promotion B) - Mons (D1)  
Lokeren (D1) - Capellen (D3A)  
La Gantoise (D1) - SK Maldegem (D3A)  
Genk (D1) - Heusden-Zolder (D1)  
St-Trond (D1) - Bocholt (D3B)  
Lierse (D1) - Lyra (D3A)  
 
 
Mercredi 3 septembre 03
 
Contrairement à ce qui était annoncé hier, Jinks Dimvula a refusé de quitter le Standard et a préféré se battre pour une place dans l'équipe. Il ne partira donc pas à l'AS Eupen. Dominique D'Onofrio peut compter sur 25 joueurs dans son noyau. Michel Preud'homme a également commenté les propos de Hugo Broos comme quoi le Standard avait commis les mêmes erreurs qu'avant... "Hugo a été incohérent dans la presse flamande. Il a déclaré que le Standard n'a pas retenu les leçons du passée en engageant de so-disant vedettes. Il ferait beaucoup mieux d'arrêter de s'épancher ainsi dans la presse pour s'occuper de ses affaires. Depuis la blessure de Jestrovic il ne s'est pas passé un jour sans qu'il ne réclame un nouveau joueur. Et puis il se permet de donner des leçons et commenter négativement le retour d'Emile."  
 
 
Mumlek retourne en Croatie... 
 
Mumlek
a dû quitter la conférence de presse avant son terme car il devait reprendre l’avion qui devait le ramener, hier, en Croatie afin de régler certains problèmes administratifs. Son retour est programmé jeudi. Hier il a participé à son premier entraînement et a déjà séduit Dominique D'Onofrio. "sa touche de balle raffinée, sa facilité balle au pied, sa clairvoyance, et la précision de son jeu et de ses frappes." Pour rappel, Sorondo est attendu le 12 à Sclessin (il est actuellement en Uruguay avec son équipe nationale) mais ne devrait pas être aligné le 14 contre Genk
 
Almani Moreira ménagé. 
 
Kaklamanos
a suivi, hier, un travail différencié. Il devrait reprendre les entraînements collectifs lundi. Victime de problèmes intestinaux, Moreira ne s’est pas entraîné. Dragutinovic ne partira que vendredi vers Zagreb car le match capital de son équipe nationale face à l’Italie a été programmé mercredi prochain. Il sera de retour le lendemain en Belgique.  
 
Cavens et Datti blessés 
 
A l’instar de Mutavdzic, Cavens (microdéchirure) et Datti (bras plâtré) ont suivi leur programme de revalidation. La réserve du Standard s’est inclinée 1-2 face à son homologue lierroise. Colin a inscrit l’unique but liégeois sur penalty. Riise, Oussalah, Gomez, Werner et El Yamani ont disputé la rencontre.  
 
F.de B. 
 
 
COUPE DE BELGIQUE
: Tirage au sort ce mercredi des 16es de finale. 
 
C'est ce mercredi, sur le coup de 17h30, qu'il sera procédé, au siège de l'Union Belge, au tirage au sort des 16e de finale de la Coupe de Belgique. Les 18 clubs de D1, exemptés des premiers tours, entreront en lice à ce stade-ci et s'ajouteront aux 14 rescapés des préliminaires: sept sociétaires de D2 (Geel, Roulers, Hamme, Ingelmunster, Brussels, Deinze et Tubize), quatre formations de D3 (Walhain, Maldegem, Bocholt et Cappellen) et trois pensionnaires de promotion (CS Verviers, H.Milen et Denderhoutem).  
 
 
STANDARD - «Un candidat au titre...!» 
 
Que pensent les présumés concurrents directs du Standard? 
 
La Photo 
 
SCLESSIN -
En faisant abstraction des retours de Cavens, d'Habran et d'El Yamani, le Standard aura engagé pas moins de huit joueurs (Bangoura, Kimoto, Kaklamanos, Datti, Bisconti, E. Mpenza, Sorondo et Mumlek) cet été afin d'étoffer son effectif trop étriqué. 
Si l'on en croit la valeur des joueurs sur papier, le Standard semble donc s'être doté des moyens nécessaires pour se hisser parmi les meilleures formations de l'élite. Vu les qualifications conjointes du Sporting d'Anderlecht et du Club Brugeois dans la très rémunératrice Ligue des Champions, les Liégeois pourraient bien tirer profit des éventuelles fatigues accumulées par leurs adversaires directs pour se poser en véritables candidats... pour une qualification en Coupe de l'Uefa, en Ligue des Champions voire même le sacre final
Nous avons posé la question à tous les entraîneurs des formations qui devraient, selon toute vraisemblance, jouer les rôles les plus en vue dans notre championnat. Et, hormis le scepticisme d'Hugo Broos, tous les interrogés sont unanimes: le Standard est un candidat au titre. 
A Sclessin, la prudence est plus que jamais de Sioux à l'heure où le club principautaire vient de fêter son vingtième anniversaire d'une saison sans sacre. Combien de fois, entre-temps, n'a-t-on pas entendu dire que le Standard devrait, à nouveau, lutter avec ses éternels rivaux que sont Anderlecht et Bruges avant de déchanter dès le mois d'octobre? Combien de fois les supporters du Standard n'ont-ils pas entendu les pires moqueries au sujet d'un club qui ne leur a que trop rarement rétribué tout le soutien qu'ils n'ont jamais cessé de lui témoigner malgré tous ces déboires? 
Cette époque-là serait-elle révolue? Il est, bien évidemment, beaucoup trop tôt pour le dire... Et les dirigeants de Sclessin ont d'ailleurs visiblement bien retenu les leçons du passé en ne faisant d'une qualification européenne que leur objectif prioritaire. En agissant de la sorte, ils espèrent ainsi ôter toute pression superflue des épaules, déjà bien carrées, de Dominique D'Onofrio et ainsi répondre à une attente générale de plus en plus oppressante. Mais même s'ils s'en défendent, les Liégeois visent une qualification en Ligue des Champions. Quel club belge peut, en effet, se targuer d'avoir transféré pas moins de six joueurs internationaux de haut vol dans ses rangs? Cela ne s'était effectivement plus vu dans notre pays depuis plus d'une décennie... 
Et une telle activité sur le marché des transferts engendre, bien évidemment, toutes sortes de commentaires, de jalousies, de méchancetés ou de flatteries. 
Au Standard de démontrer qui avait finalement raison... 
 
Frédéric de Biolley 
 
 
REACTIONS:  
 
Hugo BROOS: "On verra" 
 
ANDERLECHT -
“Le Standard s’est sérieusement renforcé avec un Emile Mpenza qui peut être redoutable lorsqu’il est...en bonne santé. La carte de visite des autres joueurs est aussi bien fournie. Mais il faudra voir à l’usage. Chaque année, le Standard investit beaucoup sans obtenir les résultats escomptés. J’espère pour lui que cette saison sera donc la bonne sinon cela risque, à nouveau, d’être rigolo. De toute manière, avec de tels renforts le Standard doit avoir l’ambition de jouer le titre. Tout dépendra de la façon dont l’effectif sera géré. Il faut espérer que l’un ou l’autre élément n’ait pas reçu la garantie de jouer sinon cela pourrait poser problème. Si je devais en parler à mes joueurs avant le match, je leur dirais que le Standard dispose d’une bonne équipe et que notre victoire contre elle nous permettrait d’éliminer un concurrent direct.” 
 
Jos DAERDEN: "Ils iront loin" 
 
GENK -
“Nous avons déjà visionné le Standard à trois reprises vu que nous rencontrerons les Liégeois lors de la prochaine journée de championnat. Brillants contre Mons, les Rouches ont éprouvé plus de difficultés au Lierse la semaine dernière. Ce n’est pas avec les meilleurs joueurs que l’on compose la meilleure équipe. Je peux difficilement dire si le Standard sera compétitif pour le titre ou pas. Je crois que les Liégeois iront, en tout cas, très loin. Beaucoup d’entraîneurs rêveraient d’avoir un tel effectif à leur disposition. L’inconnue concerne Emile Mpenza. Dans quel état de forme est-il actuellement? Nous devrons sérieusement nous méfier de cette équipe d’autant qu’elle risque d’être, à nouveau, soutenue par un public en folie. C’est en tout cas très bon pour le football belge de voir une équipe comme le Standard remettre le nez à la fenêtre.” 
 
Paul PUT: "Dans le Top 2" 
 
LOKEREN -
“Je suis impressionné par les nouvelles recrues du Standard. C’est très fort. D’après ce que j’ai lu, Miljenko Mumlek, qui est le moins connu, n’est pas dénué de qualité. De toute façon, Luciano D’Onofrio connaît suffisamment le football pour trouver les solutions adéquates pour renforcer le noyau. Si l’entraîneur parvient à préserver un certain équilibre dans son équipe, les Liégeois pourraient aller très loin. Il ne devrait, en tout cas, pas éprouver de grosses difficultés à gérer son noyau. Quand les résultats sont bons et que les joueurs sont payés à temps, il y a moins de problème. Quant à la concurrence entre joueurs, elle est facilement acceptée par tous si les victoires permettent d’engranger de belles primes. Le Standard visait une place dans le top 5. Il doit désormais revoir ses ambitions à la hausse et revendiquer une place parmi le top 2.” 
 
Trond SOLLIED: "Un concurrent" 
 
BRUGES -
“Je ne connais pas la valeur réelle des recrues du Standard hormis celle d’Emile Mpenza qui peut être le meilleur attaquant belge… lorsqu’il n’est pas blessé. Aussi longtemps que le Standard réalisera des résultats aussi probants, les Liégeois resteront des candidats au titre. Pour le moment, la formation liégeoise me semble très solide mais il faudra la juger sur la durée et sur sa faculté à rester régulière dans ses performances. L’entraîneur ne devrait pas connaître de problèmes de sélection dans la mesure où, cette fois, il peut miser sur des joueurs de meilleure qualité. Dans ce contexte, la concurrence devrait créer une saine émulation dans le groupe. Je ne prendrais en tout cas aucune disposition particulière pour affronter les Liégeois car Bruges doit imposer son jeu comme il l’a toujours fait même face à un concurrent direct...” 
 
F. de B. 
 
 
Mardi 2 septembre 03

 
 
CONFERENCE DE PRESSE  
 
Compte-rendu... 
 
La Meuse: Cavens en route pour le GBA, Dimvula vers Eupen... 
 
Les derniers mouvements devraient (sait-on jamais ?) concerner des départs. Ainsi, Jurgen Cavens, contacté par Charleroi préfère se rapprocher de son domicile. Le GBA étant chaud, rien ne devrait s’opposer à son passage au Kiel. Quand à Jinks Dimvula, qui avait séduit le Cercle de Bruges, il émigrera vers Eupen, ce qui constitue, compte tenu du contexte, un choix plus judicieux. Mais à Sclessin, l’attraction concernait le premier entraînement d’Emile MPENZA et de Micky Mumlek. Lalo Sorondo est venu signé son contrat à 11heures avant de reprendre l’avion pour disputer deux rencontres de Coupe du Monde avec l’Uruguay contre la Bolivie (7septembre) et le Paraguay (10 septembre). Il sera définitivement de retour à Sclessin le 12. Par ailleurs, Ivica Dragutinovic a été retenu dans la sélection de Serbie-Monténégro qui affrontera l’Italie à Belgrade le 10 septembre prochain.  
 
 
La Dernière Heure: STANDARD: Mumlek arrive à Sclessin!...  
 
Le médian gauche croate ne vient pas au Standard pour la gloire mais pour la gagne... 
 
LIÈGE -
Tous les supporters du Standard s'attendaient à voir Milan Rapaic débarquer à Sclessin. Il n'en est finalement rien. Et pour cause puisque le médian croate a réalisé une sérieuse volte-face en demandant pas moins d'un million d'€ pour salaire! Un montant évidemment dérisoire pour un joueur âgé de 31 ans qui n'a plus rien à prouver. «Sincèrement, je pense que cela n'aurait pas été une bonne idée de transférer Milan Rapaic, avoue Djuro Sorgic, l'ancien joueur croate installé dans le centre de Liège. Ce joueur a déjà un nom et il a besoin de joueurs qui travaillent pour lui. Miljenko Mumlek est beaucoup plus complet. C'est un travailleur qui possède une excellente vision du jeu.» 
 
Tuyauté par Tomislav Ivic himself, les Rouches ont donc finalement porté leur choix sur Milkjenko Mumlek. «Je proviens de Zagorje, un petit village en Croatie, avoue ce gaucher de 30 ans. J'ai débuté le football là-bas avant de rejoindre Varteks Varazdin dans la catégorie des cadets. Je suis un pur produit de l'école des jeunes de ce club où j'ai évolué en équipe première pendant douze années. Entre-temps, j'ai réalisé un intermède au Dinamo Zagreb avec lequel j'ai disputé la Ligue des Champions aux côtés de Robert Prosinecki. Je me suis d'ailleurs informé auprès de lui avant de signer pour le Standard car nos deux formations se rencontraient ce week-end en Croatie. Il m'a affirmé que la Cité ardente était magnifique et que le club possédait de bonnes structures et s'était, enfin, doté des moyens nécessaires pour jouer la tête dans le championnat de Belgique.» 
 
Miljenko Mumlek ne craint, en tout cas, pas la lourde pression qui pourrait peser sur ses épaules à Sclessin. «Je suis surtout très heureux d'être ici, avoue-t-il. Je ne connais pas encore la Belgique. Logiquement, j'aurais dû affronter les Diables Rouges à Zagreb mais une contusion à la cheville m'en a empêché. J'ai suivi la rencontre dans les tribunes. Je suis un joueur collectif. J'ai une bonne vision du jeu. Ma force? Délivrer des assists. J'espère, en tout cas, satisfaire les supporters et les dirigeants du Standard qui m'ont accordé leur confiance en m'offrant un contrat de 2 ans.»  
 
Frédéric de Biolley 
 
 
La Dernière Heure: STANDARD: «pour prouver que l'Inter s'est trompé» 
 
Gonzalo Sorondo est passé en coup de vent pour signer son contrat au Standard... 
 
ZAVENTEM -
A bientôt 24 ans, Gonzalo Sorondo compte déjà 23 sélections en équipe nationale d'Uruguay et 11 pour le compte de l'Inter qu'il a rejoint il y a deux ans. Avec Emile Mpenza, il constitue un renfort de choix même s'il n'a pas joué la moindre rencontre pour le compte de l'Inter la saison dernière. Cela fait effectivement près d'un an que son nom circule à Sclessin. Mais c'est seulement depuis hier matin que sa location d'un an au Standard a été effectivement entérinée. «J'ai, effectivement, entendu dire que j'aurais pu rejoindre ce club un peu plus tôt, avoue-t-il. Mais, à l'époque, l'Inter n'avait pas marqué son accord. Maintenant, tout est en ordre.» 
 
Gonzalo Sorondo est donc passé par Sclessin avant de reprendre l'avion pour l'Uruguay où il honorera deux sélections avec son équipe nationale face à la Bolivie et le Paraguay dans le cadre des qualifications pour la prochaine Coupe du Monde en Allemagne. Son retour à Sclessin est programmé le 12 septembre prochain. «J'ai été agréablement surpris de l'accueil que les gens m'ont réservé, remarque-t-il. Le Standard possède encore une certaine réputation sur la scène européenne. En outre, Fabian Carini m'en a souvent parlé lors de nombreux entretiens.» 
 
Car au-delà de leur relation en équipe nationale, les deux Uruguayens se connaissent et s'apprécient depuis longtemps. A Montevideo, ils vivent tous les deux dans le même building qu'un certain Alvaro Recoba. Et le Standard n'est certainement pas resté indifférent à cette complicité que le staff liégeois espère retrouver sur la pelouse. «Je suis un défenseur de formation, révéle-t-il. En équipe nationale, j'évolue à droite comme deuxième stoppeur. Mais je peux aussi jouer comme demi-défensif. Ça ne me pose aucun problème.» 
 
Car l'appétit de Gonzalo Sorondo est grand après sa mésaventure à l'Inter la saison dernière. «Mon club a transféré plusieurs internationaux italiens durant l'entre-saison (NdlR: dont Fabio Cannavaro, Materazzi,...), explique-t-il. A partir de ce moment-là, ma situation devenait de plus en plus délicate. Je me sentais inutile. Mais je n'aime pas parler du passé. Le présent, c'est le Standard et je compte bien m'y imposer afin de prouver à l'Inter qu'il s'est trompé à mon sujet. Je pense pouvoir y arriver car, d'après ce que Fabian Carini m'a dit, le Standard dispose d'une équipe très compétitive.» 
 
A bientôt 24 ans, Gonzalo Sorondo semble donc encore promis à un bel avenir d'autant qu'après son prêt d'un an sans option pour le Standard, il devrait, en théorie, réincorporer le noyau de l'Inter. «J'espère que le Standard me servira de tremplin, avoue-t-il. J'aurais pu signer dans une autre formation du Calcio (NdlR: Ancône) mais l'aspect sportif que peut m'offrir un club comme le Standard a attiré toute mon attention.» 
 
Transféré du Defensor Sporting de son pays à l'Inter en 2001, Gonzalo Sorondo n'a pas l'impression d'effectuer un pas en arrière: «Que du contraire! J'ai envie de jouer et le Standard m'en offre l'opportunité...»  
 
F. de B.  
 
 
 
Lundi 1er septembre 03
 
Voici donc la réponse à la petite confusion dans la presse de ce matin: 
 
Standard.be
 
TRANSFERTS: Deux nouveaux joueurs... 
 
Le Standard de Liège clôture ce lundi la campagne des transferts. 
 
Après avoir obtenu le retour dans ses rangs de l’international belge Emile MPENZA, le Standard de Liège a signé ce lundi les contrats qui le lient à deux autres internationaux. 
 
- Gonzalo SORONDO, en provenance de l’Inter de Milan, s’est engagé pour une saison avec le Standard de Liège. Le défenseur central, âgé de 24 ans, a immédiatement quitté Sclessin pour rejoindre la sélection nationale uruguayenne. Il sera de retour en Belgique le 12 septembre prochain. 
- Miljenko MUMLEK, âgé de 30 ans, s’est engagé envers le Standard de Liège pour deux saisons. Originaire du club de Varteks, il est international croate. Il occupe la place de milieu gauche. 
 
Gonzalo SORONDO portera la vareuse n° 5 et Miljenko MUMLEK la vareuse n° 21. 
 
La Direction du Standard de Liège recevra la presse ce mardi à 14h pour faire le bilan de la campagne des transferts. 
 
 
CONFUSION dans les journaux ce matin. La Gazette des Sports nous informe que Rapaic n'a pas signé au Standard. Il ira probablement au Hertha BSC (équipe de Goor). La Dernière Heure quant à elle titre la signature de ... Rapaic (voir article ci-dessous). Réponse dans la journée... 
 
Autre solution pour le flanc gauche serait le Croate Miljenko Mumlek.  
 
L'arrivée de trois joueurs force le Standard a élaguer un peu son noyau. Momo El Yamani pourrait s'en aller en Turquie où Besiktas serait intéressé. Autre départ possible, celui de Jinks Dimvula à Seraing RUL. Rondeux figurait également sur les listes mais comme il est en fin de contrat, le Standard ne souhaite pas le mettre en valeur. On parle également d'un possible départ de Jurgen Cavens vers Charleroi.  
 
Il y aura un entraînement tous les jours (à 10h)  
 
 
 
La Dernière Heure: STANDARD - Rapaic et Sorondo en plus! 
 
Le Croate et l'Uruguayen rejoignent Emile Mpenza à Sclessin... 
 
SCLESSIN - Milan Rapaic
et Emile Mpenza ne se connaissent pas mais ils vont, très bientôt, se découvrir. Le premier cité s'érigera, peut-être, en pourvoyeur attitré du second dans la nouvelle formation du Standard. Soucieux de ne pas vivre une saison blanche, le médian international croate de trente ans, libéré de Fenerbahce, a enfin accepté l'offre du club liégeois: il a signé à Sclessin un contrat de deux ans
Le défenseur central uruguayen Gonzalo Sorondo, en disgrâce à l'Inter Milan, l'a rejoint. 
Le Standard étoffe ainsi ses cadres de manière... prometteuse. Candidat avoué à l'Europe, il peut désormais espérer défier à armes quasiment égales le Club Bruges et Anderlecht, reconstituant ainsi, après vingt ans de galère, le club des trois grands. Le Standard n'a jamais regretté, ces dernières saisons, d'avoir attiré en bord de Meuse des éléments de valeur dédaignés par leur club d'appartenance. Le Brésilien Andre Cruz, le Portugais Antonio Folha ou le Suédois Frederik Söderström, pour ne citer que les trois exemples les plus significatifs, ont effectué de belles piges au Standard. Les deux premiers y sont même revenus après l'avoir quitté. Milan Rapaic mérite de jouir du même crédit. 
Ainsi recomposé, l'effectif du club de Sclessin apparaît riche, varié et performant. Quels sont les ingrédients du succès? 
 
1. D'abord, une saine mentalité, exaltant le collectif comme le Club Bruges vient encore de le confirmer à Dortmund. Le Standard l'a façonnée en éradiquant son effectif de ses divas, de ses individualistes forcenés et de ses enfants terribles dont les outrances n'amusaient plus personne. Ce bon terreau est désormais propice à la culture d'une belle plante. Ce nouvel état d'esprit doit induire une véritable ambition de conquérant, semblable à celle que le Standard a révélée en première période à Mouscron et lors de la seconde au Lierse. Dominique D'Onofrio et son staff s'y attachent, sans complaisance. Ce Standard-là doit aller de l'avant sur le terrain, sans plus d'atermoiements. Il s'est doté des éléments aptes à privilégier plus encore la profondeur, option tactique confirmée. 
 
2. Si tous les postes ne sont pas vraiment doublés, le Standard recèle désormais une ou plusieurs alternatives dans toutes ses lignes. Sorondo vient aiguillonner Enakahrire, maillon faible de l'axe central. Okpara et Bisconti sont des médians défensifs de valeur. Devant, Bangoura et Kaklamanos ne sont pas vraiment complémentaires. Mpenza devrait être associé avantageusement à l'un d'eux. Le Standard peut même, aujourd'hui, ne pas appréhender la prochaine Can qui devrait le priver, quelque temps, de Kimoto, d'Enakarhire, de Bangoura, voire d'Okpara... 
 
Michel Dubois 
 
 
STANDARD - Emile Mpenza: «A moi de jouer!» 
 
SCLESSIN - Emile Mpenza
est revenu au Standard à la fois humble et ambitieux. Soulagé, aussi. Comme s'il était conscient que ce retour chez lui allait l'aider à achever sa maturation: «A Schalke, je me suis souvent senti trop seul, loin de ma famille et limité dans mon intégration par un manque de maîtrise de l'allemand. Seul, je l'ai été plus encore quand Marc Wilmots a quitté le club...» 
 
Au Standard, Emile Mpenza sera entouré comme il a encore besoin de l'être. Par une épouse, Nathalie, épanouie d'avoir retrouvé son terroir. Par un entraîneur qui, confirme-t-il, le connaît sur le bout des doigts: «A ma première époque, Dominique D'Onofrio était encore adjoint. Il travaillait principalement avec les joueurs en phase de revalidation.» 
 
Par une maman attentive, qui a toujours avoué un léger faible pour son petit, moins adulte que Mbo. Emile baignera, aussi, dans un cadre de travail qui lui convient mieux: «Je déteste les entraînements axés sur la résistance comme c'était le cas à Schalke. J'ai besoin d'exercer ma vitesse, mon explosivité, de répéter inlassablement les mêmes phases pour les reproduire en match. Comme je le faisais déjà lors de ma première période au Standard. Je sais que le défi que je dois relever est énorme. Mais je suis prêt, dans ma tête et dans mon corps, à répondre aux espérances placées en moi. À réaliser ce que Mbo a fait avant moi: se redresser magistralement à Mouscron à son retour de Turquie. Je fonctionne au psychique. Quand on se sent bien dans sa tête, les petits pépins physiques s'estompent d'eux-mêmes...» 
 
M. D. 
 
 
 
Dimanche 31 août 03
 
La Dernière Heure : Emile Mpenza: «Mon frère Mbo est un exemple» 
 
Emile Mpenza revient avec l'ambition de se relancer... 
 
EMILE et Michel PREUD'HOMME...(© Photonews) 
 
SCLESSIN -
Le transfert d'Emile Mpenza est donc devenu officiel ce samedi en début d'après-midi. C'est, en effet, vers 13h30 que le nouvel attaquant du Standard a quitté les bureaux de Sclessin où il venait de parapher son contrat de trois ans avec les Rouches. 
«Je suis très heureux de l'issue des négociations entamées cette semaine avec le Standard »
, avoue Emile Mpenza, acheté par les Liégeois pour 1,5 million d'euros de Schalke 04. «Les choses n'ont pas traîné. Je me rends bien compte de l'ampleur du défi qui m'attend ici. Je suis bien conscient que j'ai beaucoup à prouver aux yeux des gens. J'ai l'occasion de me relancer. Et le Standard est le club idéal pour ça.» 
 
La carrière d'Emile Mpenza, pourtant promise au plus bel avenir, s'est en effet, brusquement enlisée dans un club qui ne voulait plus croire en ses moyens depuis ses premières altercations avec Rudi Assauer, le manager du club allemand. 
«A Gelsenkirchen, j'étais très éloigné de ma famille, poursuit l'attaquant liégeois. En outre, je ne maîtrisais pas parfaitement l'allemand, ce qui ne facilitait pas mon intégration. Et le départ de Marc Wilmots n'a pas arrangé ma situation dans le club.» 
 
Emile Mpenza revient donc dans un club qui l'avait révélé sur la scène européenne avec plein d'ambitions dans la tête. «J'avais déjà côtoyé Roberto Bisconti, Onder Turaci et Dimitri Habran lors de mon premier passage au Standard, avoue-t-il encore. Je suis aussi très heureux de retrouver Dominique D'Onofrio comme entraîneur principal. Il était encore adjoint avant que je ne parte à Schalke 04. Il s'occupait de la revalidation des joueurs. Il me connaît donc sur le bout des doigts. Je ne suis pas un adepte des entraînements à la germanique, essentiellement axé sur la résistance. J'ai surtout besoin de séances où je peux améliorer mes qualités naturelles à savoir mon explosivité et ma vitesse. J'ai aussi besoin de répéter inlassablement les mêmes phases de jeu devant le but afin que je puisse les reproduire dans la réalité des matches. J'ai été plus souvent blessé à Schalke 04 qu'au Standard car le style des entraînements ne me convenait pas.» 
 
Car la grande inconnue concerne, bien évidemment, le réel état de forme d'Emile Mpenza. L'ancien attaquant de Schalke 04 a régulièrement traversé des périodes de galère en la matière. Ecarté ces dernières semaines en Allemagne après un énième retour de blessure, le cadet des frères Mpenza se veut rassurant. «Physiquement, je suis au point depuis une quinzaine de jours, révèle-t-il. Etrangement, on ne voulait plus me donner une chance à Schalke 04. Je n'ai pas compris les raisons de cette mise à l'écart. J'ai épousé une Liégeoise (NdlR: la ravissante Nathalie Kratzborn) et cela va beaucoup m'aider dans ma tâche. Psychologiquement, je ne pouvais rêver mieux que ce retour dans une Cité ardente dans laquelle je me suis toujours bien intégré. Et les pépins physiques deviennent beaucoup plus rares quand on est bien dans sa tête.» 
 
Gageons donc que le nouvel attaquant du Standard trouve suffisamment de ressources morales pour enjouer le public de Sclessin. «Mon frère Mbo doit me servir d'exemple, ajoute Emile Mpenza. Lorsqu'il est revenu de Turquie pour signer à Mouscron, tout le monde avait affirmé qu'il avait effectué un pas en arrière. Il a pourtant démontré qu'il s'était bien relancé sur le plan international puisque l'entraîneur national fait régulièrement appel à lui.» 
 
Un plus sportif... 
 
Au-delà des intérêts qu'un tel transfert peut engendrer, l'arrivée d'Emile Mpenza constitue un véritable plus sportif pour le Standard. Quel autre club belge ne rêverait pas de posséder dans ses rangs un tel joueur... en pleine possession de ses moyens? Car c'est bien là que constitue l'essentiel de l'inconnue qui entoure sa venue au Standard. Emile Mpenza, qui n'était plus du tout en odeur de sainteté à Schalke 04, est-il prêt à relever son défi au Standard? Lui en est convaincu. Et il est vrai que l'attaquant explosif a plusieurs atouts à faire valoir. N'en déplaise à certains, le Standard a réalisé un gros coup en s'attachant les services d'un international de valeur. Tous les joueurs sont appelés à monnayer leur carrière et si les supporters rouches ne s'en plaindront pas si leur club peut en profiter. Et le club principautaire affiche clairement ses intentions: celles qui devraient lui permettre de redorer son blason et de se hisser au sommet de la hiérarchie nationale. Reste à savoir si les joueurs, qui n'ont certainement pas démérité jusqu'ici, accepteront cette nouvelle concurrence. Car le transfert d'Emile Mpenza est le premier d'une série qui devrait offrir encore plus de consistance à une formation appelée, désormais, à jouer les premiers rôles sur le plan national. Les Rouches s'en sont, cette fois, réellement donnés les forces de ses ambitions alors que certains pourraient bien en perdre dans d'autres aventures. 
 
Frédéric de Biolley  
 
 
«La Wallonie mérite un club de haut niveau»  
 
Emile Mpenza toujours conseillé par Marc Wilmots... 
 
SCLESSIN -
Depuis son premier passage au Standard et ses premières sélections avec les Diables Rouges, Emile Mpenza s'est toujours inspiré des conseils de Marc Wilmots. «Quand il a quitté Schalke 04, je me suis senti seul, avoue-t-il. C'était un guide et un conseiller pour moi. La pression qui pesait sur mes épaules en Allemagne était de plus en plus forte. Le fait de revenir en Belgique me permettra de le revoir plus souvent.» 
 
Les deux hommes ont d'ailleurs déjà eu le temps d'évoquer le retour d'Emile Mpenza à Sclessin. «Il m'a dit que je devais faire attention car ce ne serait pas simple, remarque Emile Mpenza. Il m'a affirmé que je devrais mouiller mon maillot. Cela ne me posera pas le moindre problème...» 
 
Car même s'il ne l'avoue pas ouvertement, Emile Mpenza espère retrouver rapidement l'équipe nationale avant l' Euro 2004 pour lequel nos Diables Rouges sont toujours en lice pour une qualification. «Il m'arrive, bien entendu, d'y songer, remarque-t-il. L'équipe nationale est très importante à mes yeux. Mais je sais que cela passe forcément par de bonnes prestations en club. Il faudra donc que je gagne ma place car la concurrence sera rude.» 
 
Il est vrai qu'avec autant d'atouts offensifs, le Standard semble être largement paré dans ce secteur. «Je reviens dans un club beaucoup plus ambitieux qu'à l'époque où je l'avais rejoint la première fois, affirme-t-il. L'achat de deux attaquants de la valeur de Sambegu Bangoura et d'Alexandros Kaklamanos en est la meilleure preuve. Liège est une ville extraordinaire. La Cité ardente et la Wallonie mériteraient un club de haut niveau.» 
 
Et le Standard pourrait bien être celui-là... 
 
F. de B. 
 
 
Samedi 30 août 03
 
Gonzalo Sorondo au Standard 
 
Nouvelle mise à jour aujourd'hui. Pour vous dire que ça bouge à Sclessin. La direction du Standard a conclu un accord avec l'Inter de Milan pour le prêt de Gonzalo Sorondo. Ce jeune défenseur Uruguayen a 23 ans et est - tout comme Fabian Carini - un international pour son pays. Il ne reste qu'à conclure le transfert d'un troisième élément qui devrait être Milan Rapaic.  
 
Le Standard organisera une conférence de presse la mardi 2 septembre vers 14h. Si les transferts se réalisent, les joueurs seront qualifiés pour le prochain match de championnat contre Genk le dimanche 14 septembre (13h). Le Standard tient donc ses promesses et est en train d'offrir à ses supporters un noyau qui peut lutter pour une qualification européenne.  
 
On n'est qu'au quatrième match du championnat, et il y a encore du boulot sur la planche pour Dominique D'Onofrio et ses troupes, mais que ça fait du bon d'être un supporter du Standard! (www.standarliege.com/fr)  
 
 
NEWS du Site Officiel: EMILE MPENZA EST DE RETOUR!... 
 
NEWS "en bref"
 
STANDARD: Pierre François, le directeur général, et le directeur technique Michel Preud'Homme, ont annoncé samedi midi dans un communiqué officiel, l'engagement de l'attaquant international Emile Mpenza (Schalke 04), qui a signé pour 3 saisons. Un accord avec son club avait été trouvé le 29 août. Emile Mpenza participera avec ses nouveaux coéquipiers au premier entraînement fixé le 1er septembre à 15h00 (terrain Standard Fémina), et sera qualifié pour la rencontre qui opposera le Standard à Genk le dimanche 14 septembre à 13 heures. Il portera la vareuse n° 25
 
Les Liégeois se sont imposés 0-1 vendredi soir au Lierse (but de Bangoura en deuxième mi-temps) et s'installent provisoirement en tête du général avec 10 points sur 12. Gonzague Vandooren, encore averti manquera le match face à Genk dans quinze jours; il sera suspendu.  
 
Le Standard négocie l'arrivée du défenseur central international yougoslave, Zoran Mirkovic, en fin de contrat à Fenerbahce, et ancien joueur de la Juventus. La direction conserve aussi un oeil sur Gonzalo Sorondo (bientôt 24 ans), international urugayen de l'Inter de Milan. Le dossier Milan Rapaic devrait connaître une issue dans les prochaines heures aussi. En bien ou en mal d'ailleurs.... 
 
www.walfoot.be 
 
 
La Dernière Heure: Mpenza au Standard: le dessous des cartes... 
 
Emile de retour au Standard: c’est le transfert de l’été! 
 
Emile MPENZA quitte Schalke 04 et signe, ce matin, au Standard pour 1,5 million €! 
 
SCLESSIN -
L’attaquant de Schalke 04, tombé en disgrâce dans un club où il était devenu orphelin de Marc Wilmots, a en effet signé un contrat de trois ans et demi avec la formation de Sclessin où il a déjà évolué à la fin du siècle dernier. La question que se posent beaucoup de personnes est de savoir pourquoi le cadet des Mpenza a accepté de faire ce qui, sportivement et financièrement, constitue un sérieux pas en arrière. D’évidence, ce retour au Standard doit aider Mpenza à se relancer pour redevenir, très vite, un produit attractif sur la scène internationale! 
 
Emile Mpenza jouera donc bien au Standard cette saison. Son transfert pour une durée de trois ans n'étonnera, finalement, que les néophytes du ballon rond. Certes, le club principautaire semblait être paré sur le plan offensif avec six éléments pour deux voire trois places (Bangoura, Kaklamanos, Cavens, Datti, El Yamani, Olondo). Mais à partir du moment où Alen Boksic déclinait la proposition liégeoise, il fallait s'attendre à ce que les Rouches scrutent une autre piste. Et comme par le plus grand des hasards, Emile Mpenza refusait de signer la prolongation que Schalke 04 lui avait soumise, il n'en fallait pas plus pour que le Standard, par l'entremise de Luciano D'Onofrio, entre dans la danse. 
L'indemnité de transfert réclamée par le club allemand étant jugé beaucoup trop excessive par Monaco, Arsenal, Newcastle ou encore Middlesbrough, les dirigeants du Standard et de Schalke 04 se mirent rapidement autour de la table pour trouver un accord qui arrangerait toutes les parties. 
En acceptant de céder son attaquant au Standard pour un montant de 1,5 million d'euros, les dirigeants de Schalke 04 ne réalisent finalement pas une mauvaise opération car le joueur, qui aurait été libre et donc gratuit en fin de saison, devrait encore lui garantir une belle somme d'argent en cas de nouvelle plus-value réalisée sur son futur transfert. Emile Mpenza ne perd rien non plus dans cette histoire puisqu'il percevra une rémunération identique à celle qu'il touchait en Allemagne. Quant au Standard, il est assuré de récupérer, au moins, sa mise lorsqu'il négociera son départ... «Je n'ai pourtant encore rien signé, déclarait-il hier. Mais normalement, nous devrions rapidement trouver un terrain d'entente. Vu les problèmes que j'ai rencontrés avec le manager et les autres joueurs de Schalke 04, il valait mieux que je m'en aille. Mon premier souhait est et a toujours été de jouer. Le Standard constitue, dès lors, le club idéal pour relancer ma carrière.» 
 
Car, à 25 ans, la carrière d'Emile Mpenza était effectivement en train de s'enliser à Schalke 04 où il fréquentait plus souvent la salle d'infirmerie plutôt que les terrains. «Emile voulait partir à tout prix», a affirmé Rudi Assauer, le manager de Schalke 04. «De toute manière, il n'y a rien à faire avec des joueurs aussi souvent blessés. D'autant que, selon nous, il n'a pas toujours fait tout ce qu'il devait faire pour se débarrasser de ses blessures. Nous avons d'ailleurs régulièrement essayé de le remettre sur la bonne voie. Mais nos efforts furent vains. Nous assumons notre part de responsabilité dans cet échec car nous lui avons trop souvent offert une chance de se réhabiliter. Le cas Emile Mpenza représente une très grosse déception pour Schalke 04 car nous étions persuadés qu'il possédait tout le talent pour devenir un très grand attaquant. Malheureusement, ce ne fut pas le cas.» 
 
En revenant à Sclessin, Emile Mpenza effectue un pas en arrière. Pour mieux rebondir? Tout dépendra, à nouveau, de sa volonté et, surtout, de ses facultés physiques. 
 
Un parcours hors du commun 
 
Emile Mpenza a régulièrement défrayé la chronique... 
 
SCLESSIN -
Voici, en vrac, les dates auxquels Emile Mpenza fit parler de lui sur les terrains et en-dehors. 
14/09/1996: Emile Mpenza inscrit ses deux premiers buts en championnat de D 1 avec l'Excelsior de Mouscron contre La Gantoise. 
20/05/1997: Emile Mpenza et son frère Mbo sont transférés au Standard pour 25.000 € que le Standard paiera quelques années plus tard après de longues années d'un recours en justice introduit par Mouscron qui contestait le passage gratuit des deux joueurs à Sclessin. 
07/06/1997: Emile Mpenza inscrit ses deux premiers buts avec les Diables Rouges contre Saint-Marin. 
17/05/1998: Emile Mpenza clôture sa première saison au Standard avec 19 matches de championnat et 6 buts. Des problèmes musculaires ont perturbé sa saison. 
03/02/1999: Emile Mpenza perd le contrôle de sa Porsche à cause d'une biche qui surgit devant son bolide sur la route qui le ramène de Malmedy vers Liège. Dans l'aventure, le joueur se blesse au genou... 
04/09/1999: à l'issue du partage (5-5) face aux Pays-Bas durant lequel Emile Mpenza marque un but et délivre trois assists, Jaap Stam déclare dit de l'attaquant belge qu'il est un très grand joueur européen. 
03/01/2000: Emile Mpenza rejoint Marc Wilmots et Nico Van Kerkhoven à Schalke 04 pour un montant de 8,75 millions €. 
05/06/2000: la romance née entre Emile Mpenza et Joke Van de Velde, qui n'est autre que Miss Belgique, fait les choux gras de la presse. 
10/09/2000: après le match contre Munich 1860, Emile Mpenza s'endort au volant de sa Ferrari la nuit sur l'autoroute de Liège. Il s'en sort avec quelques égratignures mais la voiture est déclassée. 
10 février 2001: Schalke 04 s'impose 1-3 sur le terrain du Bayern Munich. Emile délivre les trois assists à Ebe Sand. 
16/10/2001: 1re altercation avec Rudi Assauer. 
27/03/2003: Emile est flashé à 202 km/h au volant de sa BMW sur l'autoroute. 
15/07/2003: 2e altercation avec Rudy Assauer... 
 
Frédéric de Biolley 
 
 
Est-ce bien raisonnable?
 
 
Un pas en arrière! Sportif et financier. Voilà, effectivement, si on est neutre, comment il faut interpréter ce transfert qui soulève beaucoup d'interrogations. Car ne soyons pas dupes, ce retour surprise au Standard de l'attaquant de Schalke 04 doit servir, prioritairement, à le remettre en... vitrine. La saison dernière, le cadet des Mpenza n'a, effectivement, disputé que quelques matches avec son club allemand. Un bilan très faible qu'il était en passe de répéter cette année, la direction sportive de Schalke ayant manifestement décidé de geler ses illusions de titularisation.  
Que pourrait bien encore valoir sur la scène internationale, dans ces circonstances, et même en fin de contrat, un attaquant qui aura passé l'essentiel de son temps sur le banc ou au sein de l'équipe réserve? Luciano D'Onofrio, son témoin de mariage et, aussi, son manager, l'a lui aussi compris. Ce qui peut expliquer l'empressement avec lequel il a négocié le rapatriement de son poulain dans un club où, en principe, il sera titularisé et surveillé de près. Bref, de quoi le placer dans des conditions optimales pour redorer son image et, dès lors, le (re)vendre, d'ici peu, en France ou en Angleterre, voire en Espagne. Une simple hypothèse qui ferait, c'est évident, le bonheur de Mpenza et de son agent. Mais le public de Sclessin, lui, ne risque-t-il pas d'être le dindon de la farce? Car il serait étonnant que le supporter du Standard accepte, une seconde fois, que le club ne serve que de base de lancement à un joueur dont il aura du mal, alors, à croire qu'il puisse couler une seule goutte de sang rouche dans ses veines. Et on le comprendrait... 
 
STANDARD - Zoran Mirkovic, l'autre piste... 
 
SCLESSIN -
Outre Emile Mpenza et Milan Rapaic, le Standard suit une 3e piste qui mène à Zoran Mirkovic. De sources turques, l'élégant international yougoslave en fin de contrat à Fenerbahce, serait en pourparlers avec le Standard. Ce défenseur central (31 ans) qui peut évoluer à droite compte 54 sélections avec la Yougoslavie et connaît donc bien Ivica Dragutinovic, le capitaine du Standard. Il a porté le maillot de l'Etoile Rouge de Belgrade, du Partizan Belgrade, de l'Atalanta mais, surtout, de la Juventus de Turin où il disputa 27 matches durant deux saisons au cours desquels il inscrivit 1 but avant de rejoindre Fenerbahce en 2000. 
 
F. de B. 
 
 
LIERSE - STANDARD: 0-1: Un test passé avec mention! 
 
Dans la marge du match contre le Lierse on parlait bien évidemment beacoup du transfert d'Emile M'Penza. Emile n'a toujours pas signé son contrat au Standard mais devrait être Rouche à partir de samedi. On parle également d'un médian gauche (Rapaic ?) et d'un défenseur (Sorondo ou Mirkovic). Zoran Mirkovic, 32 ans en septembre, joue à côté de Dragutinovic pour l'équipe yougoslave et fait partie du noyau A de Fenerbahce. Il s'agit d'un back droit qui peut évoluer comme défenseur central. Avant de rejoindre Fenerbahce il jouait pour Red Ster Belgrade (89-93), Partizan Belgrade (93-96), Atalanta (96-98) et la Juventus (98-2000). Gonzalo Sorondo joue actuellement pour le compte de l'Inter de Milan. Il joue également en équipe nationale d'Uruguay (Source: Standardliege.com) 
 
Le CLASSEMENT
 
La Photo: Samy BANGOURA et Papy KIMOTO (Belga) 
 
Une superbe détente de Bangoura libère le Standard en début de seconde mi-temps 
 
LIERRE -
Pour les uns, ce déplacement à la Chaussée du Lisp représentait le premier véritable test du Standard cette saison. Un écueil que les Liégeois franchirent avec succès puisqu'ils mirent fin à une série de dix années de matches sans victoire à la Chaussée du Lisp. Après quinze minutes d'observation mutuelle dans un tempo vif, ce fut pourtant le Lierse qui mit le premier le nez à la fenêtre. Après avoir écarté des deux poings un coup franc de Mitu, le portier uruguayen du Standard s'illustra en sortant avec beaucoup d'à propos dans les pieds d'Huysegems qui se présentait seul face à lui après avoir démarré dans le dos d'Enakarhire. Ensuite, le tir de l'attaquant lierrois était trop croisé. Même s'il pouvait tout de même compter sur la présence de Kaklamanos et de Bangoura diminués par des blessures, le Standard ne sollicita guère Van Der Straeten, le portier des Anversois si ce n'est au prix d'une frappe tendue de Walasiak qui s'était débarrassé de deux adversaires grâce à une succession de dribbles qui faillit bien surprendre toute la défense locale. 
 
Mais il était visiblement écrit que Carini serait le joueur liégeois le plus en verve durant cette première période. Sous l'impulsion d'un excellent Imschoot, naguère courtisé par... le Standard, Huysegems prolongea la trajectoire du ballon de la tête vers Tohoua qui croqua son envoi mais servit idéalement Delorge. Mais Carini, décidément très attentif, sortait, à nouveau, avec brio dans les pieds du Lierrois. 
 
Le Standard pouvait regagner les vestiaires, heureux, de ne pas avoir succombé aux coups de boutoir lierrois. 
 
Les Liégeois remontèrent sur la pelouse animés de bien meilleures intentions. Il ne fallut d'ailleurs pas longtemps pour s'en apercevoir. Sept minutes après la pause seulement, Walasiak centrait et trouvait... l'épaule de Moreira qui prolongeait le cuir dans le but de Van Der Straeten. Mais le bonheur liégeois était de très courte durée puisque le juge de ligne levait son drapeau afin de signaler que le centre de Walasiak avait quitté l'aire de jeu... Les ouailles d'Emilio Ferrera auraient dû être échaudées par cette alerte mais il n'en fut rien puisqu'un nouveau coup de coin de Walasiak venu de la droite trouvait la tête de Bangoura qui devançait la sortie impétueuse de Van Der Straeten pour placer un heading victorieux au fond des filets et inscrivait ainsi son premier but pour le Standard (0-1). 
 
Le Standard semblait maîtriser son sujet sereinement et insufflait, à nouveau, un tempo élevé à la partie. Il fallut d'ailleurs quinze minutes aux Lierrois pour se remettre de leurs émotions. C'est exactement à ce moment-là que Sels qui s'était infiltré sur la droite adressa un centre en direction de Tohoua dont la reprise effectuée en sliding heurta la base du montant droit de Carini. Les Rouches l'avaient échappé belle même si Vandooren, déjà averti deux fois depuis le début de la saison, recevait un nouveau bristol jaune qui le privera du match contre Genk à Sclessin dans deux semaines. Qu'à cela ne tienne, les Standardmen ne s'en laissèrent pas compter et faillirent d'ailleurs doubler leur avance par Turaci qui, à deux reprises, sauta plus haut que tous les défenseurs locaux et obligea Van Der Straeten à détourner le ballon au prix d'une claquette puis d'une belle détente. Kimoto et Dragtinovic alertèrent à leur tour l'arrière-garde lierroise sans trouver la faille. Invaincu après quatre journées, le Standard tenait sa troisième victoire de rang... 
 
LIERSE: Van Der Straeten, Fassotte, De Roeck (84e Nikolovski), Crasson, Kacic, Wils, Mitu, Delorge (82e Frigard), Imschoot (62e Sels), Tohoua, Huysegems. 
 
STANDARD: Carini, Turaci, Enakarhire, Dragutinovic, Vandooren, Okpara, Walasiak, Kimoto (90e 1 Oussalah), Moreira, Bangoura, Kaklamanos (86e El Yamani). 
 
ARBITRE: M. Vervecken. 
 
AVERTISSEMENTS: Kacic, Vandooren (suspendu le prochain match contre GENK!), Turaci
 
LES BUTS: 53e Bangoura (0-1). 
 
Frédéric de Biolley  
 
 
-Lire aussi: Le Soir: LE STANDARD EN TÊTE DU CHAMPIONNAT! 
 
 
Vendredi 29 août 03
 
NEWS de dernière minute:  
 
EMILE MPENZA au STANDARD!  
 
La Dernière Heure:  
 
Emile Mpenza revient au Standard! 
 
L'histoire de l'attaquant des Diables Rouges est en passe de s'achever à Schalke 04. Cette nouvelle chance est aussi sans doute sa dernière... 
 
LIEGE -
Après plus de trois années au sein du club allemand, voici le cadet des Mpenza de retour dans notre championnat. Ils seront à nouveau réunis même s'il ne porteront pas la même vareuse. En tout cas, les Standard de Liège affiche clairement ses ambitions pour cette nouvelle saison avec pour objectif principal une qualification en coupe européenne. 
 
Emile Mpenza n'est pas un inconnu pour le camp D'Onofrio puisque Luciano, le frère de l'entraîneur actuel des Rouches, n'est autre que le manager du buteur. C'est donc lui-même qui a négocié le transfert avec Schalke 04. Mpenza n'était plus vraiment en odeur de sainteté dans l'ancien club de Marc Wilmots à cause de blessures à répétition et une attitude souvent décriée par les autorités du club. 
 
Sportivement et financièrement, Emile effectue un pas en arrière mais avec l'assurance de relancer un carrière qui en a bien besoin depuis quelques temps. Il avait fait le tour de la question là-bas. De plus, en juin 2004, Schalke 04 aurait du laisser filer sa perle noire pour pas un franc. D'autant que ce dernier refusait une reconduction de son contrat. Les deux parties semblent donc avoir trouvé un accord rapide et correct en plein divorce. 
 
Pour Schalke 04, se débarrasser de Mpenza et de son salaire permettra peut-être à Rudi Assauer d'engager un Morientes qui se morfond au Real...  
 
L.Dp  
 
 
Egalement la Traduction du TXT VRT:  
 
EMILE MPENZA AU STANDARD... 
 
­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­Emile Mpenza a signé un contract au Standard. L'attaquant quitte donc Schalke où il était dans l'impasse, et retourne dans son propre pays.  
 
Mpenza était libre de transfert à la fin de la saison. Le Standard a donc payé une faible somme pour le transférer, d'après Het Laatste Nieuws. Luciano D'Onofrio, homme fort du Standard et aussi manager de Mpenza, aurait conclu le transfert.  
 
Mpenza voulait depuis longtemps quitter Schalke 04. Il avait refusé ces derniers mois d'y prolonger son contrat.
 
 
VOS REACTIONS... (Forum RSCL.be) 
 
 
LIERSE – STANDARD: ce soir à 20h30 (en direct sur Canal plus) 
 
Compositions probables des équipes:  
 
Lierse: Van Der Straeten; Crasson, Fassotte, De Roek, Kacic; Sels, Wils, Mitu, Imschoot; Frigard et Huysegems.  
 
Réserves: Mardulier, Nnaji, Nikoloski, Timmermans, Tohoua, Delorge, Coveliers. 
 
STANDARD: Carini; Turaci, Enakarhire, Dragu, Vandooren; Walasiak, Okpara, Moreira, Kimoto; Kaklamanos et Bangoura. 
 
Réserves: Habran, Gomez, Oussalah, Riise, El Yamani, Tchité et Colin. 
 
Arbitre: M. Vervecken  
 
Observations: Ni CAVENS ni DATTI... 
 
Comme on pouvait s'y attendre, Dominique D'Onofrio sera privé de Cavens (microdéchirure) et de Datti (microfracture du coude). L'entraîneur liégeois a décidé de faire appel aux jeunes Tchité et Colin pour compléter son effectif. Bangoura (ischios) et Kaklamanos (mollet) devraient s'aligner malgré leurs blessures respectives. Touché au genou, Bisconti, a, lui aussi, d'ores et déjà déclarer forfait. Dimvula est suspendu pour deux avertissements reçus en réserves lundi.  
 
F.de B. 
 
 
Dans la presse
:  
 
La Dernière Heure:  
 
Standard - La boucle est loin d'être bouclée... 
 
"Pas un très bon souvenir" 
 
C'est au Lisp que Dominique D'Onofrio avait repris l'équipe l'an dernier... 
 
SCLESSIN -
Au fil du temps et d'un travail qui fut récompensé par d'excellents résultats avec le Standard, Dominique D'Onofrio a gagné de la crédibilité. Beaucoup de crédibilité. A tel point que ceux qui sous-estimaient ses qualités, se confondent en excuses de tout genre. C'est précisément à l'occasion du déplacement au Lierse que l'entraîneur ansois fut appelé à la tête de l'équipe première. «Je n'en garde d'ailleurs pas un très bon souvenir, se souvient Dominique D'Onofrio. Il s'agissait de la sixième journée de championnat. Nous étions opposés à un Lierse particulièrement euphorique qui comptait douze unités de plus que le Standard après notre confrontation. Celle-ci s'était d'ailleurs déroulée dans des circonstances très particulières puisque l'égalisation de Meyssen, pourtant valable, nous avait été refusée pour un hors-jeu imaginaire tandis que l'arbitre avait omis de nous accorder un coup de réparation après une faute sur Vandooren. Notre prestation d'ensemble ne fut pourtant pas mauvaise car nous avions passé la seconde mi-temps dans le camp adverse malgré un contre rondement mené par Stein Huysegems. Cette défaite avait connu de malheureux prolongements lorsque notre car fut pris d'assaut par les supporters sur l'autoroute qui nous ramenait vers Liège. Nous avions d'ailleurs été mis sous escorte par la police d'Herentals jusqu'au poste de gendarmerie d'Awans car une centaine de supporters mécontents nous attendaient au stade.» 
 
Dominique D'Onofrio a donc été rapidement mis au parfum de ce qui pouvait l'attendre à Sclessin. Mais, à force de travail et de ténacité en ses convictions, l'entraîneur liégeois est parvenu à surmonter la pression et à rendre une âme à une équipe qui manquait singulièrement de consistance. «Ce groupe a retrouvé la confiance, la sérénité mais, surtout, la joie de jouer, affirme-t-il. Kaklamanos, Bangoura et Kimoto, entre autres, ont été immédiatement pris en charge par le capitaine, en particulier, et le groupe en général. A tel point qu'après une semaine, j'avais l'impression que nos nouveaux joueurs faisaient déjà partie des meubles. Ce sont des gens dotés d'une saine mentalité. Maintenant, il faut bien avouer que quand les résultats sont là, tout est beaucoup plus facile.» 
 
«Les joueurs doivent toujours se remettre en question»
 
 
Dominique D'Onofrio
est conscient qu'il sera jugé sur la durée. Car, à Sclessin mieux qu'ailleurs, l'expérience a démontré qu'il ne servait à rien de s'emballer trop rapidement... «Tout le monde doit se remettre en question, affirme-t-il. J'ai d'ailleurs mis les joueurs devant leurs responsabilités. Ils doivent effectuer ce travail systématiquement après chaque rencontre. Un match n'est pas l'autre. Et s'ils ne le comprennent pas, ils ne progresseront pas. Je ne crois donc pas qu'ils risquent d'être sur un nuage. Ils ont conscience que c'est un gros match qui nous attend. Ils devront l'aborder avec la même détermination et la même rage de vaincre que l'année dernière.» 
 
Car même s'il n'a pas encore véritablement pris son envol cette saison, l'équipe dirigée par Emilio Ferrera reste très difficile à manoeuvrer sur son terrain. «Je ne suis pas d'accord avec ceux qui affirment que notre déplacement au Lierse constituera un premier test, poursuit-il. Tous nos matches constituent de sérieux écueils. Certes, nous nous attendons à un déplacement difficile d'autant que plusieurs de nos joueurs ne sont pas dans une forme optimale. Mais ils ont conscience de l'ampleur de la tâche qui les attend et sont prêts à faire des efforts pour le club.» 
 
Car, à Sclessin, on a aussi appris les vertus de la solidarité. Celles-là même qui empêchent le moteur d'une équipe de s'enrayer au premier grain de sable. Le carrossier appréciera... 
 
Frédéric de Biolley 
 
 
Standard - Onder Turaci reste calme... 
 
 
 
SCLESSIN - Onder Turaci
n'a jamais caché qu'il rêverait d'endosser le maillot des Diables Rouges. L'espoir du défenseur du Standard pourrait être en passe de se concrétiser car, pour remplacer Olivier De Cock suspendu contre la Croatie, Aimé Anthuenis envisage, comme il l'affirme par ailleurs, de sélectionner Onder Turaci même s'il hésite encore entre Olivier Doll et lui. «Je n'ai été mis au courant de rien», avoua le jeune Standardman hier soir. «Je ne sais pas encore si j'aurai cette chance. Je serais, bien évidemment, comblé si l'entraîneur fédéral faisait appel à mes services. Mais je suis déjà très heureux qu'il puisse songer à moi. J'ai toujours affirmé que ce serait un grand honneur pour moi de pouvoir représenter la Belgique. Dans ce contexte, je serais, bien évidemment, un peu déçu s'il portait son choix sur le défenseur anderlechtois mais c'est le jeu et je m'en accommode sans trop de problèmes car je veux rester concentré sur ma mission avec le Standard. Je sais que mon rêve deviendra réalité si je réalise de très bonnes prestations avec mon club. Dès lors, il ne servirait à rien de s'enflammer avant l'heure...» 
 
Par ailleurs, il se confirme que les dirigeants du Standard attendront la dernière limite avant de concrétiser la venue de l'un ou l'autre renfort dimanche ou même lundi. A titre d'information, Milan Rapaic n'a toujours rien signé ni avec Brescia, ni même avec Bologne avec qui il était en contact ces dernières semaines... 
 
F. de B.  
 
 
Standard - Moreira: «Je n'ai jamais joué là-bas!» 
 
 
 
Almami Moreira a toujours manqué ce déplacement... 
 
SCLESSIN -
Qu'il avait l'air heureux, le petit Portugais, à l'approche du terme de la séance d'entraînement d'hier. Posté au point de penalty, il attendait impatiemment - en compagnie de son capitaine Ivica Dragutinovic - les centres adressés par Turaci et Habran. Le tout pour le plaisir de s'exercer à quelques somptueuses reprises de volée dignes du technicien qu'il est. Un mouvement qu'assurément il adorerait reproduire... dès ce soir à la Chaussée du Lisp. «De tels gestes, réalisés tout en travaillant, me procurent toujours une grande joie.» 
 
Revenu à un niveau de forme appréciable, le médian rouche s'appuie sur les vertus retrouvées d'un groupe: ambiance, gaieté et bien-être. «Après une phase en deçà de mes espérances et de mes possibilités, je traverse maintenant une période meilleure. Au niveau collectif, nous nous parlons beaucoup plus et la mentalité affichée est celle de la gagne. Chacun doit tout donner.» 
 
Un aboutissement dont une des nombreuses et périlleuses étapes fait ce soir escale au Lierse. «Où je n'ai d'ailleurs jamais joué depuis mon arrivée sur le sol belge, précise le n°10. À chaque fois, une blessure m'en a privé. Ce soir, nous devrons défier une formation qui a achevé le dernier exercice sur les chapeaux de roue et qui, surtout, mérite le respect.» 
 
Priorité au groupe semble donc un mot d'ordre au goût du jour à Sclessin. Ce qui n'empêche pas Almani Moreira de songer à de futurs songes plus personnels en Rouge et Vert. «Pour atteindre ce rêve de revêtir le maillot national (NdlR: où ses concurrents ont pour nom Deco ou Rui Costa), je n'ai d'autre alternative que de réussir avec le Standard. C'est donc mon tout premier objectif. Si nous figurons parmi le trio de tête, j'espère attirer le regard des entraîneurs nationaux.»  
 
Emmanuel Thyssen 
 
 
Jeudi 28 août 03

 
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LIERSE -STANDARD (ce vendredi 29/08 à 20h30) 
 
Présentation du match
 
LIERSE  
 
Un déplacement toujours difficile à la Chaussée du Lisp. Le Lierse a peu changé à l’intersaison. Crasson, Timmermans et Coveliers sont les seules arrivées. Empoke, Goovaerts, Smeets, Gadiaga, Janssens, Poorters et Haeldermans sont partis voir ailleurs, alors que Laeremans et Thompson ont été renvoyés dans le noyau B, et sont en quête d’un nouveau club.  
Cependant, le club lierrois connaît depuis peu des semaines mouvementées. Avant la deuxième journée de championnat, Aruna Kone est parti à Roda. Karel Snoeckx a ensuite été renvoyé dans le noyau après le match au GBA et peut partir : il intéresse Heerenveen et le FC Brussels. Et aujourd’hui, le président veut revendre Stein Huysegems au Dinamo Kiev, ce que le jeune attaquant refuse. Il est vrai que le Lierse a un besoin urgent d’argent.  
Au niveau purement sportif, le Lierse a commencé la saison par un 5/9. Le Lierse marque peu (2 buts) mais possède aussi la meilleure défense (1 but encaissé).  
 
Je ne m’attends donc pas à un match spectaculaire, mais plutôt à un match très tactique.  
 
Le Lierse est toujours privé de plusieurs joueurs : Schaessens, le patron de l’entrejeu, est sur la touche, de même que Jimmy Smet et Bjorn De Wilde.  
 
Ferrera veut cette saison que le Lierse puisse jouer en 4-3-3 à domicile, mais vu les absences, il devrait conserver son 4-4-2 et aligner la même équipe qu’à Mouscron, à l’exception de De Roeck, qui devrait retrouver sa place de titulaire. Mais j’avoue que l’on ne saura que vendredi l’équipe alignée par le Lierse, car les variantes sont nombreuses. Je partirai donc du fait que le Lierse jouera bien en 4-4-2.  
 
L’équipe probable: Vanderstraeten – Crasson, Fassotte, De Roeck, Kacic – Sels, Wils, Mitu, Imschoot – Huysegems et Frigard.  
 
Du côté du Standard, on ne sait toujours pas quels attaquants pourront jouer demain soir. Datti est blessé au coude, et pourra probablement s’asseoir sur le banc, mais il est quasi exclu qu’il puisse jouer. Cavens est pratiquement «out» à coup sûr, alors que Kaklamanos et Bangoura sauront cette après-midi s’ils peuvent jouer.  
 
L’équipe probable: Carini – Turaci, Enakarhire, Drago, Vandooren – Walasiak, Okpara, Kimoto (ou Oussalah) – Moreira – Bangoura (ou El Yamani) et Kaklamanos (ou Kimoto)  
 
Le style de jeu  
 
Le Lierse s’appuie sur une défense très solide, qui applique les 10 commandements défensifs de Emilio Ferrera. Bertrand Crasson apporte toute son expérience à droite et le duo Fassotte-De Roeck ne laisse que très peu d’espaces aux attaquants. Le back gauche, Kacic, est probablement le plus faible des quatre défenseurs, et il y aura peut-être un truc à jouer de ce côté.  
Sur les flancs, le Lierse devrait aligner Sels à droite et Imschoot à gauche. Ce sont plutôt des joueurs qui jouent la profondeur, mais ils débordent rarement avant d’adresser un centre. Dans l’axe, Wils est le récupérateur, et devrait s’occuper principalement de Moreira, alors que Mitu devra apporter de bons ballons devant.  
A l’avant, le Lierse jouera avec Huysegems et Frigard, même si Delorge devrait monter au jeu en deuxième mi-temps, probablement à la place de Frigard, pour apporter plus de profondeur au jeu lierrois.  
En conclusion, le Lierse a un jeu basé sur la profondeur, joue pratiquement toujours au sol, et recherche une circulation de balle rapide : il se retrouve en quelques passes de la défense à l’attaque.  
 
Les points importants du match  
 
1. Marquer le premier  
 
Si le Standard marque le premier but de la rencontre, il pourra revenir avec la victoire, quand on sait les difficultés du Lierse à marquer depuis le début de la saison. De plus, le Lierse sera obligé de faire le jeu, ce qu’il n’aime pas. Le Standard ne doit pas non plus se jeter dans la gueule du loup : laisser venir le Lierse tout en le pressant haut et repartir en contre n’est pas négatif, surtout en déplacement.  
Par contre, si le Lierse marque d’abord, revenir avec un point sera déjà un excellent résultat.  
 
2. Un pressing haut  
 
Il sera important de presser le porteur du ballon le plus haut possible. Il ne faudra pas jouer trop près du but, et agresser les Lierrois le plus possible. Etant donné que c’est une équipe qui remonte rapidement le ballon tout en jouant la profondeur vers Huysegems ou Sels, il ne faudra pas leur laisser le temps d’arriver jusqu’au but.  
 
3. Gérer les mouvements de Huysegems: la couverture  
 
Huysegems se déporte très souvent sur le flanc gauche, mais n’atteint jamais la ligne : ce n’est pas un extérieur. Cependant, ses dribbles courts peuvent faire très mal, et il est réaliste devant le but. Turaci devra donc le serrer de près, car il sera souvent dans ses parages, tout en ayant Enakarhire en couverture derrière lui, pour ne pas lui permettre de se remettre dans l’axe. C’est l’homme dangereux du Lierse. Frigard reste pratiquement tout le temps dans la surface pour tenter de reprendre un centre à ras-de-terre. Sur le flanc droit, Sels joue très haut dans le jeu, et appelle beaucoup de ballons sur l’aile. Vandooren devra l’empêcher de revenir vers l’axe.  
 
4. Le flanc gauche du Lierse  
 
C’est le flanc le plus faible du Lierse. Imschoot a plus ou moins le même profil que Sels, mais ses courses se font moins en profondeur, parce que Huysegems se retrouve souvent du même côté. L’arrière, Kacic, est souvent en difficulté lorsqu’il est mis sous pression.  
 
5. Moreira  
 
Le petit Portugais devra déstabiliser au maximum la défense lierroise, en jouant relativement près des attaquants. Le Lierse est en difficulté face à des joueurs techniques et toujours en mouvement. Il nous faudrait le même Moreira que face à Mons.  
 
Voilà ce que je peux dire sur cet adversaire, même si je reste encore un peu dans le flou. Beaucoup de choses dépendront de l’organisation du Lierse, et de l’attaque que nous pourrons présenter. L’équipe probable que j’ai mise me semble la meilleure que nous puissions mettre.  
 
En espérant un bon match, je remercie également Benoît qui m’a donné quelques instructions après le match Lierse-GBA auquel il a assisté.  
 
Bon match à toutes et tous. Zeb.(Equipe RSCL.be)  
 
 
Dans la presse:  
 
Quelle attaque demain soir au Lierse ? 
 
Dominique D’Onofrio
était toujours privé de ses attaquants hier matin. Kaklamanos et Bangoura passaient une RMN hier. C’est au tour de Cavens aujourd’hui. Aliyu s’est entraîné à l’écart et sera fixé sur son coude aujourd’hui. Ce matin, c’est une séance à huis clos.  
 
La Dernère Heure: STANDARD: «la porte du Lierse me reste toujours ouverte» 
 
Jürgen Cavens n'envisage pas un retour à la Chaussée du Lisp avant de réussir au Standard... 
 
SCLESSIN -
Qui pourra un jour percer le mystère Jürgen Cavens. L'histoire, peu banale, de l'ancien attaquant lierrois suscite encore bien des interrogations. Mais les nombreuses questions que l'on se pose sur la carrière de cet attaquant dont l'avenir semblait si prometteur restent malheureusement encore en suspens. «La seule erreur que j'aurais pu commettre, c'est d'être, sans doute, parti du Lierse... un peu trop tard, avoue-t-il. Il aurait sans doute mieux valu pour moi que je quitte la Chaussée du Lisp après notre victoire en Coupe de Belgique contre le Standard. Mais au lieu d'essayer de progresser au sein d'une formation plus huppée, je suis resté au Lierse où j'avais tout gagné puisque les Jaune et Noir remportèrent un titre de champion et une Coupe de Belgique. Maintenant, j'ai cinq ans de plus et j'y pense souvent...» 
 
Sa courbe de progression entamée à Lierre s'arrêta net deux ans avant de rejoindre le Standard. «Mes deux dernières saisons au Lierse furent très difficiles, poursuit Jürgen Cavens. La pression est devenue de plus en plus lourde à supporter et disputer une rencontre sans inscrire un but servait la cause de mes détracteurs car Eric Van Meir et moi-même étions les seuls véritables buteurs du club. J'ai alors décidé de changer d'air et l'offre du Standard est tombée à point nommé. J'ai alors signé un contrat de cinq ans avec les Rouches. Dès mon arrivée à Sclessin, je me suis fracturé le gros orteil. Ma campagne de préparation fut bouleversée. Je fus alors prêté à Marseille où j'ai joué quatre mois avant de revenir ici...» 
 
Mais Jurgen Cavens ne trouva toujours pas chaussure à son pied en bord de Meuse puisqu'il fut, à nouveau, loué à la formation de Twente alors entraînée par René Vandereycken. «A ce moment-là, j'avais surtout besoin de faire le vide dans ma tête, remarque l'attaquant anversois. J'étais las et j'avais surtout besoin de retrouver la sérénité et la confiance. Dans ce contexte, mon passage à Twente m'aura fait du bien. Je suis beaucoup plus calme qu'auparavant d'autant que j'y ai occupé plusieurs places sur le terrain.» 
 
Jurgen Cavens est, désormais, en quête de stabilité. Mais l'attaquant anversois est toujours aussi déterminé à justifier les espoirs qui furent placés en lui lorsqu'il honora six sélections dans un noyau de Diables Rouges qu'il n'a plus fréquenté depuis plus de quatre ans (match contre la Finlande le 19/08/1999)... «Pour pouvoir revendiquer le statut d'international, je dois me montrer et jouer, précise Jurgen Cavens. Je dois être dans le onze de base du Standard. Je pense posséder suffisamment de qualités pour m'imposer dans cette équipe mais je dois être à 100e mes moyens et ce n'est pas le cas actuellement car je ressens encore des problèmes aux adducteurs dès que j'essaye de donner des longs ballons. J'évalue à 10 ou 20es chances de jouer vendredi soir. Mais je préfère attendre le verdict des médecins avant de me prononcer...» 
 
Car Jurgen Cavens ne voudrait rater pour rien au monde ses retrouvailles avec son ancien club. «J'ai conservé d'excellentes relations avec les gens du Lierse, affirme-t-il. J'y ai tout de même joué pendant onze années. Ce n'est pas rien dans une carrière. Le Lierse m'a permis de devenir professionnel. Je ne l'oublierai jamais. J'ai encore beaucoup d'amis notamment au Marcel Café, un club de supporters qui n'a jamais cessé de me soutenir. Même le président m'a dit que la porte resterait toujours ouverte pour moi. Qui sait? Si je ne parviens pas à m'imposer les deux prochaines années au Standard, je pourrais envisager mon retour au Lierse. Mais je n'y songe pas encore même s'il s'agit d'un club spécial où il règne une ambiance très conviviale. Pour la première fois depuis que je suis ici, j'ai l'impression de vivre dans la même atmosphère. Le groupe n'est jamais apparu aussi uni et c'est de bon augure.» 
 
Reste donc à savoir si Jurgen Cavens parviendra à s'imposer dans un noyau particulièrement bien fourni au niveau offensif avec les arrivées de Bangoura et de Kaklamanos. «La concurrence ne m'effraye pas, avoue-t-il. J'ai étoffé mon registre à Twente. Je peux donc aussi bien évoluer à gauche qu'à droite ou dans l'axe. Et j'espère bien mettre cette nouvelle polyvalence au service de l'entraîneur dès que je serai complètement rétabli.» 
 
Qui devant ? 
 
LIEGE – Datti
(microdéchirure au coude) portera peut-être une attelle pour jouer vendredi. Une décision pour Bisconti (genou) et Bangoura (ischios) sera prise aujourd’hui. Kaklamanos devrait tenir sa place.  
 
«Impressionné» 
 
SCLESSIN -
Depuis qu'il a endossé les responsabilités d'entraîneur-adjoint au Lierse, Eric Van Meir est devenu plus jovial. L'homme a, visiblement, chassé les derniers tourments d'une blessure qui l'obligea à mettre un terme à sa carrière. «Je m'amuse dans mes nouvelles fonctions, confirme-t-il. J'ai beaucoup de choses à apprendre. Il y a un respect mutuel entre les joueurs et moi. Je dois veiller à les protéger de sorte à ce qu'ils puissent aller au feu pour leur entraîneur comme je l'ai d'ailleurs toujours fait durant ma carrière...»  
Samedi dernier, il était à Sclessin avec une édition de votre quotidien préféré sous le bras. «J'effectue des missions de scouting pour mon club et j'ai besoin d'informations précises, avoue-t-il. J'ai assisté aux prestations du Standard à Mouscron et contre Mons. Il y avait une grande différence entre ces deux matches. J'ai été impressionné par la prestation liégeoise contre les Dragons. Maintenant, sa tâche a été facilitée par la concrétisation de deux buts rapides. Je pense que son déplacement au Lierse constituera un test plus sérieux. Le Standard est un candidat solide pour une qualification en Coupe d'Europe. J'espère donc que le Lierse réalisera une bonne opération face à mon ancienne équipe mais que cela n'empêchera pas le Standard de remporter un prix en fin de saison car une grande partie de mon coeur est toujours rouche 
 
 
Eric Van Meir: «cette année ou jamais» 
 
Son ancien partenaire du Lierse et du Standard le connaît mieux que quiconque... 
LIERRE -
Qui mieux qu'Eric Van Meir pourrait cerner Jurgen Cavens le footballeur? Les deux joueurs se sont, en effet, côtoyés cinq saisons au Lierse et deux ans au Standard
«Jurgen est un joueur qui possède beaucoup de talent, affirme Eric Van Meir. Mais, en football, le talent ne suffit pas. Fort heureusement, il a progressé sur le plan mental. Il n'a jamais pu s'affirmer au Standard car il est parti à l'OM puis à Twente. Maintenant, avec la naissance de son fils il y a un mois et demi, je pense qu'il devrait mieux assumer ses responsabilités. Nous nous sommes parlé au téléphone il y a peu de temps: Jurgen mesure toute la chance qu'il a d'être sous contrat dans un aussi bon club que le Standard.» 
 
Eric Van Meir jette d'ailleurs un oeil très avisé sur le parcours réalisé par son ancien partenaire depuis son éclosion au Lierse. «Après une excellente saison où il fut le grand artisan de la victoire du Lierse en finale de la Coupe de Belgique face au Standard, il avait atteint un tel niveau qu'il attira toutes les attentions. Mais je pense que tout est allé beaucoup trop vite pour lui. La presse le surnommait déjà le nouveau Vandenbergh et cela ne l'a pas aidé. Il a accompagné les Diables Rouges au Japon lors de la Kirin Cup. Il avait déjà placé la barre trop haut. A tel point qu'il fut incapable de conserver ce niveau. Et comme l'attente vis-à-vis de lui était de plus en plus élevée chaque année, il est resté au stade d'espoir.» 
 
Mais l'ancien défenseur international est persuadé que son ancien partenaire dispose, désormais, de suffisamment d'atouts pour enfin s'épanouir. «Jurgen Cavens est un joueur qui avait un énorme besoin de confiance, poursuit Eric Van Meir. Même s'il éprouvait des difficultés à trouver ses marques, l'entraîneur devait lui maintenir sa confiance sinon il se tracassait beaucoup trop. Son état d'esprit semble être différent maintenant. Il se bat, sans relâche, sur un terrain...» 
 
Pour Eric Van Meir, Jurgen Cavens pourrait même éclater cette saison. «J'espère qu'il a compris que c'était pour cette année ou jamais, remarque-t-il. On attend toujours beaucoup plus d'un élément qui a déjà dévoilé au grand jour une grande partie de son talent. Mais chaque joueur a ses limites. Jurgen Cavens ne les a pas encore atteintes. Il doit essayer de s'en approcher et s'y maintenir le plus longtemps possible sans vouloir les dépasser à tout prix. Car c'est dans la régularité de ses performances qu'il sera reconnu à sa juste valeur...» 
 
Paroles de sage... 
 
Frédéric de Biolley 
 
 
 
Mercredi 27 août 03
 
La Dernière Heure: STANDARD: quelle attaque pour les Rouches?  
 
Bangoura et Cavens sont incertains tandis que Datti et Kaklamanos ont été ménagés... 
 
SCLESSIN -
Ceux qui affirmaient que le Standard ne connaîtrait aucun souci offensif cette saison sont, sans doute, allés un peu trop vite en besogne. Il suffisait d'assister à l'une des deux séances d'entraînement programmées hier au Sart-Tilman et à Sclessin pour s'apercevoir que Dominique D'Onofrio ne pouvait compter que sur El Yamani comme véritable attaquant spécifique. 
«Sambegou Bangoura ne s'est pas entraîné, a précisé l'entraîneur liégeois. Il s'est uniquement contenté de trottiner. Par mesure de prudence, il passera une résonance magnétique dès demain (NdlR: lire aujourd'hui). Jurgen Cavens a été ménagé. Il s'est rendu à l'hôpital afin d'y effectuer des radios car ses adducteurs le faisaient souffrir. Le staff médical craignait une microdéchirure. Alexandros Kaklamanos a, pour sa part, écourté la séance d'entraînement car il se plaignait encore du mollet. Quant à Aliyu Datti, son échographie a révélé une grosse entorse du coude, voire une microfracture...» 
 
Et quand on sait que Cédric Olondo a été versé dans le noyau B suite à son refus de quitter le Standard pour tenter de progresser en D 2 (Visé) ou en D 3 (Seraing/RUL), on mesure toute la délicatesse de la situation qui se pose actuellement à Sclessin. 
 
Milan Rapaic négocie en Italie 
 
Certes, Alexandros Kaklamanos et Aliyu Datti devraient être encore ménagés mais pourraient être rétablis et opérationnels d'ici vendredi. Néanmoins, un gros point d'interrogation subsiste quant aux participations de Sambegou Bangoura et de Jurgen Cavens. Le contexte est d'autant plus délicat que l'échéance du match au Lierse est très courte. 
 
Quant aux éventuels renforts convoités par les Liégeois, il se confirme que les prétentions d'Abel Xavier seraient actuellement beaucoup trop élevées pour un club comme le Standard. Le joueur reviendra-t-il à des aspirations raisonnables? C'est peu probable... 
Milan Rapaic, pour sa part, figure toujours sur la liste des transferts potentiels. Le médian croate négocie actuellement à Bologne et à Brescia mais n'a toujours pas apposé sa signature au bas d'un contrat car l'offre qu'il aurait reçue du Standard serait, au moins, tout aussi séduisante que celles en provenance d'Italie. 
Quoi qu'il en soit, le Standard reste à l'affût de la moindre opportunité. Ainsi, les Liégeois seraient en possession d'une liste de jeunes joueurs talentueux issus des anciens pays du bloc de l'Est au cas où les pistes citées ci-dessus n'aboutiraient à rien de concret. Et comme les Liégeois ont décidé d'attendre les derniers délais... 
 
Frédéric de Biolley  
 
 
La Meuse: Les filets sont lancés pour ramener un gros poisson, mais à l’heure qu’il est rien n’est concret. Le point avec Michel Preud’homme
 
«Il faut oublier Boksic»... 
 
...On l’a dit, les trois priorités pour les renforts concernaient Alen Boksic, Milan Rapaic et Abel Xavier. Point commun entre ces joueurs : ils ont reçu une proposition en bonne et due forme. Où en sont les dossiers aujourd’hui ? 
«Celui de Boksic est pour ainsi dire fermé. Il faut l’oublier», apprend Preud’homme. «Je ne le sens pas motivé. Cela dit, il s’agissait d’un investissement de prestige ainsi que d’un plus. Pas une nécessité pour l’équilibre de la formation. Rapaic, par contre, propose d’autres potentialités. Ce joueur est accompli et il apporterait immédiatement une autre dimension. Comme Abel Xavier évidemment. Si aucun de ces contacts ne se concrétise, alors nous adopteront une tactique différente en enrôlant des éléments plus jeunes, susceptibles de nous permettre de doubler efficacement chaque poste».  
Bien nantis devant, surtout depuis la découverte d’Aliyu Datti, les recherches concernent essentiellement deux secteurs: le flanc gauche et l’axe central défensif. «Nous ne sommes nullement dépourvus de possibilités», rassure encore l’ex-meilleur gardien du monde. Dernière précision: «Nous ne chasserons pas en Belgique. Les nouveaux viendront de l’étranger»
 
Daniel Renard 
 
 
Mardi 26 août 03

 
Bangoura au repos... 
 
Privé de vacances par son équipe nationale, Bangoura a été mis au repos jusque mercredi. Kaklamanos (dos) et Moreira (adducteurs) ont été ménagés. Habran, Olondo, Dimvula, Riise, El Yamani Cavens et Bisconti ont participé au match des réserves hier soir à Mons (1-1). 
But de El Yamani sur pénalty et exclusion de Dimvula suite à 2 cartes jaunes.  
 
Fracture pour DATTI ? 
 
A Sclessin, la journée d'hier était consacrée aux bains et massages. Le plus gros souci concerne Datti, à qui on a placé une attelle. On craint une fracture du coude. Bangoura est fatigué et sera encore au repos aujourd'hui. Moreira et Kaklamanos devraient reprendre avec le groupe.  
 
 
La Dernière Heure: STANDARD - «Surtout restons calmes» 
 
Alexandros Kaklamanos prône la prudence et la sérénité... 
 
SCLESSIN - Michel Preud'homme
ne s'est, sans doute, pas trompé lorsqu'il déclara qu'en transférant Alexandros Kaklamanos de La Gantoise, le Standard s'était, sans doute, attaché les services d'un des attaquants les plus talentueux de Belgique. 
Il a, en tout cas, tout pour plaire au public de Sclessin. Mais même s'il a le sang aussi chaud que les supporters liégeois, l'attaquant grec refuse de tomber dans l'euphorie malgré son premier but avec le Standard. «Cette première réalisation était très importante pour moi, avoue Kaklamanos. J'en avais besoin pour ma confiance personnelle. Je ne ressentais aucune pression extérieure mais je m'étais mis, moi-même, dans une situation de stress. Et cela a fonctionné puisque nous nous sommes imposés...» 
 
Par le passé, le Standard a souvent péché par excès de confiance. Les nouveaux arrivés comptent bien changer cet état d'esprit: «Une équipe qui souhaite se hisser parmi les meilleures formations doit se remettre en question après chaque match. La rencontre que nous avons disputée face Mons fait, désormais, partie du passé. Nous devons nous concentrer sur la confrontation qui nous opposera au Lierse vendredi prochain. Nous devons prendre les matches les uns après les autres avec l'ambition d'en sortir vainqueur chaque fois. À l'époque où je portais encore le maillot des Buffalos, j'ai souvent entendu dire qu'il y avait toujours de gros problèmes au Standard. Depuis que je suis arrivé ici, je n'en ai encore vu aucun. Certes, le climat actuel est favorable et la pression risquerait d'être complètement différente avec des résultats négatifs. Mais ce n'est pas le cas pour le moment. Et c'est bien pour cela que le début de championnat est si important.» 
 
«Le public du Standard est fantastique!» 
 
Mais même s'il prône la prudence et la sérénité, Alexandros Kaklamanos ne manque pas d'ambitions. «J'ai trouvé ici une ambiance formidable, poursuit-il. Ce groupe est solidaire et pourrait en étonner plus d'un. Il règne à Sclessin une atmosphère familiale. Tous les joueurs et le staff technique se vouent un respect mutuel. Cette convivialité me rappelle un peu celle que j'ai connue à Gand la saison dernière. Mais les deux clubs sont incomparables. Je pense que le Standard peut raisonnablement viser la troisième place. Maintenant, si nous parvenons à faire mieux, nous ne nous priverons pas.» 
 
Voilà des propos que les Ultras Inferno et le HS 81 apprécieront à leur juste valeur. «Le public du Standard est le plus chaud de Belgique, se réjouit Alexandros Kaklamanos. Il me rappelle un peu celui que j'ai connu à l'Olympiakos.» 
 
Car Alexandros Kaklamanos n'a rien oublié de la Grèce, son pays natal qu'il espère retrouver avec son équipe nationale. «Visiblement, les joueurs grecs qui évoluent à l'étranger ont du mal à s'y imposer, avoue-t-il. Même Andreas Zikos qui évolue à Monaco dans un championnat bien plus relevé n'y figure même pas. J'espère qu'en signant de bonnes prestations avec le Standard, je parviendrai à faire évoluer cette situation...» 
 
Abel Xavier dit non au Standard... 
 
SCLESSIN -
Le Standard s'est mis en quête de plusieurs renforts. Si la piste qui mène à Milan Rapaic est toujours d'actualité, celle qui conduit à Abel Xavier ne le serait plus. Les dirigeants liégeois, qui sont à la recherche d'un médian défensif depuis le départ de Söderström, avaient noué des contacts avec le milieu international portugais, qui avait disputé la demi-finale de l' Euro 2000 contre la France, mais qui a poliment décliné l'invitation des Liégeois. Jugé excédentaire dans le noyau de Liverpool, le Portugais avait rejoint Galatasaray durant la trêve hivernale. Et comme le club turc n'aurait pas respecté ses engagements financiers, le joueur jouirait d'une liberté contractuelle qu'il entend monnayer le mieux possible malgré l'offre du Standard... 
 
© Les Sports 2003  
 
Frédéric de Biolley  
 
 
 
Lundi 25 août 03
 
Le Standard chasse ses vieux démons et écrase une formation montoise bien décevante 
 
 
Photo Bauweraerts 
 
SCLESSIN - Les débuts de saison du Standard se suivent mais ne se ressemblent, fort heureusement, pas. Le souvenir d'une équipe complètement moribonde après trois journées de championnat semble s'être complètement estompé si l'on se réfère à l'analyse brute des résultats réalisés par les Liégeois. À la même époque l'an dernier, le Standard n'avait, effectivement, pas engrangé la moindre unité. Ce constat ne s'arrête d'ailleurs pas là puisque tant face à Lokeren que contre Mons à domicile, les Rouches n'étaient parvenus à engranger qu'une seule maigre unité. 
Mais au-delà du constat chiffré, il y a aussi la manière. Et Mons a fait les frais de l'appétit grandissant de ce Standard-là. Plus homogène au milieu du jeu grâce notamment à un excellent Okpara bien soutenu par ses deux flancs et à un Moreira aussi incisif et percutant que jamais, la formation liégeoise n'aura fait qu'une bouchée des Dragons. «Je suis très satisfait de la prestation d'ensemble du groupe, se félicitait Dominique D'Onofrio à l'issue de la partie. Mon seul regret est que ce match aurait pu être plié avant le repos vu les huit ou neuf occasions franches que nous nous sommes ménagées. Mais fort heureusement, le groupe n'a pas commis les mêmes erreurs qu'à Mouscron et est parvenu à gérer la rencontre en monopolisant le ballon et en ne cédant pas à la panique lorsque Mons tenta de mettre le nez à la fenêtre. Avec les entrées au jeu très satisfaisantes de Datti, de Cavens et de Bisconti, j'ai aussi constaté que je ne possédais pas seulement onze joueurs dans mon effectif mais surtout un groupe dans lequel chacun travaille pour l'autre dans une ambiance de saine concurrence.» 
Même s'il ne présente pas un visage diamétralement différent à celui de l'an dernier, le Standard démontre actuellement une rage de vaincre qui lui fit trop souvent défaut dans un passé pas si lointain. La direction liégeoise serait-elle parvenue à séparer le bon grain de l'ivraie en se séparant de joueurs qui privilégiaient leurs intérêts personnels par des compétiteurs qui ont faim de victoires? 
Mons en fit d'ail- leurs le lourd constat et ne résista guère à la furia rouche qui déferla samedi soir à Sclessin. «Pourtant, je ne suis ni inquiet ni déçu, relatait, pour sa part, Marc Grosjean. Je ne vais certainement pas céder à la panique parce que nous ne possédons aujourd'hui qu'une seule unité au classement. J'ai, en effet, vu des choses intéressantes dans le chef de La Placa qui s'est bien démené et de Gomis qui a bien travaillé.» 
Ces deux Montois étaient, en effet, les Dragons les plus en feu samedi soir. Mais même s'il se garde de l'avouer ouvertement, l'entraîneur de Mons aura relevé nettement plus de motifs de déception que de satisfaction. La défense hennuyère dévoila de grosses fébrilités qu'un Kaklamanos exploita comme il le fit l'année dernière lorsque l'attaquant grec portait encore le maillot de La Gantoise. 
Marc Grosjean a raison d'affirmer qu'il n'y pas encore lieu de s'inquiéter mais les changements qu'il opéra dans son équipe mirent en lumière les faiblesses auxquels l'entraîneur de Mons risque d'être confronté tout au long de cette saison. Car si la défense fut logiquement pointée du doigt après ce revers, que pouvait-on dire de l'entrejeu montois, anormalement submergé et amorphe tant dans l'axe que sur le flanc gauche par une ligne médiane locale très en verve? 
Mais les nombreuses hésitations de l'Albert furent surtout la conséquence d'un inlassable pressing liégeois qui débuta après une première alerte de La Placa et qui ne se termina qu'au coup de sifflet final tant les Standardmen jouèrent, à nouveau, avec leur bonheur devant le but adverse. 
Ce Mons-là n'avait, en effet, rien à contester à un Standard qui lui fut largement supérieur dans tous les secteurs de jeu. Et dans cette logique des choses, les Montois n'avaient, en effet, aucune raison d'être déçus ni de s'inquiéter... 
 
© La Libre Belgique 2003 
 
 
Milan Rapaic pour bientôt? 
 
SCLESSIN -
Même s'il réalise un bon début de championnat, le Standard souhaite toujours se renforcer. Plusieurs sources avisées parlent de deux ou trois éventuels transfuges. La première piste mène, bien évidemment, vers Milan Rapaic qui pourrait signer, dès ce mardi, un contrat de deux ans avec le Standard. Agé de 31 ans, le médian croate espérait profiter de sa liberté contractuelle suite à sa rupture de contrat avec Fenerbahce (Turquie) pour rejoindre un Calcio ou une Liga plus rémunérateurs que notre championnat. Mais la morosité économique où baigne le football européen ces derniers mois devrait obliger l'élégant gaucher international à revoir de manière beaucoup plus raisonnable des prétentions salariales qui étaient en rapport avec la grandeur de ses ambitions. D'autres négociations pourraient, elles aussi, aboutir dans les prochaines heures. Ainsi, il semblerait que l'arrivée d'un élément étranger à vocation purement défensive serait, elle aussi, imminente. À l'instar de la plupart des formations désireuses de se renforcer à moindre prix, le Standard entend jouer la montre et attendre les derniers moments autorisés par le règlement afin de saisir l'une ou l'autre éventuelle opportunité consécutive à la baisse des prix qui risque de submerger un marché de transferts où il y a, forcément, plus de joueurs sans club que de formations en manque d'éléments...  
 
Lire aussi: Le STANDARD est sur la bonne voie! (Le Soir sporever.be)  
 
 
Dimanche 24 août 03
 
L'affiche de la 3e journée: STANDARD - MONS: 4-0 
 
STANDARD - Mons: une excellente prestation! (Photos de R. Absolonne
 
La Dernière Heure: STANDARD: «ici tout le monde peut marquer» 
 
Alexander Kaklamanos a cueilli sa première rose! 
 
 
 
SCLESSIN -
Le Standard s'est fait plaisir et à du coup raviver le chaudron de Sclessin. On attendait les Liégeois au tournant après une victoire qui, par le passé, a provoqué des euphories bien trop passagères. Mais cette fois la mentalité est bien régentée. 
«Je suis bien sûr très heureux de jouer dans cette équipe solidaire et talentueuse», se rassurait Alexandros Kaklamanos auteur de son premier but devant son public. «Cela fait un bien fou. C'est évident. De quoi balayer le doute qui aurait pu s'installer avec les occasions manquées face à Lokeren. Plus que ce but, c'est la manière qui me rend le plus heureux. Notre premier time fût assurément d'un très haut niveau. Nous nous sommes créés plusieurs occasions franches sur des phases variées. Notre jeu de finition se complète de semaine en semaine et le danger peut venir de partout. Nos médians marquent aussi avec facilité. Ici tout le monde est capable d'inscrire un but et évoluer de façon collective et en bloc met chacun en position intéressante.» 
 
Le colosse de Rhodes soulignait également l'apport d'un Moreira complètement retrouvé. «Je commence à ressentir les effets de notre préparation. Face à Mouscron et Lokeren, je me sentais un peu émoussé. Les deux ratés contre Vander Jeugt en témoignent. Cette semaine, j'ai retrouvé des jambes et ma forme sera encore meilleure pour les prochaines échéances.» 
 
Kaklamanos a surpris tout son monde en sollicitant lui-même son remplacement à 25 minutes du terme. «Un coup sur le mollet me faisait souffrir alors pourquoi priver l'équipe d'un élément à 100 
 
C'est aussi cela le nouveau label Standard. «Si j'ai entendu la musique qui salua mon premier but? Non, je dois bien l'avouer. C'était du sirtaki? Rassurez les supporters, je suis un expert de ce pas de danse. J'espère pouvoir leur démontrer le plus tôt possible.» 
 
Le Guinéen Sambegou Bangoura voulait quant à lui souligner davantage le succès de son équipe que sa prestation personnelle. «C'est une belle victoire qui a régalé notre fabuleux public. Bien sûr, cela me ferait du bien d'inscrire moi aussi mon premier but sous ma nouvelle tunique. Je sais que je peux mieux et marquer ce but ne deviendra pas une obsession qui me ferait oublier d'être collectif. L'entraîneur m'offre du temps de jeu pour que le déclic se fasse le plus vite possible. Je l'en remercie.» 
 
Ch. Lonnoy  
 
 
Belle victoire à Sclessin! 
 
Le Standard a fait plaisir à son public de Sclessin ce samedi. Après seulement onze minutes de jeu, les Rouches menaient ainsi déjà 2-0 grâce à des buts de Kaklamanos et Moreira. Mons tentait de son côté de développer du beau football mais les attaquants liégeois se montraient plus incisifs. 
 
En deuxième période, l'expulsion de Kris Van de Putte était synonyme de la fin des espoirs montois qui voyaient encore Walasiak et Datti alourdir la marque.  
 
 
 
La Dernière Heure: Troisième derby wallon en trois journées depuis la reprise. C'est la deuxième fois que les Liégeois affrontaient un club rival de leur côté de la frontière linguistique. Il s'agissait aussi de la seconde sortie d'affilée des Rouchesdans leur hantre de Sclessin. Après le nul à Mouscron et la victoire à domicile face à Lokeren, les supporters se sentaient déjà pousser des ailes. Ils peuvent être contents, car en fin de soirée, le Standard occupait la troisième marche du classement général. Il fallait pour cela que les Trudonnaires s'inclinent au Parc Astrid et que les Loups subissent la loi du Club de Bruges. Du côté du sporting, mission accomplie. Par contre, Bruges laissa quelques plumes dans la bagarre avec les Loups... Les Rouches font à nouveau vibrer Sclessin... 
 
STANDARD – MONS : 4-0 
 
 
 
St-Georges, patron de Sclessin 
 
SCLESSIN -
Les Montois connaissent particulièrement bien Saint-Georges. N'est-ce pas celui-là même qui, chaque année, terrasse le Dragon sur la grand-place de Mons? Hier, Saint-Georges était, visiblement, du côté de Sclessin tant les Dragons furent, hier, agonisants. La façon avec laquelle l'attaquant grec trouva la faille dans la défense après six minutes de jeu laissait présager une partie complètement débridée. Libre de tout marquage, le colosse de Rhodes ne se posait pas de question et trompait Vandeputte qui retrouvait, hier soir, les buts montois en lieu et place de Willockx qui payait ainsi au prix fort sa bourde sur le troisième but de Mouscron la semaine dernière (1-0). Même si la première alerte vint des pieds de La Placa, il n'y eut qu'une seule équipe sur le terrain en première période tant la supériorité liégeoise fut insolente. La défense montoise ne tarda pas à s'en rendre compte puisque six minutes plus tard Moreira, lancé à la limite du hors jeu par Okpara, trompait une ligne arrière amorphe et doublait la mise (2-0). 
Impuissant, Marc Grosjean fulminait devant tant de laxisme défensif. L'entraîneur montois tenta d'y remédier en remplaçant Gorniak, impliqué sur le premier but, par El Araichi. Mais rien n'y fit et les Montois faillirent, à nouveau, plier sur les coups de boutoir locaux quand le heading de Kaklamanos, consécutif à un centre de Walasiak, heurta la barre transversale. Bangoura, à l'affût, tenta de tromper de la tête Vandeputte mais ce dernier, au prix d'une belle claquette, dévia le cuir au-dessus de sa barre transversale. 
Il n'y en avait que pour les Rouches et Vandeputte dût encore se coucher sur un nouvel headingde Kaklamanos pour éviter le pire à ses couleurs. Et l'Albert dans tout cela? Rien... jusqu'à une poignée de secondes du repos où La Placa, qui avait déjoué le hors-jeu, croisa trop son envoi... 
Les Liégeois avaient-ils retenu la leçon de Mouscron où allaient-ils à nouveau tomber dans le piège de la nonchalance? Marc Grosjean tenta de contester l'emprise de la ligne médiane liégeoise sur la rencontre en intronisant Kenmogne dans les parages d'Okpara impérial. Mais alors que les Dragons semblaient revenir petit à petit dans la partie, notamment grâce à une reprise de Kenmogne, Douai allait commettre l'irréparable en remisant trop faiblement vers son gardien. Moreira, qui avait retrouvé hier soir toutes ses facultés d'infiltreur, s'empara du ballon et obligea Vandeputte, sorti à sa rencontre, de repousser le cuir de la main juste en-dehors de son grand rectangle. Walasiak ponctuait une phase arrêtée concertée la semaine à l'entraînement et catapultait le cuir au fond des filets de Willockx qui avait pris la place de Vandeputte, exclu, entre les perches montoises (3-0). Réduits à dix, les Dragons allaient boire le calice jusqu'à la lie puisque 180 secondes plus tard, Turaci trouva Datti qui, de la tête, expédia son deuxième but personnel avec le Standard, dans la cage de l'infortuné Willockx qui n'avait pas encore eu l'occasion de toucher le ballon. 
Contrairement à l'année dernière, le Standard fournit un excellent début de saison tandis que Mons se pose beaucoup de questions. 
Et il y a de quoi car la faiblesse défensive affichée, hier soir, par l'Albert est anormale dans le chef d'une équipe qui fut pourtant régulièrement louée l'an dernier pour son homogénéité... 
 
STANDARD: Carini; Turaci, Enakarhire, Dragutinovic, Vandooren; Walasiak, Okpara, Moreira, Kimoto (77e Cavens); Bangoura, Kaklamanos (67e Datti). 
 
MONS: Vandeputte; Gorniak (17e El Araichi), Douai, Ciobotariu, Casto; Suray, Joly, La Placa (69e Willockx), Rivenet (46e Kenmogne), Gadiaga; Gomis. 
 
ARBITRE: M. Verbist. 
 
AVERTISSEMENTS: Gomis, Casto, Enakarhire. 
 
LES BUTS: 6e Kaklamanos (1-0), 12e Moreira (2-0), 70e Walasiak (3-0), 73e Datti (4-0). 
 
Frédéric de Biolley 
 
 
 
Samedi 23 août 03
 
STANDARD – MONS (ce samedi soir à 20h) 
 
Suivez le match en direct, commentaires et compte-rendu ICI  
 
Composition probable des équipes
 
STANDARD: Carini, Turaci, Enakarhire, Dragutinovic, Vandooren; Walasiak, Okpara, Moreira, Kimoto; Bangoura et Kaklamanos. 
 
Réserves: Habran, Dimvula, Riise, Bisconti, Cavens, Datti, El Yamani. 
 
Observations: Touché aux adducteurs, Jurgen Cavens a répondu par l’affirmative à la question de confiance posée par son entraîneur. Bisconti fait sa joyeuse entrée dans la sélection liégeoise. Tous les internationaux (Dragu, Bangoura, Enakarhire) sont revenus en parfait état de leurs lointains périples où ils ont joué l’intégralité des parties disputées par leurs équipes nationales respectives. A noter que le match contre GENK a été déplacé du samedi 13 au dimanche 14 septembre à 13h.  
 
MONS: Willockx; Gorniak, Douai, Ciobotariu ( ?), Casto; La Placa, Suray, Gadiaga; Rivenet et Gomis.  
 
Réserves: Van de Putte, El Araïchi, Nibombé, Touré, Kenmogne, Peppe, Berquemanne. 
 
Arbitre: M. Verbist 
 
 
Dans la presse
 
Le match Standard-Genk aura lieu le dimanche 14 septembre à 13h. Ca permet également au Standard d'avancer le match à domicile contre La Gantoise au samedi 18/10 à 20h
 
Pour les supporters du Standard venant de Bruxelles, la liaison E40-E25 étant FERMEE!, il est conseillé de sortir au Pont de Seraing.  
 
Le Standard est en pourparlers avec Rapaic. Selon le journal flamand "Het Laatste Nieuws", Michel Preud'homme aimerait finaliser ce contract encore ce week-end. Moreira est douteux pour ce match contre Mons. Datti et Cavens n'ont pas participé à tout l'entraînement mais devraient être d'attaque.  
 
STANDARD - Le feu sera-t-il rouche
 
Jonathan Walasiak sera-t-il la nouvelle star des Rouches
 
 
 
SCLESSIN -
Il n'est pas chanteur ni même comédien, mais Jonathan Walasiak a tout pour devenir la coqueluche d'un public de Sclessin qui s'est mis à la recherche d'une nouvelle star. Sa fulgurante ascension a de quoi attiser les sollicitations de tout ordre... «C'est vrai que les gens me reconnaissent plus facilement dans la rue, se gausse-t-il. Mais cela ne me pose aucun problème...» 
 
La notoriété du jeune Montois s'est, en effet, quelque peu accrue depuis son entrée dans la grande maison des Diables Rouges mercredi à l'occasion de la joute amicale disputée face aux Pays-Bas. «Ce fut un moment inoubliable, narre-t-il. J'ai un peu craint ne pas fouler la pelouse lorsque Aimé Anthuenis fit entrer six remplaçants au jeu. Il n'en fut finalement rien. J'ai précieusement conservé une de mes deux vareuses à la maison tandis que j'ai échangé l'autre avec Marc Overmars. J'ai toujours eu beaucoup d'amiration pour ce joueur même si j'aurais préféré opérer ce troc avec Ruud van Nistelrooy.» 
 
Le médian du Standard n'oubliera donc pas de sitôt sa première sélection avec l'équipe nationale A d'autant qu'il était le plus jeune joueur. «J'ai été très bien accueilli par mes partenaires, poursuit-il. Il n'y avait effectivement aucun joueur de ma génération même si j'avais déjà eu l'occasion de rencontrer Olivier Deschacht lors des rencontres entre les espoirs du Standard et ceux d'Anderlecht.» 
 
Inactif pendant un an et demi 
 
Mais si tous les ingrédients sont réunis pour que Jonathan devienne cette nouvelle star tant convoitée, le garçon s'oblige, malgré tout, à garder les deux pieds sur terre. «Je veux rester moi-même, avance-t-il. De toute manière, mon entourage veille à ce que je n'attrape pas la grosse tête. J'espère, en tout cas, ne jamais changer.» 
 
Le jeune Montois n'a pas oublié toute la patience dont il dut s'armer avant de persévérer. «A peine étais-je arrivé dans les écoles de jeunes du Standard que je contractais la maladie d'Osgood (NdlR: inflammation de la partie située en avant du tibia, juste sous le genou. Cette zone osseuse qui n'est pas encore soudée au tibia, pendant la croissance, se morcelle) qui m'obligea à arrêter toute activité footballistique pendant un an et demi. J'ai recommencé à jouer avec les cadets provinciaux avant de culbuter dans les séries régionales. Fort heureusement, lors de ma 2e année dans cette catégorie, j'ai intégré le noyau des cadets nationaux mais une fracture de la clavicule me tint alors éloigné des terrains pendant deux mois. Depuis lors, tout est allé mieux, beaucoup mieux pour moi. Je ne suis pas près d'oublier ces moments de galère. Cette expérience m'aide à relativiser les événements. J'ai appris qu'il fallait s'armer de courage mais, surtout, de patience pour revenir. Désormais, je sais aussi que tout peut aller très vite en football.» 
 
A l'instar de ses partenaires, Jonathan Walasiak devra prendre ce match contre Mons, son ancien club, très au sérieux d'autant que l'Albert avait engrangé quatre des six points mis en jeu lors de leurs plus récentes confrontations l'an dernier. «Nous nous attendons à une partie difficile, admet Jonathan Walasiak. L'an dernier, je n'avais pu participer à aucune de ces joutes. C'est dire si je trépigne d'impatience à l'idée d'être opposé à mon ancien club même si Matthias Iannacone est le seul joueur que je connaisse dans l'équipe montoise. J'ai porté pendant quatre années le maillot de l'Albert avec lequel j'ai remporté une Coupe du Hainaut et trois titres de champion avec les minimes et les préminimes. Je me souviens aussi d'un quart de finale en Coupe de Belgique perdu face au Standard 4-0. J'ai finalement gagné plus de titres avec Mons qu'au Standard...» 
 
Il est grand temps, pour le Montois, d'inverser la tendance... 
 
Frédéric de Biolley 
 
 
La Dernière Heure: STANDARD - «On va vite le constater: je sais jouer au football!» 
 
Papy Kimoto se sent déjà respecté à Sclessin... 
 
 
 
SCLESSIN -
Chacune de ses réparties déclenche un éclat de rire spontané. Un rire franc, joyeux, communicatif. Comme si l'intéressé s'était éveillé à une nouvelle vie, comme s'il s'épanouissait déjà pleinement dans son nouvel environnement professionnel. «C'est le cas! s'extasie Papy Kimoto, un des nouveaux joueurs africains du Standard. J'ai été plus que bien accepté dès mon arrivée à Sclessin. Il est agréable, quand on débarque en terre encore inconnue, de sentir que les habitués semblent contents de votre arrivée.» 
 
A l'inverse de Sambegu Bangoura, Papy Kimoto n'a pas quitté Lokeren avec fracas. Il observe toutefois, sans la moindre précaution oratoire: «Le concept est important pour un Africain: au Standard, je me suis senti d'emblée respecté. A Lokeren, je l'étais par l'entraîneur et par le groupe, truffé évidemment de joueurs de ma race. Mais je ne l'ai jamais été par la direction notamment. Un exemple: je n'ai pas perçu mon salaire des deux derniers mois. J'ignore également pourquoi le club waeslandien a bloqué mes primes de qualification pour la Coupe de l'Uefa. Rien de tout cela au Standard: c'est même la première fois depuis que j'ai débarqué en Europe que je me perçois comme un bon footballeur professionnel!» 
 
Papy Kimoto ne se formalise plus du discrédit, implicite ou réel, dont il s'est senti la victime à Lokeren. Il révèle encore, pourtant: «Je saurai toujours gré à Paul Put de m'avoir accordé ma chance. De m'avoir, plus tard, récupéré dans son groupe alors que la direction ne cessait de seriner: Kimoto doit partir. Plus que lassante, cette antienne était désagréable à entendre. Je ne souhaite pas créer de tensions inutiles: je garderai donc secrets certains épisodes de ma période à Daknam. Je n'y ai évidemment pas subi que des galères mais j'y ai vécu de très mauvaises choses...» 
 
Ce passé est aujourd'hui révolu. Papy Kimoto scrute l'avenir et il n'y décèle que des heureux présages: «Ce n'est pas de la flagornerie: je me sens vraiment bien au Standard. J'habite à Ivoz-Ramet, à quelques encablures du stade. Je me rends à l'entraînement avec plaisir. Je m'y amuse comme un fou. En match, l'ambiance me change de Daknam: quel public! Il mérite que l'équipe se défonce pour lui.» 
 
Papy Kimoto doit simplement encore assimiler ses nouvelles consignes tactiques: «A Lokeren, j'ai évolué sur le flanc gauche également mais j'étais davantage considéré comme un attaquant. Désormais, j'occupe une position plus axiale au Standard. Je dois encore parfaire cette intégration-là, qui implique un travail défensif plus important. Ma finition laisse encore à désirer. Mais rassurez-vous: j'adore marquer...» 
 
Michel Dubois 
 
REACTIONS: Roberto Bisconti: La première! 
 
SCLESSIN -
«Je suis très heureux d’intégrer la sélection pour la première fois de la saison. Je ne pensais pas que ça arriverait aussi vite même si je m’y attendais un peu. J’ai travaillé dur pendant deux semaines et mes prestations avec les réserves m’ont fait le plus grand bien. J’ai désormais besoin de rythme et de temps de jeu avec l’équipe première. J’ai besoin de matches dans les jambes. Depuis lundi dernier et notre déplacement avec les réserves à Lokeren, je ressens une petite douleur au mollet qui ne m’empêche pas de me joindre au groupe. Je suis heureux d’être, à nouveau, à la disposition du coach...» 
 
Dominique D’Onofrio: «Attention !» 
 
SCLESSIN -
«J’ai réuni les joueurs pour un debriefing exceptionnel ce matin. J’ai voulu attirer leur attention sur le fait que ce match serait, au moins, aussi difficile que celui qui nous a opposés à Lokeren dimanche dernier. Nous devrons, en outre, nous améliorer dans la concrétisation. J’ai, à nouveau, insisté sur ce point d’autant que nous sommes toujours à la merci de la moindre déconcentration. La semaine dernière, nous avons été mis en difficulté à trois reprises sur des phases arrêtées. Cela ne devrait pas se produire. J’espère, enfin, que les joueurs afficheront la même détermination que contre Lokeren...» 
 
F.de B. 
 
 
Vendredi 22 août 03

 
NEWS en bref
 
Jurgen Cavens très incertain... 
 
L’ancien attaquant du Lierse, de l’OM et de Twente n’a guère été épargné par la poisse ces derniers temps. Blessé durant la campagne de préparation, Jurgen Cavens avait effectué un retour remarqué contre Lokeren en offrant à Datti le but de la victoire. Touché aux adducteurs, l’attaquant ne s’est pas entraîné avec le groupe et a suivi une séance de soins. Sa présence dans la sélection de samedi pour la venue e Mons est très douteuse. Laurent Gomez se remet, quant à lui, de son entorse à la cheville. 
 
Retour des internationaux  
 
Si Moreira et Datti se sont contentés de courir hier matin avant de rejoindre le groupe, tous les autres joueurs se sont entraînés à deux reprises hier. La première séance fut consacrée à l’aspect technico-tactique tandis que la seconde était consacrée à la finition. Seul Mutavdzic poursuit sa rééducation. Un entraînement à huis clos est programmé ce matin. Tous les internationaux (Enakarhire, Dragutinovic, Bangoura) y sont attendus. F.de B. 
 
 
La Dernière Heure: Turaci: «Je ne veux pas brûler les étapes»  
 
Onder Turaci est un des fleurons de la prometteuse génération rouche 
 
SCLESSIN - Onder Turaci
est un garçon ambitieux. Mais fort heureusement, le garçon a, finalement, gardé la tête froide alors que certains clubs dont Gençlerbigli et Genk n'ont pas hésité à lui faire miroiter monts et merveilles pour essayer de le convaincre de finir son contrat et de quitter, sans aucune indemnité de transfert, le Standard... «J'ai toujours affirmé que ma priorité était de rester ici, remarque Onder Turaci. Je m'en voudrais d'oublier de dire que la direction a fait un beau geste vis-à-vis de moi. Je suis très heureux de poursuivre ma carrière sous ce maillot. Je pense qu'il aurait été prématuré de tenter une nouvelle expérience à l'étranger ou dans une autre formation belge. Le Standard m'offre un contexte idéal pour poursuivre mon apprentissage puisque j'ai toujours vécu ici. J'ai appris que des jeunes joueurs avaient récemment quitté le centre de formation du club. J'aurais aussi pu agir de la sorte lorsque je militais avec les scolaires du Standard. Mais on peut difficilement évaluer les risques d'une telle entreprise. À cet âge-là, il vaut mieux d'abord songer à progresser.» 
 
Onder Turaci a donc emprunté la voie de la sagesse en prolongeant son contrat avec le Standard. «C'est effectivement un fameux poids en moins, se réjouit le défenseur liégeois. Je manque encore d'expérience. J'espère que j'ai opté pour la meil- leure solution. J'en ai, en tout cas, la ferme conviction. En outre, tout le monde est content: les supporters, la direction du club et moi-même. Que demander de plus?» 
 
Mais même s'il ne le crie pas sur tous les toits, Onder Turaci en veut toujours plus et caresse le doux rêve de pouvoir revêtir le maillot de l'équipe nationale. Et le regard admiratif qu'il jette en direction de Jonathan Walasiak en dit long sur son état d'esprit. «Je suis très heureux pour lui car il le mérite, avoue-t-il. J'aimerais avoir cette même chance...» 
 
Et la perspective de retrouver son partenaire en équipe nationale est d'autant plus réelle qu'Olivier De Cock sera suspendu contre la Croatie... «Une sélection en équipe nationale constitue un des nombreux objectifs que je me suis fixés cette saison, avoue Onder Turaci. Mais je ne veux pas brûler les étapes. Je me suis entraîné au Heysel avec les Espoirs mercredi dernier. Nous nous sommes préparés pour le match contre les Croates.»  
 
Frédéric de Biolley 
 
 
Jeudi 21 août 03
 
INFORMATIONS RSCL.BE
 
www.rscl.be a été bloqué par son hébergeur sans préavis. En attendant qu'une nouvelle solution soit trouvée, une page d'info est disponible sur www.rscl.be.tf. Ce n'est qu'une question de jours. Normalement.  
 
 
STANDARD - Mons (samedi 23/08 à 20h): PRESENTATION du match (Zeb, Equipe RSCL.be)  
 
La Meuse: Les commentaires des supporters sur RSCL.be après la victoire sur Lokeren... 
 
«La mentalité est très bonne!»
 
 
Parmi les nombreux forums internet consacrés aux Rouches, nous avons pointé celui du site « www.rscl.be» après leur succès sur Lokeren. Le nouvel état d’esprit qui habite les joueurs, l’introduction de Datti et un sentiment général de mérite et de soulagement semble faire l’unanimité.  
 
Philippe: «Merci à tous les joueurs pour cette belle dépense d’énergie et cette victoire. Sans oublier Dono qui fait entrer Datti au bon moment. Ca c’est l’esprit Standard, des joueurs qui se donnent à 200S’ils se montrent toutes les semaines avec cet état d’esprit, ils n’auront rien à se reprocher.» 
 
Ben: «Super ! Bravo Datti pour son explosivité Et Carini décisif avec ce péno. J’ai beaucoup apprécié l’engagement de Kimoto, malgré son péno galvaudé. Kakla m’inquiète un peu, il semble en manque de confiance, mais ça viendra!» 
 
Rhumantic: «Rahhh, que ça fait du bien pour le moral trois bon points pour pas se faire distancer, un bon match même si le score ne reflète pas notre domination. On a frôlé la cata avec le péno mais Carini fut impérial. Grand match de Bangoura qui se battait sur tous les ballons et alors Aliyu vif et rentré au bon moment (merci Dono) pour planter une belle rose et nous offrir la victoire. Un peu déçu de Kakla qui loupe deux occases franches en 1 contre 1 mais une fois qu’il en aura mis un, les autres suivront»
 
Glocomaron: «Vous avez entendu l’interview de Bangoura sur Canal ? J’en avait presque les larmes aux yeux! Il est fait pour le Standard ce mec là... En plus de Drago qui a encore une fois embrassé sa vareuse… La mentalité est vraiment très bonne»
 
Dédé: «Franchement, j’étais impressionné par la mentalité de notre équipe. On a joué un pressing, super, super, on a gagné énormément de duels et il y avait quelques superbes combinaisons. Merci, les gars!»
 
Chris Walker: «Et voilà, le mauvais sort est enfin conjuré. Fini les 12 ans de disette contre Lokeren! C’est aussi une bonne chose cette victoire parce qu’on pourra jouer avec l’esprit plus libéré la semaine prochaine contre Mons ».

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